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jeudi 5 mars 2020

Média libre et indépendant! à Gap

Pour ceux qui ne connaîtrait toujours pas.

Vous êtes 2785 visiteurs a avoir lu notre journal depuis le 15 février dont
82% dans le bassin gapençais avec une belle progression chaque semaine. Vous
lisez, en moyenne, 3 articles par visite.

C'est un très bon démarrage alors même que nous n'avons pas encore enclenché
notre publicité pour élargir notre visibilité. Cela nous confirme que nous
répondons à un besoin et nous allons améliorer certaines choses:

-Régler les problèmes de lettre d'info avec un changement d'opérateur.

-Dés la semaine prochaine, nous allons commencer la tournée des quartiers et
dans deux semaines celle des communes de l'agglo.

-Dés la semaine prochaine, il vous sera possible de télécharger les articles
en PDF également.

-Très bientôt, nous y travaillons, nous vous proposerons une expo, d'abord en
ligne et ensuite en centre-ville, des plus belles images de nos photographes
(paysages, faune et flore gapençaise, luttes etc...)

Nous comptons sur vous pour nous faire connaitre sur vos réseaux, auprès de
vos amis, de vos collègues ;-) Nous sommes heureux d'avoir de si bons
lecteurs ! Bravo à vous !

(vous pouvez vous abonner gratuitement et simplement sur le site)

https://lanouvellecommune.fr/

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mercredi 4 mars 2020

Chicas comment l'hôpital de gap s'est ruiné !


 
La cour des compte régionale a publié un rapport édifiant sur la gestion de l'hôpital de Gap et Sisteron:


Rappelons le déroulement:

Arrives-en un directeur Richard Dalmasio en 2010 à la tête du Chicas (Hôpital Gap , Sisteron, Embrun). Sciences po Aix, technocrates pur jus, chargé des travaux à Avignon, il reste peu en place ( Hôpital Crest, Gap puis Tours en moins de 10 ans), il est un directeur qui aime construire et a comme spécialité la gestion des travaux.

L'hôpital de Gap a décidé d'investir à fond en s'endettant lourdement (en 10 ans elle passe de 0 à 40 millions dettes). Investir 65 millions d'euros qu'en vous avez 110 millions de chiffres d'affaires c'est costaud. Surtout l'hôpital décide de s'agrandir alors que rien ne dit que le besoin est là (pas d'évaluation des besoins dit la CRC (chambres régionale des comptes).

Surtout que face à l'hôpital public se monte une clinique privée, monté par Mr Christian Boyer chirurgien, administrateur de l'hôpital, mari de notre député Pascale Boyer (elle-même actionnaire à 3% de la clinique (voir déclaration Haute Autorité pour la transparence de la vie publique). Cette clinique va grignoter l'hôpital.

S'agrandir sans besoin est déjà une idée farfelue, mais le déroulement des travaux pose des questions. Le financement des travaux se fait aussi par la vente de patrimoine qui ressemble à de la braderie entre l'hôpital , la mairie de Gap et l'Office HLM OPH05, ce qui pose des questions de conflits d'intérêts notamment pour Roger Didier maire de Gap, président du Chicas et de L'oph05.

Mais revenons à nos travaux:

Un appel d'offres est lancé, a la grande surprise, les entreprise du BTP 05 ne sont pas retenues, C'est le groupe Fayat qui construits. Groupe marseillais qui a beaucoup travaillé pour Mr Gaudin à rénover l'avenue de la république dans le cadre des chantiers titanesques du centre-ville. Connu aussi pour avoir fait des travaux polémique bordeaux (Pont Simone Veil) Lyon (musée confluence), c'est à dire après avoir été moins cher que ces concurrents et ensuite réclamer une rallonge pour imprévue technique (il faut renforcer le pont, la confluence à Lyon est une zone instable). Pour les travaux du Chicas après avoir été moins cher que les entreprises du 05, les travaux s'avèrent plus cher de beaucoup ( 18 % ?) par des avenants dont la cour des comptes ne comprends pas toujours la justification. Peut être des surprises et des imprévues,  de la pente en montagne des modifications de dernières minutes ?

Mais Mr Damasio spécialiste des travaux voit les couts s'envoler, pour lui c'est pas grave, il s'agit pour lui de surprise toujours difficiles à anticiper. Les finances vont mal, le retour à l'équilibre se fera en bradant du patrimoine et en comprimant le personnel. Pas son salaire.


