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mercredi 15 juin 2016

Le bois energie: Chauffer tue ? Cas particulier de la vallée de l'arve (vallée alpine encaissée)












Le plan de protection de l’atmosphère

Dans  la  Vallée  de  l’Arve,  un  plan  de  protection  de  l’atmosphère  (PPA),  a  été  approuvé  par  arrêté préfectoral le 16 février 2012. Il identifie la combustion de biomasse, les transports et l’industrie comme sources locales principales de  la  pollution atmosphérique dans la vallée. Entre autres, les appareils de chauffage au bois individuels peu performants et les foyers ouverts sont de gros émetteurs de particules fines.  Le  PPA  de  la  Vallée  de  l'Arve  couvre  41  communes  dont  28  sont  classées  comme  «  communes sensibles » à la qualité de l'air. Il s'étend de la basse Vallée de l'Arve à Chamonix et concerne plus de 150 000 habitants.
En  effet,  de  nombreux  dépassements  des  normes  en  vigueur  sont  constatés  depuis  plusieurs  années pour  plusieurs  polluants.  Des  dépassements  de  la  valeur  limite  PM10  ont    même  déjà  atteint  le  seuil d’alerte  sur  Passy ;  des  dépassements  de  la  valeur  cible  pour  le  benzo(a)pyrène  à  Passy ;  des dépassements de la valeur limite pour le dioyde d’azote à St Gervais les Bains et du seuil d’information et de recommandations à Chamonix ; des dépassements de la valeur cible des niveaux d’ozone… Ce plan d’actions est destiné à réduire la pollution de fond en agissant notamment sur la situation préoccupante des particules fines (PM10).
Le plan porte donc ses efforts sur les trois principaux émetteurs de cette pollution : le secteur résidentiel (61% des PM10, dont 90% dus au chauffage domestique), le secteur des transports (23% des PM10, 3/4 des oxydes d’azote) et le secteur industriel (12% des PM10).
Depuis  l’approbation  du  PPA,  des  actions  ont  été  engagées  pour  les  trois  principaux  émetteurs  de pollution aux particules fines. Les actions les plus significatives ont été prises dans le secteur résidentiel  avec  un  cadre  réglementaire  presque  abouti  aujourd’hui.  Le  principe  est  d’imposer  une  valeur  limite d’émission aux installations de chauffage au bois. Les nouvelles installations et les installations d’un bien mis en vente doivent désormais respecter ces normes. 

mardi 14 juin 2016

Le biocarburant pire que le pétrole ! (dans 10 ans on dira cela du Bois énergie ?)

L'enfer est pavé de bonne intention !
Le biocarburant est pavé d'émissions !
la fortune de Xavier Beulin PDG de la FNSEA est pavée de subventions!
L'enfer est pavée: donc on n'arrête pas une descente aux enfers, polluer c'est moins cher et subventionné:



https://www.transportenvironment.org/press/biodiesel%E2%80%99s-impact-emissions-extra-12m-cars-our-roads-latest-figures-show

L'utilisation du biodiesel pour le transport a été censée réduire des émissions de CO2 mais au lieu de cela il est mis pour augmenter les émissions globales de transport de l'Europe de presque 4 %, selon une nouvelle analyse de la dernière étude de la Commission européenne sur des biocarburants. Ces émissions supplémentaires sont équivalentes à la mise autour de 12 millions de voitures supplémentaires sur les routes de l'Europe en 2020, l'analyse par le groupe vert le Transport et l'Environnement (T*E) des découvertes. Cette analyse prend en compte la casquette(le plafond) de 7 % sur la contribution de biocarburants produits de cultures vivrières.




Jos Dings, le directeur exécutif de Transport et l'Environnement, a dit : "la Commission européenne a finalement révélé que l'échec de politique(police) de l'Europe dans la stimulation de mauvais biocarburants est encore plus spectaculaire que la recherche scientifique précédente indiquée. Nous devrions éliminer progressivement le mandatant, subventionnant et la comptabilité de carbone zéro de ces carburants au niveau européen et national après 2020."

