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samedi 19 janvier 2019

Désenfumage & décoration hebdomadaire de rond point


Vidéo de désenfumage

Nous avons redécorer le rond point et installé un banc public dessus, mais la mairie la enlevé ce matin...
Puis on a distribué la note d'autoroute à tous , 20 milliards c'est ce que coute la privatisation de l'autoroute, c'est cher alors faut nous enlever nos urgences fermer nos école, fermer le tribunal de briançon.
Elisabeth borne qui en 2015 a renégocié le contrat d'autoroute connaissait le sujet en 2007 elle était directrice chez Eiffage, maintenant elle est ministre des transports, étonnant non !
Le contrat des autoroutes est secret, normal à ce prix là on n'a pas à le rendre public !!!!
Macron le commissaire priseur de la république !


mardi 15 janvier 2019

RDV du WE 19-20 janvier


  1. Gros rassemblement sur Forcalquier (04300): samedi 19 janvier 14 h rdv GJ, ou pas GJ, citoyens, syndicats, et toute personne contre le système politique actuel.  Afin de montrer dans le village de Castaner que le peuple est uni, et non divisé comme il le prétend. Que vous soyez du 04, 05, 06, 13, 84, ...., ou d'une autre planète, tout le monde est bienvenu
  2. Embrun : RDV le 19 janvier au rond point à 13 H pour une action sur Embrun
  3. Marche des femmes contre les TOUTES violences policières  manif à Gap dimanche 20 janvier à 10 h . Marche des femmes mais tout le monde est invité bien sûr. Départ devant le musée départemental, en face la gare SNCF, à côté de la pépinière

  4.  

Junon créa la monnaie

Faisons un peu d’histoire, et rappelons ensemble quelle est l’origine de la création monétaire.
Junon est la première des Déesses-Méres italiques, la plus grande. On la nomme Princeps Dearum.
Dans l’antiquité, Déesse était le nom générique de toutes les femmes supérieures et qui n’indiquait alors que les qualités morales inhérentes au sexe féminin. Pas de surnaturel ; partout les mêmes principes, c’est-à-dire les mêmes commencements, avaient pour base la nature même, encore inviolée.
Le mois de Janvier (January) était sous la protection de Junon, et de son nom on fit Jonassa, nymphe qui présidait à la modération dans le gouvernement.
Elle était aussi surnommée Moneta (Juno-Moneta), parce que c’est elle qui inventa la monnaie, qui était frappée dans son temple. Près d’elle nous trouvons Pecunia, dont on fait la Déesse de l’argent monnayé.
L’autorité des Déesses-Mères leur donnait le pouvoir de faire travailler les hommes. Toute l’organisation économique des tribus en dépendait. Chacun trouvait dans cette vie familiale la vie matérielle assurée, quoique subordonnée au travail de tous.
Mais, dans tout groupement humain, il y a des travailleurs et des paresseux. Il fallut donc trouver un moyen de régulariser le travail en stimulant les activités. Pour punir ou retenir ceux qui voulaient s’évader de la vie régulière et s’affranchir du travail, on essaya tous les moyens de remontrance. Du nom même de la demeure familiale, Mora, on fit le verbe morigéner, former les mœurs, remettre dans l’ordre ; ad-monester, de monere (avertir).
Mais les ad-monestations n’ayant pas suffi, on ne trouva pour punir les insoumis, ou les retenir, qu’un moyen ; on créa un équivalent du travail, tout en laissant au travailleur la liberté qu’il réclamait, et ce fut l’origine du travail salarié.
Cependant, ceux qui acceptaient ce système, qui les affranchissait des devoirs envers les Déesses (les dieux lares, dira-t-on), avaient reçu d’abord l’avertissement divin, Monitus, mettre au régime de la monnaie ; ad-monester, c’est inférioriser les hommes, c’est une punition.
Mais le mot qu’il faut surtout remarquer, c’est Monitum, prédiction, oracle de la Déesse qui aperçoit le désordre que ce système nouveau va produire. Cependant, il fallut s’y contraindre, et l’on fabriqua cette valeur représentative qu’on appelle la monnaie dans le Temple de Junon à Rome, ce qui fit donner à la Déesse le surnom de Juno Moneta (au lieu de Monitor, celui qui guide, qui conseille).
C’est Junon, dit la Mythologie, qui inventa la monnaie ; près d’elle se trouve une autre Déesse, Pecunia, dont on fit la Déesse de l’argent monnayé et qui pendant longtemps centralisa dans le Temple de Junon l’administration des monnaies à Rome. C’est l’autorité spirituelle seule qui avait le droit de frapper monnaie, ce qui lui donne une force nouvelle, appuyée, du reste, sur celui qui est l’auxiliaire dévoué de la Déesse, le chevalier (eques), vassal de la Dame Faée. Il est Féal, ce qui indique la foi et l’hommage à sa suzeraine (de sus préfixe, en haut, de sursum). Suzeraine a fait Suzanne.
La foi, c’est la grâce suprême.
Le cheval monté par le chevalier est appelé dans la langue celtique Marc’h, et le chevalier qui le monte marquis, dont on fait homme de marque au lieu d’homme de cheval.
On met le cheval sur les monnaies gauloises, et c’est de ce nom marc’h qu’on a fait le nom de la monnaie allemande : Mark.
Les Egyptiens ne se servaient pas primitivement de monnaie ; ils n’en usent qu’après Alexandre et sous les Ptolémées. On se servait pour les échanges de métaux qu’on pesait et qui avaient la forme d’anneaux, pour que le maniement en fût plus facile. On en faisait des sortes de chapelets, comme on se sert encore de nos jours des cauries dans certains pays africains.
La monnaie, dans le régime masculin, contribua à changer complètement les mœurs, On créa le régime que Fabre d’Olivet appelle emporocratique, mot nouveau pour exprimer une idée nouvelle. Il est tiré du grec et signifie marchand et force (Etat social, t. II, p. 140). C’est le régime dans lequel tout se vend ; l’homme est un marchand, il se vend lui-même, c’est-à-dire vend ses services et vend tout ce dont il peut disposer.
Les auteurs qui ont envisagé l’origine de la monnaie n’ont envisagé que cet aspect de la question. Ils font tout commencer au régime masculin et ne nous disent rien du régime antérieur. Cependant, tout existait déjà avant ce régime, et c’est ce qu’on nous a caché, les lois naturelles du matriarcat, qui contiennent l’explication de toutes les origines. Sans ces lois, nous ne pouvons pas comprendre le premier régime économique.
Malheureusement, avec le temps, et bien qu’ils reparaîssent, par atavisme, dans le désintéressement de notre jeunesse actuelle, tous les beaux sentiments, antérieurs à l’invention de la monnaie, comme le désintéressement, le dévouement, l’abnégation ou l’altruisme ont été altérés ou détruits par l’amour de l’argent qui a tari la source de la générosité primitive.

