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lundi 22 février 2021

Énergie : il faut sortir de la photosynthèse pour sauver le climat

 Énergie: il faut sortir de la photosynthèse pour sauver le climat !

Il y a urgence pour le climat, tout le monde en convient. Quand on discute des solutions, les opinions partent dans tous les sens : « il faut garder le nucléaire, il faut des renouvelables, il ne faut pas de nucléaire, il ne faut pas d’éoliennes, il faut que faire des économies d’énergie… » Non seulement le débat se concentre sur les problèmes techniques sans parler du vrai enjeu - l’enjeu politique -, mais il est faussé écologiquement : on met les énergies renouvelables dans le même sac, alors que certaines utilise la photosynthèse et d’autres non. Et cela change tout.

Le débat une vaste empoignade….

 Le débat devrait aussi porter sur quel cadre économique on utilise pour changer tout un système énergétique d’une société. Privé, public ?
Si c’est privé, comment ? Pareil si c’est public aussi…
 Le débat est totalement pollué en France par le débat anti et pro nucléaire. Certains gourous du nucléaire n’hésitent pas à attaquer tout azimut les renouvelables pour les rendre irréalistes. Et cela marche.  D’autres promoteurs des renouvelables les encensent de toutes les vertus et passent par-dessus bord les contraintes et conséquences en termes de places et surtout de ressources.

Pourtant le débat sur les ressources que nécessitent les renouvelables et leurs impacts sur nos écosystèmes est un débat essentiel, pour éviter de sortir d’un système polluant pour s’engager dans un autre destructeur. Débattre, informer avant de tout refaire est utile.

Mais les intérêts, lobbys et biais cognitifs polluent a mort ce débat. L’enjeu et les intérêts sont trop énormes pour qu’ils puissent se faire de manière sereine.
Nous allons essayer dans cette confusion d’apporter une clarté et une évidence écologique :
En ce qui concerne l’énergie il y a urgence à sortir de la photosynthèse.

https://www.canopee-asso.org/500-scientifiques-alertent-sur-le-bois-energie/

ÉNORME DIVISÉ PAR DEUX OU TROIS = ÉNORME

D’abord cadrons notre affirmation : il faut d’abord et avant tout économiser l’énergie. Nous pouvons sûrement économiser la moitié de l’énergie que nous consommons. Mais le confinement généralisé a montré en grand une réalité : nous divisons par à peine moins de deux la consommation d’énergie en arrêtant beaucoup de choses. Cette expérience nous montre que la réduction de consommation a elle aussi ses limites. De plus reconvertir notre système énergétique et même économiser de l’énergie nécessite de…l’énergie : ainsi isoler une maison à la place d'un départ en voyage à l’autre bout du monde est une bonne chose : mais les deux nécessitent de l’énergie : la première est un investissement en énergie, la seconde une dépense définitive.

Mais n’ouvrons pas le débat trop loin sur ce sujet : si nous arrivons à réduire par deux nos consommations en étant plus efficace (vélo, bus à la place de voiture, isolation, fin de l'obsolescence…) plus sobre (moins de consommation d’objet, de voyages, déplacements…) nous aurons toujours besoin d’énergie pour nos hôpitaux, eau potable, pompiers et le COVID nous montre que le divertissement s’il peut et doit être moins gourmand reste indispensable….

Moralité : si nous devons produire deux fois moins qu’énormément d’énergie, cela fait encore énormément d’énergie : Si je vous dis : « vous devez 1 millions d’euros et que vous gagnez 3000 € par mois, et qu'ensuite je vous divise votre dette par deux, vous serez certes content, mais le problème sera toujours là ! »

En résumé, nous devons développer les renouvelables en même temps que les économies d’énergie.

Nous produisons actuellement 10 % de notre énergie via des énergies dites renouvelables. Nous devons donc en produire au moins 5 fois plus. Nous devons quoique qu’on en dise produire plus d’énergies renouvelables pour sortir des énergies fossiles : reste donc à développer des énergies autres que le pétrole, gaz et charbon, là tout le monde est d’accord.