Surprenant la dérive des couts et le retard du chantier surtout que Mr Didier pensait le contraire quand il parlait de l'entreprise marseillaise préféré aux haut-alpins (dont la réputation de sérieux est pourtant reconnue)
"Il a été retenu parce qu'il « garantit une réalisation optimale dans les délais envisagés, le respect du programme dans ses phases de réalisation et dans ses contraintes, un coût global compatible avec le budget de l'établissement, une bonne gestion de la qualité énergétique et environnementale avec l'installation d'une chaufferie bois sur le site », détaille Roger Didier.


Que penser aussi de la qualité énergétique quand la cour des compte ne s’explique pas pourquoi quand on investit autant dans une chaufferie bois avec Dalkia et la performance énergétique les cout en Energie monte de 40 % dans un contexte de chute des prix de l’Energie ?

Beaucoup de questions , comme par exemple pourquoi l'hôpital vend 5000 m² d'immeuble à 2.5 millions d'euros au lieu de 4 estimés par le service des patrimoine de l'état, reconnu pour toujours prendre une estimation basse. Pourquoi l'hôpital peut brader du terrain constructible à 24 € le m² dans le centre-ville de Gap. Comment c'est passé la négociation des transactions entre l'hôpital, la mairie et l'oph05, sachant que ces trois structures avaient un même et seul chef, Roger Didier ? Pourquoi toutes les transactions ont été négocier au prix le plus bas pour l'hôpital ?

Pourquoi la mairie de Gap doit à l'hôpital des places de parking qu'elle fournies pas ALORS qu'elle loue 280 000€/an des places à la mairie.
Voila les questions de cour des comptes.

S'agrandir pour rien c'est nul, mais Mr Dalmasio ne va pas gérer les problèmes, il est allé gérer à Tours ou il vante le développement du partenariat avec le privé pour faire de l'hôpital un hôtel sans infirmiers, les syndicats ne sont jamais contents.


Mr Roger Didier vue l'étendue de ses mandats porte peut-être une responsabilité dans cette gestion catastrophique de l'hôpital ? Peut-être a t'il mal été conseillé ou a t'il fait des mauvais choix lui-même, l'erreur est si vite faite, même si son bras droit de l'époque Serge Moro avocat dans l'immobilier, il paraissait un bon choix. Aléas des travaux, surcout car le terrain était en pente, chose surprenante en montagne... peu de place pour travailler, bref des aléas des travaux compliqués (construire un bâtiment en montagne pour des marseillais c'est compliqué ?). Misère de l'infortune, surtout pour le personnel qui devient la variable d'ajustements pour rembourser les dettes, l’hôpital étant considéré comme trop endetté "Confronté à l’impossibilité d’accéder à un financement qui l’oblige à fortement
mobiliser son fonds  de  roulement,  l’établissement  a  décidé  de  recourir  au  service  d’un intermédiaire néerlandais, basé à Amsterdam, la société Y. Le directeur lui a confié en mars 2018 un mandat en vue de la mise en place d’un emprunt sur les marchés de capitaux, sous la forme d’un placement privé inspiré d’un produit financier allemand, le Schuldschein.



Mais à Gap la clinique privée devient florissante. Quand à l'hôpital pour payer ses travaux inutile elle voit son personnel se faire virer. Des chirurgiens très entreprenants ont monté avec Mr Boyer, la clinique avec des capitaux marseillais 


La réussite est exemplaire au plan financier Mr Boyer le président peut être heureux, même si au niveau de la gestion humaine, c'est plus mitigé, les syndicats parlent de gestion par la terreur et le personnel obtient la tête de la directrice:


La collaboration avec l'hôpital de la polyclinique porte un nom , le GCS:

"Le chicas et la polyclinique collabore mais cela reste difficile de comprendre comment:


La polyclinique des Alpes du sud étant détentrice de l’autorisation d’hospitalisation à domicile,  le  CHICAS a souhaité s’associer à elle au travers d’un GCS constitué en
établissement de santé de droit privé à but non lucratif. Le GCS « HAD* des Alpes du sud » dont le siège était à Gap, regroupait la polyclinique, le CHICAS et les centres hospitaliers d’Embrun et de Briançon et disposait d’une antenne à Briançon. Ce GCS a fonctionné entre 2012 et 2016 et a fait l’objet d’un contrôle de certification par la haute autorité de santé (HAS) en octobre 2014, à l’issue de laquelle il a été certifié avec une seule réserve tenant au circuit du médicament 65 . Les comptes financiers du CHICAS pendant sa période d’activité ne contenaient aucun des éléments d’informations financières qui auraient pourtant dû figurer dans l’annexe retraçant l’état des participations, ce qui est irrégulier.  " dit la cour des comptes et de rajouter: L’établissement n’a pas été en mesure de répondre à une interrogation de la chambre concernant le coût annuel de la participation du CHICAS et le circuit de  la  dépense.  Il a simplement indiqué que le compte de résultat 2015 du GCS, fixé par les liquidateurs, s’était soldé par une perte de 100 483 €. 
En 2016, la polyclinique a décidé de sortir unilatéralement du GCS, lequel a été dissous lors d’une assemblée générale du 23 aout 2016. Les frais de liquidation supportés par le CHICAS se sont élevées d’après l’ordonnateur à 263 207,78 €. Un soutien financier de l’ARS de 490 950 € a permis de couvrir cette charge et celle des deux CH d’Embrun et de Briançon. Le reliquat devant permettre,  toujours  d’après l’établissement de compenser les ultimes dépenses restant à régler  en  2018  sans  toutefois  que  celles-ci  soient  déterminées  dans  leur occurrence, leur temporalité ou leur volume. 


Bref pas doué le Chicas en affaires, des travaux inutiles avec retards et surcouts, sans nourrir les entreprises haut-alpines, des partenariats infructueux.

 Alors quand l'hôpital fait intervenir des médecins libéraux c'est la pagaille administrative, le GSC,a des problèmes: absence de PV, pas d'agence comptable, pas compta distincte, pas de validation des taux, brefs du grand amateurisme.



Mais l'hôpital avait aussi peur que la polyclinique soit défaillante (?) et elle a anticipé dit l'ancien ordonnateur: Lors de l’entretien de fin de contrôle, l’ancien ordonnateur a indiqué que cette réserve était destinée à pouvoir accueillir les activités de la polyclinique des Alpes du sud en cas de
défaillance de celle-ci. Bref on voit que les relations entre l'hôpital public et privé sont intenses. On voit aussi que le rapprochement se fait avec "Si les discussions n’en sont qu’au tout début, 2019 devrait également voir le rapprochement entre le Chicas et la polyclinique des Alpes du Sud, avec un projet de partenariat “gagnant-gagnant” souhaité entre les deux structures."


Le WIN-WIN du partenariat public-privé devrait convenir aux actionnaires de la polyclinique dont notre cher députés Pascale Boyer. Qui en détient que 3 % (d'apres sa déclaration de L'HATVP) La tres supportice de Mr Macron


Il faut dire que nous sommes entourés en PACA de brillant entrepreneur de clinique privé qui sont élus comme le président de la région PACA Mr Muselier (dont le Vice-Président Roger Didier et Chantal Eymeoud) dont Mediapart rapporte quelques déboires dues surement à aux aléas de ceux qui entreprennent et n'ont pas peur de la WIN WIN.

https://www.lanceurdalerte.info/2019/11/18/muselier-et-un-fidele-destrosi-ebranles-par-un-sulfureux-dossier-immobilier/ 

La privatisation de l’hôpital public passe par sa destruction, le travail est bientôt terminé, préparer votre chéquier pour vous faire opérer.
Bientôt on saura si t'es malade rapidement , t'es pauvre , t'es pas malade


Manuel de survie du manifestants en Macronarchie



Le temps des arbres un film a ne pas rater

Le Temps des Arbres

Ce soir mardi 3 mars à 20h50 sur France 5

 

Un film de Marie-France Barrier



Le Réseau pour les Alternatives Forestières est heureux de vous présenter ce film pour lequel il a apporté un peu de son aide :

Synonyme de vie, de connaissance et de fertilité, l'arbre régule le climat, l'eau, le sol et même le bien-être.
Les bûcherons, les éleveurs, les particuliers, les propriétaires fonciers, les vignerons et les simples citoyens ont oeuvré pour qu'il retrouve sa place au coeur de la société.
Alors que l'agriculture moderne s'est construite en chassant les arbres pour gagner des terres, la fertilité du sol forestier prouve aujourd'hui qu'il s'agit d'un modèle naturel au point que l'arbre peut faire son retour au coeur des champs et des élevages afin de redevenir l'allié des nouveaux agriculteurs.