lundi 14 janvier 2019

Pour une éjection de la reconnaissance faciale dans nos lycées (payée par nos impots)

Muselier veut installer la reconnaissance faciale des lycéens en PACA pour être le premier.
Il commence par deux lycées:
http://www.globalsecuritymag.fr/Reconnaissance-faciale-au-lycee-l,20181219,83032.html
Nous reccomandons le magazine:http://www.globalsecuritymag.fr/

Pétition a signer:
https://www.mesopinions.com/petition/politique/recconnaissnce-faciale-lycees-paca/57975
 

Reconnaissance faciale au lycée : l’expérimentation avant la généralisation
décembre 2018 par La Quadrature du Net
Le 14 décembre dernier, le Conseil Régional de PACA a voté une mesure visant à faire installer, à partir de 2019, des dispositifs de reconnaissance faciale à l’entrée de deux lycées de Nice et de Marseille. Dès le mois d’octobre, La Quadrature du Net avait demandé à la CNIL la communication des documents en sa possession sur ce dossier, cette dernière ayant été consultée par la région pour la mise en place de ces dispositifs. L’analyse de ces documents, ainsi que les précisions apportées par Christian Estrosi, confirment l’impuissance de la CNIL à enrayer la banalisation d’une technologie particulièrement liberticide et qui vise ici à s’étendre à l’ensemble des établissements scolaires de la région.
De quoi s’agit-il ? En octobre 2017, Renaud Muselier, président de la région PACA, demande les conseils de la CNIL pour la mise en place dans deux lycées de Nice et de Marseille de dispositifs de « portiques virtuels » associant « des moyens classiques d’identification (…) à un dispositif biométrique utilisant des technologies de comparaison faciale, seuls à même d’après nos premières investigations, d’apporter une solution fiable et rapide dans un contexte de contrôle d’accès portant sur un nombre potentiellement élevé de personnes ». Cette nouvelle étape est la suite logique de sa politique sécuritaire ayant conduit, entre 2016 et 2017, à ce que plus de 1 300 caméras de vidéosurveillance soient installées dans l’ensemble des lycées de la région. La technologisation à outrance est également présentée par la région comme une réponse au contexte d’austérité budgétaire :
Ce dispositif constitue une réponse au différentiel croissant constaté entre les exigences de sécurisation des entrées dans les établissements et les moyens humains disponibles dans les lycées, dans le cadre des plans successifs de réduction des effectifs dans la fonction publique.
La région PACA présente ainsi à la CNIL son projet visant à « sanctuariser » les entrées et les sorties dans les établissements secondaires. Il s’agit non seulement de reconnaissance faciale mais également d’un dispositif de « suivi de trajectoire » de certains des visiteurs : un logiciel installé couplé à une caméra permet de détecter des points de comparaison faciale déterminés par un algorithme et de le comparer avec ceux stockés dans une base de données. Un écran mis à la disposition des agents de contrôle permet alors de visualiser trois types de profils : « vert » pour les personnes autorisées à pénétrer dans l’enceinte du lycée, « jaune » pour les personnes non identifiées et invitées à se présenter à l’accueil et « rouge » pour les personnes non identifiées et qui ne se sont pas dirigées dès leur entrée vers l’accueil.
Il est par ailleurs précisé qu’il s’agit pour l’instant d’une « expérimentation limitée dans le temps » et fondée sur le consentement explicite de volontaires au sein des établissements visés.
La CNIL impuissante face au développement de la reconnaissance faciale Alors qu’elle avait appelé en septembre 2018 à un débat urgent sur ces nouveaux usages des caméras vidéo et qu’elle souligne elle-même les risques considérables d’atteinte aux libertés individuelles que cette technologie entraîne, la CNIL n’a opéré ici qu’un suivi très souple – voire accommodant – du projet. Soulignons d’abord que, depuis l’entrée en vigueur du RGPD en mai 2018, les responsables de traitement de données personnelles n’ont en principe plus à réaliser de formalités auprès de la CNIL avant la mise en œuvre du traitement, tel qu’obtenir son autorisation dans certains cas. Le contrôle de l’autorité ne se fait qu’a posteriori, conformément au principe de responsabilisation des acteurs prévu dans le règlement. Tout au plus certains traitements, et c’est le cas pour la reconnaissance faciale, doivent-ils faire l’objet d’une analyse d’impact. Le consentement des utilisateurs est désormais censé fournir une base légale suffisante pour le déploiement de ces systèmes qui font pourtant entrer la surveillance dans une nouvelle ère. En supprimant le pouvoir d’autorisation de la CNIL s’agissant de ce type de dispositifs, le RGPD marque donc un recul pour les libertés.
