Archives du blog

lundi 26 avril 2021

Désarroi et espoir au Liban (Confins du Monde n° 42)

 

C'est la troisième fois que nous retrouvons l'ami libanais Serge dans le cadre des Confins du Monde. Cette fois-ci il est venu sur la colline Zinzine avec Lucas, un Français qui habite au Liban depuis plus de cinq ans. Tous les deux font partie du projet agro-écologique "Buzuruna Juzuruna" (Nos semences sont nos racines) dans la vallée de la Bekaa qui réunit des Libanais, des réfugiés syriens et des Français. Dans la profonde crise économique et politique qui sévit dans ce pays, un tel projet a encore plus de sens. Un tour d'horizon de l'histoire du Liban, des soulèvements contre le système corrompu et du défi que représente l'arrivée d'un million et demi de réfugiés syriens.

Lien vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=5747

lundi 12 avril 2021

La nature payante, un péage dans la forêt du Boscodon


 Le maire des Crots a décider de privatiser l’accès départ pour aller au sommet du Morgon, pour s'y rendre, il faudra payer 5 € l'été avec une exception pour les habitants des Crots qui s'appellent les Crétorins

Un péage de plus. Le monde à la Damasio arrive ......

Un golf, des péages en forets, un rêve de vieux bourgeois notable, un cauchemar pour d'autres ...



dimanche 11 avril 2021

Juste faire hennir les chevaux du plaisir.

     Il était une fois dans une région très éloignée de la nôtre où ce genre de choses ne sauraient arriver vue la qualité et la probité de nos élus !Il était une fois une région lointaine de montagne, un lac. Il attirait de nombreux touristes qui se pressaient pour admirer le paysage sauvage grandiose avec ses montagnes. La fraicheur estivale, par ces temps chauds, les libéraient. Se baigner dans l’eau fraiche était un bonheur par ces canicules de plus en plus régulières. Faire du bateau ou encore pratiquer un tas de jeux rendus propices par ce bijou, une source de divertissement gratuit et intarissable. Ce lac était protégé par de multiples lois : loi montagne, littoral, périphérie du parc du bijou, il était bien difficile de construire aux bords de ce lac; La royauté veillait. ; Moralité toute construction valait le prix d’un bijou et les propriétaires de terrain aux bords du lacs maudissaient ces protections. 

    Le seigneur d’un village, dans cette région une étrange coutume régnait: on était élu seigneur , ensuite on faisait ce qu'on voulait sans écouter personne et c’était un mandat à vie. très différent de ce qui se pratique ici. Le seigneur rêvait de construire un golf car il aimait construire, il aimait le béton, le gazon propre, la nature en friche le répugnait, elle faisait pauvre et il voulait que son village fasse riche, n’avait-il pas un château magnifique. Le seigneur du village d’à côté était habitué des tribunaux depuis longtemps ou une malheureuse affaire d’argent volé dans de la vente de limonade de luxe l’avait entrainé dans des péripéties pénibles. Mais rebondissant comme un chat, ce maire avait toujours su se débrouiller de tous les procès intentés. Il était maintenant vice-comte du comté du lac, ces temps obscurs l’obligeant de partager le pouvoir avec la gente féminine. Ah , triste époque ou le pelotage était répréhensible. Déjà que la suppression du droit de cuissage avait été difficile à avaler pour la noblesse, mais voilà que même les plus futiles amusements et plaisanteries libertines étaient retirées du droit seigneurial. 

    Heureusement pour nos seigneurs on pouvait encore se lancer dans ce qui avait toujours été l’activité principale de la seigneurie locale, le bétonnage, le bulldozer. A voir les bulldozers arracher des arbres, voir les ciments couler leur mouillaient les yeux, penser aux factures qui s’empilent, les marchés à attribuer, le progrès avancé et la nature reculée. Comme beaucoup de campagnard il avait un fantasme de la ville; Il en voulait en avoir les attributs, si lui n’avait pas pu vivre à la grande ville, la ville viendrait à lui. Noblesse oblige !  Si de nombreux touristes venaient chercher l’inverse de la ville c’est à dire la nature sauvage, lui n’en voulait pas, ! Il voulait que les riches nobles veinassent en son lieu et non les manants à camping-car qui viennent camper gratuitement sans infrastructures ni béton dans la friche.


     La création d’un golf serait une parfaite idée pour faire venir la noblesse, certes cela couterait cher aux finances publiques donc aux manants, mais on pourrait la renflouer en mettant des péages et des octrois sur les vagabonds et limiter les aides aux miséreux (son bien trop nombreux ces temps ci, une vrai épidémie, se vautrer dans la  fainéantise). Certes ce beau gazon détruirait de nombreuses espèces mais il ferait des corridors et des ilots et achèterait un label « Golf pour la biodiversité » en vente chez une asso en peinture verte. Certes le golf nécessiterait d’arracher des hectares d’arbres et de broyer des pierres et des quantités d’eau phénoménales. Mais quelle beauté le gazon ! Voir enfin un gazon sans une seule mauvaise herbe, quel prestige. Certes l’époque était à la disette et le désœuvrement et la pénurie d’eau. Le manque d’argent frappait la populace, une épidémie ravageaient le continent mais tout cela sont des problèmes de manants. 