Pendant ce temps les enfants de tchernobyl meurent sans Pectine

La chose est aussi terrible que simple:
La pectine soigne les enfants victime de la radioactivité, elle aide à évacuer la radioactivité emmagasinée via l’alimentation... L'ensemble des enfants de la régions souffrent....
Reconnaitre et fournir ce médicament serait reconnaitre le problème énorme de santé !

Le lobby nucléaire, préfère laisser les enfants malades dans cette région.
En produire suffisamment pour la prochaine catastrophe serait une bonne chose en vertu du principe de précaution...
Lutter pour la reconnaissance de pectine, c'est reconnaitre l'accident à venir.
http://du-goudron-et-des-plumes.fr/
Je publie un extrait de la longue lettre de Waladimir:


"Récemment elle m'a communiqué que deux fillettes de 10 et 12 ans sont mortes subitement dans une école de Minsk pendant la gymnastique. La directrice de la clinique l'a avertie que sa charge de travail redoublerait."



Que faire donc, si ce n’est appeler tous les réseaux antinucléaires à prendre à bras-le-corps la grande question de la santé, à s’informer sur le mécanisme de fonctionnement élémentaire de la pectine comme adsorbant capable d’évacuer les métaux lourds et les radionucléides de l’organisme et à demander à nos deux députées européennes Michèle Rivasi et Corinne Lepage de se battre au Parlement européen pour que la pectine soit fournie aux enfants de la deuxième génération de Tchernobyl, quasiment tous malades, et à ceux de la première génération de Fukushima.

Il est vain d’espérer que l’État français renonce à l’atome avant le prochain accident majeur en France. Il s’y prépare officiellement, à reculons, incapable de changer de cap. La possession de l’atome militaire et civil est devenue le fondement identitaire de la nation. Piégé par lui-même l’État a besoin de la tragédie pour oser renoncer au nucléaire, et encore ! Ce n’est pas certain. Et la tragédie sera payée par tous. Il faut que l’emploi de la pectine devienne un objectif politique prioritaire, non seulement par devoir d’assistance aux populations dont la vie est ravagée depuis trente ans, mais par précaution d’auto-défense, vu le jeu des autorités à la roulette russe avec l’accident à venir dans les centrales vieillissantes.

En prévision d’un accident majeur, considéré possible à tout moment par l’ASN, la pectine doit être disponible dès maintenant pour la distribution en France, comme l’est déjà l’iode stable pour la thyroïde. Car tous les organes vitaux seront lésés par le césium137 qui s’accumule de manière sélective dans les cellules des organes vitaux les plus actifs. (voir Le Crime de Tchernobyl dernier paragraphe p.234 et p.235). L’information utile sur la pectine se trouve sur notre site. http://enfants-tchernobyl-belarus.org.

…D’année en année on assiste à une hausse de la morbidité des maladies non cancéreuses d’étiologie diverse. L’analyse des courbes de la morbidité générale des enfants vivant dans les territoires contaminés par Tchernobyl est particulièrement désespérante. D’année en année on voit diminuer le nombre d’enfants pratiquement en bonne santé. A Kiev, par exemple, où il y avait 90% d’enfants en bonne santé avant l’accident, leur pourcentage a diminué au cours des années qui ont suivi pour ne plus constituer aujourd’hui que 20%. Dans certaines régions du Polessié il n’y a plus un seul enfant en bonne santé. La morbidité chez l’adulte augmente aussi sensiblement dans tous les groupes d’âge : au cours des 20 ans qui ont suivi l’accident son taux s’est vu multiplié par divers facteurs selon les maladies.  On observe  avec netteté l’augmentation des cas de maladie cardio-vasculaire, la hausse de la fréquence des attaques cérébrales, des infarctus, de l’ischémie du muscle cardiaque. La durée moyenne de vie s’abrège en conséquence.

On observe une situation nettement inquiétante concernant les maladies du système nerveux chez l’enfant comme chez l’adulte. La fréquence des maladies de l’oeil, en particulier des cataractes, est en hausse brutale.

Les diverses formes de pathologie de la grossesse et l’état de santé des nouveaux-nés dans les familles des liquidateurs de l’accident ou de ceux qui ont été évacués des zones de forte contamination ne manquent pas d’inquiéter.

