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jeudi 6 juillet 2017

N'en jetez plus, Septhane atomise le nucléaire !

Observatoire du nucléaire - http://www.observatoire-du-nucleaire.org
Revue de presse pluri-mensuelle


Mars-Juin 2017




Faillites nucléaires en série : Westinghouse, Areva, bientôt EDF

Westinghouse (Toshiba) mobilise des avocats experts en faillite
Reuters, 9 mars 2017 : http://bit.ly/2sMi6v1


NuGen : la patate chaude du nucléaire britannique
Batirama, 13 avril 2017 : http://bit.ly/2szbb57


Augmentation de capital d'EDF : le coûteux sauvetage du nucléaire français
La Tribune, 8 mars 2017 : http://bit.ly/2lD3TPg


Pour EDF, tous les voyants sont au rouge
Le Parisien, 18 mai 2017 : http://bit.ly/2ty765j



Vous le savez depuis des années si vous lisez régulièrement notre revue de presse, l'industrie nucléaire mondiale est mourante, en déclin irréversible depuis 2001 : elle était alors à son sommet, produisant 17 % de l'électricité mondiale (ce qui n'était déjà pas si imposant), contre à peine 9 % aujourd'hui.
Cette faible « part de marché » va continuer à baisser du fait de l'état de délabrement avancé de la grande majorité des réacteurs encore en service et de la quasi impossibilité de financer de nouveaux réacteurs… ou même d'arriver à les construire (cf les désastres des chantiers EPR).
Cet état des lieux déprimant (pour les nucléocrates !) s'accompagne aujourd'hui de la chute des ex- »fleurons » de cette industrie malfaisante : après Areva, c'est l'entreprise historique du nucléaire des USA, Westinghouse, qui est en faillite. Et EDF suit de près
Westinghouse, qui avait été racheté par Toshiba depuis quelques années, entraîne sa maison mère japonaise dans le gouffre (cf http://bit.ly/2txkM0O ), et pousse Engie à retirer ses billes du projet de construire des réacteurs en Grande-Bretagne, après avoir fait de même du projet (tout aussi fumeux) turc.


Débandade atomique dans le monde

La Suisse va sortir du nucléaire
Le Point, 21 mai 2017 : http://bit.ly/2tCtoDU

La Corée du Sud suspend la construction de deux réacteurs
Reuters, 27 juin 2017 : http://reut.rs/2stBn62

Afrique du Sud : revers judiciaire pour le futur programme nucléaire
AFP, 26 avril 2017 : http://bit.ly/2twzFjW
Pourquoi Engie renonce à la construction de nouvelles centrales nucléaires
Le Monde, 8 avril 2017 : http://lemde.fr/2oiQkoc

Suite de la déconfiture générale de l'industrie nucléaire mondiale. L'un après l'autre, les pays nucléarisés adoptent des plans de sortie définitive du nucléaire : les arguments éculés des nucléocrates (« ça va être la pénurie », « le prix de l'électricité va s'envoler », etc) ne trompant plus personne.
C'est au tour de la Suisse de prendre cette voie de sagesse (pas assez vite, certes, mais c'est un autre débat). La Corée du Sud elle aussi, après élection d'un Président ouvertement antinucléaire, prends ce chemin et stoppe même les chantiers de deux réacteurs en construction, qui pourraient donc ne jamais être terminés.
Quant au prétendu programme nucléaire de l'Afrique du Sud, maintes fois annoncé avec tambours et trompettes et toujours reporté à plus tard, il subit un nouveau revers, juridique cette fois.


Cuve de l'EPR : l'ASN se ridiculise définitivement, la majorité des médias aussi

EDF obtient un démarrage sous condition de l'EPR de Flamanville
AFP, 28 juin 2017 : http://bit.ly/2szlFkR


EPR de Flamanville: une décision inaudible de l’ASN
Journal de l'environnement, 28 juin 2017 : http://bit.ly/2t40Ph1


Nucléaire : le "récit" qui doit sauver l’honneur de l’ASN, la cuve du réacteur EPR
Observatoire du nucléaire, 27 juin 2017 : http://bit.ly/2udaXmi



