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vendredi 28 octobre 2016

Micro méthanisation du bon usage de la biomasse

ERdG - Energies Renouvelables du Gapençais est une société coopérative citoyenne de production d'énergies renouvelables.
Les fruits et légumes invendus d'un magasin Biocoop de Gap alimenteront un Micro-Méthaniseur, installé à Pelleautier ; celui produira du Gaz Méthane CH4 pour chauffer le distillateur d’Huiles Essentielles des ‘’Plantes Naturelles de Vesna’’.
L'objectif : Former, Informer, Vulgariser, Expliquer la Méthanisation à tous et lancer d'ambitieux projets collectifs de Méthanisation dans les Alpes du Sud.

La Méthanisation : c'est Magique !
On transforme des ''Intrants'' organiques : nos épluchures de carottes, les déchets verts, les fruits et légumes invendus pourris, les fumiers, les lisiers, etc. en :
1- Biogaz composé en grande partie de méthane
2- Chaleur
3- Digestat fertile
ERdG – Energies Renouvelables du Gapençais SCIC – société coopérative d'intérêt collectif - de production d’énergie renouvelable citoyenne porte un projet de méthanisation ambitieux METHAHA - Méthanisation Hautes-Alpes - de 250 kWe.
Le biogaz sera transformé en électricité pour fournir l’équivalent de 700 foyers.
La chaleur sera utilisée pour alimenter une brasserie artisanale et chauffer des serres.
Une partie du biogaz sera épuré pour fournir du GNV renouvelable, qui permettra de faire rouler les véhicules de l'unité de Méthanisation, de la ferme et des voisins.
Ce projet, qui est en phase étude, verra le jour fin 2017 – début 2018 et nous vous en reparlerons.


L'équipe ERdG en ''tournée information'' : photo de gauche : Benjamin, Jonathan et François à Tallard / photo de droite : Jean-Pierre et Benjamin avant une conférence à Barcillonnette.

Aujourd'hui, il est nécessaire, voire indispensable, de faire connaître, d’informer, de vulgariser et de former sur la Méthanisation et faire comprendre comment, dans un avenir très proche, nous pourrons collecter et valoriser les déchets organiques de tous types pour se chauffer, s'éclairer, se déplacer.
Ce que nous expliquons à travers ce projet, c'est que la Nature nous donne la possibilité de vivre sur la Terre sans centrale nucléaire, sans pétrole et en économie circulaire dans le plus grand respect de la Planète.

Plus qu'hier et moins que demain: 2016 année la plus chaude

N'achetez pas de nouveaux skis, les vieux c'est bien pour les cailloux !
cliquez sur l'image pour agrandir
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé lundi 24 octobre que la concentration en dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère affiche de nouveaux records. Dans son bulletin annuel sur les gaz à effet de serre, l'OMM indique que la barre des 400 ppm a été dépassée à l'échelle du globe et sur une année entière. La plus ancienne station de surveillance des gaz à effet de serre, située à Mauna Loa (Hawaï), a annoncé que les concentrations de CO2 demeureraient supérieures à 400 ppm pour toute l'année 2016 et qu'elles ne redescendraient pas en-dessous de ce seuil pour les nombreuses générations à venir.
En 2016, la température moyenne de surface de la mer a également battu un record. Selon l'Administration américaine pour les océans et l'atmosphère (NOAA), les 16 derniers mois ont tous été plus chauds que l'année précédente. Le mois de septembre 2016 est ainsi le deuxième plus chaud de l'histoire, juste après le même mois l'an passé, selon les chiffres publiés le 18 octobre dernier. Avec ces statistiques sur les neuf premiers mois de l'année, 2016 est prête à décrocher le titre de l'année la plus chaude relevée à la surface des terres et des océans depuis 137 ans selon l'historique de la NOAA. En moyenne, la température est 1,25°C au dessus de celle mesurée à la fin du 19e siècle.
La NOAA a récapitulé toutes les anomalies climatiques identifiées en 2015. Tous les continents sont touchés. Les dernières données laissent entrevoir une situation encore plus critique pour 2016.
Source: actu environnement

mercredi 26 octobre 2016

Achat groupé de matériel solaire photovoltaique

Achat groupé de matériel solaire photovoltaique
Solaire photovoltaique en autoconsommation

L’autoconsommation vous permet de diminuer de 20% ou plus votre facture d’électricité actuelle en consommant directement en journée l’électricité produite par les modules solaires, c’est-à-dire en "effaçant" les consommations en journée de votre réfrigérateur, congélateur, box …


ERdG vous propose un achat groupé de systèmes et pour ceux qui le désirent un accompagnement d’experts.
Le système complet composé de modules 250Wc de marque allemande garantis 25 ans, de micro-onduleurs Enphase garantis 10 ans, de câble, de connecteurs, d’un coffret de protection avec
parafoudre et disjoncteur différentiel et un compteur de production vous est proposé dans le cadre de cet achat groupé (voir le schéma ci-dessous).

Les prix et options d'achat sont présentés dans le document ci-contre. Ils tiennent déjà compte de la réduction liée à l'achat groupé .

Pour les intéressés, vous devez nous renvoyer le bulletin complété (ou simplement les informations requises) à l'adresse contact@energies-renouvelables-du-gapencais.fr, et pour toute question préalable vous pouvez contacter Benjamin au 06 81 42 08 62.

L'objectif est de regrouper un maximum d'acheteurs avant l'achat groupé. La date limite pour la première commande est fixée au 15 novembre 2016.