    Et puis une fois le golf construit, un déficit peut avoir du bon ! La caisse public devra le renflouer et l’argent manquant tout le monde acceptera de construire enfin cette zone. Le seigneur du village vient de faire poser des  trottoirs, éclairage, et électricité à grand frais. Les manants voyant la note leur arriver seront tout contents qu’on leur propose la construction de nouveaux palais pour la noblesse. Cela renflouera les caisses du village (et pas que). Et l’on verra arriver cette magnifique noblesse qui vient s’amuser. Avec tout ce qui se passe ils doivent bien oublier le monde qui part en lambeaux. Ils ne voudraient passe détourner de leur unique préoccupation, juste faire hennir les chevaux du plaisir.

 

Ceci est une fiction et toutes ressemblances avec des personnes existantes serait fortuits.


 [JG1]

jeudi 8 avril 2021

Non au golf de Crots ! Un projet trou de balle ! Le 17 avril


Contre l’artificialisation et la bétonisation des terres : Stop au golf de Crots, RDV le 17 sur place !

Le tract

Attestation de déplacement pour manifestation

Depuis maintenant plus d’un an, nous vivons dans un état de semi-confinement permanent, conséquence de la pandémie qui s’est propagée à travers le monde. Le lien entre le covid et la folie écocide n’est plus à faire. Et malgré tout, nos sociétés marchandes semblent prêtes à poursuivre l’empoisonnement du monde jusqu’à son dernier souffle. Nous constatons également cela au niveau de notre département, avec des projets qui continuent à être destructeurs pour la nature et qui continuent à envisager le tourisme de masse comme la seule opportunité pour nous faire vivre. 

Le 17 novembre, nous étions présent.e.s sur la rocade de Gap, contre ce projet dévastateur pour les terres agricoles, contre les logiques politiques de développement du siècle précédent et contre la réintoxication du monde.

Ce 17 avril, nous serons à Crots pour lutter contre un nouveau grand projet inutile, pourtant cher à certain.e.s élu.e.s qui avancent masqué.e.s : la construction d’un golf neuf trous (pouvant évoluer en 18 trous). Ce projet est porté par la Communauté de Communes de Serre-Ponçon et son contenu détaille une analyse de l’offre et des besoins, les détails des aménagements prévus sur 35 hectares (golf, académie, club house, atelier de maintenance, parking, hôtellerie de plein air...), l’impact socio-économique (clientèle potentielle locale et touristique), la faisabilité économique et les modes de gestion.
Qu’en est-t-il de la question environnementale et de la question sociale sur un lieu qui constitue aujourd’hui un espace de promenade accessible à tout-e-s les habitant-e-s permanent-e-s ? Ces questions ne sont même pas abordées...

En effet, le nombre d’abonnés à l’année du golf (donc les habitants permanents) représenteraient 140 personnes en année d’ouverture, 300 personnes en année cinq. A mettre en balance avec une dépense prévisionnelle pour ce projet qui est estimée à 3 392 000 €.

Ce projet profitera en terme de loisirs principalement à un public touristique, et l’objectif affiché est d’« améliorer la fréquentation du territoire, sa notoriété et le niveau de consommation des touristes ». Encore une fois, nous ne tirons pas les enseignements des événements que nous sommes en train de vivre, et continuons à imaginer que la croissance de la consommation est le seul modèle existant sans nous soucier des conséquences pour les générations futures. Il y a mieux à faire comme investissement environnemental et social avec plus de 3 millions d’euros, par exemple créer 10 fermes bio ?!!!!!!

A ces éléments, nous pouvons ajouter les conséquences environnementales en terme de pollution, d’un golf, ainsi que le grignotage supplémentaire sur des terres qui vont subir une artificialisation, alors que dans le même temps paysan-ne-s sont en difficulté pour trouver et acquérir des terres.
Notons que le projet de golf à Crots n’exclut pas la possibilité de projet immobilier touristique complémentaire : "La recherche de partenariat privé, qui peut être partiel, ne parait envisageable que si le Projet inclus un programme immobilier touristique pouvant contribuer à un retour sur investissement de moyen terme."