Suite de l'incroyable affaire de la cuve mitée du réacteur EPR de Flamanville. Même si le verdict définitif doit être annoncé par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en octobre, le pot aux roses a été dévoilé fin juin après la réunion d'une trentaine d'experts : malgré ses graves faiblesses, la cuve pourra être utilisée par EDF. Fin de partie pour les zozos qui croyaient que l'ASN, si "compétente" et "intransigeante", allait prendre ses responsabilités.
Pour détourner l'attention de l'opinion du caractère totalement irresponsable de cette décision, l'ASN a agité la problématique du couvercle de la dite cuve : ce dernier devra être changé « assez rapidement ». Mais comme il faut 7 ans pour faire fabriquer ce nouveau couvercle, EDF obtient donc le droit d'utiliser l'ancien … pendant 7 ans. Une vraie mascarade.
Une fois de plus, une remarquable analyse de la situation a été publiée par… l'Observatoire du nucléaire. C'est en effet un véritable « récit » (ou une « légende ») qui a été construit pour "légitimer" la décision (pourtant insensée) de l'ASN.
Hélas, la majorité des médias reprend sans réfléchir les éléments de ce « récit » :
- ce serait l'ASN qui aurait découvert les faiblesses de la cuve de l'EPR . Faux : c'est Areva qui a « craché le morceau » ;
- l'ASN aurait été trompée par EDF et Areva. Faux : elle avait toutes les infos depuis des années et a commis une faute majeure en autorisant en décembre 2013 EDF à installer la cuve ;
- l'ASN aurait « prouvé son indépendance » en saisissant la justice. Faux : c'est l'Observatoire du nucléaire qui a porté plainte en mai 2016 (cf AFP http://bit.ly/2tkgRn3 ), l'ASN suivant 6 mois plus tard pour essayer de se placer du côté des accusateurs alors qu'elle fait partie des coupables !
Nous vous invitons à relire ce décryptage lumineux de l'Observatoire du nucléaire : http://bit.ly/2udaXmi


Cuve de l'EPR : l'ASN coupable

Les nouvelles révélations sur la cuve de l'EPR confirment les lourdes fautes de l’ASN
Observatoire du nucléaire, 31 mars 2017 : http://bit.ly/2t3CdEY


Révélations de Radio-France
Radio-France, 31 mars 2017 : http://bit.ly/2nRLfmG

Autorité de sûreté nucléaire : grands enjeux, petits moyens
Le Monde, 26 juin 2017 : http://lemde.fr/2sHGUUP

Avant même la mascarade de ce mois de juin, l'Observatoire du nucléaire avait annoncé la couleur et mis sur la table la culpabilité de l'ASN, ses accusations étant confortées par l'enquête de S Tronchet pour Radio-France. A contrario, un des « chiens de garde » du nucléaire dans les médias, M. Bezat (Le Monde), tente une nouvelle diversion sur le thème « l'ASN est compétente et indépendante, par contre elle manque de moyens et il faut la renforcer ». Ces gens là croient encore qu'ils vont sauver l'industrie atomique en continuant à raconter des salades (radioactives). La méthode du bon vieil Emile Coué peut probablement vous aider à surmonter un gros rhume, mais elle ne sauvera pas le nucléaire.


EPR trop cher

Le nouveau solaire deux fois moins cher que l'EPR
Le Figaro, 8 mars 2017 : http://bit.ly/2msEV3B


Il a assurément été bien difficile pour M. De Mounicot, promoteur inlassable du nucléaire dans les colonnes du Figaro, d'écrire cet article qui explique que l'électricité solaire est désormais deux fois moins chère que celle qui doit sortir de l'EPR (si jamais ce dernier entre un jour en service). Il a tant de fois été écrit que le nucléaire était l'énergie "la moins chère". Tôt ou tard il n'est plus possible de raconter n'importe quoi .


EPR en retard, Fessenheim en carafe

Fermeture de Fessenheim: l'Etat accède à une demande d'EDF
AFP, 24 mars 2017 : http://bit.ly/2tCarkJ


Rejet de la fermeture de Fessenheim : M. Hollande a offert juste avant les 2 décrets espérés par EDF
Observatoire du nucléaire, 6 avril 2017 : http://bit.ly/2tzWaUF


Recours contre le décret de création du réacteur nucléaire EPR de Flamanville
Observatoire du nucléaire, 1er mai 2017 : http://bit.ly/2ty9f0M



C'est déjà presque oublié mais le dénommé François Hollande, supposé Présidente de la République, avait promis de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim. Au lieu d'imposer sa décision, au besoin en menaçant de ne pas accorder à EDF les 3 ans de « rab » demandés pour finir l'EPR, sans oublier un autre décret espéré par EDF concernant la centrale de Paluel (Seine-Maritime), il a d'abord offert ces autorisations avant de dire au PDG d'EDF « Bon, maintenant que je vous ais accordé toute ce que vous vouliez, il faudrait fermer Fessenheim ».
Évidemment, les dirigeants d'EDF se tordent de rire devant tant de nullité et de faiblesse, et laissent Fessenheim en service… du moins lorsque les réacteurs sont en capacité de fonctionner : le réacteur 2 est à l'arrêt en continu depuis plus d'un an, le réacteur 1 fonctionne tant bien que mal de temps en temps, mais la centrale est globalement inactive et inutile.
Avec d'autres association dont Greenpeace, l'Observatoire du nucléaire a déposé un recours contre le décret offrant à EDF 3 ans de plus pour terminer l'EPR. A suivre...