Une présentation de l'autoconsommation d'énergie est également disponible à droite de la page pour les plus curieux.


Plus d'infos:
http://www.erdg.fr/pages/les-projets/achat-groupe-de-materiel-solaire-photovoltaique.html
 

vendredi 21 octobre 2016

Qualité d'air intérieur et extérieur et chauffage au bois


L’impact des particules fines sur la santé et l... par FranceEcologieEnergie


Une étude de l'Ineris et de l'université de Savoie en 2008 a aussi analysé l'air intérieur des maisons chauffées au bois. (http://www.ineris.fr/centredoc/DRC-08-70801-15219A2.pdf)
Une influence du chauffage au bois a été observée s’agissant des concentrations intérieures en dioxyde d’azote, monoxyde de carbone, particules, benzène et HAP. Mineure pour le NO2 et leCO, elle peut être qualifiée de notable pour les particules et de majeure pour le benzène et les HAP.







Haute-Savoie : la vallée de l'Arve est la plus polluée de France


Et aussi:
http://www.futura-sciences.com/planete/videos/interview-1-5-pollution-air-omnipresente-461/

mercredi 19 octobre 2016

Impacts de la Biomasse en PACA sur la qualité de l'air

Voici une conférence menée à Paris au collège de France sur la pollution d e l'air par les aérosols, qui sont extrêmement mauvais pour la santé humaine (maladies respiratoires et cancers).
La mauvaise qualité de l'air tue beaucoup !
Il s’avère que la bois énergie est plus importante que le diesel : jusqu'à 50 % à Gap et parfois 90 % l'hiver !!!!
Le développement de la biomasse va à rebours de la politique de qualité de l'air.
En plus les aérosols issus de la biomasse  refroidissent les couches basses de l’atmosphère et réchauffent le haut. La somme est un réchauffement, globale, la neutralité carbone en prends, un coup. Le réchauffement touche sur les hautes latitudes et participe à la fonte de la banquise. On peut utiliser le bois pour faire plein de choses, notamment des matériaux. Le bois génère du carbone suie, un carbone mauvais sous tout rapport, c'est l'article suivant.
Vous pouvez voir l'intégralité de la conférence ici:



Conférence juin 2016 sur la qualité de l'air PACA: la biomasse grande source de pollution de l'air a rebours des politiques menées

Carbone suie, entre enjeux sanitaires et réchauffement climatique(le carbione suie est issue de la biomasse essentiellement 
Spécialiste en matière de pollution atmosphérique, le CITEPA* a dressé l'état des connaissances sur le carbone suie (ou black carbon) et souhaite par conséquent interpeller les décideurs sur le risque sanitaire et climatique de ce polluant. Ce polluant est un forceur climatique à courte durée de vie (plus connu en anglais sous le terme SL CF ( Short - Lived Climate Forcers ). Selon certaines hypothèses, il pourrait être un acteur du changement climatique à court terme, de par ses propriétés absorbantes du rayonnement solaire et son dépôt à la surface des glaciers et de la banquise, mais affecterait aussi la santé humaine. Ainsi, ce polluant conduirait, selon une équipe de recherche internationale menée par l'Institut Goddard des Etudes Spatiales au sein de la NASA (**) américaine, à une estimation de 179.000 à 3 millions de décès prématurés à l'horizon 2030.

Le 4 mai 2012, l'Organe exécutif de la Convention d e Genève sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance a adopté des amendements au Protocole de Göteborg relatif à la réduction de l'acidification, de l'eutrophisation et de l'ozone troposphérique (1999). Le texte intègre notamment des ré férences au carbone suie . Il établit un lien avec le changement climatique, en incluant ce forceur climatique à courte durée de vie en tant que composant des particules fines (PM 2,5). Le Protocole révisé ne fixe pas d'objectifs de réduction des émissions d e carbone suie mais formule des recommandations, notamment pour cibler les sources émettrices et élaborer des inventaires d'émission .

Un ensemble de composants encore mal connus et à gros enjeux.

Emis depuis que l’homme maîtrise le feu, le carbone suie est une composante des particules avec un pouvoir de réchauffement alors que d’autres composantes de ces mêmes particules ont un pouvoir re froidissant. La durée de vie de ces particules dans l’atmosphère est de l'ordre de 3 à 8 jours.

Contrairement au CO2 qui est un gaz à effet de serre à longue durée de vie, le carbone suie aurait un impact immédiat sur le réchauffement de l’atmosphère et contribuerait également à la détérioration de la qualité de l’air local.

En 2010, les émissions de carbone suie dans l'UE- 27 sont estimées à 310 kt, se situant en baisse de 25% par rapport à 1990 (387,5 kt). Les deux secteurs émetteurs prépondérants dans l’Union sont le résidentiel et le transport routier (***). Au niveau global, d'autres sources sont prépondérantes telles que les feux de forêts et la combustion dans les activités domestiques (telle que la cuisson).

Le CITEPA participe aujourd’hui activement au groupe de travail EGTEI ( Expert Group on Techno Economic Issues ) de la CEE - NU (Commission Economique pour l'Europe, des Nations Unies) et aux travaux de révision du Protocole de Göteborg, trait ant en particulier de la réduction des émissions de carbone suie.





lundi 10 octobre 2016

L'autoconsommation pour les nuls



La bataille du réseau (1)

Historiquement, la maitrise du réseau électrique a toujours été le paramètre le plus important pour le contrôle de la production d'électricité. Les besoins en capital pour déployer un réseau sont s très important mais génère un monopole fort profitable.