Selon les documents qui nous ont été communiqués, la CNIL s’est donc contentée de demander des précisions complémentaires à la Région sur le dispositif envisagé et, sur certains points, de fournir des recommandations. C’est d’ailleurs suite à l’une de ces recommandations que la Région a décidé que le stockage des données biométriques ne se ferait pas sur une base de données mais sur un support individuel, sous le contrôle exclusif de la personne (en l’espèce, un badge) (comme c’est le cas pour ce qui existe déjà dans plusieurs aéroports où la photographie n’est stockée que dans le microprocesseur du passeport biométrique).
Ainsi, et contrairement à ce qui a été annoncé par une partie de la presse et par Christian Estrosi lui-même, la CNIL n’a pas donné son « feu vert » à ce dispositif mais a simplement accompagné la région dans sa mise en place. Pourtant, en laissant se développer ce type de technologies à des buts sécuritaires, sans qu’il ne soit apporté à un seul moment la preuve de la pertinence d’un tel dispositif par rapport au système existant,1 sans même une réelle réflexion sur la nature du consentement que peuvent donner des mineurs à l’égard d’une expérimentation au sein de leur lycée,2 la CNIL participe à la banalisation de ces technologies. Elle devient l’alibi au développement d’une surveillance généralisée qui sera au cœur des « Safe City » qui commencent à essaimer sur le territoire.
Un dispositif qui a vocation à s’étendre à toute la région
Car, sous le qualificatif faussement tranquillisant d’ « expérimentation » mis en exergue par Renaud Muselier et Christian Estrosi, ces derniers souhaitent en réalité, comme ils l’ont eux-mêmes énoncé lors de l’assemblée plénière du Conseil Régional, étendre ce dispositif de reconnaissance faciale à l’ensemble des lycées de la région :
Avec ces deux expériences, une fois que nous l’aurons démontré, nous irons très vite sur la généralisation, à partir du réseau de vidéosurveillance déjà existant, sur lequel il ne nous restera plus qu’à mettre le logiciel qui correspond à l’usage de la reconnaissance faciale par rapport aux caméras déjà installées dans nos établissements scolaires.
L’expérimentation des lycées de Nice et de Marseille s’inscrit donc en réalité parfaitement dans les divers projets que La Quadrature du Net dénonce depuis près d’un an, et qui sont d’ailleurs particulièrement avancés dans ces deux villes : « Observatoire Big Data de la tranquillité publique » à Marseille, « Safe City » à Nice… Cette actualité apparaît alors comme une nouvelle briqueau développement, toujours plus rapide et incontrôlable, de ces nouvelles technologies de surveillance (« Big Data », caméras « intelligentes », reconnaissance faciale…) au profit des municipalités et de leurs polices.
Un tel projet profitera par ailleurs pleinement à son maître d’œuvre, la société CISCO, qui finance entièrement cette expérimentation [lien doc] et qui s’occupera « dans un premier temps » de former les professeurs des lycées à ces nouvelles technologies. Cisco, acteur américain central de la « Safe City », et avec qui le gouvernement français avait déjà signé un partenariat important pour mener un projet de « Smart City » dans une ville française, se positionne dans un marché en plein essor. Il pourra pleinement tirer parti de cette occasion que lui donne la région de tester ses nouvelles technologies de surveillance dans nos établissements scolaires pour mieux la revendre plus tard, dans le cadre de marchés publics à vocation sécuritaire. Alors qu’il y a plus d’un mois, nous appelions déjà la CNIL à imposer un moratoire sur le développement de ces technologies, cette dernière semble s’en tenir à une posture attentiste. Nous appelons les syndicats de lycéens et d’enseignants ainsi que les parents d’élèves et toutes celles et ceux révulsés par ces évolutions à s’organiser pour les tenir en échec.
References
1. ↑
Il est ainsi seulement précisé dans les documents produits par la région, et cela sans aucune preuve ou réelle analyse, que « les nombreux incidents et agressions constatés aussi bien dans l’enceinte du lycée qu’à ses abords, ainsi que le contexte sécuritaire existant depuis les attentats terroristes de 2016, conduisent également à tenter de limiter les temps d’attente et les attroupements à l’extérieur des établissements aux moments de forte affluence (rentrées matinales notamment) » ou que « ce dispositif constitue une réponse au différentiel croissant constaté entre les exigences de sécurisation des entrées dans les établissements et les moyens humains disponibles dans les lycées, dans le cadre des plans successifs de réduction des effectifs de la fonction publique. Il apporte une assistance aux personnels du lycée, qui peuvent ainsi mieux se concentrer sur les cas nécessitant une intervention humaine, et reporter leur vigilance sur les multiples situations menaçant la sécurité, en augmentant la présence humaine dans les lieux de vie de l’établissement. »
2. ↑
Le courrier de la région précise à ce titre que « Les personnes volontaires (ou leur représentant légal pour les mineurs) doivent signer préalablement un formulaire de recueil de consentement expliquant la finalité de l’expérimentation, la durée de conservation des donnée ainsi que la manière d’exercer les droits Informatique et Libertés »