Fin de la parenthèse sur les économies d’énergies

Le débat se concentre sur comment le faire :

Nous répétons : il faut sortir de la photosynthèse.


 Petit rendement gratuit de la nature

La photosynthèse prend de l’énergie solaire et du CO2, la transforme en sucre et rejette de l’O2. Le rendement est faible, 1 % couramment, 3 % dans les plantes en C4 (maïs, canne à sucre, etc..).

Ces sucres sont consommés par des animaux ou dégradés par fermentation et par les bactéries qui rejettent par ce processus du Co2 dans l’atmosphère; Le cycle est bouclé. Depuis des millénaires, une partie infime de cette biomasse est enfouie dans les roches sous forme de gaz, pétrole et charbon, nous brûlons chaque année environ 1000 ans d’enfouissement de photosynthèse……

Photosynthèse l’énergie de base de tous le vivant ! Nous nous l’accaparons de plus en plus !!! Ne faisons pas plus au nom de l’écologie !


Cette photosynthèse sert d’énergie de base pour tout le monde vivant : poissons, bactéries, planctons, forêts, monde sauvage et humains. L’agriculture, réponse à une crise énergétique (disparitions de la mégafaune et du gibier) est une mise au service de l’homme de cette photosynthèse.

Depuis l’aube de l’humanité, l’homme s’est approprié cette photosynthèse pour habiter des régions inhabitables, pour commercer, pour faire la guerre et se développer : ce fut le feu du bois, l’agriculture, les animaux domestiques, le cheval, l’esclave…… A chaque fois des civilisations entières ont buté contre les limites de cette photosynthèse qui, si elle est gratuite, a un faible rendement : mauvaises récoltes et déforestations ont été les sources de tant de guerres et famines…les malheurs de l’histoire tournent autour de problèmes de photosynthèse…


Quand l’homme a su sortir de la photosynthèse, il a pu non seulement se développer mais aussi soulager les contraintes sur le monde sauvage et l’humain : le bateau à voile, les moulins à eau et à vent, ont été des sources qui ne mangeaient pas de grain comme on disait…. La voile remplaçait les esclaves, les moulins les chevaux, laissant plus de grain….

Puis la photosynthèse est revenue avec la découverte de la photosynthèse concentré et fossile: le gaz et le pétrole, le charbon : en sortant ce CO2 enfoui nous avons terriblement développé notre civilisation et notre population. On en est arrivés là, et si nous ne voulons pas finir dans le chaos, nous avons à faire face à une double contraint : un besoin impérieux d’énergie, et la nécessité de sortir des fossiles.

Lâcher la photosynthèse, la vielle comme l’actuelle….

Alors depuis 20 ans nous parlons d’énergies renouvelables en mettant dans ces énergies : le bois, les biocarburants c’est-à-dire l’agriculture. Or celles-ci sont issues de la photosynthèse et leur rendement est minable : 1 %. Mais elles sont gratuites. Quand certains gourous parlent du rendement excellent du bois ou des biocarburants 80 % et leurs opposent le rendement "minable" du photovoltaïque, ils font une grave erreur de calcul : En effet il oublient que le bois a un rendement de 80 % sur 1 % soit un rendement de 0.80 % par rapport au solaire qui est de 20 %. La ruée depuis 20 ans sur ces énergies censées être vertes, sont monstrueuses. En France elles représentent la principale énergie dite renouvelable. La déforestation provoquée par l’huile de palme a rendu certaines années la Malaisie davantage contributrice d'émissions de gaz à effet de serre que la chine.  Presque un million d’hectares en France est affecté aux biocarburants. Les forêts du monde entier sont affectées par la demande plus importante de bois dont le bois énergie est l’une des principales causes. Brûler du bois nécessite de raser des forêts dont les sols mis à nu rejettent énormément de CO2. Depuis longtemps, cette évidence est affirmée par les forestiers et elle est enfin validée par le monde scientifique : voir l’appel des 500 scientifiques sur le bois.