EPR malhonnête, Bouygues se gondole

Travail au noir sur le chantier de l’EPR : Bouygues condamné à 29 950 euros d'amende
France-info, 20 mars 2017 : http://bit.ly/2tcluOA


Vous savez certainement que EDF et Bouygues se sont affranchis de la plupart des règles sur le chantier de l'EPR, mettant délibérément en danger les travailleurs (deux morts à ce jour) et utilisant impunément des travailleurs non déclarés. Impunément ou presque : pris la main dans le sac, les bandits de Bouygues s'en sortent avec une amende dérisoire de 29 950 euros : le tribunal a pris bien soin de rester en dessous des 30 000 euros afin que Bouygues ne soit pas exclu des marché publics : on ne se passe pas d'un partenaire aussi fiable !


EPR, mirage britannique

EDF coule le premier béton de l’EPR d’Hinkley Point
Usine nouvelle, 31 mars 2017 : http://bit.ly/2tdfPHN


Les inquiétudes montent autour des EPR anglais
Les Echos, 24 juin 2017 : http://bit.ly/2tcYtL4

Les réacteurs EPR annoncés en Grande-Bretagne ne seront pas construits
Observatoire du nucléaire, rappel juillet 2016 : http://bit.ly/2a44xzx


Déconsidérés, ridiculisés, les dirigeants d'EDF continuent invariablement à se croire capables de construire deux EPR en Grande-Bretagne. Pour mémoire, ce ne sont pas les Britanniques qui veulent des EPR, comme on essaie de nous le faire croire : EDF a d'abord racheté British energy avant de lui faire passer commande : c'est donc EDF qui achète deux EPR à EDF (tout ça avec notre argent) !
L'Usine nouvelle, rude concurrent des Echos pour promouvoir aveuglément l'atome, publie même une vidéo du « premier béton » de ce chantier. Il est en effet exact qu' EDF a commencé les travaux préparatoires, mais pas les réacteurs à proprement parler puisque le projet n'est toujours pas bouclé ni financé.
D'ailleurs, la Cour des comptes britannique alerte sur l'hérésie de ce projet qui va ruiner la Grande-Bretagne (en plus de ruiner définitivement EDF). L'Observatoire du nucléaire maintient son pronostic annoncé invariablement depuis plusieurs années : ces réacteurs ne seront jamais construits ou, au pire, jamais terminés.


ITER aussi !


ITER, mensonges, niaiseries … et fiasco inéluctable

Can-Sud-Est, 11 avril 2017 : http://bit.ly/2sduFwS


L'EPR nous fait tellement rire (en attendant de pleurer en découvrant les factures incommensurables que nous, citoyens ordinaires, allons de voir assumer) qu'on en oublierai presque une autre mascarade, celle du prétendu « réacteur de fusion nucléaire », le dénommé ITER.
Merci à notre ami Antoine, de la Coordination antinucléaire du Sud-est, de faire de temps en temps le point sur ce chantier commencé en 2007, qui est d'ores et déjà une échec cuisant sur le plan scientifique et qui ne cesse de creuser son déficit (le coût est déjà passé de 5 à 20 milliards, en attendant la suite !)
Pour mémoire, pour avoir la « chance » d'accueillir ce projet si « prestigieux », la France et son Président de l'époque, Jacques Chirac, avaient accordé des compensations ruineuses au concurrent japonais et s'étaient engagés à couvrir d'innombrables dépenses complémentaires qui se chiffrent au total en milliards.
Tôt ou tard, il faudra bien qu'un « responsable » politique s'adresse aux Français pour reconnaître l'échec total du projet et rendre publiques les factures à acquitter. Macron le technophile aura-t-il ce courage ? Assurément pas : il lui suffira de laisser ce scandale perdurer 5 ou 10 ans de plus et de léguer à son successeur le soin d'annoncer le désastre...