Le film est également disponible sur le site Web de France TV :
Le Temps des Arbres.
Afin de donner une suite à ce film et poursuivre les relations qui se sont nouées pendant le tournage, la réalisatrice a créé l'association Des Enfants et des Arbres pour inviter chaque année des milliers de collégiens à planter des arbres chez des agriculteurs de leur département. Pour que, grâce aux vertus de l'arbre, nos enfants, solidaires de celles et ceux qui nous nourrissent, prennent soin de ces biens communs que sont l'eau, la terre, l'air et la beauté des paysages.
En forêt, comme vous le savez, pas besoin de planter des arbres, hors cas particuliers, car  une forêt vivante n'a pas besoin de nous pour se régénérer.


jeudi 27 février 2020

Les forets publiques sous la menace d'une privatisation rampante

 






PESTICIDES

PESTICIDES
PAR IVAN DU ROY
Son témoignage est accablant. Catherine habite un petit village de l’Ouest de la France. Sa maison est abritée au creux d’un vallon, bordé de champs. Elle raconte à Basta ! comment elle et sa fille, Enya, ont été empoisonnées, depuis au moins 8 ans, par divers pesticides, dont certains censés être interdits. Cherchant à obtenir la liste des produits épandus près de chez elle, elle se fait littéralement balader par l’État et ses agences pourtant chargés de protéger la santé des citoyens. L’État ne veut pas savoir.
➡️L'histoire de Catherine et Enya, empoisonnées aux pesticides dans l’indifférence de l’État

Car les intérêts en jeu sont énormes : les géants de la chimie – Bayer (qui a racheté Monsanto), Syngenta, BASF… – ont vendu pour 4,36 milliards d’euros de pesticides hautement toxiques en 2018, selon les données révélées récemment par Greenpeace. Ces molécules toxiques empoisonnent les sols, les eaux d’écoulement, les nappes phréatiques mais également l’air que nous respirons, comme l’a récemment montré une autre organisation environnementale, Générations futures.
Ces fabricants de pesticides militent activement contre toute interdiction de leurs produits. Pour eux, cela constituerait une « atteinte excessive à la liberté d’entreprendre protégée par la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 », dixit le lobby français de l’agro-chimie, l’UIPP. Cela nuirait au « commerce international », prévient son alter-ego européen (l’European Crop Protection Association). Et les personnes malades ? Et la crainte que nos enfants soient un jour à leur tour empoisonnés ? Des « messages émotionnels employés par certains groupes » qu’il faudrait « contrer », écrivent les firmes Bayer et Syngenta dans une lettre envoyée au commissaire européen chargé de la santé et de la sécurité alimentaire, et révélée par l’ONG bruxelloise Corporate Europe Observatory.
Catherine et sa fille ne sont cependant pas seules face à leurs empoisonneurs. Elles sont aidées par un collectif qui se bat aux côtés de ces sacrifiés de l’agrochimie, dont les premiers concernés, les agriculteurs et agricultrices, piégés par un modèle qui les tue à petit feu.
➡️Le combat d’un collectif contre les pesticides, et pour transformer les campagnes

Partout, la colère monte : plus d’un million de personnes ont signé l’appel « Nous voulons des coquelicots », demandant l’interdiction de tous les pesticides de synthèse. Basta ! était aussi allé à la rencontre de ce « lobby heureux qui permet de lutter concrètement contre la crise écologique. ». Des maires et des associations demandent que les pesticides ne soient pas épandus à moins de 150 mètres des habitations. Le gouvernement s’est contenté de cinq petits mètres minimum. Cette décision est contestée devant le Conseil d’État.
➡️Le mouvement des Coquelicots, un « lobby heureux » pour un monde débarrassé des pesticides
Combien de Catherine et d’Enya, combien d’allergies, de problèmes respiratoires, de cancers, de déficiences du système immunitaire faudra-t-il ? L’ensemble de la planète est concernée : ces pesticides hautement toxiques sont encore plus massivement épandus ailleurs, au Brésil, en Inde et aux Etats-Unis notamment. « Aujourd’hui, tous les Antillais sont contaminés par le chlordécone, même ceux qui ne travaillent pas sur les plantations de bananes », rappelle le philosophe martiniquais Malcolm Ferdinand.
➡️« L’abolition de l’esclavage n’a pas mis fin à l’écologie coloniale »
« Sans révolte sociale, ce système perdurera. Il faut que se lève une contestation radicale », estime le journaliste Fabrice Nicolino, qui s’est penché sur un nouveau fongicide toxique, les SDHI.
➡️SDHI, ces pesticides épandus massivement qui s’attaquent à tous les êtres vivants


Sans attendre l’interdiction des pesticides les plus dangereux, des alternatives pour les bannir sont d’ores et déjà possibles et mises en œuvre dans de nombreuses communes, comme Basta ! et Politis vous le racontent dans leur hors-série commun, « L'Atlas des alternatives communales ».