L'électricité a apporté au capitalisme la réalisation d'un de ses plus grands fantasmes: faire travailler les gens la nuit, permettant ainsi de rentabiliser deux fois plus vite le capital. Travailler toujours dit la chanson. Le pétrole lampant éclairait mal mais Thomas Edison rendit possible le travail de nuit en inventant le filament et l'éclairage qui n'explosa pas, qui n'empoissonnait pas tout le monde comme les becs de gaz...
Pour transmettre de la force, du mouvement, il existait à Paris des réseaux d'air comprimé mais les pertes étaient lourdes et le réseau très cher. Puis l'électricité arriva.

Reste que les réseaux d'éclairage à gaz existaient et les propriétaires en avaient fait une affaire fort rentable dont le capital investit était important. Ils firent de la résistance, tuèrent dans l’œuf la naissance de réseaux électriques et une fois compris la large supériorité technique de l'électricité sur l'éclairage au  gaz et l'air comprimée. Une fois les vieux réseaux amortis, ils se lancèrent dans les réseaux électriques.

Certes depuis 1880  un certain JP Morgan lança un système d'éclairage électrique qui desservit le quartier de Wall Steet mais à Paris en 1896, il n'y avait que 9250 abonnés à l'électricité contre 350 000 au gaz. En 1894, Tesla inventa le moteur alternatif et l'alternateur.


La force électrique pouvait conquérir le monde et transforma les usines en améliorant la productivité, permettant de s’éloigner des rivières et des mines de charbon.

Les réseaux électriques furent d'abord locaux puis régionaux ensuite nationaux dans une logique de concentration capitaliste. Les banquiers prêtaient l'argent, on construisait des lignes à haute tension et les consommateurs remboursaient. Comme une banque a besoin que tous ces déposants ne viennent pas réclamer leur argent en même temps, les gestionnaires de réseaux électriques compte que l'utilisateur ne réclame pas tous en même temps sa puissance souscrite. Plus une banque est grosse plus, plus c'est statistiquement le cas. Pour les gestionnaires de réseau électriques aussi plus ils sont gros, plus ils sont équilibrés....

La gestion des réseaux était en France dans les années 20 privée. Les normes étaient multiples, le voltage différent, les tarifs très variables, d'une société à l'autre. Surtout les villes étant les endroits où le réseau est le plus rentable, où la production augmentait le plus vite, les villes furent les lieux principaux d'investissements des capitalistes. La norme était un moyen de défense de protection d'une société contre l'autre. Heureux comme Vinci propriétaire d'autoroutes levant le droit de passage sur des terrains publics, de nombreuses sociétés exerçaient un juteux monopole local sur l'électricité fort chère.

Face à cette anarchie, le sous investissement, le délaissement des campagnes, les abus notoires des compagnies, la colère de la population envers les compagnies était répandu. En 36 la nationalisation échoue de justesse mais en 1946 fut créé un seul un seul acteur EDF: électricité de France qui appartenait à l'état. La distribution de l'électricité  revenant à EDF, le transport de l’électricité sur de grandes distances devient à la fois techniquement et économiquement possibles.

L'unification des normes, la péréquation, le tarifs unique, l'électrification des campagnes furent décidés. Les villes allaient payés pour les campagnes, la métropole pour les colonies, les utilisateurs installées pour les nouveaux. Le doit à l’électricité, inscrit dans la notion de service public. Peut importait le lieu, le raccordement devait avoir lieu. Entre 1945 et 1975 le raccordement de tous les oubliés de l'électricité fut réalisé. On rend hommage à la féee électrique comme à Savines le Lac...
 


En 1945, l'électricité était produite par des barrages et du charbon, grosso modo, hydraulique au sud et charbon au nord. Après guerre fut appliquée la politique des grands barrages décidée en 1938 mais ajournée par la guerre. Le charbon fut abandonné pour le fioul peu cher. Le fioul est simple à extraire, des machines le font, le charbon nécessite de la main d’œuvre qui à le tort d'être communiste. Les grandes grèves du charbon de 48 finirent de décider le gouvernement de liquider le charbon. Mais à la fin des années 60, il ne restait que peu d'endroits disponibles pour les barrages. Le fioul était à 100 % importé. De l'éclairage et l'alimentation du poste de radio, l’électricité passe après guerre à l'alimentation de tout l'électroménager, moulinex devant libérer la femme... D'un agrandissement du réseau , nous passions à son renforcement, du 110 au 220 V.

En 1974 avec un président en soins palliatifs, fut décidé que le fioul serait remplacé par le nucléaire. Le calcul était simple: on empruntait à l'étranger la somme pour les construire, le remboursement des emprunts étaient payés par la non importation du fioul dont le prix explosait. Les entreprises comme Creusot Loire et Empain, à cours de grands travaux depuis la fin des barrages voyaient 20 ans de carnets de commandes pleins. Leur liaison avec le gouvernement est flagrante (Giscard& Creusot Loire). Les banquiers eurent de copieusement commission sur ce projet qui mobilisa des sommes pharamineuses jusqu' à 5 % de la richesse nationale.
Mais si un barrage ou une centrale a charbon ou fioul se régule simplement, une centrale nucléaire produit toute l'année...hors la consommation électrique des ménages varie, en effet la société du 24 /24 et 7/7 n'est pas encore imposé totalement, beaucoup gens même maintenant ils dorment parfois la nuit. La loi d'un doublement des consommations tous les 10 ans qui était le cas depuis 1945 , commençait fin 70 a montrer sa fin... Marcel Boiteux, président d'EDF (actuellement membre de Fédération Environnement Durable sic le lobby anti-éolien), Marcel a une idée: faire de la chaleur, du chauffage et de l'eau chaude avec le surplus électrique. Marcel voit loin et connais les leviers de l'état. D'un EDF au service de la France on passe à l'inverse. Nous sommes on peut le dire dans un système électrique Boiteux du nom de son initiateur... L'idée centrale est d'utiliser l'électrique pour faire de la chaleur: plaque chauffante électrique, eau chaude électrique, chauffage par convecteurs ou planchers chauffants.