Par ailleurs, cette activité sportive et de loisir fait partie de celles qui mobilisent le plus de ressources naturelles :

  • une consommation d’eau excessive, un gaspillage de la ressource
    Les golfs entrent en concurrence avec d’autres usages des sols et de l’eau : eau potable, irrigation agricole... Dans un contexte de réchauffement climatique où nous allons vers des saisons estivales plus chaudes et plus sèches, avec des canicules plus fréquentes, une augmentation des incendies, il est inacceptable de mobiliser ainsi la ressource en eau pour des activités de loisirs : un golf comme celui prévu à Crots, d’une quarantaine d’hectares, utilise les besoins en eau de 7000 personnes, c’est-à-dire l ’équivalent de la ville d’Embrun. 
  • un usage de pesticides et d’engrais incompatible avec la vie
    L’utilisation d’engrais contenant des nitrates, du phosphore et du potassium pollue les nappes, les eaux de surface mais également le sol et l’air. Ce sont les « greens » qui sont le plus gourmands en produits : désherbants, insecticides, fongicides, lombricides (alors que le lombric fait partie des organismes indispensables à la vie du sol : il participe à son aération, à son drainage, à l’installation des racines des plantes et à leur alimentation en eau.), mais aussi raticides, taupicides et souricides. On retrouve notamment de l’arsenic accumulé dans les sols de tous les golfs, et cela, entre autres conséquences, empoisonne la faune, les organismes du sol, les champignons... 
     
    -* des milieux abritant souvent des habitats vulnérables.  
    Les golfs provoquent des phénomènes d’insularisation et de pièges écologiques, et quand ils sont proches de zones littorales ( comme Serre-Ponçon), ils modifient des espaces sauvages qui sont des corridors biologiques ou de migrations des oiseaux. On assiste également à une homogénéisation des milieux par cette gestion très artificialisante. Dans le cas présent, même si le projet prévoit des "ilots et des corridors", c’est une douzaine d’espèces protégées qui vont être fragilisées ou détruites (Lézard des souches, Sonneur à ventre jaune, Barbastelle d’Europe, Grand murin, Murin de Capaccini, Faucon Pélerin....). Alors que dans le même temps nous faisons le constant qu’en France nous avons perdu 50% de la biodiversité.

Les golfs accentuent la spéculation immobilière, foncière et financière.  
La pression sur le foncier (naturel, agricole et urbain) continue d’augmenter de même que la périurbanisation. Cette pression détruit les milieux naturels et agricoles. En France, les terrains dédiés aux golfs occuperaient une surface équivalente à deux fois la taille de Paris. Malgré le fait que les défenseur des golfs estiment que ces derniers produisent une quantité d’oxygène équivalente aux besoins de 2 millions d’habitants, en réalité cela reste inférieur à la production d’une forêt ou d’une prairie permanente.... 

Au final, nous voulons maintenir des conditions d’existence possibles et désirables pour les habitant-e-s des Hautes-Alpes, comme pour le reste du monde et le reste du vivant, et cela sera possible uniquement en dehors du monde marchand. Le 17 avril se trouve être aussi la journée internationale des luttes paysannes, qui défend chaque année la nécessité de préserver des terres.

Rendez-vous donc le samedi 17 avril à 12h à l’intersection RN94/route de Boscodon pour la défense des terres et de la nature, contre l’artificialisation, la bétonisation et la réintoxication du monde. 
Pic-nic partagé le midi/soir

Signer l’appel local : adieuglacier05@gmail.com
La Confédération Paysanne s’associe à cette action
Signer l’appel national : agir17@riseup.net
L’appel complet sur : https://agir17.noblogs.org/


lundi 29 mars 2021

Un nouveau golf à Crots, un projet de trous de balle !

Un projet de golf existe à  Crots depuis 20 ans, d'abord 18 trous sinon pas sérieux, maintenant en 2020 9 trous c'est beaucoup mieux. 3 millions d'argent public, une rentabilité évasif, une étude d'impact a été fait :

Vous pouvez le trouver ici:

 https://drive.google.com/file/d/1RnWvJlKsxZerE5sdaSpCo1k-w-Dl47Di/view?usp=sharing

10 hectares en zones rouges , une dérogation a prévoir, des machines a concasser les cailloux a faire passer . De l'engrais, du gazon, des pesticides, un seul parcours nécessite autant d'eau qu'une ville de 7000 habitants par an - 18 kg de pesticides par hectares, des balles qui se perdent pas très durables...

Voir plus: https://www.goodplanet.info/2012/10/17/le-golf-un-sport-nature-pas-vraiment-green/

En 2018 un golf de 18 trous sinon rien, un golf de 9 trous en 2020 !

Un projet concurrent   à Serre-Chevalier ?

https://www.dici.fr/actu/2018/05/18/hautes-alpes-fond-de-polemique-anne-marie-forgeoux-conforte-projet-de-golf-serre-chevalier-1138114

 

  La maire d'Embrun nous promet un golf durable et écolo !


Hautes-Alpes : le point sur le projet du golf de Crots avec Chantal Eyméoud from ALTO Dici Radio on Vimeo.