Brûler du bois n’est sûrement pas mieux que brûler du charbon, car non seulement on rejette beaucoup de CO2 mais on détruit les stocks de carbone du sol déforesté. Si la méthanisation peut transformer du méthane en CO2 et donc réduire les rejets, elle est gloutonne en matière organique. Si on la limite comme on doit le faire sur les déchets d’animaux ou humains, elle ne pourra produire que peu.

Dans le débat sur les ressources des renouvelables on ne parle jamais des millions d’hectares que nécessite les biocarburants et le bois énergie….


Il faut chercher là où il y a beaucoup d’énergie, l’atmosphère. Les énergies atmosphériques c’est-à-dire les éoliennes et le photovoltaïque, ainsi que l’hydraulique, ont un rendement bien plus important, de l'ordre de 15 à 20 %. Mais ces énergies nécessitent des investissements importants et des ressources. Elles présentent un grave défaut pour le monde capitaliste : elles coûtent beaucoup en investissement et très peu ensuite. Il faut investir beaucoup d’argent. Dans une telle configuration, le taux de rémunération de l’actionnaire est fondamental et change le prix. Dans un tel système, elle rapporte moins que raser des forêts qui ont poussé gratuitement. Écologiquement, l’éolien et le photovoltaïque nécessitent de l’espace et des ressources importantes mais elles sortent de la photosynthèse, ce n’est pas la fin des problèmes mais un progrès essentiel !

Pour une jachère solaire afin de régénérer les sols !

Les espaces occupés par les éoliennes et panneaux photovoltaïques font grand débat et suscitent la protestation : nous rasons des forêts en France pour installer des champs PV. Il est en effet interdit de construire sur du terrain agricole. Raser des forêts pour faire du PV est en effet une absurdité ! Mais nous pourrions construire ces champs photovoltaïques sur des terres agricoles pollués. Depuis des décennies, des terres agricoles sont en monoculture et la vie des sols est morte. Plus de vers de terre, l’érosion entraîne le sol dans les rivières et celle-ci est fatale pour l’avenir. Une grande partie des terres agricoles sont sujet à ce problème dramatique. Parfois ces champs occupent des terres destinées aux biocarburants. Placer des champs de panneaux photovoltaïques permettrait à ces terres de se reposer et de se régénérer ! 30 ans est la mesure du temps qui faut pour régénérer les sols. Nous savons faire des champs PV laissant la place à un élevage ovin ou autre, permettant aux sols de revivre, aux vers de terre de revenir, à la vie du sol de reprendre ses droits, à l’érosion fatale de s’interrompre. D'autant mieux que nous savons à présent planter les panneaux solaires à la verticale avec les panneaux bifaciaux, ce qui laisse la place à la photosynthèse dont les besoins d'ensoleillement sont très inférieurs à celui des panneaux.


La jachère solaire : 20 fois mieux que les biocarburants

Comparaison : En France on consacre environ 800 000 hectares de surface agricole à la production de biocarburants. Ceux-ci ont générés 37.5 TWh d’énergie. Avec cette surface en photovoltaïque nous auriont : 400 000 mégawatts soit 400 Gigawatt installé. Un watt installé produit à Paris un Kilowattheure par an. Donc nous aurions 400TWh d’électricité. Donc pour produire autant d’énergie que les biocarburants nous aurions besoin d’une surface 10 fois plus faible. Sachant que les voitures électriques consomment aux minimum deux fois moins que les voitures à essence, nous pouvons dire que le rapport est 20 fois meilleur pour le couple Photovoltaïque/voiture électrique que le couple Biocarburants/Voiture essence. Certains répliqueront qu’il faut de l’énergie pour faire ces milliers d’hectares de panneaux. Oui mais là encore le rapport est meilleur que pour les biocarburants : les panneaux sont produits une fois pour trente ans, tandis que le biocarburant nécessite chaque année engrais, tracteurs, transformation chimique lourde en éthanol chauffé à haute température.