dimanche 13 janvier 2019

Les 40 plus belles victoires sociales, écologiques, démocratiques et culturelles de 2018

Les 40 plus belles victoires sociales, écologiques, démocratiques et culturelles de 2018

Des inégalités toujours plus grandes et plus scandaleuses ; des guerres et des conflits sanglants qui se poursuivent; des attentats monstrueux qui se perpétuent ; une absence toujours totale de volonté politique pour entamer la transition écologique ; des multinationales qui continuent de violer les droits humains en toute impunité et de licencier massivement alors qu'elles font de juteux profits ; des politiques antisociales, autoritaires et xénophobes qui continuent de se propager un peu partout ; des centaines de millions de personnes qui continuent de mourir de faim alors qu'on pourrait sans problème nourrir correctement 12 milliards d'individus ; les violences envers les femmes qui continuent, encore et encore... L'année 2018 fût à de nombreux niveaux, noire, négative, déprimante, révoltante, indigne de notre humanité.

Si nier cette triste réalité est absurde, affirmer qu'il est impossible de la changer l'est tout autant. Non seulement les alternatives à la mondialisation capitaliste existent, mais de nombreuses luttes porteuses d'espoirs, locales et globales, ont fleuri un peu partout sur la planète en 2018. Et certaines de ces luttes ont abouti à des victoires. Des victoires importantes pour les droits des femmes ont été obtenues. Des luttes sociales ont réussi à faire plier des multinationales. Des mobilisations ont fait reculer des projets néfastes pour l'humanité. Des hommes et des femmes ont développé des initiatives locales renforçant la solidarité et la coopération. Des décisions de justice ont confirmé la primauté des droits humains sur le profit ou les autres droits. Des gouvernements ou des autorités publiques ont pris leur courage à deux mains et mis en oeuvre des politiques progressistes en faveur de la justice sociale...
Bien sûr, ces petites et grandes victoires restent partielles et insuffisantes. Prises individuellement, certaines peuvent même paraître dérisoires. Mais elles sont un point d'appui. Elles prouvent que des victoires sont possibles et, mises ensemble, elles montrent à quel point la volonté de changement est puissant et omniprésent.