Le maire de Crots, nous dit clairement, il y a golf et golf !

 




 

 

 https://www.ram05.fr/wordpress/municipales-jean-pierre-gandois-crots/

 
 
 

Au conseil communautaire tout le monde est pour







jeudi 25 mars 2021

Après Gardanne, nouvel enfumage à Cordenais ?

  

Feront 'ils mieux qu'a Gardanne ? Les paris sont lancés , tout est possible par les temps qui court !

Dans son dernier bilan prévisionnel du système électrique pour 2021-2030, présenté le 24 mars, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE estime que, d'ici 2026, les marges de sécurité du système électrique seront très faibles voire insuffisantes. Les reports du calendrier de maintenance des centrales nucléaires liés à la Covid-19 et le retard pris sur le développement des énergies renouvelables (principalement pour les parcs éoliens en mer et le photovoltaïque) réduisent les marges pour les prochaines années. Ce qui compromet la mise en œuvre de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) qui prévoyait la fermeture de deux tranches nucléaires d'ici 2025-2026 et de l'ensemble des centrales à charbon d'ici 2022.

Les plus fortes tensions sont attendues pour les hivers 2021 à 2024, classés comme période de vigilance par le gestionnaire de réseau. Entre 2024 et 2026, la situation devrait s'améliorer avec une meilleure disponibilité des centrales nucléaires et l'entrée en service de l'EPR de Flamanville. Les marges seront alors acceptables sans toutefois être confortables, prévient RTE. Il faudra attendre 2026-2030 pour que le système électrique connaisse une très nette amélioration. Malgré une hausse de la consommation de 5 % par rapport à 2019, le développement de solutions de flexibilité permettra à ce moment-là un découplage entre consommation et pointe électrique. Grâce au renforcement de l'efficacité énergétique des équipements et au pilotage des flexibilités, la pointe de consommation hivernale non modulable pourrait diminuer de l'ordre de 3 GW, évalue RTE.

De nouveaux leviers à activer

Mais d'ici là, il faudra activer de nouveaux leviers pour assurer des marges de sécurité à court terme. « Nous ne sommes pas protégés des situations extrêmes qui pourraient conduire à la mobilisation de moyens exceptionnels. Il faudrait s'octroyer des marges supplémentaires », souligne Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE. Une accélération du déploiement du photovoltaïque et de l'éolien est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par la PPE, estime ce dernier. Il souligne que « les énergies renouvelables contribuent désormais à la sécurité d'approvisionnement ». Il faudra également poursuivre les actions engagées pour permettre une meilleure disponibilité du parc nucléaire, malgré les arrêts de tranches liées à la maintenance et les travaux du Grand carénage. Autre point essentiel : conserver en activité les moyens de production bas-carbone dont la fermeture était envisagée d'ici à 2026, indique RTE. La PPE prévoyait notamment l'arrêt définitif de deux tranches nucléaires. « Les conditions de fermeture pourront difficilement être remplies », estime Xavier Piechaczyk. Par ailleurs, RTE préconise de s'appuyer sur la centrale thermique de Cordemais, qui doit être convertie à la biomasse, jusqu'en 2026. Le développement de nouvelles flexibilités, et notamment l'interruptibilité des électro-intensifs, permettra également de soulager le système électrique.


 

Un mix énergétique moins carboné en 2030

S'agissant du bilan carbone du mix énergétique, RTE estime que, d'ici 2030, le remplacement des énergies fossiles par l'électricité dans le secteur des transports, de l'industrie et du bâtiment conduira à une réduction de 30 à 40 millions de tonnes de CO2 : moins 10 MtCO2 pour le système électrique et moins 20 à moins 30 MtCO2 du fait des transferts d'usages vers l'électricité. « Ces émissions ne seront pas délocalisées vers nos voisins européens. L'empreinte carbone des importations (déjà faible et de l'ordre de 1 MtCO2) continuera de baisser. Mieux, la France sera exportatrice et contribuera ainsi à la baisse des émissions au niveau européen (de 30 à 40 MtCO2 par an à l'horizon 2030) », analyse RTE.