Niger : un étrange « uraniumgate »

«Uraniumgate» au Niger: une commission parlementaire va enquêter
RFI, 17 mars 2017 : http://bit.ly/2ssX6ed

Niger : où est passé l’argent de l’« uraniumgate » ?
Le Monde, 7 avril 2017 : http://lemde.fr/2ubzVSU

L' « Économie circulaire » est à la mode, mais elle est parfois mise curieusement en application, voyez un peu : en 2011, Areva vend 5 millions de livres d'uranium à une société russe qui les revend à une société libanaise qui les revend à la société nigérienne Sopamin, qui les revend à son tour à Areva. Au passage, au moins 18 millions d'euros se sont évanouis. Pour mémoire, Anne Lauvergeon a été mise à la porte d'Areva en juin 2011, il serait fort étonnant qu'elle n'ait pas trempé dans ce nouveau scandale (elle est aussi au coeur de l'affaire de corruption Uramin), on ne prête qu'aux riches…


Les bêtises de l'Institut (Montaigne) Menteur

Le calcul (très) erroné de l’Institut Montaigne
Décrypter l'énergie, 17 mars 2017 : http://bit.ly/2tcJdOF


En France, sortir du nucléaire coûterait cher, y rester aussi
Le Monde, 15 mars 2017 : http://lemde.fr/2neGDqh



L'Institut qui a osé s'appeler Montaigne, salissant le nom de l'illustre personnage, est un think tank de propagande ultra-libérale créé par Claude Bébéar, président d’honneur du groupe d’assurances Axa. La mission de cette officine est de mentir, tromper, désinformer, et en particulier concernant le nucléaire.
C'est ainsi qu'elle s'est amusée à publier un « rapport » annonçant que la sortie du nucléaire coûterait des sommes astronomiques, ineptie relayée mécaniquement par de nombreux médias. Il a fallu que Le Monde rappelle que rester dans le nucléaire coûterait au moins aussi cher, pendant que « Décrypter l'énergie » mettait en lumière les bidouillages des calculs de l'Institut Menteur.



Fukushima : toujours pire

Des sangliers radioactifs envahissent les alentours de Fukushima
Nouvelobs, 10 mars 2017 : http://bit.ly/2shgfep


Fukushima: «Pour nous, il n’y aura jamais de fin»
Blog médiapart, 10 mars 2017 : http://bit.ly/2n9QC0O


Démanteler Fukushima, une facture à 187 milliards
La Tribune de Genève, 10 mars 2017 : http://bit.ly/2syvKib


Jeux Olympiques 2020: des épreuves de baseball à Fukushima !
La Tribune de Genève, 17 mars 2017 : http://bit.ly/2tBxSul


La situation à Fukushima et Tchernobyl n'est généralement évoquée par les médias qu'aux dates « anniversaires » (respectivement 11 mars et 26 avril), c'est donc en mars que l'on a appris que les alentours de Fukushima sont envahis de sangliers radioactifs, compromettant (bien heureusement) les manoeuvres du pouvoir pour faire revenir en zone contaminée les populations évacuées depuis 2011.
La facture de la catastrophe ne cesse d'être réévaluée et atteint des sommes improbables, à ce jour 187 milliards. Imaginez tout ce que l'on aurait pu faire au Japon avec ces sommes gigantesques mais le lobby nucléaire veille : sa mission est de gâcher la vie des humains, il tentera de la mener jusqu'au bout !
Mais que le bon peuple se réjouisse, les Jeux olympiques de 2020 se profilent au Japon et, quelle belle idée, des épreuves auront lieu à Fukushima ! Après tout, il y a une vraie logique à mêler le nucléaire et la mafia du Comité internationale olympique et de ses sponsors (« parrains » est d'ailleurs le terme le mieux adapté).


Catastrophe en cours et à venir

A Tchernobyl, « il faut agir avant qu’il ne soit trop tard »
Le Monde, 25 avril 2017 : http://lemde.fr/2tCeAVz

Etats-Unis : le risque d'incendie des déchets nucléaires inquiète les experts
Sciences et avenir, 1er juin 2017 : http://bit.ly/2stBEpt


La Hague, un cimetière radioactif de plus en plus dangereux
Reporterre, 16 mai 2017 : http://bit.ly/2re2xMQ