L’inconvénient est que cela génère des pointes sur le réseau, tout le monde utilise son chauffage quand il fait froid.La mutualisation du réseau est moindre.

Pour cela il faut développer un réseau électrique nationale beaucoup plus gros, cela coute cher, mais l'avantage pour les utilisateurs de ce chauffage est que le cout du réseau est mutualisé avec le système public.


L'avantage pour EDF est de lui permettre d'écouler son surplus nocturne d'électricité qui serait perdu en chauffant une quantité de de cumulus et de dalles chauffantes à accumulation, et le meilleur éclairage nocturne du monde. Tous les leviers sont bons, raccordement plus rapides aux promoteurs faisant du tout électriques, lobbying auprès des artisans avec promotelec le label qu'il vous faut, distribution auprès des élus avant élection de candélabres d'éclairage public), ect....Pas un pays au monde ne fait autant de chauffage électrique à part le Canada et l'Islande très pourvus en énergies renouvelables...

Pour le réseau les conséquences sont énormes, il faut renforcer le réseau de manière très importantes. De plus si les centrales à fioul pouvaient être de petites tailles et bien réparties sur le territoire, les centrales nucléaires sont sur un petit nombre de site, vingtaine, le long des grands fleuves ou prés des mers. Cette contrainte impliques de grandes lignes de transports très hautes tension. Cela ne génère que peu de pertes de réseau (2.6 % de l’électricité produite en transport et 4 % en distribution), mais 100 000 poteaux électriques voient le jour.

Deux régions sont épargnés par les centrales nucléaires: la cote d'azur (trop touristique) et la Bretagne qui refuse implantation d'une centrale. Elles seront des péninsules électriques reliés avec de grandes lignes.
Les DOM TOM sont la France et l'on décide d'appliquer dans le système dit Boiteux les mêmes règles tarifaires aux iles. Le soucis est que l'électricité est fait au fioul. Peu importe, on fera du chauffage électrique de nuit sur fioul en Corse, comme si les iles étaient fournies aux nucléaires, on invente le Air-Nucléaire qui est à l’électricité ce que la Air guitare est à la guitare. Vendre 10 c€ comme actuellement de l'électricité produite à 30 c€ la nuit coute, cher, une taxe est créé appelée CSPE pour contribution sociale public de l'électricité. 1.6 milliards d'euros payés par tous va a cet incohérence, elle fiancera à partir des années 2000 les énergies renouvelables dans des conditions sociales trés discutables. Mais une révolution économiques attend le système français, il est vient de Bruxelles... Une autre révolution pointe son nez, cette fois ci elle est technique....
A suivre.

mardi 27 septembre 2016

La bataille du réseau (II)

A partir de 1945 l'électricité suit le prix du pétrole, mais en 1973 la France à lancer son plan géant électronucléaire. Le prix n'est plus fixé par le pétrole, le prix d'une électricité nucléaire, qui ne paye ni assurances, ni ne provisionne le prix du démantèlement et de 24 000 ans de gestions de déchets, le prix de l’électricité va monter bien moins vite que le pouvoir d'achat et l'électricité devient un bien que l'on peut gaspiller comme on gaspille l'alimentation: la moitié de la bouffe finit à la poubelle, l'électricité, aussi. Il devient plus cher d'économiser l'électricité que de la gaspiller, le prix est historiquement bas
On peut ainsi dans le système Boiteux faire concurrence aux pétrole et gaz importés pour un usage ou elle était chère, produire de la chaleur.
L'indépendance est atteinte, à condition de considérer que l'uranium gabonnais et nigérien est à nous. EDF s'enrichit, prospère et devient une vache à lait de l'état qui ponctionne allégrement pour boucler ses budgets. EDF met au point avec l'Allemagne la nouvelle génération de réacteurs qui seront Européens (EPR), intrinsèquement sur: piscine bunkérisée, double enceinte de confinement, récupérateur de cœur fondu en cas de fusion du cœur. Au firmament de leur gloire, les nucléocrates en plein euphorie décident de construire le plus gros réacteur du monde, dans lequel aurait lieu le taux de réaction nucléaire la plus dense du monde, le rendement de vapeur le plus élevée des centrales nucléaires et qu'il pourrait supporter 100 % de combustibles à plutonium. Les chercheurs ont de quoi s'occuper après la fermeture de super phénix. Il faut faire vite, la nouvelle génération doit être construite en 2010.



 
Dans les années 2000, l'Europe décide de tout privatiser, la brocante des services public est lancée. Tout doit y passer, même ce que nos anciens ont nationalisé à force de constater les dysfonctionnements du libéralisme sur ces secteurs stratégiques: l'énergie et les transports( dans l’entre-guerre: le train et l'électricité....).
La santé doit y passer mais c'est plus compliqué, les capitalistes veulent au minimum tout.
L'Europe est à leur service, les commissaires européens sont soient idiots, soit corrompus, soit impuissants....

