...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
Archives du blog
mardi 5 décembre 2017
jeudi 6 juillet 2017
A 45, l'absurde doublement d'une autoroute
Et aussi notre article sur la maison individuelle fille de l'&auto, arme des
http://lalongueurdelachaine. org/geographie
La maison individuelle fille de l'auto est une arme de destruction massive des terres agricoles et du climat
http://lalongueurdelachaine.
N'en jetez plus, Septhane atomise le nucléaire !
Observatoire du nucléaire - http://www.observatoire-du- nucleaire.org
Revue de presse pluri-mensuelle
Westinghouse
(Toshiba) mobilise des avocats experts en faillite
NuGen :
la patate chaude du nucléaire britannique
Augmentation
de capital d'EDF : le coûteux sauvetage du nucléaire
français
Pour
EDF, tous les voyants sont au rouge
La
Suisse va sortir du nucléaire
EDF
obtient un démarrage sous condition de l'EPR de
Flamanville
EPR de
Flamanville: une décision inaudible de l’ASN
Nucléaire :
le "récit" qui doit sauver l’honneur de l’ASN,
la cuve du réacteur EPR
Les
nouvelles révélations sur la cuve de l'EPR confirment
les lourdes fautes de l’ASN
Le
nouveau solaire deux fois moins cher que l'EPR
Fermeture
de Fessenheim: l'Etat accède à une demande d'EDF
Rejet de
la fermeture de Fessenheim : M. Hollande a offert
juste avant les 2 décrets espérés par EDF
Recours
contre le décret de création du réacteur nucléaire EPR
de Flamanville
Travail
au noir sur le chantier de l’EPR : Bouygues condamné à
29 950 euros d'amende
EDF
coule le premier béton de l’EPR d’Hinkley Point
Les
réacteurs EPR annoncés en Grande-Bretagne ne seront
pas construits
ITER, mensonges, niaiseries … et fiasco inéluctable
Can-Sud-Est, 11 avril 2017 : http://bit.ly/2sduFwS
«Uraniumgate»
au Niger: une commission parlementaire va enquêter
Le
calcul (très) erroné de l’Institut Montaigne
L'Institut qui a osé
s'appeler Montaigne, salissant le nom de l'illustre
personnage, est un think tank de
propagande ultra-libérale créé par Claude Bébéar,
président d’honneur du groupe d’assurances Axa. La
mission de cette officine est de mentir, tromper,
désinformer, et en particulier concernant le
nucléaire.
C'est ainsi qu'elle s'est amusée à publier un « rapport » annonçant que la sortie du nucléaire coûterait des sommes astronomiques, ineptie relayée mécaniquement par de nombreux médias. Il a fallu que Le Monde rappelle que rester dans le nucléaire coûterait au moins aussi cher, pendant que « Décrypter l'énergie » mettait en lumière les bidouillages des calculs de l'Institut Menteur.
Des
sangliers radioactifs envahissent les alentours de
Fukushima
Fukushima:
«Pour nous, il n’y aura jamais de fin»
Démanteler
Fukushima, une facture à 187 milliards
Jeux
Olympiques 2020: des épreuves de baseball à
Fukushima !
Etats-Unis
: le risque d'incendie des déchets nucléaires inquiète
les experts
La
Hague, un cimetière radioactif de plus en plus
dangereux
À Bure,
les antinucléaire sur le pied de guerre
Les
anti-Bure menacent de bloquer le Tour de France
Creuse :
le maire et les habitants empêchent Areva de déposer
ses déchets miniers
Rendez vous fin
septembre pour la revue de presse estivale (juillet,
août, septembre)
Revue de presse pluri-mensuelle
Mars-Juin
2017
Faillites nucléaires en série :
Westinghouse, Areva, bientôt EDF
Westinghouse
(Toshiba) mobilise des avocats experts en faillite
Reuters, 9 mars 2017 : http://bit.ly/2sMi6v1
NuGen :
la patate chaude du nucléaire britannique
Batirama, 13 avril 2017 : http://bit.ly/2szbb57
Augmentation
de capital d'EDF : le coûteux sauvetage du nucléaire
français
La Tribune, 8 mars 2017 : http://bit.ly/2lD3TPg
Pour
EDF, tous les voyants sont au rouge
Le Parisien, 18 mai 2017 : http://bit.ly/2ty765j
Vous le savez depuis des années si vous lisez
régulièrement notre revue de presse, l'industrie
nucléaire mondiale est mourante, en déclin
irréversible depuis 2001 : elle était alors à son
sommet, produisant 17 % de l'électricité mondiale (ce
qui n'était déjà pas si imposant), contre à peine 9 %
aujourd'hui.
Cette faible « part de marché » va continuer à
baisser du fait de l'état de délabrement avancé de la
grande majorité des réacteurs encore en service et de la
quasi impossibilité de financer de nouveaux réacteurs…
ou même d'arriver à les construire (cf les désastres des
chantiers EPR).