Les actions des défenseurs de l’énergie atomique qui nient les effets nocifs de l’irradiation sur la santé des populations paraissent particulièrement cyniques sur cette toile de fond tragique. Leurs paroles s’accompagnent malheureusement d’actes correspondants : refus presque total du financement de la recherche médico-biologique, suppression des institutions chargées « des affaires de Tchernobyl »,  détournement des équipes de scientifiques de l’étude des problèmes engendrés par la catastrophe de Tchernobyl. De plus il reste parmi nous de moins en moins de spécialistes qui sont allés à l’école de l’accident, qui ont pu pénétrer au plus profond des véritables causes des effets radiologiques et ont appris à contrecarrer le développement des conséquences néfastes de l’irradiation. Très bientôt il ne restera plus personne de ceux qui ont appris par leur propre expérience comment il faut agir dans le cas d’une catastrophe radiologique de l’ampleur de celle de Tchernobyl. Pourtant l’expérience acquise est utile non seulement aux pays touchés par cette catastrophe mais aussi à l’avenir de notre planète tout entière qui doit s’attendre à divers accidents à grande échelle vu la direction que suit actuellement le développement des technologies.

Sommes-nous donc à tel point myopes qu’à cause de l’entêtement de quelques favoris du nucléaire privés d’humanité et de morale,  nous sommes prêts à perdre l’expérience de la protection de l’homme des conséquences des éventuelles catastrophes technologiques à grande échelle, expérience que nous avons acquise avec tant d’abnégation et de sincère désintéressement ? Le progrès rapide que l’on observe en biologie et en médecine nous permet d’espérer qu’il n’est pas vain de chercher les moyens de supprimer les risques de nombre des maladies provoquées par une irradiation chronique. Il serait tout à fait insensé de négliger ces possibilités.

Il faut espérer malgré tout que l’objectivité dans l’évaluation des conséquences sanitaires de Tchernobyl finira par prendre le dessus, que la diversité biologique et  une attitude morale de la société en général à l’égard du progrès technique futur finiront par triompher.

On voudrait tant y croire.

Ce livre représente vraisemblablement la tentative la plus complète à ce jour de généraliser un très grand nombre de données concernant les effets nocifs de la catastrophe de Tchernobyl sur la santé des populations et de l’environnement. Les matériaux du livre montrent avec évidence que les conséquences de la Catastrophe augmentent au lieu de diminuer et continueront à augmenter dans l’avenir.
D.M. Grodzinski, Docteur en biologie Président du Département de biologie générale, Académie nationale des Sciences d’Ukraine, Président de la Commission nationale d’Ukraine sur la protection contre les radiations, Un extrait du beau texte placé en liminaire de la première édition de 2007 du Livre Tchernobyl, Conséquences de la catastrophe sur la population et l’environnement de A.V. Yablokov, V.B.Nesterenko et A.V. Nesterenko. 

…D’année en année on assiste à une hausse de la morbidité des maladies non cancéreuses d’étiologie diverse. L’analyse des courbes de la morbidité générale des enfants vivant dans les territoires contaminés par Tchernobyl est particulièrement désespérante. D’année en année on voit diminuer le nombre d’enfants pratiquement en bonne santé. A Kiev, par exemple, où il y avait 90% d’enfants en bonne santé avant l’accident, leur pourcentage a diminué au cours des années qui ont suivi pour ne plus constituer aujourd’hui que 20%. Dans certaines régions du Polessié il n’y a plus un seul enfant en bonne santé. La morbidité chez l’adulte augmente aussi sensiblement dans tous les groupes d’âge : au cours des 20 ans qui ont suivi l’accident son taux s’est vu multiplié par divers facteurs selon les maladies.  On observe  avec netteté l’augmentation des cas de maladie cardio-vasculaire, la hausse de la fréquence des attaques cérébrales, des infarctus, de l’ischémie du muscle cardiaque. La durée moyenne de vie s’abrège en conséquence.

On observe une situation nettement inquiétante concernant les maladies du système nerveux chez l’enfant comme chez l’adulte. La fréquence des maladies de l’oeil, en particulier des cataractes, est en hausse brutale.