Grâce à un travail collectif, nous avons recensé, publié et diffusé plus de 150 victoires en 2018. Nous vous proposons ci-dessous un petit Best of des 40 plus belles victoires. Nous espérons qu'elles vous aideront à lutter contre le fatalisme ambiant et constitueront des moteurs et des sources d'inspiration pour vos actions individuelles et collectives.

PS1 : vous pouvez les retrouver toutes, classées par pays et par thématique sur le site.
PS2 : Vous aimez notre site et vous voulez nous aider ? Soutenez-nous en faisant un don ICI.
Merci à toutes celles et tous ceux qui ont décidé de nous soutenir !
PS3 : Le livre d'Olivier Bonfond « IL FAUT TUER TINA, 200 propositions pour rompre avec le fatalisme et changer le monde » est toujours disponible dans toutes les librairies. Vous pouvez trouver une présentation du livre et le commander ici : http://www.ilfauttuertina.net/livre/commandez-le-livre/

PS4 : vous voulez rejoindre notre équipe bénévole ? Contactez-nous via le site.

PS5 : bien sûr, continuez de partager nos articles, de liker notre page facebook (https://www.facebook.com/il.faut.tuer.tina/ ) , et de faire connaître cette dynamique autour de vous.

En vous souhaitant toute la réussite possible pour vos projets et vos combats pour la justice en 2019.

Solidairement.

L'équipe de Bonnes nouvelles : Philippe, Vanessa, Hélène, Brieuc, Jeanne-Marie, Caroline & Olivier

Les luttes sociales, ça peut payer, même contre des multinationales

  1. Victoire des travailleuses de Lidl après une grève (Lire)
  2. Notre-Dame-des-Landes : le projet d'aéroport est abandonné (Lire)
  3. Grève victorieuse des éboueurs de Véolia propreté à Clermont (Lire)
  4. Le syndicat débutant qui a gagné le bras de fer avec le géant des cafés : le cas de Starbucks au Chili (Lire)
  5. Victoire pour les mineurs chiliens d'Escondida (Lire)
  6. Allemagne : grâce aux mobilisations, la justice stoppe l'agrandissement d'une vaste mine de charbon (Lire)
  7. Affaire des emprunts toxiques : la Ville Sassenage gagne en appel contre la banque Dexia (Lire)
  8. Marseille : victoire des salariés contre MacDonalds (Lire)

Des initiatives locales qui renforcent la solidarité et la justice

  1. Italie : « SfruttaZero », une sauce tomate contre l'exploitation des travailleurs migrants et des précaires en Italie (Lire)
  2. Quand la résistance se fait créatrice : Vio.Me, de l'entreprise occupée vers la coopérative autogérée (Lire)
  3. En Inde, il redonne vie aux lacs asséchés (Lire)

Le courage politique, ça existe

  1. Espagne : le gouvernement taxe les banques pour financer les retraites (Lire)
  2. Au Canada, des médecins pourront prescrire des visites gratuites au musée (Lire)
  3. Au Mexique, le nouveau président divise son salaire par deux et vend son avion (Lire)
  4. L'Irlande rejoint le mouvement mondial de boycott d'Israël, BDS (Lire)
  5. Belgique. La résistance s'organise dans les Communes contre la privatisation de Belfius (Lire)

La Nature a des droits.

  1. Climat : nouvelle victoire pour les citoyens néerlandais (Lire)
  2. La Suède se dote d'une loi climatique extrêmement ambitieuse (Lire)

Investir dans les transports en commun et dans la transition, c'est possible

  1. En Estonie, on ne paiera plus pour prendre le bus (Lire)
  2. Dunkerque : la gratuité totale des bus (Lire)
  3. Le Luxembourg va devenir le premier pays au monde à rendre tous les transports publics gratuits (Lire)
  4. Allemagne : moins de voitures grâce à de petites lignes de train rouvertes (VIDEO) (Lire)

Féminisme et mouvement LGBTQ

  1. Grève générale sans précédent pour les femmes en Espagne (Lire)
  2. L'Irlande rompt catégoriquement avec des siècles de prohibition de l'avortement (Lire)
  3. Islande: L'égalité de salaire entre les femmes et les hommes est maintenant obligatoire (Lire)
  4. En Inde, la Cour suprême décide de dépénaliser l'homosexualité (Lire)
  5. Le prix Nobel de la paix 2018 décerné à Denis Mukwege et Nadia Murad (Lire)

Migrations : construire des ponts, pas des murs

  1. Migrants : le Conseil constitutionnel abolit le «délit de solidarité» (Lire)
  2. La Cour de cassation annule la condamnation de Cédric Herrou (Lire)
  3. Les quatre citoyens qui avaient hébergé des migrants sont acquittés (Lire)
  4. Le maire de Montreuil réquisitionne des bureaux vides pour y loger des travailleurs immigrés (Lire)
  5. Dans le Morvan, un village résistant accueille des demandeurs d'asile (Lire)
  6. Mobilisation monstre contre le racisme dans les rues de Berlin (Lire)