Autour de Tchernobyl, 31 ans après le début du désastre, des millions de gens vivent encore dans les zones contaminées mais, on nous l'a assez raconté, la situation de la centrale accidentée est enfin « sécurisée » grâce au nouveau sarcophage mis en place par les amis de l'environnement que sont Bouygues et Vinci.
En réalité, Le Monde nous apprend qu'il y a urgence à agir sous ce nouveau sarcophage, à savoir démanteler l'ancien et, surtout, s'attaquer enfin au magma du coeur qui est entré en fusion en 1986. Qu'on se le dise : les catastrophes nucléaires ne finissent jamais.
Pas de quoi inquiéter les autorités des USA alors que, dans Sciences et avenir, Damien Desbordes évoque les dangers extrêmes que font courir les stockages des combustible usés (ultra-radioactifs) dans des piscines extrêmement vulnérables près des centrales américaines..
En France, où les « élites » ont toujours des idées géniales, les matières les plus radioactives sont concentrées à La Hague (Manche), pour être sûr qu'un accident nucléaire, de moins en moins improbable, serait le dernier : l'Europe entière devrait être évacuée.


Résistances !

À Bure, les antinucléaire sur le pied de guerre
Le Figaro, 17 mai 2017 : http://bit.ly/2uw5nuD


Les anti-Bure menacent de bloquer le Tour de France
Est Républicain, 28 juin 2017 : http://bit.ly/2stsiKo


Creuse : le maire et les habitants empêchent Areva de déposer ses déchets miniers
La Montagne, 20 mars 2017 : http://bit.ly/2tcpCOf



Ici où la, malgré le poids du lobby nucléaire et le fatalisme de la majorité de la population (qui se contente de « toucher du bois », comme si cela allait changer le cours des choses!), de courageux humains se lèvent pour tenter d'empêcher l'industrie de l'atome de commettre de nouvelles exactions.
Dans l'Est, près du site de Bure où les fous veulent enfouir des quantités insensées de matières ultra radioactives, des résistants envisagent même de perturber le passage du Tour de France. « Sacrilège ! » s'écrient les bonnes âmes, peu importe que nous soyons tous irradiés, l'essentiel n'est-il pas que le spectacle continue ?





Rendez vous fin septembre pour la revue de presse estivale (juillet, août, septembre)

vendredi 19 mai 2017

Les vidéos du POUMM (POUR UN MONDE MEILLEUR).

  1. Nucléaire militaire et santé https://www.youtube.com/watch?v=0kYSQ87u8wI
  2. Santé et Droits de l'Homme à la suite des désastres nucléaires à Mayak en Russie https://www.youtube.com/watch?v=f3cu28xpRmE
  3. Tchernobyl dans l'histoire occultée des dégâts des radiations https://www.youtube.com/watch?v=tQUs5kw0n-g&t=25s
  4. Fukushima - Normaliser les zones contaminées ? https://www.youtube.com/watch?v=Psul4d83gZY
  5. Faut-il refuser les compteurs Linky, Gazpar et Cie ? https://www.youtube.com/watch?v=tf_XyjCqJDA
  6. Réacteurs vérolés, documents falsifiés : que se passe-t-il dans le nucléaire français ? https://youtu.be/06M2DzpDuK0
  7. Santé et travailleurs du nucléaire militaire et civil https://youtu.be/FKKkS5D_anY
  8. Radioactivité dans les eaux de consommation https://youtu.be/oXtTrQDFZGI
  9. Ethos (ou la "vie" qu'on nous impose(ra) en zone contaminée par la radioactivité après une catastrophe nucléaire) https://www.youtube.com/watch?v=pq1KCXY1s6s
  10. De catastrophe en catastrophe nucléaire, qu'en sera-t-il de la radioactivité dans notre alimentation ? https://youtu.be/qi940bhg8f0

    En espérant vous intéresser,
    Françoise Boman

mercredi 17 mai 2017

Déchets radioactifs : nouvelles inquiétudes sur la sûreté de l'usine de La Hague

Source : Libération     (27/4/2017)

http://www.liberation.fr/futurs/2017/04/27/dechets-radioactifs-nouvelles-inquietudes-sur-la-surete-de-l-usine-de-la-hague_1565811

Déchets radioactifs : nouvelles inquiétudes sur la sûreté de l'usine de La Hague

Par   Jean-Christophe Féraud



  Une piscine de La Hague où sont stockés les «cœurs» usés des réacteurs nucléaires.   Photo Adeline Keil
  
Syndicats et élus locaux s'inquiètent d'une «diminution de la sûreté des installations» de la plus grande usine de ce type dans le monde. Le site situé près de Cherbourg souffrirait de la chasse aux coûts et du manque d'effectifs.