Projet Eco bost:

http://documents.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr/commun/N/3/8aac032474907f5201749122f8390083.pdf

Ce projet écocombust date de 2015, en 2017 c'était une filière d'avenir selon Nantes Métropole RSE. Le 29/7/2017 M. Hulot s'était prononcé devant les députés contre ce projet : mauvais rendements, problèmes environnementaux. C'était bien la première fois qu'un ministre, illustre écologiste de surcroit, condamnait de telles combustions bois. Ainsi, il n'était plus affirmé que "la combustion du bois économisait pas le CO2 " . Pourtant le 24 /1/2019 l'Etat validait le programme de travail d'EDF, préalable à une décision sur le projet ECOCOMBUST. Le premier Arrêté Préfectoral 9/7/2019 autorisait les essais. Par, décision n° 2019/150/PROJET ECOCOMBUST/1 du 2 octobre 2019 , la Commission Nationale de Débat Public, Mme C Jouanno, déclare n'avoir pas pu trouver un garant pour porter le projet (tellement il est mauvais). Janvier 2020, à Nantes, Mme E Wargon rejette le projet qui ne répondrait qu'à 20 % ( 10 % ? ) des critères environnementaux, et donne 3 mois supplémentaires. Le second AP du 10/9/2020 prolonge les essais. C'est surprenant que l'Autorité Environnementale ne s'exprime que maintenant : 14 jours après la publication du second AP, pour des installations soumises à Autorisation de 530 MW quand même ! fiche EDF SA , et les A P https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0063.01217?url=region=52&departement=44&commune=44045#/ jc25mercier.free.fr

lundi 22 mars 2021

Emissions sur les forêts en France

 voici encore quelques infos sur des émissions sur les forêts en France :


1. hier soir il y avait un très bon film sur France 5 "Sur le front des forêts françaises" qui dénonce clairement et d'une manière
pédagogique les coupes rases, les plantations monospécifiques de résineux à la place de forêts de feuillus, les conséquences néfastes de
l'engouement pour le bois énergie, la situation catastrophique de la filière bois en France qui a comme conséquence que de plus en plus de
chênes et de hêtres sont exportés vers la Chine et en même temps des charpentiers et artisans en France n'arrivent pas à trouver du bois
français...

Ce n'est pas du tout un film plombant, il donne envie de bouger. C'est beaucoup grâce à Sylvain Angerand, ancien coordinateur de
campagnes aux Amis de la Terre, qui a crée l'association "Canopée - Forêts Vivantes". Pour voir le documentaire diffusé hier :

https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2321841-des-forets-francaises.html

Pour plus d'infos sur Canopée : www.canopee-asso.org

2. Une émission que j'ai réalisée pour Radio Zinzine en février qui reste d'actualité :

"L'Intersyndicale de l'ONF en colère"

Philippe Canal, porte parole de l'Intersyndicale de l'Office Nationale des Forêts explique pourquoi il a été décidé de porter plainte pour "Mise en danger de la vie d'autrui" : le cycle sans fin de suppressions de postes, l'abandon des missions de service public, la dégradation des conditions de travail et de la santé des personnels. Tout cela contre l'avis de la Convention Citoyenne pour le Climat et deux récentes votes de l'Assemblée Nationale et du Sénat. Philippe Canal apporte aussi son regard très critique sur le plan de relance récemment annoncé pour les forêts, qui comporte 150 millions d'euros pour des plantations, y compris en remplacement de forêts mixtes déjà existantes.

Lien vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=5563

3. Autre émission de Radio Zinzine qui concerne les forèts, mais cette fois-ci bien plus loin - en Guyane....

"Energie aberrante en Guyane"

Entretiens avec Marine Calmet, juriste à l'association Wild Legal, et François Kuseni, militant à Guyane Ecologie, sur des projets fort inquiétants de centrales thermiques prévues en Guyane, dont la plus grande au Larivot fonctionnerait soit au fuel soit aux agrocarburants, probablement issus de soja. Une aberration pure et simple qui aurait des conséquences néfastes pour la forêt, pour les habitants vivant près de la centrale... Un exemple de duplicité du Président Macron et de son gouvernement qui s'insurgent contre la déforestation au Brésil et identifie comme cause majeure la culture de soja et qui dans son propre territoire, la Guyane, fait exactement le contraire.

Lien vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=5594

Bien à vous, Nicholas Bell

mardi 16 mars 2021

8 mai 2021, Journée nationale de résistance à la privatisation des biens communs

 8 mai 2021, Journée nationale de résistance à la privatisation des biens communs

Vous avez aimé la manif sur le pont de Savines le 8 mai 2019? alors on le refait partout et ensemble
 


Nous espérons la réussite de ce 8 mai 2021.  Ce sera différent du 8 mai 2019, à nous de faire encore mieux.

Ce jour là 1200 personnes en manif sur le pont de Savines, sous la pluie, et une ambiance extraordinaire, avec une banderole de 100m de long:

"Quand tout sera privé, on sera privés de tout"

 

Ce 8 mai 2021, c'est plus largement pour défendre tous nos biens communs, il y a déjà un site, une page facebook et des écrits, à adapter en fonction des lieux, des biens communs à défendre, et des volontaires.