L'objectif est clair, il faut que les producteurs d'énergie soient libres de faire ce qu'ils souhaitent et de favoriser ce que préfère le pur capitaliste: acheter pour revendre, produire c'est pénible et compliqué. Dorénavant, un fournisseur d'énergie peut n'avoir qu'un téléphone et un(e) secrétaire, il achète de l'électricité en gros et la revend. Reste à sa charge le marketing: du low cost ou marketing vert.... Le réseau se doit dans cet objectif être le plus transparent possible. Pour cela on sépare le réseau des producteurs mais pas n'importe comment, le réseau est au service des producteurs : ceux-ci payeront un timbre poste pour le transport. Que le producteur soit à Nice et le consommateur en Bretagne , il payera le même prix que le client est en face du producteur. Cela favorise pas trop la proximité. Cela évite au producteur de se casser la tête pour savoir où il pose une usine; A RTE (Reseau de Transport Electricité) à planter des pylônes. La loi sépare les producteurs des réseaux rendant toute planification impossible et favorisant les sous investissements et les accidents de réseau (black out). Pour limiter la casse (ils ont un peu appris de la Californie), une taxe est imposée au consommateur et le transporteur de réseau achète de la production qui vient en soutien du réseau.
Les factures sont alors divisées en trois: production-transport-taxes.



Pour finir leur œuvre idéologique, les intégristes ultra libéraux en pleine radicalisation créés une bourse de l'électricité appelée EPEX pour Européan Power Exchange. Le prix de l'électricité va varier toutes les heures et même devenir parfois négatif....Mais en France et dans d'autres pays les clients sont accrochés aux prix régulés et à leur fournisseur habituel national. Il faut rendre la concurrence  réelle, mais l'électricité ne se transporte pas en container sur des autoroutes payés par les impôts. Pour qu'un marché européen existe, il faut construire des interconnexions transfrontalières, les réseaux ayant été pensés nationaux avec des échanges d'équilibres et de sécurité. Le réseau européen n'existe pas,  on ne peut exporter que marginalement. La France, avec sont surplus nucléaire est fort motivé, elle veut tirer des lignes en Espagne, Allemagne et Italie et Grande Bretagne. Le tunnel sous la manche, le tunnel de Fréjus lui offre des possibilités. L’Europe subventionne la création de liaisons onéreuses, l'argent public est là pour cela. Il sera toujours possible de privatiser ces autoroutes électriques, une fois rentable comme les autoroutes. 

La dérégulation qui aiguisait l'appétit des nucléocrates sur de leurs couts, va leur jouer un sale tour. D'abord le prix variable, cela enlève la planification nécessaire au nucléaire. 
Mais un autre coup dur, l'Allemagne décide de sortir du nucléaire. Le plus dur est qu'elle ne nous aidera pas à mettre au point l'EPR, le réacteur le plus compliqué de l'histoire de cet industrie. Cruel manque, l'Allemagne a une expertise technique supérieure à la France.  La France espère faire changer d'avis le gouvernement allemand et c'était presque fait en 2011 quand arrive Fukushimal'accident de trop...

Dans un premier temps la libéralisation a lieu dans un contexte d'augmentation du prix de toutes les énergies. résultat, le prix de l'électricité monte. Les gros consommateurs sont gagnants car historiquement ils payaient plus. Les moyens et petit consommateurs sentent l'arnaque et boudent les offres de marché. 


En même temps, suite à l'abandon du nucléaire par l’Allemagne, les énergies renouvelables se déploient, les allemands ont décidé de ne pas faire semblant comme les français. Négligeables en 2005, elles se développent rapidement notamment en Allemagne, Espagne, Portugal et Italie, fortement subventionnées par une taxe sur le KWh.
L'effet est double:  cette taxe renchérit le cout de l'électricité et finance les ENR, qui sont rachetées à prix fixe sur 10 à 20 ans. Pour le producteur l'affaire est excellente: un prix garantie dans un marché erratique. Mais, le renchérissement du prix combiné à la crise arrête la croissance de la consommation déjà limitée par les progrès des économies d'énergie. Si entre 2005 et 2015, la capacité de production augmente de manière exponentielle, la consommation stagne.Il faut par conséquent fermer des centrales de production polluantes, (c'était l'objectif des ENR, non ?).  Mais personne ne veut fermer, surtout pas les français. Les prix s'effondrent.
Mais les multinationales sont furieuses, leur outil industriels devient obsolètes. La libéralisation est imposée fin 2015 en France, sur les moyens consommateurs. La réduction des surcapacités est lente, le prix s'effondre durablement. Toutes les centrales charbon ferment en France (il en reste 4) et mettent en péril la sécurité de réseau. L'Europe fait la même chose aux producteurs d'électricité qu'aux producteurs de lait, libéraliser un marché en pleine surproduction structurelle. Tout le monde y perd ses culottes. Les multinationales réagissent d'abord en faisant pression sur l'Europe pour réduire la voilure sur les ENR. Mais la population en  redemande et la réduction des subventions réduit leur prix de revient et rendent les ENR compétitives....