Le droit comme instrument de lutte

  1. Bolloré perd définitivement son premier procès en diffamation intenté à Bastamag (Lire)
  2. Affaire Luxleaks: la condamnation du lanceur d'alerte Antoine Deltour est annulée (Lire)
  3. Antoine Deltour définitivement reconnu comme lanceur d'alerte par la justice (Lire)
  4. La Cour constitutionnelle belge rend son verdict : Victoire totale contre le fonds vautour NML Capital (Lire)
  5. Dieselgate : condamnation de Michel Aubier pour "faux témoignage " : un jugement historique (Lire)
  6. Glyphosate : Monsanto condamné à payer 290 millions de dollars à un jardinier malade d'un cancer (Lire)
  7. Victoire historique pour les droits des paysannes au Conseil des Droits humains de l'ONU (La Belgique et l'Europe s'abstiennent ...) (Lire)

lundi 7 janvier 2019

Tuning du rond point d'Embrun le samedi 5 janvier



 


















Lordon, la dérive autoritaire du régime, 13/12/2018


Les gilets sont-ils des pédophiles ?


La preuve de l'homophobie:
Et pis si on met le RIC c'est pour pouvoir remettre la peine de mort et revenir sur le mariage pour tous.
Raciste: Entendu sur un Rond-Point, " j'aime pas le café noir !"
Violent: Un gilet jaune ouvrier agricole à Montélimar a été condamné à trois mois ferme pour avoir abimé les phalanges droites d'un CRS en bloquant son poing avec sa bouche !
Complotiste:  Macron serait mis en place par les plus riches




Et aussi:
https://lvsl.fr/le-traitement-mediatique-des-gilets-jaunes

samedi 5 janvier 2019

Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche.


Diviser pour régner, réunir pour se révolter
Le mouvement des gilets jaunes fait apparaitre de nombreuses fractures dans beaucoup de familles, organisations, amis, partis, mouvement, syndicat, etc...
Il est clair que la sociologie du mouvement est très disparate mais populaire : de classes populaires dépolitisées, petits entrepreneurs, jeunes précaires s'informant exclusivement sur internet, militants, employés peu politisés, retraités solitaires, sdf, ouvriers agricoles...

Sont absents de ce mouvement les classes que je n’appellerais pas cultivés mais ayant fait des études.Je tiens à la distinction car vu la piètre qualité de l'enseignement en France. Celui-ci nous fabrique plutôt des perroquets savants plus quel cultive l'intelligence et qu’elle détruit la volonté. Cet enseignement fabrique une distinction très ancrée entre ceux qui ont réussi les études et ceux qui les ont échoués. Les qualifiés prennent cela pour des compétences à vie. L'esprit de supériorité intellectuelle est ancré à vie chez la plupart des personnes ayant su bien répétés sans critiques le savoir universitaire. La sélection se fait uniquement sur la capacité de travail et la situation familiale. Dans ce contexte les fils d'enseignant et de classes supérieures réussissent. L'école française républicaine est devenue un modèle de réplication des classes, on hérite de son diplôme sauf adolescent problématique…Quelques exceptions existent, les personnes talentueuse ou en grande misère sociale surinvestissent l’école par survie et échappent à la réplication sociale. Ceci permet au système de se prétendre républicain.... Macron en est le prototype. J'ai fréquenté ces diplômés puceaux de 22 ans ayant bachoté depuis 10 ans et connaissant rien à la vie mais incollable sur le PIB de la Corée du Sud. Pour connaitre leur arrogance et leur culte de l'intelligence qui dans leur esprit se mesure au classement d'un concours. Ces vainqueurs de concours d'élevage sont des abrutis dans le meilleur des cas, des pervers narcissiques dans le pire comme Macron, parfois intelligents, rarement imaginatif et sans aucune volonté de changement du système qui les consacre. Les moins classés des diplômés regardent le système avec plus de critique mais reste persuadé que ceux qui ont moins réussi qu’eux sont plus bête donc valide que l’élite est supérieure.

Mais tout une frange de la société regarde les classes populaires sauf quand elles sont exotiques de haut. On retrouve ce mépris, ce regard condescendant de partout, dans toutes les associations, syndicats, organisations militantes...le diplômé doit commander, il sait, même s’il ne connait rien au monde du travail, là où se caille toute la journée, les restructurations, la concurrence déloyales, la gestion de petites boutiques. La galère à de ceci, qu’elle casse ou fait grandir, murir, apprend. La rue brise ou elle est une grand école. La gestion d'une petite boutique, peut vous transformer en gros con abrutis ou vous faire profondément aimer et comprendre le humains, et savoir les gérer...
Bref les classes populaires ont appris aussi des choses dans leurs galères et la réalité des politiques ultra-capitaliste, ils l’ont en pleine gueule. Elles ont bien compris que le système capitaliste est injuste et qu'une noblesse nous gouverne. Beaucoup ne veulent pas de demi-miettes mais renverser la table, chose dangereuses mais la galère ne leur fait pas peur.