Site internet, plus d'infos:

https://privatisation-resistance.fr/

Notre vidéos de présentation



Médiapart parle de nous :

https://www.facebook.com/8-mai-2021-r%C3%A9sistance-%C3%A0-la-privatisation-182786696667990/

dimanche 14 mars 2021

Le scandale de la fibre optique en AURA

 Hier soir nous avons tenu une vidéo réunion sur "Internet en Auvergne Rhône Alpes, fracture numérique et nouveaux défis"

Vous pouvez revoir la vidéo là: https://www.facebook.com/1664277977172441/videos/179266047087222

Lors de cette soirée, nous avons dénoncé les fiascos successifs des projets de nos collectivités sur le haut et très haut débit.

Particulièrement en Drôme Ardèche avec le syndicat ADN (Ardèche Drôme Numérique) qui se présente depuis toujours comme la zone la plus avancée en France.

Cela fait 13 ans que la CGT dénonce les projets menés par ce syndicat ADN. Avec même un recours gracieux par la CGT auprès du Tribunal Administratif.

On en est à 570 Millions d'€, et comme en PACA ou ailleurs, nous dénonçons la gabegie et l'inefficacité de ces projets.

Et Hier, par un hasard incroyable, un article parait sur le Dauphiné Libéré avec comme titre:

Réseau internet, une situation apocalyptique, l'article complet est joint.



 

 Bien sur, on n'est pas naïfs, Wauquiez, le président de cette région AURA, a des visées électorales.

Mais quand même, cet article valide nos analyses depuis 13 ans.

Dans nos expressions, nous allons plus loin que la couverture numérique, nous parlons de l'emploi, de la maintenance des réseaux etc...

A quand une véritable prise de conscience? A quand un bilan de tous ces fiascos?

A quand une concertation avec les salariés, les citoyens et leurs représentants demandée depuis 13 ans?

A quand une remise en cause de cette politique dévastatrice pour les finances des collectivités  et l’inefficacité de ces projets successifs?

Pour ceux qui sont intéressés, je peux vous adresser le texte support de ma contribution de hier soir, et pour ADN, de nombreux courriers de la CGT qui dénonçait ces projets et leurs conséquences, nous avions raison, les décideurs ne nous ont pas écoutés. Je peux également vous adresser les coupures de presse, le recours au TA et la réponse de la justice.

jeudi 11 mars 2021

Sureté nucléaire : le lanceur d'alerte numéro un

 


Ce 17 mars, passe Gilles Reynaud au Prud’homme, pour déloyauté contre son employeur Orano (ancien nom : Areva). Gilles Reynaud est un lanceur d’alerte, il travaille dans la sureté nucléaire et il anime le site et l’organisation Ma Zone Contrôlée. Pourquoi ce nom :ce terme  fédère tous ceux qui font l’entretien sur les zones radioactives d’une centrale. Ces travailleurs sont en sous traitance depuis les années 90. "On a privatisé l’entretien des centrales nucléaires à cet époque maintenant, on décide de faire du low-cost "comme le dit Gilles. Si nous parlions de nourriture nous dirions de la mal bouffe, gilles parle de sureté Nucléaire low-cost.

Ma zone contrôlée revendique une évidence, les travailleurs de zone irradiée devraient être intégrer comme travailleurs d’EDF. Ils devraient avoir un statut qui protège leurs conditions de travail, leur santé. Cela protègerait aussi chaque habitant de la France d’une catastrophe majeure. Ces petites économies sur ce personnel est non seulement immorale, maltraitantes, mais aussi stupides et dangereuses pour nous tous et nous couterons une fortune, cela peut même nous ruiner. Que l'on soit pro ou anti nucléaire, la sureté est un bien communs précieux.

Depuis quelques décennies le capitalisme a décidé de faire plus de profits. Pour améliorer ses bilans les entreprises sous-traitent de plus en plus. Un poste passe inaperçue et il est méprisé car invisible par les décideurs à tableur Excel : l’entretien, la maintenance, un truc de loseur(qui nécessite pourtant une grande expérience). J’ai travaillé des années dans l’entretien de bâtiments et cet aspect est bien le dernier des soucis de nos dirigeants. Pas de budget pour entretenir, du budget pour construire du neuf oui. L’obsolescence programmée touche aussi le bâtiment et les grosses infrastructures ! La raison : invisible et à long terme ou surement parce qu’il n’y a pas de pot d’inauguration dans la maintenance. La maintenance est sur des temps longs, les décideurs sur des temps rapides. J’ai tellement voyagé en Absurdie que j’ai changé de métiers.

Alors quand Gilles Reynaud voit ce qu’il voit, il le rapporte sur son site. Quand une députée fait un rapport sur le nucléaire, il rapporte la vérité de son quotidien : une cascade de son traitants démotivés, des entretiens bâclés, une mascarade de papiers falsifiés, une logique de mensonge voulue par celui qui commande et veut des économies sans que cela soit dit, bref des injonctions contradictoires : tu dois faire bien l’entretien avec de moins en moins de temps et de de moyen. La députée devenue ministre de l’écologie ne la connais plus.