Cet état des lieux déprimant (pour les
nucléocrates !) s'accompagne aujourd'hui de la chute des
ex- »fleurons » de cette industrie malfaisante : après
Areva, c'est l'entreprise historique du nucléaire
des USA, Westinghouse, qui est en faillite. Et EDF
suit de près
Westinghouse, qui avait été racheté par Toshiba
depuis quelques années, entraîne sa maison mère
japonaise dans le gouffre (cf http://bit.ly/2txkM0O
), et pousse Engie à retirer ses billes du projet de
construire des réacteurs en Grande-Bretagne, après avoir
fait de même du projet (tout aussi fumeux) turc.
Débandade atomique dans le monde
La
Suisse va sortir du nucléaire
Le Point, 21 mai 2017 : http://bit.ly/2tCtoDU
La Corée du Sud suspend la construction de
deux réacteurs
Reuters, 27 juin 2017 : http://reut.rs/2stBn62
Reuters, 27 juin 2017 : http://reut.rs/2stBn62
Afrique du Sud : revers judiciaire pour le
futur programme nucléaire
AFP, 26 avril 2017 : http://bit.ly/2twzFjW
AFP, 26 avril 2017 : http://bit.ly/2twzFjW
Pourquoi Engie renonce à la construction de
nouvelles centrales nucléaires
Le Monde, 8 avril 2017 : http://lemde.fr/2oiQkoc
Le Monde, 8 avril 2017 : http://lemde.fr/2oiQkoc
Suite de la déconfiture générale de l'industrie
nucléaire mondiale. L'un après l'autre, les pays
nucléarisés adoptent des plans de sortie définitive du
nucléaire : les arguments éculés des
nucléocrates (« ça va être la pénurie », « le prix de
l'électricité va s'envoler », etc) ne trompant plus
personne.
C'est
au tour de la Suisse de prendre cette voie
de sagesse (pas assez vite, certes, mais c'est un
autre débat). La Corée du Sud elle aussi,
après élection d'un Président ouvertement
antinucléaire, prends ce chemin et stoppe même les
chantiers de deux réacteurs en construction, qui
pourraient donc ne jamais être terminés.
Quant au prétendu programme nucléaire de l'Afrique
du Sud, maintes fois annoncé avec tambours et
trompettes et toujours reporté à plus tard, il subit un
nouveau revers, juridique cette fois.
Cuve de l'EPR : l'ASN se ridiculise
définitivement, la majorité des médias aussi
EDF
obtient un démarrage sous condition de l'EPR de
Flamanville
AFP, 28 juin 2017 : http://bit.ly/2szlFkR
EPR de
Flamanville: une décision inaudible de l’ASN
Journal de l'environnement, 28 juin 2017 : http://bit.ly/2t40Ph1
Nucléaire :
le "récit" qui doit sauver l’honneur de l’ASN,
la cuve du réacteur EPR
Observatoire du nucléaire, 27 juin 2017 : http://bit.ly/2udaXmi
Suite de l'incroyable affaire de la cuve
mitée du réacteur EPR de Flamanville. Même si le
verdict définitif doit être annoncé par l'Autorité de
sûreté nucléaire (ASN) en octobre, le pot aux roses a
été dévoilé fin juin après la réunion d'une trentaine
d'experts : malgré ses graves faiblesses, la cuve pourra
être utilisée par EDF. Fin de partie pour
les zozos qui croyaient que l'ASN, si "compétente" et
"intransigeante", allait prendre ses responsabilités.
Pour détourner l'attention de l'opinion du
caractère totalement irresponsable de cette
décision, l'ASN a agité la problématique du couvercle de
la dite cuve : ce dernier devra être changé « assez
rapidement ». Mais comme il faut 7 ans pour faire
fabriquer ce nouveau couvercle, EDF obtient donc le
droit d'utiliser l'ancien … pendant 7 ans. Une vraie
mascarade.
Une fois de plus, une remarquable analyse de la
situation a été publiée par… l'Observatoire du
nucléaire. C'est en effet un véritable « récit »
(ou une « légende ») qui a été construit pour
"légitimer" la décision (pourtant insensée) de l'ASN.
Hélas, la majorité des médias
reprend sans réfléchir les éléments de ce « récit » :
- ce serait l'ASN qui aurait découvert les
faiblesses de la cuve de l'EPR . Faux : c'est
Areva qui a « craché le morceau » ;
- l'ASN aurait été trompée par EDF et Areva. Faux :
elle avait toutes les infos depuis des années et a
commis une faute majeure en autorisant en décembre 2013
EDF à installer la cuve ;
- l'ASN aurait « prouvé son indépendance » en
saisissant la justice. Faux : c'est
l'Observatoire du nucléaire qui a porté plainte en mai
2016 (cf AFP http://bit.ly/2tkgRn3
), l'ASN suivant 6 mois plus tard pour essayer de se
placer du côté des accusateurs alors qu'elle fait partie
des coupables !