Alerte à La Hague. Les syndicats CGT-FO-Unsa-CFDT et des élus locaux déplorent une «diminution» de la sûreté au sein de l’usine Areva. Située à la pointe du Cotentin, près de Cherbourg dans la Manche, il s’agit de la plus grande unité de retraitement et de vitrification de déchets radioactifs au monde. Libération avait pu accéder au site de La Hague le mois dernier pour un reportage rare <http://www.liberation.fr/futurs/2017/03/27/la-hague-entrepot-temporaire-de-dechets-nucleaires-depuis-40-ans_1558739> .. Cette dégradation de la sûreté serait liée selon eux à la «situation financière grave» du groupe. Dans les faits, la commission locale d’information (CLI) du site – qui regroupe élus locaux, syndicalistes et associations environnementales – a adopté ce jeudi une motion demandant à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) une
Un signal d’alarme qui fait suite à un premier «message d’alerte» communiqué par le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) en novembre, lors d’une réunion non publique de la CLI. «La direction, au travers d’une course effrénée aux économies, met à mal le système de défense en profondeur» du site, face au risque «d’accident nucléaire», avait écrit le CHSCT de l’usine de La Hague dans une note dont l’AFP a eu une copie : «Les formations sont faites à la va-vite, par manque d’effectifs. […] La totalité des médecins tirent la sonnette d’alarme à propos de la santé mentale des salariés du site.» Les syndicats, qui défendent l’emploi dans la filière de l’atome, rejoignent les inquiétudes de certaines associations antinucléaires. Car pour eux, «la situation du site est plus qu’alarmante en termes de sous-effectifs», comme l’a expliqué Patrick Méhaut (CGT) durant la CLI de jeudi

500 suppressions de postes

Le directeur adjoint de l’usine de La Hague, René Charbonnier, a pour sa part répondu lors de cette réunion de la CLI que «la sûreté est la priorité» absolue d’Areva et que le groupe continuait à recruter. Et Areva, qui publie chaque année un rapport d'information sur La Hague <http://www.areva.com/mediatheque/liblocal/docs/activites/aval/recyclage/2015/Areva-Rapport-TSN-2015-2016.pdf> , n’a pas plus réagi à ce stade. En 2015, après l’annonce d’une perte de 5 milliards d’euros qui risquait de précipiter une faillite du groupe, ce dernier avait annoncé plus de 4 000 suppressions de postes en France, dont 500 à La Hague. Aujourd’hui, le site emploie toujours près de 5 000 salariés, dont 2 900 chez Areva NC. Comme toutes les installations nucléaires, le site nécessite en effet une surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre par des personnels hautement qualifiés et formés à la radioprotection.

Mais les syndicats font état de conditions de travail qui se dégradent au point de mettre en péril la sûreté. «Imaginez-vous dans un aéroport. On vous propose d’embarquer sur un vol avec un copilote sans licence parce que, depuis deux ans, il pilote des hélicoptères, et avec un réacteur, dont la maintenance annuelle est dépassée de quinze jours, qui embarquerait ? Les salariés Areva le font tous les jours», a expliqué Sébastien Legouix de la CFDT lors de la CLI.

Enorme concentration radioactive

La sûreté de La Hague préoccupe particulièrement Greenpeace. «La Hague, c’est le site qui concentre le plus de matière radioactive en Europe. Les piscines sont presque pleines, il reste deux ans de stockage maximum», expliquait récemment à Libération Yannick Rousselet, chargé de campagne antinucléaire au sein de l’ONG. 10 000 tonnes de combustibles usés refroidissent ainsi actuellement dans les piscines de La Hague. L’équivalent d’une centaine de cœurs nucléaires, soit deux fois de ce qui est «chargé» dans les 58 réacteurs nucléaires d’EDF ! Ce stock impressionnant d’assemblages radioactifs fait dire à Yves Marignac du cabinet Wise-Paris que «le potentiel de danger de La Hague est sans équivalent» <http://www.liberation.fr/futurs/2017/03/29/le-potentiel-de-danger-a-la-hague-est-sans-equivalent_1558984>  en cas d’accident. Mais il n’y a pas de risque de réaction en chaîne comme dans un réacteur nucléaire. Cet expert indépendant craint plutôt une attaque terroriste type 11 Septembre sur les piscines non bunkérisées de La Hague.

Le site nucléaire, qui s'étend sur 300 hectares, entrepose aussi les 16 600 conteneurs de déchets «haute activité» vitrifiés et les 14 200 conteneurs de «moyenne activité» compactés, déjà retraités. Cette montagne de déchets, hautement ou moyennement radioactifs, mais tous à vie longue, ont vocation à être enfoui un jour à 500 mètres sous terre dans les galeries de Cigéo : le laboratoire de stockage profond que l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra) expérimente à Bure, dans la Meuse. Un cimetière nucléaire que Libération a pu également visiter <http://www.liberation.fr/futurs/2017/03/27/a-bure-dans-les-entrailles-du-cimetiere-nucleaire_1558736> .