La maltraitance de la sous-traitance est tellement courante, que les costKiller, ces brillants cerveaux issus d’école de commerce la pensent infinie : ils pensent qu’ils peuvent toujours faire une économie dans cette case. Pour eux l’entretien, c’est juste une case d’un tableau Excel. Une case d’un gros montant, qu’ils peuvent modifier pour avoir une présentation PowerPoint de leur plan d’économies à la réunion à l’étage du haut du siège. Le marché de l’électricité est à la baisse, il manque des milliards à EDF ! La spéculation sur l’électricité fait perdre des milliards à EDF, ses concurrents revendent sa production à vils prix. Le résultat un trou financier. Le tableau Excel se met à cogiter et finit par décider d’un énième plan d’économies sur la maintenance, ce gros poste, on peut gratter beaucoup dessus sans que cela se voit!

La réalité est un carnage de désorganisation, d’aberrations, de mise en danger du personnel, la baisse de qualification du personnel, la démotivation, le recours à des travailleurs détachés. La réalité s’invite parfois et proteste.

Des cris se lancent et disent que l’entretien low-cost est une hérésie partout mais dans le nucléaire c’est une folie imbécile. Des cris se lancent et rapportent les souffrances, les dangers, l’absurdité.

Alors comme toujours face à la réalité qui ramène sa face, nos dirigeants, nos zélés zélites capitalistes, veulent la tordre, la faire taire, la réalité ce sont eux qui l’inventent, elle est à leur ordre, sinon elle est déloyale.

Comme disait le poète, le premier qui dit la vérité il faut l’assassiner, ici il faut le licencier.

Énorme soutien à Gilles Reynaud et à MA Zone contrôlée.

La sureté nucléaire est un bien communs précieux à ne pas privatisé et qui nous concernent tous. Pro ou anti, les radiations font pas de distinctions !

Revendiquons haut et fort l’Intégration des travailleurs précaires du nucléaires come agent Edf !

Le premier qui répond, « oui mais cela couterait beaucoup d’argent » à rien compris ou nous dirige (dans le mur). La vérité, c’est le contraire !

Communiqué de presse: http://www.ma-zone-controlee.com/

Merci d’en parler dans vos journaux, il y a urgence !

On a refait une version de Beart:

 

Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié
D'abord on le tue
Puis on s'habitue
On lui coupe la langue on le dit fou à lier
Après sans problèmes
Parle le deuxième
Le premier qui dit la vérité
Il doit être licencier.

J'affirme que l'on m'a proposé beaucoup de promotions
Pour vendre des illusions
Dans le nucléaire
La sureté nucléaire c'est de la maintenance qui coute cher
Et dans la sous traitance
Y a pas de miracle

Le syndicaliste a dit la vérité
Il doit être exécuté.

 A palluel un  générateur est tombé de la grue
La faute a la sous traitance ?
ou à la gérance ?
Les vrais coupables sont pas apparus
En chœur ils se taisent
Moins d'argent pour la maintenance
gilles a dit la vérité
Il doit être licencier.

Le monde doit s'enivrer de discours pas de vin
Rester dans la ligne
Suivre les consignes
A Orano un syndicaliste de la zone contrôlé
Souffle dans la soupe
Où mange le groupe.

 


La fabrique de l'ignorance | ARTE

 


Quand tout sera privé, on sera privé de tout,

 


mercredi 10 mars 2021

Gardanne : Le cadeau de l’État à une centrale biomasse qui ne tourne pas (Marsactu)

 

Le cadeau de l’État à une centrale biomasse qui ne tourne pas

DÉCRYPTAGE
le 3 Mar 2021
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L’État ne réclamera pas une trentaine de millions d'euros que lui doit en théorie Gazel énergie, propriétaire de la centrale gardannaise. Un coup de pouce que la ministre de l'Environnement Barbara Pompili assume, estimant que la centrale n'a pas pu fonctionner normalement jusqu'ici.

La centrale biomasse de Gardanne. Photo Clémentine Vaysse.

“Nous n’avons pas souhaité ajouter de la difficulté aux difficultés.” Au Sénat, la ministre de l’Écologie Barbara Pompili tire ainsi un trait sur plusieurs dizaines de millions d’euros qu’elle aurait dû réclamer à Gazel Energie, l’exploitant de la centrale biomasse de Gardanne. Ce 17 février, c’est le nouveau sénateur écologiste Guy Benarroche qui l’interrogeait et tentait de raviver une information révélée par Marsactu en 2019 : la conversion du charbon vers le bois est un échec et l’industriel ne remplit pas son contrat de fourniture d’électricité, qui lui donne droit à des subventions publiques.