Nous vous invitons à relire ce décryptage
lumineux de l'Observatoire du nucléaire : http://bit.ly/2udaXmi
Cuve de l'EPR : l'ASN coupable
Les
nouvelles révélations sur la cuve de l'EPR confirment
les lourdes fautes de l’ASN
Observatoire du nucléaire, 31 mars 2017 : http://bit.ly/2t3CdEY
Révélations de Radio-France
Radio-France, 31 mars 2017 : http://bit.ly/2nRLfmG
Radio-France, 31 mars 2017 : http://bit.ly/2nRLfmG
Autorité de sûreté nucléaire : grands
enjeux, petits moyens
Le Monde, 26 juin 2017 : http://lemde.fr/2sHGUUP
Le Monde, 26 juin 2017 : http://lemde.fr/2sHGUUP
Avant même la mascarade de ce mois de juin,
l'Observatoire du nucléaire avait annoncé la couleur et
mis sur la table la culpabilité de l'ASN, ses
accusations étant confortées par l'enquête de S
Tronchet pour Radio-France. A contrario, un des
« chiens de garde » du nucléaire dans les médias, M.
Bezat (Le Monde), tente une nouvelle diversion
sur le thème « l'ASN est compétente et indépendante,
par contre elle manque de moyens et il faut la
renforcer ». Ces gens là croient encore qu'ils
vont sauver l'industrie atomique en continuant à
raconter des salades (radioactives). La méthode du bon
vieil Emile Coué peut probablement vous aider à
surmonter un gros rhume, mais elle ne sauvera pas le
nucléaire.
EPR trop cher
Le
nouveau solaire deux fois moins cher que l'EPR
Le Figaro, 8 mars 2017 : http://bit.ly/2msEV3B
Il a assurément été bien difficile pour M. De
Mounicot, promoteur inlassable du nucléaire dans les
colonnes du Figaro, d'écrire cet article qui
explique que l'électricité solaire est désormais deux
fois moins chère que celle qui doit sortir de
l'EPR (si jamais ce dernier entre un jour en service).
Il a tant de fois été écrit que le nucléaire était
l'énergie "la moins chère". Tôt ou tard il n'est plus
possible de raconter n'importe quoi .
EPR en retard, Fessenheim en carafe
Fermeture
de Fessenheim: l'Etat accède à une demande d'EDF
AFP, 24 mars 2017 : http://bit.ly/2tCarkJ
Rejet de
la fermeture de Fessenheim : M. Hollande a offert
juste avant les 2 décrets espérés par EDF
Observatoire du nucléaire, 6 avril 2017 : http://bit.ly/2tzWaUF
Recours
contre le décret de création du réacteur nucléaire EPR
de Flamanville
Observatoire du nucléaire, 1er mai 2017 : http://bit.ly/2ty9f0M
C'est déjà presque oublié mais le dénommé
François Hollande, supposé Présidente de la République,
avait promis de fermer la centrale nucléaire de
Fessenheim. Au lieu d'imposer sa décision, au
besoin en menaçant de ne pas accorder à EDF les 3
ans de « rab » demandés pour finir l'EPR, sans
oublier un autre décret espéré par EDF concernant la
centrale de Paluel (Seine-Maritime), il a d'abord offert
ces autorisations avant de dire au PDG d'EDF « Bon,
maintenant que je vous ais accordé toute ce que vous
vouliez, il faudrait fermer Fessenheim ».
Évidemment, les dirigeants d'EDF se tordent
de rire devant tant de nullité et de faiblesse, et
laissent Fessenheim en service… du moins lorsque les
réacteurs sont en capacité de fonctionner : le réacteur
2 est à l'arrêt en continu depuis plus d'un an,
le réacteur 1 fonctionne tant bien que mal de temps en
temps, mais la centrale est globalement inactive et
inutile.
Avec d'autres association dont Greenpeace,
l'Observatoire du nucléaire a déposé un recours
contre le décret offrant à EDF 3 ans de plus pour
terminer l'EPR. A suivre...
EPR malhonnête, Bouygues se gondole
Travail
au noir sur le chantier de l’EPR : Bouygues condamné à
29 950 euros d'amende
France-info, 20 mars 2017 : http://bit.ly/2tcluOA
Vous savez certainement que EDF et Bouygues se
sont affranchis de la plupart des règles sur le chantier
de l'EPR, mettant délibérément en danger les
travailleurs (deux morts à ce jour) et utilisant
impunément des travailleurs non déclarés.
Impunément ou presque : pris la main dans le sac, les
bandits de Bouygues s'en sortent avec une amende
dérisoire de 29 950 euros : le tribunal a pris
bien soin de rester en dessous des 30 000 euros afin
que Bouygues ne soit pas exclu des marché publics :
on ne se passe pas d'un partenaire aussi fiable !