Surtout que les chinois ont observé les allemands et ils sont entrés dans la danse. Ils ont compris le tournant historique des renouvelables: ils n'ont pas de pétrole, le charbon les asphyxie, ils dépendent du moyen orient. Les ENR deviennent une nécessité  géopolitique de réduction de leur dépendance au fossile, un placement profitable dans l'avenir. En effet quoi qu'il arrive à terme, les ENR prendront le dessus avec le renchérissement des fossiles ou leur interdiction si l'humanité décide de survivre. Ils mettent les bouchés doubles et font razzia sur le photovoltaïque, ils en écroule le prix du PV et le rende, rentable en 5 ans....

Longue a comprendre, les multinationales réagissent. Certaines multinationales essaient de repeindre leur centrales polluantes comme EON a Gardanne et/ou choisissent de scinder leurs activités en deux: le polluant d'un coté, le vert de l'autre. Ainsi EON se transforme en deux parties :Uniper, pot pourri d'actifs pourris (nucléaire et aussi Gardanne) et EOn, la société des ENR, propre, verte, souriante. GDF fait de même et devient Engie, EDF confirme son EPR:  Entêtement Persistant Ruineux. Elle investi tout son argent dedans et même pas en France :  à se ruiner autant dévaster chez les autres.


Mais une révolution émerge au niveau du réseau: pour la première fois arrive une chose extraordinaire: le consommateur qui produit une partie de sa consommation. Pour la première fois de l'histoire, le petit producteur peut avec le photovoltaïque produire moins cher que le courant du réseau. La parité arrive en 2015 au sud de la France et remonte en 2016 au milieu de la France. La production mondiale de modules explose:  Dubai installe une centrale PV à 2.7 c€/KWh quand l'EPR est vendu à 11.5 c€/KWh. Les batteries voient leur prix prendre le même chemin. Au Chili dans le nord ou il ne pleut jamais, certaines heures de la journée, l'électricité est gratuite. Bref, le modèle de réseau centralisée et descendant est obsolète. L’autoconsommation photovoltaïque est la grande nouveauté: elle consiste a produire soi-même son électricité qui est consommée directement sur son installation, tout en continuant a utiliser le réseau quand ses modules photovoltaïques ne produisent pas va. L'autoconsommation consiste aussi à produire pour son voisin ou son quartier quand on produit et que l'on consomme pas. L'autoconsommation est à l'énergie ce que l'agriculture paysanne est à l'agriculture, du local en circuit court. Face à la demande des citoyens d'une relocalisation de l'énergie et surtout vu qu'elle est moins chère que le nucléaire+réseau, celle-ci peut prendre comme un feu en plein canicule. Mal aimé et déconsidéré par une gestion perverse des autorités françaises, le photovoltaïque va s’imposer comme l'énergie numéro un....Je sais , la pollution pour les fabriquer, le recyclage, produire de l'énergie pollue c'est vrai. Mais le PV pollue 15 fois que le gaz naturel et si les modules sont fabriquer avec de l'électricité PV , il polluerait peu. Le solaire a ceci de vital, est qu'il ne fonctionne pas dans le cycle du carbone comme les fossiles ou le bois, le PV pollue le climat 10 fois moins que le gaz et déjà deux fois moins que le nucléaire et bien  moins que le bois. Pour le recyclage et les métaux rares, je vous conseille de vous faire une opinion sur http://www.pvcycle.org/fr/.


La révolution du photovoltaïque.

Comme chaque animaux, ou plantes a une taille optimale de fonctionnement, chaque technologie a une taille optimale de fonctionnement. Pour une turbine, il est très onéreux de construire des petites installations de quelques KW. Les frottements d'un tuyau diminue au carré de sa section, les prises d'eau sont répartis de manières très variables, l'eau peut manquer longtemps, les débits sont limités. Le potentiel est limité.

Pour l'éolien, le vent est situé à souvent à 100 mètres de haut et sa production varie au cube de la vitesse du vent. Il faut pour rendre l'investissement en énergie du éolienne de grandes unités. Pas accessible au pékin moyen, même si des investissement collectifs peuvent être fait. Le vent n'est pas situé partout. 
Le solaire lui a l'avantage d'être de toutes les énergies renouvelable la plus régulière et surtout la plus décentralisable. Il est possible de réaliser une installation de quelques kilos sans payer 10 fois le prix au kilo d'une grande installation. L'alternance jour nuit est régulière. Il est plus facile de stocker pour quelques heures que pour des mois.
Si l'hiver le soleil est 5 fois plus faible que fin juin au 45 ° parallèle, la variation est faible entre en dessous du 35 ° parallèle.
En 2015 arrive la maturité pour le photovoltaïque. Elle a de spécifique est d'être simple et d'être à la portée de tous. Faire soi même faire son propre barrage, sa centrale nucléaire ou même son éolienne (le vent est en haut, elle sont plus complexes d'entretien, les grands éoliennes sont plus écologiques que les petites ! voir notre blog). Par contre, il est possible d'avoir ses panneaux photovoltaïque et les petites unités peuvent s'installer sur des support existant les toiture. Mais cette fois c'est la production qui est variable. 
Mais comme toujours dans l'électricité, l’intérêt du réseau est de mutualiser la consommation, production et variations et demain, stockage. A l'aube de cette révolution, la bataille du réseau commence. Garder la main et taxer l'autoconsommation, mettre des normes, comme en Espagne seront les réflexes des nucléocrates. Mais alors pourquoi ne pas taxer en TVA la pomme au fond du jardin. Cela sera dur à faire avaler.
La simplicité de la technique, de son installation et de son entretien va démocratiser le PV. Je parie même que l'on préféra mettre des chauffes-eau thermodynamiques sur PV que du solaire thermique, complexe et couteux à l'entretien et dont les rendements de chaines sont équivalent....