«Il faut voir La Hague comme un entreposage temporaire, en aucun cas une solution définitive. Nous faisons la jointure en attendant que Cigéo soit opérationnel pour le stockage profond», nous expliquait au mois de mars Christophe Neugnot, directeur de la communication d’Areva, lors de la visite de l’usine. Mais le temporaire dure puisque certains conteneurs de déchets y sont stockés depuis quarante ans dans des conditions qui ont été pointées du doigt à plusieurs reprises par les ONG.

Inspections de l’ASN

De son côté, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui mène chaque année des inspections surprises sur le site, n’a «pour l’instant pas fait de constat alarmant». Le gendarme du nucléaire considérait dans sa dernière appréciation officielle portant sur l’année 2015 <https://www.asn.fr/L-ASN/ASN-en-region/Division-de-Caen/Cycle-du-combustible/Site-de-la-Hague> , «que le bilan des usines exploitées par Areva NC sur le site de La Hague est assez satisfaisant pour ce qui concerne la sûreté nucléaire, l’exposition radiologique des personnels et le respect des limites de rejet dans l’environnement». Mais il demandait aussi à Areva de «poursuivre ses efforts pour assurer, dans le respect des échéances prescrites, la reprise et le conditionnement des déchets anciens entreposés sur le site». Et l’ASN a demandé à Areva de remplacer progressivement six évaporateurs vieillissants <https://www.asn.fr/L-ASN/ASN-en-region/Division-de-Caen/Actualites-de-votre-region/Corrosion-des-evaporateurs-concentrateurs-de-produits-de-fission-de-La-Hague2>  : ces cuves «extrêmement irradiantes» servent à extraire l’uranium et le plutonium contenus dans les barres de combustibles usés mais leur corrosion commence à être préoccupante.

L’alerte lancée par les syndicats de La Hague est-elle susceptible de trouver un nouvel écho auprès de l’ASN, qui doit présenter son «Rapport sur l’état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en 2016» en mai ? «On a prévu de nouvelles inspections sur le sujet» de la sûreté», a simplement indiqué jeudi, durant la CLI, Hélène Héron, chef de la division normande de l’ASN.

mardi 16 mai 2017

L'impossible gestion des déchets nucléaire


risques de détournement d'avion

Depuis 2010, 6 fois des risques de détournement d'avion ont amené l'Allemagne à faire évacuer ses centrales.
6 fois en 7 ans !
C'est ce que ressort d'une question posée par des députés Die Linke à leur gouvernement posée suite à la découverte inopinée d'un tel cas (des manifestants bloquaient une centrale et ont vu les mouvements et entendu la police).
J'aime beaucoup façon de parler la réponse à la question 18. Die Linke voulait savoir si à l'étranger des mesures avaient été prises et lesquelles lors de l'incident du 10 mars 2017 (l'avion avait perdu le contact avec le contrôle aérien).
La réponse : ne sait pas.
NdT : c'est vrai qu'avec le suicide d'un pilote en France, la réponse de la France dans un tel cas n'a aucun intérêt...
L'avion étant parti d'Espagne et ayant été planté à deux pas de l'Italie, connaître la réaction de ces deux autres pays aussi serait sans intérêt...

Source https://www.solarify.eu/2017/05/14/792-6x-renegade-voralarm-fuer-akw-in-7-jahren

lundi 8 mai 2017

Macron pourrait reporter l'objectif de réduction du nucléaire

Macron pourrait reporter l'objectif de réduction du nucléaire

La date de 2025 "pourrait bouger"-entourage
La réduction à 50% est "un objectif ferme"-entourage
Décisions sur le devenir du parc d'EDF après un avis de l'ASN
Le Royaume-Uni comme exemple en cas de nouvelles centrales