De la même manière qu’un particulier qui a posé des panneaux solaires sur son toit, chaque kilowattheure produit par la centrale biomasse de Gardanne est automatiquement acheté par EDF à un prix très supérieur à celui du marché. En contrepartie, Gazel Energie doit respecter une production minimale de la centrale, stratégique pour faire face aux pics de consommation. Si Gazel énergie n’atteint pas ses objectifs annuels, l’État est en droit d’appliquer des pénalités.

30 MILLIONS D’EUROS DE PÉNALITÉ EFFACÉS

Dans ce cas précis, au lieu de fonctionner comme le contrat actuel le prévoit au moins 6400 heures, soit trois-quarts du temps, la chaudière a tourné, au mieux, 2526 heures la première année. Pire, en 2019, la production a été divisée quasiment par dix. Avec un tel niveau d’indisponibilité, c’est la pénalité la plus forte qui aurait dû être appliquée. Elle correspond au remboursement de la différence entre le tarif subventionné et le prix du marché. Selon nos calculs, cela représente une trentaine de millions d’euros sur les exercices 2018 et 2019.

“Certes, le contrat de rachat prévoit des pénalités si l’installation n’atteint pas une disponibilité minimale; mais, dans le cas de Gardanne, il a été jugé que la longueur, l’ampleur et les causes de la grève qui a paralysé le site ces dernières années justifiaient de ne pas les appliquer pour les années 2018 à 2020”, a justifié la ministre qui a par ailleurs négocié la fermeture des tranches fonctionnant au charbon, avec un pacte pour la transition écologique et industrielle signé fin décembre.

Uniper, l’ancien exploitant qui a vendu la centrale, ne disait pas autre chose dans son premier bilan, accusant les grévistes d’avoir entraîné des dommages pour leur outil de travail : “des mouvements de grève sous le slogan « pas de charbon, pas de biomasse » ont occasionné a minima une marche réduite et au pire des arrêts réguliers de l’unité. Cette marche dégradée, voire erratique, a participé à une usure prématurée de certains équipements prévus pour fonctionner en marche stable.”

“En 2020 elle n’a tout simplement pas tourné du tout, résume Jean Ganzhorn, ingénieur thermicien et militant de SOS forêts du sud. Elle ne marche pas et à mon avis, elle ne marchera jamais. Il y a toujours des problèmes techniques non résolus et la grève doit empêcher l’entretien.”

UNE “SUBVENTION DÉGUISÉE” POUR LES ÉCOLOGISTES

Grève ou problème technique, l’explication de la ministre n’a en tout cas pas vraiment convaincu Guy Bennaroche, dont le parti, Europe écologie-Les Verts, a très tôt dénoncé le gigantisme de l’unité biomasse. “Pour moi il y a deux problèmes : la subvention déguisée à une entreprise d’un côté et le sujet administratif avec l’absence de réclamation de ce qui est prévu dans un contrat, de l’autre”, estime le sénateur.

À la chambre haute, Guy Bennaroche n’a pas hésité à pointer les autres investissements dans les médias du patron de Gazel énergie, Daniel Kretinsky, et l’influence afférente pour tenter d’expliquer la mansuétude de l’État. Le milliardaire tchèque n’ignorait en tout cas rien de la fin programmée de la centrale à charbon, ni du contexte social tendu que cet abandon générait lorsqu’il a décidé d’acheteren juillet 2019. En novembre 2020, Gazel énergie, qui n’a pas répondu à notre demande d’entretien, a réaffirmé dans Bastamag son implantation gardannaise : “Cette unité biomasse va fonctionner ! Elle a nécessité 300 millions d’euros d’investissement depuis sa création, donc nous n’allons pas y renoncer comme ça ! Nous allons faire le nécessaire et modifier ce qui doit l’être.” Le PDG de Gazel énergie espérait lui en décembre dans une déclaration à l’AFP que sa centrale puisse “tourner à plein régime au printemps”. Avec un gros coup d’éponge de l’État sur son ardoise.

LES CENTRALES BIOMASSE, UNE FAUSSE BONNE IDÉE ?
Le choix de la reconversion des centrales à charbon en centrales biomasse à base de granules de bois ne convainc pas de nombreux scientifiques. Du point de vue du réchauffement climatique, le remède apparaît plus mauvais que le mal. “La raison est simple : lorsque la forêt est récoltée et utilisée pour la bioénergie, tout le carbone de la biomasse pénètre très rapidement dans l’atmosphère, mais il ne sera pas réabsorbé par de nouveaux arbres avant des décennies. Ceci n’est pas compatible avec la nécessité de s’attaquer d’urgence à la crise climatique” a indiqué Michael Norton, directeur du programme environnement de l’EASAC, une sorte d’académie des sciences européennes, dans une déclaration effectuée en décembre 2019 aux pays de l’Union européenne, cité par Les Échos. 500 scientifiques ont aussi signé une lettre dans ce sens à plusieurs chefs d’État.

(avec Jean-Marie Leforestier)