EPR, mirage britannique
EDF
coule le premier béton de l’EPR d’Hinkley Point
Usine nouvelle, 31 mars 2017 : http://bit.ly/2tdfPHN
Les inquiétudes montent autour des EPR
anglais
Les Echos, 24 juin 2017 : http://bit.ly/2tcYtL4
Les Echos, 24 juin 2017 : http://bit.ly/2tcYtL4
Les
réacteurs EPR annoncés en Grande-Bretagne ne seront
pas construits
Observatoire du nucléaire, rappel juillet 2016 : http://bit.ly/2a44xzx
Déconsidérés, ridiculisés, les
dirigeants d'EDF continuent invariablement à se croire
capables de construire deux EPR en Grande-Bretagne. Pour
mémoire, ce ne sont pas les Britanniques qui veulent des
EPR, comme on essaie de nous le faire croire : EDF a
d'abord racheté British energy avant de lui faire passer
commande : c'est donc EDF qui achète deux EPR à EDF
(tout ça avec notre argent) !
L'Usine nouvelle, rude concurrent des Echos
pour promouvoir aveuglément l'atome, publie même
une vidéo du « premier béton » de ce chantier. Il est en
effet exact qu' EDF a commencé les travaux
préparatoires, mais pas les réacteurs à proprement
parler puisque le projet n'est toujours pas bouclé
ni financé.
D'ailleurs, la Cour des comptes britannique
alerte sur l'hérésie de ce projet qui va ruiner la
Grande-Bretagne (en plus de ruiner définitivement EDF).
L'Observatoire du nucléaire maintient son pronostic
annoncé invariablement depuis plusieurs années : ces
réacteurs ne seront jamais construits ou, au pire,
jamais terminés.
ITER aussi !
ITER, mensonges, niaiseries … et fiasco inéluctable
Can-Sud-Est, 11 avril 2017 : http://bit.ly/2sduFwS
L'EPR nous fait tellement rire (en attendant de
pleurer en découvrant les factures incommensurables que
nous, citoyens ordinaires, allons de voir assumer) qu'on
en oublierai presque une autre mascarade, celle
du prétendu « réacteur de fusion nucléaire », le dénommé
ITER.
Merci à notre ami Antoine, de la Coordination
antinucléaire du Sud-est, de faire de temps en temps le
point sur ce chantier commencé en 2007, qui est d'ores
et déjà une échec cuisant sur le plan
scientifique et qui ne cesse de creuser son déficit (le
coût est déjà passé de 5 à 20 milliards, en attendant la
suite !)
Pour mémoire, pour avoir la « chance »
d'accueillir ce projet si « prestigieux », la France et
son Président de l'époque, Jacques Chirac, avaient
accordé des compensations ruineuses au
concurrent japonais et s'étaient engagés à couvrir d'innombrables
dépenses complémentaires qui se chiffrent au total
en milliards.
Tôt ou tard, il faudra bien qu'un
« responsable » politique s'adresse aux Français pour
reconnaître l'échec total du projet et rendre
publiques les factures à acquitter. Macron le
technophile aura-t-il ce courage ? Assurément pas : il
lui suffira de laisser ce scandale perdurer 5 ou 10 ans
de plus et de léguer à son successeur le soin
d'annoncer le désastre...
Niger : un étrange « uraniumgate »
«Uraniumgate»
au Niger: une commission parlementaire va enquêter
RFI, 17 mars 2017 : http://bit.ly/2ssX6ed
Niger : où est passé l’argent de
l’« uraniumgate » ?
Le Monde, 7 avril 2017 : http://lemde.fr/2ubzVSU
Le Monde, 7 avril 2017 : http://lemde.fr/2ubzVSU
L' « Économie circulaire » est à la mode, mais
elle est parfois mise curieusement en application, voyez
un peu : en 2011, Areva vend 5 millions de livres
d'uranium à une société russe qui les revend à une
société libanaise qui les revend à la société nigérienne
Sopamin, qui les revend à son tour à Areva. Au passage,
au moins 18 millions d'euros se sont évanouis.
Pour mémoire, Anne Lauvergeon a été mise à la porte
d'Areva en juin 2011, il serait fort étonnant qu'elle
n'ait pas trempé dans ce nouveau scandale (elle est
aussi au coeur de l'affaire de corruption Uramin),
on ne prête qu'aux riches…
Les bêtises de l'Institut (Montaigne)
Menteur
Le
calcul (très) erroné de l’Institut Montaigne
Décrypter l'énergie, 17 mars 2017 : http://bit.ly/2tcJdOF
En France, sortir du nucléaire coûterait
cher, y rester aussi
Le Monde, 15 mars 2017 : http://lemde.fr/2neGDqh
Le Monde, 15 mars 2017 : http://lemde.fr/2neGDqh
C'est ainsi qu'elle s'est amusée à publier un « rapport » annonçant que la sortie du nucléaire coûterait des sommes astronomiques, ineptie relayée mécaniquement par de nombreux médias. Il a fallu que Le Monde rappelle que rester dans le nucléaire coûterait au moins aussi cher, pendant que « Décrypter l'énergie » mettait en lumière les bidouillages des calculs de l'Institut Menteur.