La bataille du réseau est la réappropriation des acteurs locaux de ce réseau électrique local. Il peut devenir une bourse d'échange entre producteurs locaux, une batterie de secours entre régions, un anti-black out. Pour cela, il ne faut pas que la part de  notre facture, la part réseau ne soit pas au service du transport de la production des multinationales. Il faut que la distribution de l'électricité reviennent à des régies locales appartenant aux citoyens. Il faut changer la facturation au timbre poste du transport de l'électricité, pour rendre la concentration des moyens de production onéreuses. Il faut cesser de financer des moches THT aux services de producteurs qui délocalisent sur caisse commune. Il faut ensuite revendiquer haut et fort le droit à l'autoconsommation, avant qu'ils ne le restreignent. Il faut ensuite faire un effort pour comprendre que l'énergie doit être chère pour rendre le fait de l'économiser rentable. Une taxe doit être instituée sur l'énergie qui serait un compte d'épargne obligatoire personnel fléché vers le financement des économies d'énergie. Ce compte financerait aussi la production de la personne qui a payé cette épargne obligatoire. Ceci se rapproche de l'assurance maladie qui est une épargne obligatoire pour financer des soins quand ils sont nécessaires.

La bataille du réseau qui nous fera passer d'un Super Grid nucléaire à des micro-grid interconnectés est importante car il s'agit aussi d'une chance d'une réappropriation d'un outil essentiel, l'énergie. Il s'agit aussi de penser mutualisation au lieu de concurrence et faire reculer le fanatisme ultra-capitaliste. La tentation de l'autonomie personnelle est aussi un écueil. Elle est à la fois une aberration écologique, énergétique mais aussi sociale. Remplacer des câbles par des batteries polluera beaucoup plus qu'un simple réseau. Surtout cela  rendra encore plus précaires ceux qui ne disposent pas de surface de toit ou  de moyens d'investissements. Pour toutes ces raisons, l'autoconsommation photovoltaïque est une arme politique. C'est aussi et c'est pas la moindre des ses qualités, une arme de destruction massive du nucléaire. L’autoconsommation réduit  considérablement la consommation nocturne de vos habitations. Généralisée c'est une arme de destruction  massive du modèle économique du nucléaire existant (celui du futur c'est déjà désintégré).
L’autoconsommation est aussi un outil formidable de pédagogie pour enfin penser a économiser l'énergie domestique.
Elle nécessite et c'est loin d'en être un défaut, une coopération sur un territoire, et une coopération entre territoires, dans une logique d'échange gagnant*gagnant et non une logique de dépendance. 
Avec l’autoconsommation photovoltaïque rentable nous avons dans nos mains un outil de réappropriation collectif et non un outil d'individualisation:  cela dépend si on gagne ou perd la bataille de réappropriation du réseau électrique ! 
Pour toutes ces raisons je vous invite à ériger des panneaux PV chez vous partout pour gagner la bataille... 
Politisez votre toit - posez des panneaux ! 
Votre argent est mieux sur votre toit que dans une banque !(et en plus il vous rapporte plus sur votre toit !)

José Pluki
   

lundi 26 septembre 2016

Histoire de la distribution électrique

Intéressant pour l'historique, la fin est un panégyrique d'EDF et pas un mot sur l'impasse nucléaire...

samedi 24 septembre 2016

La demi-vie radioactive de José Pluki lancement

Il s'agit de faire des commentaires et informer sur le nucléaire rapidement et régulièrement de maniére humoristique dans la droite ligne du livre d'autodéfense sur le nucléaire

vendredi 23 septembre 2016

La maison individuelle fille de l'auto est une arme de destruction massive des terres agricoles et du climat