PARIS, 3 mai (Reuters) - Emmanuel Macron sera pragmatique en matière de réduction de la part du nucléaire en France et pourrait reporter en cas de besoin l'atteinte de l'objectif fixé aujourd'hui par la loi, a-t-on appris mercredi dans l'entourage du candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle.
La loi de transition énergétique, portée par Ségolène Royal et adoptée en 2015, prévoit la réduction de la part du nucléaire dans la production électrique française de 75% à 50% à l'horizon 2025.
"La réduction à 50% est un objectif ferme. Ce qui pourrait bouger en fonction des moyens qu'on a mis en place, c'est la date", a indiqué à Reuters une source proche de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron.
Le favori des sondages à l'élection présidentielle reporterait ainsi l'atteinte de l'objectif de réduction du nucléaire si celui-ci devait remettre en cause la sécurité d'approvisionnement du pays ou se traduire par une hausse de ses émissions de CO2.
"On ne fait pas de 2025 une date fatidique", a dit la source.
Au-delà de la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), Emmanuel Macron avait en outre indiqué début février que le devenir du parc d'EDF dépendrait de l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur l'éventuelle prolongation d'une partie des réacteurs français, attendu pour fin 2018 ou 2019.

"C'est en fonction des travaux que l'ASN imposera qu'on pourra faire des comparatifs (pour savoir) si ça vaut la peine de prolonger tous les réacteurs, une partie des réacteurs ou aucun, et s'il faut en contrepartie construire ou pas des nouveaux réacteurs à court terme", dit-on dans l'entourage de l'ancien ministre de l'Economie.
Dans l'hypothèse où de nouveaux réacteurs s'imposeraient, l'équipe d'Emmanuel Macron "pense assez fortement à quelque chose qui s'inspire de ce qu'ont fait les Britanniques" en mettant en place un tarif garanti de rachat de l'électricité qui sera produite par la nouvelle centrale d'Hinkley Point d'EDF, à 92,5 livres (109,5 euros) par mégawatt/heure pendant 35 ans.
Nettement supérieur aux prix de marché actuels et proche du coût de certaines énergies renouvelables, ce tarif est garanti par un mécanisme ("contract for difference") prévoyant qu'EDF recevra un paiement complémentaire lorsque le prix de marché lui sera inférieur et qu'il devra rembourser un trop-perçu lorsque le prix du marché le dépassera.
"Le 'contract for difference' a déjà été accepté par la Commission européenne, et donc juridiquement a priori c'est un dispositif qui ne pose pas de souci", a souligné la source proche de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron. (Edité par Marc Joanny)

mardi 2 mai 2017

L'imposture climatique du bois énergie

Alors que Marine Lepen découvre que l'industrie pollue et verdit son image en dénonçant les boues d'Altéo tout en promettant le beurre et l'argent du beurre, c'est à dire des usines polluantes à plein régime et pas de pollution. Elle oublie la centrale Bois énergie qui accumule les retards et les ennuis. Le procureur du tribunal envisage même d'annuler l'étude d'impact, découvrant que les 2 300 tonnes journaliers de la centrale ne viendront pas d'un rayon de quelques kilométrés. il est aussi sur que deux et deux fois quatre qu'il impacterait fortement tous les départements autour voir plus loin. L'époque est l'imposture et pas qu'en politique. L’héritière masque sa volonté d’apartheid en prenant à bras le corps les revendications de justice et elle surfe sur les ressentiments de la crise du turbo-capitalisme financier. Si on regarde l'histoire c'est classique, pour s'emparer du pouvoir en temps de crise, il faut dire se qu'on veut entendre, prendre le palan des haines et neutraliser une partie de ses ennemis en provoquant chez eux moins de ressentiments que ceux en place. Mais l'imposture n'est totale que dans la réussite ! On peut dire qu'elle s'en approche grandement. 
Pour le bois énergie amis du climat l'imposture est grandiose car réelle depuis 20 ans. Grâce à cette imposture, nous allons faire rajeunir nos forêts, les couper et bruler toujours plus de bois. Même si l'imposture est un peu démasquée par certains même l'Europe, une grosse imposture ne peut pas passer totalement inaperçue. La construction et le bâtiments redécouvre les vertus du bois même dans les grandes constructions en hauteur. Les besoin de bois de construction vont s'entrechoquer avec ceux du bois énergie. Peu-importe on coupera plus de bois, cela à déjà commencer. Faire vieillir nos forets qui sont jeunes, stockerait du carbone, limiterait les incendies, réduirait les inondations, bref n'apporterait que des bienfaits. Mais cela demanderait de réduire l’exploitation de la nature. Et en matière d'exploitation si nous échappons à la haine et aux idées qui date des croisades, nous devront lutter contre une autre imposture: celle des vieilles idées du 20 émé siècle: celle de l'exploitation sans limite de la nature au pouvoir depuis longtemps et relooker dans un corps jeune.

José Pluki

Je vous joins ce chapitre de ce beau livre "La vie secrète des Arbres" dont la lecture devrait etre faite au collège....