Fukushima : toujours pire
Des
sangliers radioactifs envahissent les alentours de
Fukushima
Nouvelobs, 10 mars 2017 : http://bit.ly/2shgfep
Fukushima:
«Pour nous, il n’y aura jamais de fin»
Blog médiapart, 10 mars 2017 : http://bit.ly/2n9QC0O
Démanteler
Fukushima, une facture à 187 milliards
La Tribune de Genève, 10 mars 2017 : http://bit.ly/2syvKib
Jeux
Olympiques 2020: des épreuves de baseball à
Fukushima !
La Tribune de Genève, 17 mars 2017 : http://bit.ly/2tBxSul
La situation à Fukushima et Tchernobyl n'est
généralement évoquée par les médias qu'aux dates
« anniversaires » (respectivement 11 mars et 26 avril),
c'est donc en mars que l'on a appris que les alentours
de Fukushima sont envahis de sangliers radioactifs,
compromettant (bien heureusement) les manoeuvres du
pouvoir pour faire revenir en zone contaminée les
populations évacuées depuis 2011.
La facture de la catastrophe ne cesse d'être
réévaluée et atteint des sommes improbables, à ce
jour 187 milliards. Imaginez tout ce que l'on
aurait pu faire au Japon avec ces sommes gigantesques
mais le lobby nucléaire veille : sa mission est de
gâcher la vie des humains, il tentera de la mener
jusqu'au bout !
Mais que le bon peuple se réjouisse, les Jeux
olympiques de 2020 se profilent au Japon et,
quelle belle idée, des épreuves auront lieu à
Fukushima ! Après tout, il y a une vraie logique à
mêler le nucléaire et la mafia du Comité internationale
olympique et de ses sponsors (« parrains » est
d'ailleurs le terme le mieux adapté).
Catastrophe en cours et à venir
A Tchernobyl, « il faut agir avant qu’il ne
soit trop tard »
Le Monde, 25 avril 2017 : http://lemde.fr/2tCeAVz
Le Monde, 25 avril 2017 : http://lemde.fr/2tCeAVz
Etats-Unis
: le risque d'incendie des déchets nucléaires inquiète
les experts
Sciences et avenir, 1er juin 2017 : http://bit.ly/2stBEpt
La
Hague, un cimetière radioactif de plus en plus
dangereux
Reporterre, 16 mai 2017 : http://bit.ly/2re2xMQ
Autour de Tchernobyl, 31 ans après le début du
désastre, des millions de gens vivent encore dans
les zones contaminées mais, on nous l'a assez
raconté, la situation de la centrale accidentée est
enfin « sécurisée » grâce au nouveau sarcophage
mis en place par les amis de l'environnement que sont
Bouygues et Vinci.
En
réalité, Le Monde nous apprend qu'il y a urgence
à agir sous ce nouveau sarcophage, à savoir
démanteler l'ancien et, surtout, s'attaquer enfin au
magma du coeur qui est entré en fusion en 1986.
Qu'on se le dise : les catastrophes nucléaires ne
finissent jamais.
Pas de
quoi inquiéter les autorités des USA alors
que, dans Sciences et
avenir, Damien
Desbordes évoque les dangers extrêmes que font
courir les stockages des combustible usés
(ultra-radioactifs) dans des piscines extrêmement
vulnérables près des centrales américaines..
En
France, où les « élites »
ont toujours des idées
géniales, les matières les plus radioactives sont concentrées
à La Hague (Manche), pour être sûr qu'un
accident nucléaire, de
moins en moins improbable, serait
le dernier : l'Europe entière devrait être
évacuée.
Résistances !
À Bure,
les antinucléaire sur le pied de guerre
Le Figaro, 17 mai 2017 : http://bit.ly/2uw5nuD
Les
anti-Bure menacent de bloquer le Tour de France
Est Républicain, 28 juin 2017 : http://bit.ly/2stsiKo
Creuse :
le maire et les habitants empêchent Areva de déposer
ses déchets miniers
La Montagne, 20 mars 2017 : http://bit.ly/2tcpCOf
Ici où la, malgré le poids du lobby nucléaire
et le fatalisme de la majorité de la population (qui se
contente de « toucher du bois », comme si cela allait
changer le cours des choses!), de courageux humains
se lèvent pour tenter d'empêcher l'industrie de
l'atome de commettre de nouvelles exactions.
Dans l'Est, près du site de Bure où les fous
veulent enfouir des quantités insensées de matières
ultra radioactives, des résistants envisagent même de perturber
le passage du Tour de France. « Sacrilège ! »
s'écrient les bonnes âmes, peu importe que nous soyons
tous irradiés, l'essentiel n'est-il pas que le spectacle
continue ?
mardi 13 juin 2017
lundi 12 juin 2017
vendredi 9 juin 2017
vendredi 26 mai 2017
mercredi 24 mai 2017
vendredi 19 mai 2017
Les vidéos du POUMM (POUR UN MONDE MEILLEUR).
- Nucléaire militaire et santé
https://www.youtube.com/watch?
v=0kYSQ87u8wI - Santé et Droits de l'Homme à la suite des désastres nucléaires à Mayak en Russie
https://www.youtube.com/watch?
v=f3cu28xpRmE - Tchernobyl dans l'histoire occultée des dégâts des radiations
https://www.youtube.com/watch?
v=tQUs5kw0n-g&t=25s - Fukushima -
Normaliser les zones contaminées ?
https://www.youtube.com/watch?
v=Psul4d83gZY - Faut-il refuser les compteurs Linky, Gazpar et Cie ?
https://www.youtube.com/watch?
v=tf_XyjCqJDA - Réacteurs vérolés, documents falsifiés : que se passe-t-il dans le nucléaire français ? https://youtu.be/06M2DzpDuK0
- Santé et travailleurs du nucléaire militaire et civil https://youtu.be/FKKkS5D_anY
- Radioactivité dans les eaux de consommation https://youtu.be/oXtTrQDFZGI
- Ethos (ou la "vie" qu'on nous impose(ra) en zone contaminée par la radioactivité après une catastrophe nucléaire)
https://www.youtube.com/watch?
v=pq1KCXY1s6s - De catastrophe en catastrophe nucléaire, qu'en sera-t-il de la radioactivité dans notre alimentation ?
https://youtu.be/qi940bhg8f0
En espérant vous intéresser,
Françoise Boman
mercredi 17 mai 2017
Déchets radioactifs : nouvelles inquiétudes sur la sûreté de l'usine de La Hague
Source : Libération (27/4/2017)
http://www.liberation.fr/ futurs/2017/04/27/dechets- radioactifs-nouvelles- inquietudes-sur-la-surete-de- l-usine-de-la-hague_1565811
Déchets radioactifs : nouvelles inquiétudes sur la sûreté de l'usine de La Hague
Par Jean-Christophe Féraud
Une piscine de La Hague où sont stockés les «cœurs» usés des réacteurs nucléaires. Photo Adeline Keil
Syndicats et élus locaux s'inquiètent d'une «diminution de la sûreté des installations» de la plus grande usine de ce type dans le monde. Le site situé près de Cherbourg souffrirait de la chasse aux coûts et du manque d'effectifs.
Alerte à La Hague. Les syndicats CGT-FO-Unsa-CFDT et des élus locaux déplorent une «diminution» de la sûreté au sein de l’usine Areva. Située à la pointe du Cotentin, près de Cherbourg dans la Manche, il s’agit de la plus grande unité de retraitement et de vitrification de déchets radioactifs au monde. Libération avait pu accéder au site de La Hague le mois dernier pour un reportage rare <http://www.liberation.fr/ futurs/2017/03/27/la-hague- entrepot-temporaire-de- dechets-nucleaires-depuis-40- ans_1558739> .. Cette dégradation de la sûreté serait liée selon eux à la «situation financière grave»
du groupe. Dans les faits, la commission locale d’information (CLI) du
site – qui regroupe élus locaux, syndicalistes et associations
environnementales – a adopté ce jeudi une motion demandant à l’Autorité
de sûreté nucléaire (ASN) une
Un signal d’alarme qui fait suite à un premier «message d’alerte» communiqué par le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) en novembre, lors d’une réunion non publique de la CLI. «La direction, au travers d’une course effrénée aux économies, met à mal le système de défense en profondeur» du site, face au risque «d’accident nucléaire», avait écrit le CHSCT de l’usine de La Hague dans une note dont l’AFP a eu une copie : «Les formations sont faites à la va-vite, par manque d’effectifs. […] La totalité des médecins tirent la sonnette d’alarme à propos de la santé mentale des salariés du site.» Les syndicats, qui défendent l’emploi dans la filière de l’atome, rejoignent les inquiétudes de certaines associations antinucléaires. Car pour eux, «la situation du site est plus qu’alarmante en termes de sous-effectifs», comme l’a expliqué Patrick Méhaut (CGT) durant la CLI de jeudi
500 suppressions de postes
Le directeur adjoint de l’usine de La Hague, René Charbonnier, a pour sa part répondu lors de cette réunion de la CLI que «la sûreté est la priorité» absolue d’Areva et que le groupe continuait à recruter. Et Areva, qui publie chaque année un rapport d'information sur La Hague <http://www.areva.com/ mediatheque/liblocal/docs/ activites/aval/recyclage/2015/ Areva-Rapport-TSN-2015-2016. pdf>
, n’a pas plus réagi à ce stade. En 2015, après l’annonce d’une perte
de 5 milliards d’euros qui risquait de précipiter une faillite du
groupe, ce dernier avait annoncé plus de 4 000 suppressions de postes en
France, dont 500 à La Hague. Aujourd’hui, le site emploie toujours près
de 5 000 salariés, dont 2 900 chez Areva NC. Comme toutes les
installations nucléaires, le site nécessite en effet une surveillance
vingt-quatre heures sur vingt-quatre par des personnels hautement
qualifiés et formés à la radioprotection.
Mais les syndicats font état de conditions de travail qui se dégradent au point de mettre en péril la sûreté. «Imaginez-vous dans un aéroport. On vous propose d’embarquer sur un vol avec un copilote sans licence parce que, depuis deux ans, il pilote des hélicoptères, et avec un réacteur, dont la maintenance annuelle est dépassée de quinze jours, qui embarquerait ? Les salariés Areva le font tous les jours», a expliqué Sébastien Legouix de la CFDT lors de la CLI.
Enorme concentration radioactive
La sûreté de La Hague préoccupe particulièrement Greenpeace. «La Hague, c’est le site qui concentre le plus de matière radioactive en Europe. Les piscines sont presque pleines, il reste deux ans de stockage maximum», expliquait récemment à Libération Yannick Rousselet, chargé de campagne antinucléaire au sein de l’ONG. 10 000 tonnes de combustibles usés refroidissent ainsi actuellement dans les piscines de La Hague. L’équivalent d’une centaine de cœurs nucléaires, soit deux fois de ce qui est «chargé» dans les 58 réacteurs nucléaires d’EDF ! Ce stock impressionnant d’assemblages radioactifs fait dire à Yves Marignac du cabinet Wise-Paris que «le potentiel de danger de La Hague est sans équivalent» <http://www.liberation.fr/ futurs/2017/03/29/le- potentiel-de-danger-a-la- hague-est-sans-equivalent_ 1558984>
en cas d’accident. Mais il n’y a pas de risque de réaction en chaîne
comme dans un réacteur nucléaire. Cet expert indépendant craint plutôt
une attaque terroriste type 11 Septembre sur les piscines
non bunkérisées de La Hague.
Le site nucléaire, qui s'étend sur 300 hectares, entrepose aussi les 16 600 conteneurs de déchets «haute activité» vitrifiés et les 14 200 conteneurs de «moyenne activité» compactés, déjà retraités. Cette montagne de déchets, hautement ou moyennement radioactifs, mais tous à vie longue, ont vocation à être enfoui un jour à 500 mètres sous terre dans les galeries de Cigéo : le laboratoire de stockage profond que l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) expérimente à Bure, dans la Meuse. Un cimetière nucléaire que Libération a pu également visiter <http://www.liberation.fr/ futurs/2017/03/27/a-bure-dans- les-entrailles-du-cimetiere- nucleaire_1558736> .
«Il faut voir La Hague comme un entreposage temporaire, en aucun cas une solution définitive. Nous faisons la jointure en attendant que Cigéo soit opérationnel pour le stockage profond», nous expliquait au mois de mars Christophe Neugnot, directeur de la communication d’Areva, lors de la visite de l’usine. Mais le temporaire dure puisque certains conteneurs de déchets y sont stockés depuis quarante ans dans des conditions qui ont été pointées du doigt à plusieurs reprises par les ONG.
Inspections de l’ASN
De son côté, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui mène chaque année des inspections surprises sur le site, n’a «pour l’instant pas fait de constat alarmant». Le gendarme du nucléaire considérait dans sa dernière appréciation officielle portant sur l’année 2015 <https://www.asn.fr/L-ASN/ASN- en-region/Division-de-Caen/ Cycle-du-combustible/Site-de- la-Hague> ,
«que le bilan des usines exploitées par Areva NC sur le site de La
Hague est assez satisfaisant pour ce qui concerne la sûreté nucléaire,
l’exposition radiologique des personnels et le respect des limites de
rejet dans l’environnement». Mais il demandait aussi à Areva de «poursuivre
ses efforts pour assurer, dans le respect des échéances prescrites, la
reprise et le conditionnement des déchets anciens entreposés sur le
site». Et l’ASN a demandé à Areva de remplacer progressivement six évaporateurs vieillissants <https://www.asn.fr/L-ASN/ASN- en-region/Division-de-Caen/ Actualites-de-votre-region/ Corrosion-des-evaporateurs- concentrateurs-de-produits-de- fission-de-La-Hague2>
: ces cuves «extrêmement irradiantes» servent à extraire l’uranium et
le plutonium contenus dans les barres de combustibles usés mais leur
corrosion commence à être préoccupante.
L’alerte lancée par les syndicats de La Hague est-elle susceptible de trouver un nouvel écho auprès de l’ASN, qui doit présenter son «Rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en 2016» en mai ? «On a prévu de nouvelles inspections sur le sujet» de la sûreté», a simplement indiqué jeudi, durant la CLI, Hélène Héron, chef de la division normande de l’ASN.
http://www.liberation.fr/
Déchets radioactifs : nouvelles inquiétudes sur la sûreté de l'usine de La Hague
Par Jean-Christophe Féraud
Une piscine de La Hague où sont stockés les «cœurs» usés des réacteurs nucléaires. Photo Adeline Keil
Syndicats et élus locaux s'inquiètent d'une «diminution de la sûreté des installations» de la plus grande usine de ce type dans le monde. Le site situé près de Cherbourg souffrirait de la chasse aux coûts et du manque d'effectifs.
Alerte à La Hague. Les syndicats CGT-FO-Unsa-CFDT et des élus locaux déplorent une «diminution» de la sûreté au sein de l’usine Areva. Située à la pointe du Cotentin, près de Cherbourg dans la Manche, il s’agit de la plus grande unité de retraitement et de vitrification de déchets radioactifs au monde. Libération avait pu accéder au site de La Hague le mois dernier pour un reportage rare <http://www.liberation.fr/
Un signal d’alarme qui fait suite à un premier «message d’alerte» communiqué par le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) en novembre, lors d’une réunion non publique de la CLI. «La direction, au travers d’une course effrénée aux économies, met à mal le système de défense en profondeur» du site, face au risque «d’accident nucléaire», avait écrit le CHSCT de l’usine de La Hague dans une note dont l’AFP a eu une copie : «Les formations sont faites à la va-vite, par manque d’effectifs. […] La totalité des médecins tirent la sonnette d’alarme à propos de la santé mentale des salariés du site.» Les syndicats, qui défendent l’emploi dans la filière de l’atome, rejoignent les inquiétudes de certaines associations antinucléaires. Car pour eux, «la situation du site est plus qu’alarmante en termes de sous-effectifs», comme l’a expliqué Patrick Méhaut (CGT) durant la CLI de jeudi
500 suppressions de postes
Le directeur adjoint de l’usine de La Hague, René Charbonnier, a pour sa part répondu lors de cette réunion de la CLI que «la sûreté est la priorité» absolue d’Areva et que le groupe continuait à recruter. Et Areva, qui publie chaque année un rapport d'information sur La Hague <http://www.areva.com/
Mais les syndicats font état de conditions de travail qui se dégradent au point de mettre en péril la sûreté. «Imaginez-vous dans un aéroport. On vous propose d’embarquer sur un vol avec un copilote sans licence parce que, depuis deux ans, il pilote des hélicoptères, et avec un réacteur, dont la maintenance annuelle est dépassée de quinze jours, qui embarquerait ? Les salariés Areva le font tous les jours», a expliqué Sébastien Legouix de la CFDT lors de la CLI.
Enorme concentration radioactive
La sûreté de La Hague préoccupe particulièrement Greenpeace. «La Hague, c’est le site qui concentre le plus de matière radioactive en Europe. Les piscines sont presque pleines, il reste deux ans de stockage maximum», expliquait récemment à Libération Yannick Rousselet, chargé de campagne antinucléaire au sein de l’ONG. 10 000 tonnes de combustibles usés refroidissent ainsi actuellement dans les piscines de La Hague. L’équivalent d’une centaine de cœurs nucléaires, soit deux fois de ce qui est «chargé» dans les 58 réacteurs nucléaires d’EDF ! Ce stock impressionnant d’assemblages radioactifs fait dire à Yves Marignac du cabinet Wise-Paris que «le potentiel de danger de La Hague est sans équivalent» <http://www.liberation.fr/
Le site nucléaire, qui s'étend sur 300 hectares, entrepose aussi les 16 600 conteneurs de déchets «haute activité» vitrifiés et les 14 200 conteneurs de «moyenne activité» compactés, déjà retraités. Cette montagne de déchets, hautement ou moyennement radioactifs, mais tous à vie longue, ont vocation à être enfoui un jour à 500 mètres sous terre dans les galeries de Cigéo : le laboratoire de stockage profond que l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) expérimente à Bure, dans la Meuse. Un cimetière nucléaire que Libération a pu également visiter <http://www.liberation.fr/
«Il faut voir La Hague comme un entreposage temporaire, en aucun cas une solution définitive. Nous faisons la jointure en attendant que Cigéo soit opérationnel pour le stockage profond», nous expliquait au mois de mars Christophe Neugnot, directeur de la communication d’Areva, lors de la visite de l’usine. Mais le temporaire dure puisque certains conteneurs de déchets y sont stockés depuis quarante ans dans des conditions qui ont été pointées du doigt à plusieurs reprises par les ONG.
Inspections de l’ASN
De son côté, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui mène chaque année des inspections surprises sur le site, n’a «pour l’instant pas fait de constat alarmant». Le gendarme du nucléaire considérait dans sa dernière appréciation officielle portant sur l’année 2015 <https://www.asn.fr/L-ASN/ASN-
L’alerte lancée par les syndicats de La Hague est-elle susceptible de trouver un nouvel écho auprès de l’ASN, qui doit présenter son «Rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en 2016» en mai ? «On a prévu de nouvelles inspections sur le sujet» de la sûreté», a simplement indiqué jeudi, durant la CLI, Hélène Héron, chef de la division normande de l’ASN.
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