En résumé, nous devons arrêter les biocarburants et les remplacer par des centrales au sol sur une surface moindre. Ainsi nous récupérons de l’espace pour le monde sauvage et les forêts. Devant un rendement de 15 à 20 % pour le photovoltaïque et un rendement 1 à 2 % pour les céréales (le colza), le calcul est vite fait !

Le bilan en termes de CO2 serait bien évidemment meilleur avec un rendement 10 fois plus grand ; d’un facteur 10 au moins.

Les perspectives d’amélioration sur les biocarburants sont négligeables, on n’améliora que le processus de transformation très gourmand en énergie mais jamais la photosynthèse. En 20 ans le photovoltaïque a vu son rendement augmenter régulièrement. De manière lente, mais constante : des des perspectives d’évolution encore plus importantes se font jour avec des cellules capables d'atteindre les 30 % en 2030. Ce qui réduirait fortement la surface nécessaire.


L’éolien nécessite peu de place mais son impact visuel est important. Le rendement est encore meilleur que le photovoltaïque mais son intermittence plus grande. Produisant plus l’hiver que l’été il se marie bien avec le solaire. Le triptyque Éolien-solaire-hydraulique est bon, quand y’a plus de soleil, y’a du vent et de la pluie….

Quant aux ressources en métaux consommés à leur fabrication par les énergies renouvelables (énergie grise), le débat actuel occulte un fait important :

 Avec ou sans renouvelables nous aurons toujours un problème de ressources !

La réduction de la demande de ressources minières demande d’abord :

Une réduction de l’obsolescence des objets (une voiture peut durer 25 ans), la priorité donnée aux immeubles sur la maison individuelle qui ne sera jamais écologique, la priorité donnée aux transports collectifs qui pourraient compenser la consommation induite par la construction de milliers d’hectares de panneaux et de dizaines de milliers d’éoliennes. Reste enfin le cas du cuivre, qui peut être remplacé par l’aluminium, ce qui risque d'ailleurs d’arriver, vu que le prix du cuivre a de forts risques de s’envoler au vu de la demande générée par les énergies renouvelables.

Mais accuser le dernier arrivé dans l’histoire de l’industrie du pillage des ressources est hypocrite : cette industrie est vitale.

Le bois énergie : sortir de la photosynthèse.

L’engouement pour le bois énergie ne se dément pas et son impact sur les forets est immense

 


Pour la forêt, la production moyenne de bois de la forêt française équivaut en énergie à 0,15 litres/m²/an. Le rendement est encore pire que celui des biocarburants car une grande partie de l’énergie capté par une forêt ne sert pas à faire du bois.

DANS UNE GÉNÉRATION BRÛLER DU BOIS SERA JUGÉ IDIOT !

Utiliser le bois pour le brûler est un gaspillage de matière : nous avons besoin de remplacer le béton par du bois d’œuvre, le polystyrène par de la laine de bois, bref le bois est une matière bien trop pratique, stockant du CO2 pour faire autre chose avec que le brûler.

Utilisé en matériaux, il stocke du CO2, quand vous le brûlez il le rejette. Il met 100 ans pour être de nouveau ravalé par les forêts qui en stockent. De plus, nos forêts françaises sont jeunes, et cela est dû au reboisement de la déprise agricole après 45 ; Elles sont de parfaits puits de stockage de CO2.

Le marché du bois étant mondial, plus nous utilisons de la ressource en France et plus les forêts plus fragiles comme les africaines sont impactées.

 Il est urgent de déclarer le bois-énergie comme nocif pour le climat au lieu de le subventionner et d'en faire la promotion. 

Vu les quantités des services écologiques que nous rendent les forêts ; dépollution de l'air, recharges des nappes phréatiques, rafraîchissement, reconstitution des biotopes, il est totallement idiot de les brûler ou de les industrialiser pour en faire des champs d'arbres. C'est comme scier la dernière branche qui nous retient avant l'abîme....

POLLUTION DE L’AIR : DANS 10 ANS PIRE QUE LES VOITURES.

 Je ne parlerai pas non plus de la pollution qu’il génère. Pollution qui se verra bientôt supérieure aux rejets automobiles, compte-tenu de l'évolution de ces derniers. C’est déjà le cas dans de nombreuses vallées de montagne l’hiver.

Je sais cela demande a beaucoup de gens une révision de leur vision du problème de l'énergie.

Mais ce qui sera dans le futur une évidence, nous devons l'affirmer haut et fort:

Nous en prenons déjà la moitié !
Pour l'énergie :
IL FAUT SORTIR DE LA PHOTOSYNTHÈSE !

Sinon nous aurons développé deux monstres climatiques: les biocarburants et le bois énergie... au nom de l'écologie



 

 

 

 

 

 

samedi 20 février 2021

A EELV comme ailleurs : Il faut se débarrasser de Paris


 


Le spectacle de ceux qui se disent breveté écolos c'est à dire les parisiens du  parti EELV dont on ne dira jamais assez de mal tant que ce nom désignera un parti, aussi peu glorieux que la SFIO.

Rappel historique: milieu des années 2000, l’écologie a le vent en poupe porté par de nombreux militants de terrain qui mouillent la chemise, se bat dans un monde de croissance à gogo et de mondialisation à tout va. Le travail d'alerte, paye et les électeurs se tournent vers le vote écologiste.  Arrive alors les opportunistes qui sentant le vent, sans jamais s'investir sur le terrain, prennent la tête du parti: CONBANDIT, CECILE DUFLOTDEBLABLA, Jean François CEST PLACE, et tout la bande qu'on retrouvera avec Hollande et Macron c'est à dire la même chose.

En 2009 les élections pour le parti sont excellentes aux régionales, devant les sossalauds du PS. A Paris entre la poire bio et le désert ou l'on desserre la ceinture on négocie: un candidat pas trop méchant à la présidentielle contre un groupe à l'assemblée. Les sossalauds ne sont pas très contents de céder un groupe à l'assemblée et exigent une contrepartie: ils auront droit de véto sur les élus qui seront élus EELV. Pour faire passer la mise sous tutelle des places de ministre sont proposées aux nouveaux maitres du parti: DUFLOT&CO. Les élus en 2012 sont une bordée de notables franchement arrivés à l'écologie, des amateurs de bagnoles comme Placé, des juges arrivistes qu'on jamais trié une poubellecomme en PACA

Laurence Vichnievsky Pompili, le mangeur de homards, etc.... à coté quelques figures historiques sincères comme Mamère à qui on donne zéro pouvoir….

Le parti s'appelle Europe Ecologie-oublie Les Vendus.

A force d'être aussi pitoyable cela se voit: être ministre écolo pendant l'opération césar contre la ZAD et fermer sa bouche, ou encore avaler toutes les couleuvres sur le Nuke sans jamais rien obtenir sur les renouvelables , etre ministre dit écolo  pendant qu'on détruit la filière solaire sans rien dire , bref, à force d'être toute nue cela se voit et avant de sombrer complétement avec Hollande, le parti décide de se refaire une cure d'opposition.

Les opportunistes qui le navire pour suivre le canot de survie Macron et continue leur rôle de peinture verte, rôle qu'ils possèdent parfaitement.

Débarrasser d'une partie non négligeable, une nouvelle génération de militants sur le terrain prend le pouvoir dans certaines grandes villes grâce à une conjonction d'évènements: abstention des classes populaires, angoisse climatique montante, décrédibilisation totale de la macronie sur l'écologie, la peinture verte craque.

Moralité la marque est relancé et à le vent en poupe, les grands manœuvres sont relancées. Le parti voit grand, vise la place en tête devant les sossalauds dont la population ne s'est pas encore remise de toutes leurs trahisons. Pour cela il faut des alliés et ils vont chercher sur leur droite, les écologistes de Macron qui trouvent que le virage à droite de Macron est pas tenable pour eux. Ils sont au centre et sont du parti du soutien-gorge: soutien la gauche puis la droite et évite le ballotage. Bref des manches à air, ils vont dans le sens du vent. Corinne Lepage, Antoine Weatcher, et aussi Jean -Marc Governatori. Un accord d'alliance est scellé pour 2022 et les élections régionales. 

https://www.alliance-ecologiste-independante.com/Europeennes-2019-Accord-avec-EELV_a288.html

Ces gens sont riches et le parti EELV est pauvre, cela pousse à s'entendre même si ces gens-là sont de droite fondamentalement voire complétement au fond de la droite pour Mr Governatori. L'argent est important pour faire campagne. Mr Governatori a fait fortune et il est un homme d'affaires, il sait négocier. Alors dans une alliance, il y a une contrepartie, elle s'appelle PACA.

Mr Governatori s'était présenté en 2015 ou il avait fait un score de quelques pourcents. Au second tour il avait négocié avec Estrosi un soutien contre le droit de décider de quelques millions d'euros d'investissements dans des projets qu’ils souhaitaient. Une originalité niçoise surement. 

https://marsactu.fr/letrange-parcours-de-la-liste-alliance-ecologiste-independante/

Défenseur des animaux, copain avec Brigitte facho, il aime la nature et le capitalisme. L'écologie bourgeoise défenseur des chienchienschatchat, végan qui déteste plus les vaccins que les fachos. Il drôle le lien unit la détestation des vaccins de ces gens-là qui le fait connecter avec l'extrême droite antivax et pro défense d'animaux ?

Le caillou dans le mocassin:

Olivier Dubuquoy est un militant écologiste de terrain et combat, venu de la lutte de terrain pas un notable. Il vent d'une zone que je connais bien, Gardanne, l'épicentre des luttes contre plein de pollutions inacceptables: boues rouges, centrale à biomasse, pollution e l'air, etc.…Il réussit à gagner une lutte contre les boues rouges qui polluait la mer depuis des décennies. Il est légitime comme candidat pour représenter la pensée écologiste, il fédère et appelle à l'unité au premier tour à gauche.

Il est élu par les militants et indépendant il appelle à l'unité sur PACA et la sauce prends.

Intervention de Paris qui a vendu à Governatori la tête de liste PACA. Pascale Bayou le big boss d'EELV, décide donc de virer Dubuquoy en organisant un putsch sous habillage de vote, on n’apprend pas à un bon apparatchik parisien le métier.

Mais la pilule passe mal. de nombreuses personnalités locales et nationales de ce parti appelle au soutien de Dubuquoy:

https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/contre-lextreme-droite-les-gauches-unies-en-provence-alpes-cote-dazur-20210211_HPAC257LOJCW7ARPY3L63XIF5M/

Ce cas  montre pour ceux qui en doute que EELV est une structure dirigée par des arrivistes qui feront du Hollande dès qu'ils seront au pouvoir. Ce cas de figure montre une chose fondamentale valable pour beaucoup d'organisations militantes: les BOULETS c'EST PARIS.

La centralisation de la France est tellement imprégnée qu'elle se retrouve dans les organisations militantes, syndicales politiques et associatives. Cette centralisation assure un pouvoir démesuré à tous les carriéristes et apparatchiks. Concentrés à Paris, coupés du terrain, ils y développent leur petite stratégie en aillant trop regarder le Baron noir qui reste de la pure fiction. Ils y développent les amitiés avec le Tout-Paris journalistique ce qui leur fait un accès au médias privilégiés et renforcent leur pouvoir. Leurs amitiés, haines et rancunes de ce microcosme parisien dictent les alliances et mésalliances que les provinciaux doivent suivre. Les établis locaux, les mini-notabliaux associatifs, les ventrus syndicaux et autres apparatchiks provinciaux les utilisent pour assoir leur autorité souvent contestée localement, en étant de bon renvoyeurs d'ascenseurs: ils font le ménage quand Paris leur dit et se tapent le sale boulot, deni de  la démocratie en son nom dans une organisation qui critique l'état pour son manque de démocratie et son centralisme !!!!

Il serait grand temps pour des raisons pragmatiques d'engranger des victoires, de se débarrasser des Parisiens, de faire sans eux, de leur dire merde, dans toutes les organisations….

Une règle valable dans beaucoup d'organisations: plus tu montes moins c'est les idées qui comptent , plus la règle c'est d’être ProPatrondelaboutique. Plus on monte a Paris et moins les idées sont importantes et plus la défense de la boutique la vision.

Pourquoi la défense de la boutique est plus importante que les idées pour lesquelles la structure a été créée?

Et si on s'en foutait plus des structures et qu'on s'intéresse aux idées et si non clivage été d'idées et non de boutiquiers ?

Et si on oubliait Paris partout, si l'argent des organisations ne remontait plus à Paris  ? Je suis sur que de nombreuses organisations syndicales, militantes, associatives s'en porteraient mieux.....

Que Paris s'occupe de la région Parisienne. Si on veut démocratiser la société, faut commencer à balayer chez soi

Une réglé valable sur pour l'avenir.

Pas d'unité et de convergence à gauche possible sans débrancher PARIS....

http://alerte-environnement.fr/2019/03/28/governatori-lautre-boulet-de-yannick-jadot/

https://www.alliance-ecologiste-independante.com/Europeennes-2019-Accord-avec-EELV_a288.html



mardi 9 février 2021

Télécom : bilan de 20 ans de privatisation

La privatisation de France Télécom en 1997 avait pour objectifs de favoriser les investissements et de faire baisser les prix.

AVANT LA PRIVATISATION

 
À cette époque, le service public du téléphone est arrivé à développer un réseau extrêmement dense,parmi les plus performants du monde, il assurait à tous ses employés le statut de fonctionnaire avec des traitements, des avantages et des conditions de travail dignes, tout en laissant chaque année à l'État des excédents entre recettes et dépenses extrêmement importants.


APRÈS LA PRIVATISATION (réaliser par un gouvernement socialiste)

Très vite après cette privatisation de FT, dès le début des années 2000, les citoyens et les
collectivités constatent qu’elle a eu les effets inverses à ceux attendus.
Depuis, nos collectivités se sont lancées dans de nombreux projets pour pallier aux manques des opérateurs. Boucles locales wifi, puis wimax, réseaux structurants avec les « dorsales », boucles locales haut débit etc.
A chaque fois des sommes considérables ont été dépensées, les résultats sont au mieux très
décevants et au pire catastrophiques, tous ces réseaux sont aujourd’hui quasi abandonnés.
En 2012, la région, avec les départements 04 et 05 se lancent dans un nouveau projet pour déployer le très haut débit pour tous. Il est estimé à plus de 80M€ pour chaque département alpin à l’horizon 2020.
Comme pour les projets précédents, celui ci est un énorme loupé, très peu de résultats pour
beaucoup d’investissements.
 

La fibre un eldorado du privé
En 2018, changement complet de stratégie, sous la houlette du gouvernement Macron, il est décidé d’abandonner ce projet et de laisser à l’opérateur SFR la charge d’équiper nos départements alpins en fibres optiques sur fonds privés.
A chaque étape de ces différents projets, les salariés, avec leurs syndicats, ont alerté les élus, locaux,régionaux, des dangers qu’ils comportaient, tant sur leur faisabilité que sur leurs effets sur l’emploi, les conditions de travail, la maintenance de ces réseaux.
A chaque étape, on a gaspillé l’argent public, l’emploi pérenne a été remplacé par la sous traitance en cascade et à outrance. Les usagers, devenus clients, ont vu leurs factures exploser, les services se dégrader. Qui ne voit pas les poteaux cassés, les câbles à terre ? Qui n’a pas subi une panne ou un dysfonctionnement prolongé, sans interlocuteur ? Il y a tant à dire.
Pour ce nouveau projet, décidé en haut lieu, aucune concertation, aucun bilan des
expériences passées, on fonce, comme d’habitude.

Le Bilan :

 

Exemple en Provence:


Pourtant, les salariés, les citoyens ont encore tenté d’avoir des explications, ont demandé une
concertation, un bilan, un changement de stratégie, un changement politique.
En décembre 2018, nous avons exprimé nos doléances sur les questions télécoms dans les cahiers du même nom. Aucune réponse, aucune réaction.
 

En mars 2019, nous avons rencontré le président du conseil départemental des Alpes de Haute Provence. Nous avons posé de nombreuses questions et demandé les divers documents régissant ce nouveau « contrat ».
Brièvement:
-Quel bilan des projets précédents ?
-Nous avons demandé l'intégralité du dossier d'appel d'offre ayant conduit à l'attribution à SFR .
Motivations, études, décisions, votes etc.
-Quel volet emploi ?
-Combien SFR a t-il racheté le dernier réseau construit par le SMO PACA THD ?
-Qui a payé l’amende ou la compensation pour rupture de contrat avec Altitude Pact Fibre ? Quel est son montant ?
-Quelles sont les garanties que SFR couvrira bien à 100 % les foyers et les entreprises ?
Aucune réponse formelle, aucun écrits, que de vagues promesses, « faites nous confiance »10 juillet 2019 : communiqué de presse de la FI04 qui repose les mêmes questions, communiqué largement diffusé.
28 décembre 2019 : article dans la Provence, les demandes sont répétées
En août 2020, réitération des demandes de mars 2019, avec en sus les conventions qui ont été signées, avec leurs annexes, ainsi que les délibérations au sein du CD 04.
La réponse de son président : il n’y a pas eu de délibération, adressez vous au SMO SUD THD le 9 novembre 2020, nouvelles demandes identiques au SMO SUD THD.
C’est le président du CD 04 qui répond, et qui envoie seulement les conventions signées par le département, sans les annexes.
Le 24 novembre 2020, nouvelle demande au président du CD 04, cette fois ci, c’est le SMO SUD THD qui répond, sans envoyer les annexes, ni les autres pièces, mais en se défaussant sur l’état.


Comme ce ne serait pas un appel d’offres classique, les documents ne seraient pas publics.
Cependant, nombre de ces documents doivent pouvoir être consultés, notamment les annexes qui listent les communes et les dates de câblage.
 

Nous nous sommes procuré l’annexe 2, sur laquelle figurent ces listes de communes. On y voit que nombre de villages auraient du être majoritairement cablés en FO en 2019.
La Brillane, CASA, Curbans, L’Escale, Melve, Montfort, La Motte du Caire, Moustiers Ste Marie, Pierrevert, Riez, Roumoules, Ste Tulle, Salignac, Sisteron, Vaumeilh, Valernes,Venterol, Villeneuve,Volonne, Volx, sont ces communes.
Nous n’avons pas tout vérifié, mais pour nombre d’entre elles, ce n’est pas le cas. On peut même affirmer que rien n’a été commencé dans certains de ces villages.
Cependant, c’est carrément le rôle des conventions régionales et locales « convention de
programmation et de suivi » signées par nos élus.
Pire, dans La Provence du 24 novembre, le sénateur Jean Yves Roux parle d’horizon  2025 pour avoir la fibre partout, alors que ces conventions signées ont pour date limite 2022.
D’où tient-il cela ? Serait-il mieux informé que les élus signataires ?
Et encore pire, il ose prétendre que plutôt que d’attendre 2025, il faudrait mieux tabler sur une
« nouvelle technologie », la 4G fixe. A t-il conscience de ce qu’il dit et de ce qu’il demande au
gouvernement pour nous sans nous consulter ?
La 4G fixe, c’est la solution de facilité, c’est permettre à SFR de se dédouaner de ses engagements, c’est surtout l’occasion en or pour l’opérateur en charge du réseau fixe (Orange) d’abandonner purement et simplement le réseau fixe. Ce qui est déjà en cours.


https://www.petitions.fr/prive_de_reseau_prive_de_services_publics