La gauche universitaire a renoncé dans l'ensemble au combat contre l'inégalité qui la frappe peu. Leur salaires ont parfois baissé mais ils sont adaptés, ils ont opté pour la moindre consommation. Ouvert sur le monde, prenant l'avion régulièrement, ils s'inquiètent plus de la fin du monde que la fin du mois. Hypermobiles, gros consommateurs de culture, ils sont inquiets de la montée du fascisme et ils sont proeuropéens. Ils sont parfois engagés dans des mouvements utiles mais identitaires : défenses des minorités, des étrangers, lutte des femmes, luttes des noirs, lutte écologique locale, lutte pour garder mon compteur....
Il est peu étonnant vu ces fractures que ces classes n’arrivent que difficilement à se mélanger et s'allier pour arrêter le mouvement de destruction de l'état social. Celui-ci a été mis en place après 1945 par le mouvement national de la résistance. A cet époque toutes les tendances politiques et classes sociales s'étaient unis face à un ennemi. Elles avaient en fin de lutte fait émerger un consensus pour une société ou la santé, l'éducation, la retraite serait pour tous et public. Arracher du capitalisme, l'école, la santé, les retraites, les banques, la règlementation de la circulation des capitaux, leur taxation, quel belle avancé, en 1789 on avait arraché un peu, la révolution était enfin sociale. 
Mais depuis 40 ans c’est le retour en arrière, le capitalisme a déjà beaucoup repris, d’abord les banques et la monnaie, la libertés de circulation des capitaux, le plus important. Il lui reste à prendre, reste la santé c'est pour bientôt, les retraites c'est maintenant. Les classes déjà touchées se révoltent et le pouvoir prend peur que les classes peu touchées mais instruites le rejoignent. Heureusement pour lui, reste le mépris de classes, la différence de culture, outil de distinction sociale s'il est un. 



La stratégie du pouvoir est d'accusée avec force et médias que les gilets jaunes sont des racistes, des gens d'extrême droite. Il suffit par exemple quand 400 personnes vont à Montmartre rendre hommage au dix morts du mouvement en référence avec la commune de filmer les 20 infiltrés d’extrêmes droites qui font leur quenelles et tourner cela en boucle. L'extrême droite s'amuse bien à s’introduire dans le mouvement, c'est tellement porte ouverte et facile, principe du mouvement. Certaine gauche pourrait faire pareil, mais elle aime tellement l'entre soi ! Cela donne une bonne excuse a tous ceux qui ne veulent pas affronter, moi je ne me mélange pas ! 
 
Pourtant en deux mois j'ai tellement peu entendu de conneries racistes. La raison, c’est le sujet de la révolte. Pourtant des conneries j'en ai entendu des grandes peltés. Eh alors, le taux de conneries ne dépend pas de ou on est juste de la densité du nombre, je peux dire que j’en ai moins entendu que dans certains colloque sur la transition énergétique ou salon bobo. Je n’en entends pas plus que si j'écoute France Inter, la radio bobo. Mais dire qu'il faut accepter la mondialisation comme inévitable, grosse connerie anesthésiante c'est plus classe ! Faire dire par des stars qui prennent l'avion comme nous une voiture que : « l'écologie cela dépends de nous et pas du système » Une grosse connerie dite par Marion Cotillard c'est plus classe que par Robert autour du braséro avec son Lovenbrau de chez ED qui dit que le diesel ça ne pollue pas. Pourtant Robert, il fait 5000 km avec son vieux diesel qui pue et il n’a pas pris l'avion depuis 30 ans. Pourtant Robert, il a bien compris que l’Europe et l'euro sont un outil des banques pour continuer à nous voler. Pourtant Robert, il n’est pas resigné à se faire piquer sa retraite. Il est écœuré que l'on le jette sa R21, comme on la jeter à la fin de son opération à l’hôpital. Lui il ne comprend pas sur France inter ce que veut dire la phrase du ministre qui dit "pour sauver l'hôpital public il faut un plan de rationalisation des hôpitaux avec transfert sur la médecine déambulatoire" L'universitaire comprend tous les mots mais il ne comprend rien du sens, Robert c'est l'inverse.
Voilà pour finir temporairement deux vidéos, une d’Audiard sur les intellos et l'autre sur l’Europe et l'euro pour les universitaires qui n’ont encore pas compris ce que c'est l’Europe et se raccroche à leur catéchisme.