Le rêve de tout français moyen est devenu un cauchemar pour ses enfants. Car même avec ses nouveaux habits BBC, passive verte, écolo, la maison individuelle est un cauchemar écologique. Remplacer le polystyrène par du chanvre est une bonne idée pour ceux qui habitent dedans mais cela change rien aux problèmes de la maison individuelle, elle bouffe trop d'espace et de pétrole.
Tout d'abord regardons la généalogie de cet envahisseur (là ou la maison individuelle passe l'agriculture trépasse ), la maison individuelle est fille de l'auto, car il est impossible d'imaginer des lotissements sans l'automobile la faible densité de l'espace rend les transports collectifs impossibles.
Si l'on regarde ce qui c'est passé de 2006 à 2014, le constat est sans appel. Pourtant, pendant cette période tous les constructeurs de maisons se sont plaint de la faiblesse du marché de la maison c'est pas moins de 491 000 hectares artificialisés, soit pour une France qui compte 54 700 000 hectares environ 1 hectares sur 100 en 8 ans. 
Sur ce déluge de béton, la moitié est due directement à la maison individuelle contre 3 % pour le collectif qui loge autant de monde que les maisons. Sur ces 500 000 hectares perdus pour la nature ou l'agriculture, plus de 80 000 hectares ont été détruits par les routes nouvelles qui servent aux déplacements entre ces maisons plutôt construites en campagne et la ville (ou bosse les les habitants de lotissements). Si on rajoute les surfaces bétonnées pour les zones commerciales elles même fille de son père l'auto et de sa mère la maison individuelle, nous pouvons affirmer que les trois quart de cette coulée de béton est due au choix de la maison individuelle. Insidieux, très peu contesté même dans les milieux très radicaux, l'automobile et la maison individuelle continu ses ravages sans contestation. Les méga-projets souvent absurdes sont eux critiqués, ils sont plus visibles et focalisant , mais en terme de dévastation, ils sont presque marginaux face à la marée de rond-points, de boites à chaussures commerciales et de maison en parpaings. Souvent ces megaprojets sont des conséquence de l’enlotissements de région entière.
Par exemple, le projet de l'A45 de doubler l'autoroute existante entre Saint Etienne et Lyon est le fruit d'une urbanisation autour de saint Étienne en lotissement. Les emplois sont sur Lyon, qui est chère en immobilier, alors que Saint Étienne est peu élevée. Les Monts du Lyonnais et les alentours de Saint Étienne se sont couverts de lotissements, saturant l'autoroute existante. A force de bouchonner l'homo travaillus lointus fait pression sur le politique pour qu'une solution soit trouvée pour pouvoir bouchonner pas toujours aux mêmes endroits, un peu plus loin par exemple dans un échangeur pas trop loin de l'arrivée. Les mêmes parfois, râlent et protestent quand le tracé passe trop près de chez eux. Le lobby du bétonnage et du droit de passage se frottent les mains. La maison individuelle consomme un espace phénoménal, sur 1 hectare nous pouvons loger 10 familles en maisons individuelles avec 1/3 de cet hectare goudronnées pour la voiture et  1/3 occupées par la maison, reste 1/3 en gazon, 
qui est à la biodiversité ce que l'Arabie Saoudite à l'Islam, une caricature mortelle. Un immeuble de 4 étages soit 5 niveaux prend 3% de cette surface pour la construction et laisse 90 % de la surface pour l'agriculture. Le constat en énergie est le même, une maison individuelle nécessite en moyenne 50 000 équivalent litres de fioul à sa construction et 50 000 pour son chauffage si elle est ides année 2000 les anciennes c'est le double ( cela représente son électricité  et son eau chaude durant les 60 ans de sa vie) . A cela il faut rajouter toutes les infrastructures qu'il faut tirer, seau d'eau, réseau d'égout, réseau télécom, réseau électrique mais surtout réseau routier. Nous pouvons à la louche estimer qu'il faut encore 50 000 litres à 100 000 litres de fioul pour construire ces infrastructures. En gros une maison c'est 200 000 litres de fioul, une maison écolo c'est 150 000 litres. Un appartement c'est 15 000 litres à sa construction et pas isolée 50 000 litres et si c'est  bien isolée 10 000. Pour les infrastructures c'est 5 à 10 000 litres de fioul.
En résumé pour sa construction, son fonctionnement en 60 ans ,un appartement écolo c'est 30 000 litres et une maison écolo  150 000 litres. La comparaison est encore mieux entre un appartements pas du tout écolo 70 000 litres et une maison écolo : 150 000 litres. 
Mais soyons encore plus cruelle, parlons de la pollution des déplacements. Le temps de transport a doublé chez le français moyen passant de 14 à 28 km par jour, merci maison !
Si  on prend une maison située à 15 km de son lieu de travail, transport effectuée en voiture que l'on compare à un habitant de la ville prenant le transport en commun vous rajoutez 00 000 litres de fioul pour la maison et 5000 litres pour l’appartement (en tenant compte des infrastructures a mettre en place  sur 60 ans). En résumé, la maison écolo est à 250 000 litres et l'appartement à  35 000 litres.



Une fois démontré tout cela, il faut affirmer, que je comprends bien évidement l'envie de maisons et de lotissements.
Les villes sont devenus irrespirables et invivables à cause de la voiture et tant que leur bannissement ne sera pas imposé, l'envie de maison individuel existera. La voiture est non seulement une arme de destruction massive du climat mais aussi de la ville. Tant que nos enfants auront infiniment moins de place dans la ville que la voiture, rien ne sera possible, qu'elle soit électrique ou pas! 
Ce serial killer jamais dénoncé (il tue plus que les guerres chaque année), a tué les villes, et maintenant il ravage les campagnes.
L'objectif n'est pas de culpabilisée les habitants de maisons individuelles mais de dénoncer la chimère de la maison écolo dont son féru de nombreux militants écologiques On doit prendre conscience d'une ressource de plus non illimitée, l'espace.
La voiture électrique qui est un mieux pour le climat, n'est pas une solution a ces problèmes.


Quand une autre aspect peu évoqué est la destruction de la santé des gens par l'automobile: ne faisant plus d'effort, l'amputation de la fonction marche, fait qu'un américain de banlieue fait en moyenne moins de 1000 pas par jours, bien en deçà des 5000 pas minium pour conserver sa musculature. Combiné à une nourriture désastreuse, anémié et protéinique et plein de pesticides, un américain sur deux va mourir d'un cancer.  La fin de la fonction marche est avéré dans les banlieue et dans les zones, rurales. Paradoxalement ceux qui marche le plus sont les urbains, en France, c'est le parisien qui marche le plus ! Cette amputation détruisant l'appareil musculaire, rend les gens encore plus réticent au efforts musculaire. Heureusement nombre d'entre eux prennent la voiture pour aller courir , marcher, se promener dans un espace naturel afin de retrouver un équilibre. Et si les 18 millions de joggeur, courait pour aller au travail ????
La lutte anti voiture partira des villes, qui excédé commence la longue lutte d'expulsion de la voiture de la ville.
Si beaucoup sont contre la destruction des sols, ne soyons pas uniquement contre les conséquences, dénonçons aussi les vraies causes, la voiture et la maison individuel !