Les diverses formes de pathologie de la grossesse et l’état de santé des nouveaux-nés dans les familles des liquidateurs de l’accident ou de ceux qui ont été évacués des zones de forte contamination ne manquent pas d’inquiéter.

Les actions des défenseurs de l’énergie atomique qui nient les effets nocifs de l’irradiation sur la santé des populations paraissent particulièrement cyniques sur cette toile de fond tragique. Leurs paroles s’accompagnent malheureusement d’actes correspondants : refus presque total du financement de la recherche médico-biologique, suppression des institutions chargées « des affaires de Tchernobyl »,  détournement des équipes de scientifiques de l’étude des problèmes engendrés par la catastrophe de Tchernobyl. De plus il reste parmi nous de moins en moins de spécialistes qui sont allés à l’école de l’accident, qui ont pu pénétrer au plus profond des véritables causes des effets radiologiques et ont appris à contrecarrer le développement des conséquences néfastes de l’irradiation. Très bientôt il ne restera plus personne de ceux qui ont appris par leur propre expérience comment il faut agir dans le cas d’une catastrophe radiologique de l’ampleur de celle de Tchernobyl. Pourtant l’expérience acquise est utile non seulement aux pays touchés par cette catastrophe mais aussi à l’avenir de notre planète tout entière qui doit s’attendre à divers accidents à grande échelle vu la direction que suit actuellement le développement des technologies.

Sommes-nous donc à tel point myopes qu’à cause de l’entêtement de quelques favoris du nucléaire privés d’humanité et de morale,  nous sommes prêts à perdre l’expérience de la protection de l’homme des conséquences des éventuelles catastrophes technologiques à grande échelle, expérience que nous avons acquise avec tant d’abnégation et de sincère désintéressement ? Le progrès rapide que l’on observe en biologie et en médecine nous permet d’espérer qu’il n’est pas vain de chercher les moyens de supprimer les risques de nombre des maladies provoquées par une irradiation chronique. Il serait tout à fait insensé de négliger ces possibilités.

Il faut espérer malgré tout que l’objectivité dans l’évaluation des conséquences sanitaires de Tchernobyl finira par prendre le dessus, que la diversité biologique et  une attitude morale de la société en général à l’égard du progrès technique futur finiront par triompher.

On voudrait tant y croire.

Ce livre représente vraisemblablement la tentative la plus complète à ce jour de généraliser un très grand nombre de données concernant les effets nocifs de la catastrophe de Tchernobyl sur la santé des populations et de l’environnement. Les matériaux du livre montrent avec évidence que les conséquences de la Catastrophe augmentent au lieu de diminuer et continueront à augmenter dans l’avenir.
D.M. Grodzinski, Docteur en biologie Président du Département de biologie générale, Académie nationale des Sciences d’Ukraine, Président de la Commission nationale d’Ukraine sur la protection contre les radiations,

lundi 13 juin 2016

Brûler les branches sur lesquels la forêt est assis !

Ça y est, on va enfin sortir les houppiers et les branches qui restaient dans la foret, pour les bruler, on appelle cela les rémanents, toute la vie et les minéraux sont dedans, ils seraient responsables des incendies.
Richard Fay , forestier à l'ONF, déclare: "Quant aux rémanents, ces branches et chutes de bois abandonnés, ils ne sont pas responsables des incendies, bien qu'il puissent alimenter leur puissance à l'occasion. Tout au contraire, au niveau du sol, ils contribuent au maintien d'une biosphère qui s'oppose aux départs de feu. Et surtout, il sont un lieu de vie extraordinaire, le ventre des écosystèmes forestiers, à conserver impérativement."


Les excuses ne manquent pas pour faire feux et fric de tout bois, même un chouia plus.
Même si l'ADEME dit qu'il faut y aller mollo mollo
http://www.ademe.fr/recolte-raisonnee-remanents-foret
D'autres disent qu'on peut y aller si on le fait bien et retournons les cendres dans les forêts.
http://www.gip-ecofor.org/?q=node/928
On le fera mal et rien ne retournera une fois le fric ramassé...
Les aspirateurs à biomasse sont pour bientôt, rien ne doit rester et le dernier en partant éteint la lumière  (Voir Livre de Paul Jorion).