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version intello:

Là aussi sur la nation il y a beaucoup à dire :  là où les classes populaire crient peuple, nation, France, marseillaise, Europe de la merde, nous voulons des frontières.... Mais des frontières à quoi, aux riches au capitaux, a la délocalisation, la concurrence déloyale. Bien sur ces classes frappés par l'ouverture des marchés, la mondialisation, veut des frontières. L'autre classe crie plus d'Europe comme les communiste voyant leur échec, criaient plus de communiste, ils crient à bas les frontières des pauvres ; ils s’étonnent que les pauvres tout occuper à se battre le bout travail éreintant, le logement HLM, la queue des restos du cœur, bref qu’ils ne soient pas forts enthousiastes à remettre une couche de misère dans un état qui réduit en peau de chagrin le social. Étonnant non !

 Je me souviens de l’ouverture des frontières à l’Europe de l’est, la ruine que ce fut pour certains. Mais pensez-vous que si on disait aux enseignants, maintenant tu va travailler pour 900 € ou on te remplace par un francophone étranger qui va te faire concurrence car eux veulent bien travailler à se prix et cela leur fait du job. Comment évoluerais le racisme aux sein de cette catégorie ? Combien réclamerais de remettre des frontières ?
Nous avons je pense besoins de plus de frontières, mais pour les capitaux, les multinationales. Le périmètre où nous faisons communautés est la nation, c’est un constat. Je regrette moi aussi, je rêve d'un périmètre plus grand, mais il faut faire avec l'histoire, la langue et la réalité. Et puis vu la difficulté des grands ensembles à être démocratique, la nation me semble déjà bien grand.  Nous avons besoins de frontières pour avoir des règles solidaires. Avoir des portes ne veut pas dire qu'on ne peut accueillir personnes, mais des portes permettent que le vent ne bouffe pas toutes la chaleur. Avoir un chez soi sur, permet d’accueillir.


Le pouvoir des Mac et des Ronds, va s'appuyer à fond sur cette division culturelle et sociales écouter son discours du nouvelle an. Il va utiliser le facile repoussoir des fascistes qui pour les véritables sont si peu nombreux et tellement bien organisés, bien financer et bien utile au pouvoir capitaliste. Ils mettront l'axe de l'identité de partout, les anti-identitaires crieront au loups et le débats se focalisera sur un faux problème les migrants, ce qui permettra de faire diversion encore. Division pour régner, carotte et bâton, rien de nouveau depuis 10 000 ans.

Pour terminer, j'espère que nous nous unirons sur l'axe de l'injustice sociale, de la trahison de nos élites qui détruisent hôpitaux, retraites, volent nos services publics, organisent la décollecte des taxes auprès des entreprises et créent le trou budgétaire pour pouvoir piller les biens communs. Cet axe sera remis en avant et permettra d'unir afin de détruire ce pouvoir qui veut nous imposer l'extrême capitalisme qui est un fascisme....

Que les classes populaires se rendent compte de l'injustice des impôts au lieu d'applaudir aux discours des capitaliste il faut moins d’impôt (pour moi), qu'elles se rendent compte que la police matraque et bafoue les droits de manifester, qu'elles se rendent que les médias manipulent appartiennent à des milliardaires, qu'elles inventent une nouvelle forme moderne et efficace de manifestation, les ronds points, une forme d'unité, une organisation verticale et tous ses avantages et inconvénients, qu'elles créé via les réseaux sa forme auto-organisé de communication, qu'elles posent des symboles simples: le gilet, le drapeau français de la révolution, qu'elles montrent une détermination dans le froid et la pluie, qu'elles cible les banques, les supermarchés, qu'elle pètent la fête de la surconsommation de Noël, qu'elle invite aux boycotte des géant de l'internet, qu'elle fasse peur au pouvoir au point qu'il lâche du lest et commence a avoir peur et soit prêt à toutes les manipulations et crie à l’extrême droite, soit même prêt à la faire monter, n'est pas cela qu'il faut voir.... ou alors le problème est qu'il est bien dur pour certains de suivre ceux qui dans l'ordre des choses sont censés suivre et être sans idées....
 Il y a une grosse bulle d'orgueil à crever au niveau de nos élites, mais aussi un peu plus bas de petites a dégonfler..

As t’on le temps d’attendre qu’il n’existe plus d’homme ou femme sexistes, d’homophobes, de français xénophobes, pour arrêter la folle finance, le fou capitalisme…ou peut être que tout ceci est une excuse pour rien faire et resté avec tout ceux qui ont la bouche usée et les bras neufs….

Unis et solidaires dans le monde réel et pas rêvée….

 Pour conclure dans la vidéo tout est dit: