Archives du blog

mercredi 13 octobre 2021

Artificialisation des terres et photovoltaïque dans le Buech

Artificialisation des terres et photovoltaïque dans le Buech
ARTIFICIALISATION FORET

Rendez vous le Samedi 16 octobre à 11h à l’Epine, puis à 14h à Montclus

(*)Pour aller à l’Epine, depuis Serres, direction Rosans ; le parking est en façe de l’auberge de l’Epine à gauche de la route.
(**)Pour aller à Montclus : depuis Serres, direction Rosans ; passez Montclus de 2 km puis à droite vers le Petit Terrus !

Programme :
11h : Rendez-vous devant l’auberge de l’Epine(*) pour une balade botanique en forêt autour d’un projet photovoltaïque de 40ha.
A Montclus (**)

12h30 : repas tiré des sacs
De 14h à 16h : (sous chapiteau) débat « photovoltaïque et artificialisation des terres naturelles et agricoles dans le Buech : que faire ? »
A partir de 16h : fête paysanne : mini marché,
17h : débat « cause animale, cause paysanne »,
Buvette, chorale, stands, repas, musique.

Les installations industrielles de capteurs solaires se développent dans le Buech et les Alpes du Sud, discrètement, mais à très grande vitesse. Ce sont des grandes sociétés qui profitent des conditions exceptionnellement favorables qui leur sont offertes ici : foncier bon marché, bon ensoleillement, bonne « acceptabilité sociale » (faible densité de population,..). Et parce c’est plus rentable, ces investissements sont réalisés sur des terres naturelles, des forêts ou des champs plutôt que sur des terrains déjà artificialisés (comme les toits, les parkings, etc).
Voici pourquoi cet évènement est lié à l’appel pour les forêts vivantes de SOS Forêts (voir aussi l’article de reporterre) et rejoint les préoccupations de la confédération paysanne sur ces sujets.
« Mais n’y a-t-il pas incohérence à vouloir lutter contre le changement climatique et ses conséquences sur la biodiversité, par des installations d’énergie renouvelable artificialisant terres agricoles ou forestières ? »
C’est à cette question que nous, habitants du Buech, voudrions tenter de répondre ensemble, sachant que les décideurs ne semblent pas se la poser vraiment. En y ajoutant celle-ci : « Mais alors, que faire ? ».
L’objectif que nous nous proposons serait donc :
> de prendre conscience du problème sur les lieux même d’implantation d’un projet photovoltaïque de 40ha en compagnie de spécialistes des milieux naturels.
> d’informer et de débattre sur la problématique de l’énergie, de la place du photovoltaïque, l’artificialisation des terres,
> d’ébaucher quelques réponses et propositions face à ces constats,
> de lancer une cartographie participative des projets photovoltaiques dans le Buech pour pallier à la désinformation et mutualiser nos moyens d’action.

http://sosforetpaca.org/artificialisation-des-terres-et-photovoltaique-dans-le-buech

lundi 11 octobre 2021

Un nouveau site et une pétition contre le golf de Crots

Face au réchauffement il y a tant de choses a faire que vouloir raser une forets pour faire un golf est un belle exemple de déni !

Maison arrêtent pas 40 ans de promotion immobilière comme cela.
Si vous êtes contre voici un site pour vous, si vous êtes pour vous pouvez y trouver des arguments pour penser contre vous même (chose pas trop à la mode actuellement).

 https://nonaugolfdeserreponcon.fr/

Et une pétition a faire signé:

https://chng.it/ZxLXHjgCFk

PRIX DE L'ÉLECTRICITÉ/GAZ : COMMENT ON A MENTI AUX FRANÇAIS


 

dimanche 10 octobre 2021

Instauration d'un permis à point de manifestations : retour sur la repression de la nanifestation contre la privatisation des biens communs, le 8 mai 2021 à Serre-ponçon !

Le 8 mai  une manifestation a eu lieu contre la privatisation des biens communs sur le barrage de Serre-Ponçon, plus grande réserve d’eau, qui dans un monde de soif vaudra de l’or. Pour des incidents minimes, des organisateurs passent au tribunal et certains risquent beaucoup car la bourgeoisie a inventé le permis à points de manifestation. Nous proposons une caisse de soutien ici pour les trois militants qui vont passer au tribunal ici

 

1er mai 2021 à Paris

Nous voler notre eau et nos barrages, sans vous manquer de respect, ce n’est pas bien Mr Le président ! (Osez celui-là)

On n’est pas tout à fait d'accord pour la privatisation de l'eau de pluie aux bénéfices des actionnaires des multinationales !

On veut des privatisations solidaires et un peu sociales ! 

Ne nous piquez pas tout d'un coup, soyez progressifs et échelonnés !

Plusss de peinture verte sur les privatisations.

La spéculation sur l’énergie fait des hauts et des bas, pour les pauvres s’est un peu embêtant

Vendre des biens communs ce n’est pas très gentil !

Le privé c’est super mais on ne kiffe pas tous

 

Voici sûrement les slogans que nous aurions dû prendre le 8 mai, en les écrivant sur des cartons biodégradables et en marchant sur le trottoir pour ne pas gêner. Un recueil de doléances aurait pu être remis. Une entrevue demandée à la préfecture où des représentants polis auraient écouté sans jamais couper la parole, le représentant de l'état, le représentant de la copropriété qu’est devenu l’état français. Il nous aurait rassurés en nous disant que nous avions bêtement mal compris, idiots comme nous sommes, le projet Hercule. Pas de privatisation, juste des mises en concessions, pas de risque de flambée des prix de l'énergie à cause de la mise en marché spéculatif de l'énergie, pas d’accaparement de l'eau, ressource vitale, par des multinationales, pas de risque de blackout dû à la déréglementation. Pas de privatisation globale depuis 30 ans de tout les biens communs : des banques à l’émission de monnaie, en passant par TF1, la sécurité sociale, la santé, les autoroutes, la SNCF l’eau potable, etc…C'est compliqué braves gens et vous, franchement vous n’êtes pas outillés pour le complexe...La manifestation aurait commencé à l'heure et fini dès que les forces de l'ordre l'auraient décidé. Une manif de Bisounours. Mais le problème est que si la pensée Bisounours existe en France et est très implantée dans certaines catégories, celle-ci ne manifeste que très peu car il y a trop de sports, de loisirs, de festivals, de choses fun à faire et la vie roule pour les Bisounours, ils sont zen. Ils veulent bien faire des choses, mais dans le positif ou le colibri, l’animal qui fait un truc qui ne sert a rien, qui a bonne conscience mais dont la forêt finit par brûler.


Mais au lieu de cela, ce 8 mai 2021, nous avons osé perturber la circulation sur une route touristique pendant une petite demi-journée (preuve en même temps que nous étions très nombreux à être mobilisés)! Nous avons nui au tourisme et à son cortège de vroum-vroum! Seules les compétitions sportives ont ce privilège normalement! Mais le pire, ce sont les tes tags, à la peinture, sur la route,  affirmant que la privatisation est un vol. Des mots d’insultes en grand format. Encore pire: des manifestants qui secouent les grilles du barrage en disant qu’il est à nous. Derrière ces grilles, 30 fourgonnettes de gallinacés s'ennuient. Alors de l'ennui nait les forces du désordre, disait le philosophe. Et l'air pur de la montagne devient subitement piquant, brûlant, horriblement irritant. Alors la barbarie viscéralement inhérente de la jeunesse populaire, en train de défendre les acquis des grands-pères, s'enclenche, en rebroussant chemin, en pleurant de toutes ses larmes. Certains jettent quelques pierres qui arrivent sur les cailloux du barrage qui encaissent le coup. Le bruit du caillou recevant un caillou est court mais on en mesure la souffrance. D'autres vont encore plus loin dans le saccage: ils mettent des autocollants sur les panneaux « propriété privée ne pas entrer » et masquent en passant cette information vitale que "les barrages sont privés " (bien qu’ils appartiennent à une entité appartenant à la population).  Les médias, à la solde de la subversion et bien connus pour leurs citriques viscérales du pouvoir, omettent de relater ces dramatiques évènements. Alors, la justice sur les ordres du gouvernement, intime aux forces de l'ordre de mobiliser du temps sur cette vaste affaire. D’autant plus courageux qu’elles n'arrivent même pas à répondre à celles des victimes de violences conjugales, de cambriolages, de délit sur l'environnement, de délinquance fiscale ou cravatée. Elle priorise et mobilise des forces pour retrouver les coupables de ce qu’a appelé notre jeune Président, sous l’effet du COVID, le chahut joyeux du 1er mai...(au cours duquel les forces de l'ordre ont chargé la foule directement avant les incidents).


L'enquête dure de longs mois alors que, une fois le plan hercule enterré, le prix de l’énergie est au plus haut grâce à la mise en spéculation des biens vitaux. Cette enquête aboutit à accuser des dangereuses personnes qui délinquent à coup d'autocollants, de tags et de cailloux sur cailloux (genoux, hiboux)….

Caillou, tag et autocollant, voilà le chifoumi du 8 mai, trois manifestants sont convoqués à la gendarmerie. Leur profil est typique: jeune multi- manifestant. Ne pourrait-on pas inventer "un permis de manifestant", que l'on pourrait retirer et donnerait lieu à un nombre limité de manifestations (car eux, vraiment, sont multi-cumulards!)? Contre la spoliation des biens communs, contre la répression des migrants, contre la fin des retraites, contre la réforme de ci de ça, ils ont vraiment explosé leur forfait!


 Heureusement, la justice est là pour rappeler que le droit de manifester, inscrit dans la constitution, est un droit encadré. Votre forfait est réduit grâce à des procédures baillons, avec retrait de points à coups de convocations et intimidations pour des broutilles.

C’est bien normal, un exemple: si un voleur vient chez vous pour vous cambrioler, vous n'avez pas le droit de l'insulter. Lui dire votre désaccord est certes autorisé ainsi que lui signifier poliment votre répréhension du déménagement opéré par ses soins. Mais de là à l'intimider, à jeter un caillou à ses pieds ou à dénoncer son vol en agressant du goudron à la peinture...

 

L'état a le monopole de la violence, affirme la justice et tout emploi de la violence par des manifestants est à réprimer. La définition de la violence est définie par l'état: un tag sur la route est violent, violente est la pose d'autocollant, violent est l'envoi de quelques cailloux sur du caillou....

Par contre, une coupure de courant n'est pas violente. Si l' Etat sectionne à l’arrache des câbles d'un poteau électrique d'un refuge de pauvres migrants mineurs en errance, en plein hiver dans les Hautes-Alpes, là ce n'est pas violent. Résultat, rapidement, 10 personnes se retrouvent en intoxication de monoxyde et en caisson à cause du dysfonctionnement du chauffage. Heureusement que la bonne constitution de cette jeunesse révoltée, combinée au bon soin du service public, a sauvé de justesse ces pauvres mineurs d’un accident cérébral ou de la mort .... Si le drame était arrivé, il n'y aurait pas eu d’enquête car il n'y a pas eu de violence là, ce n'était qu'un accident....


 

Même si cette manifestation dénonçait un plan de privatisation de l’énergie, dont tout le monde voit aujourd’hui les conséquences avec l’envolée des prix, même si le ministre de l’Économie est devenu, en cette veille de grand concours de tartufferie, convaincu que ce système était mauvais (bref il nous donne raison), même si 90 % de la population est contre la privatisation des barrages, manifester est un droit qui emmerde les bourgeois, surtout quand ce sont des pauvres. Le suffrage démocratique, ils le voient comme un syndic de copropriété où l'on n’invite jamais des pauvres…. On vote selon son tantième de propriété, Mr arnault ou bolloré ont droit à un gros morceau…bien qu'ils contribuent peu, très peu aux frais de copro.



 

Les grands bourgeois qui nous dirigent et la classe bourgeoise qui les soutient n’aiment pas que la protestation ne soit pas policée. Pour eux les désaccords doivent être courtois. Ils peuvent être contre la politique du gouvernement mais on doit rester poli, démocratique, etc… La classe populaire qui manifeste, comme les gilets jaunes, est braillante, imprévisible, débraillée et instinctive…Il y a une grande différence entre s'opposer intellectuellement à une « réforme », le nouveau nom de régression sans être trop impacté par ces « réformes », et être opposé à cette réforme en ayant subi dans sa chair les réformes précédentes, en ayant connu le chômage, la précarité, les logements dégueulasses et froids  la misère, les maigres fins de mois…. Les formes de protestation ne sont pas les mêmes, il y a forcément plus de tripes, de joie aussi, de passion. Je me souviens du regard et des réflexions des bourgeois de gauche et leurs apparatchiks, lors des manifestations de gilets jaunes: « d’accord sur le fond mais la forme on ne peut pas ! faudrait ordonner tout cela ! ». 




 Le pouvoir vise et cible, il sait qu’à force de petites condamnations, la justice fait boule de neige et pour quelques tags vous risquez la prison. La bourgeoisie macroniste a inventé le permis à points de manifestation avec peine de prison, si vous manifestez sans permis, c’est le procès et la prison. Ca calme! Le temps où l’on faisait passer les réformes en les adoucissant (plus quelques bonbons) contre l’accord des grands syndicats qui éteignaient le conflit, est terminé. Le bon temps, comme pour les retraites en 2010, est fini. La base suit de moins en moins la tête de ces organisations. Et le contenu des « réformes sociales » change de nature, on arrive dans le dur. La vente des biens communs pouvait provoquer l’indifférence, quand il s’agissait de vendre Renault, mais à force de tout brader, on arrive sur la vente des barrages, des hôpitaux, de la Sécu, des écoles... Le pouvoir bourgeois sait que la résistance est plus âpre alors elle sort le gros bâton. Le schéma du maintien de l’ordre est simple, on mobilise énormément de pandores pour impressionner et on gaze au moindre incident, provoquant ainsi la réaction des manifestants qui justifie l’usage de la force. On gaze une foule pour quelques insultes à l’encontre de la police, bien que le plus vieux métier du monde qu’est celui de la police, se fasse insulter depuis toujours. On nasse la foule, on vise les plus motivés, on infiltre la manif, on filme tout, on déploie des moyens qui manquent cruellement pour les violences conjugales ou la délinquance en cravate qui nous ruine. La stratégie est de pousser à l’incident au lieu de la désescalade.

A force de réprimer le moindre esclandre qui était toléré avant, on hésite à manifester. A tel point que la CFDT a invité ses adhérents à des défiler le 1er mai virtuellement sur facebook pour éviter la casse sur le terrain! (si si c’est vrai !!!)

Le retour risque d’être violent. Avec les catastrophes climatiques qui arrivent, la spéculation sur les pénuries et le désespoir que n’existera plus de lendemain clément, il va arriver le moment ou même les forces de l’ordre regretteront le chahut démocratique actuel. Ils regretteront le bon temps où les luttes se passaient dans un combat symbolique et non violent, quoiqu’on en dise.

Comment pensez-vous que va réagir la jeunesse dans quelques années? Comment, face à l’état du monde, va-t-elle protester si en période de sécheresse on lui dit que l’eau est privée, que la santé est payante et que son avenir est bien sombre?

Les Bisounours de l'avenir risquent de ressembler à cela:



 

Face à un monde qui craque, les copropriétaires du monde veulent un règlement de copropriété de plus en plus stricte, ne laissant même pas part à l’expression chahuteuse de la colère. C’est imbécile car on ne réagit pas devant la nuée en disant qu’elle fait de l’ombre….

 


mardi 5 octobre 2021

Justice Flash Ball

Le 8 mai a Serre-Ponçon une manifestation a réuni plus de 800 personnes contre le projet hercule et la privatisation des barrages. Organisé par un collectif citoyens, des gilets jaunes, des syndicats, la manifestation s'est dérouler dans une ambiance calme malgré la présence démesuré de la police (30 camions de CRS). venu secouer les grille du barrage de manière symbolique en chantant que le barrage est à nous, nous avons reçu une volée de lacrymo dans la figure, à laquelle quelques volée de pierre ont été répondu. Puis les manifestants sont partis. Bilan, aucuns dégâts, quelques tags contre la privatisation sur le goudron...On dénonce la hausse des prix de la loi du marché
cet été le projet Hercule de privatisation de l'électricité  est remballé par le gouvernement. Le ministre actuelle de l'économie, juge le système actuelle absurde face a l'envolée des prix.
5 mois plus tard, des policiers débarque chez de jeunes militants et les informe qu'ils sont convoqués a la police pour dégradation, tag et jet de pierre. Pourquoi eux et pas d'autres, peut être qu'il sont de toutes les manifs, des luttes.... une justice Flash ball...
Nous collectif organisateur dénonçons cet intimidation et appelons a venir les soutenir à jeudi 7 à 9 h a la gendarmerie de La Saulce un covoiturage se fera à 8 h20 a la bourse du travail
Vous pouvez aussi envoyer un soutien moral que nous afficheront sur le site ou un soutien financier pour payer les frais d'avocat.

Ne Nous laissons Pas tondre


 

 

vendredi 17 septembre 2021

Que la montagne est (re)belle ce 18 septembre à CrotGolf !

 



La région SUD protége la biodiversité ? L'éSHOWlogie un nouveau sport national

 

La lutte pour la biodiversité fait parti de nos priorités....

 


Question a Mme Eymeoud qui souhaite que la région protège la biodiversité ?

Contradictoire de proclamer cela et vouloir raser une foret avec des espèces protégées en zone périphérique du parc des Ecrins pour faire un golf avec de l'argent public !

 

De toutes façons l'écologie est devenu l'éSHOWlogie, un sport national qui permet de vendre une élection, des voitures, du béton. La bétise des petits gestes, le discours du colibri, permet de transformer tout en vert. Le recyclage des idées pour les transformer en bouse, une vielle pratique (bio) du pouvoir....



mercredi 5 mai 2021

Cortège du 1er mai à Paris : la police joue les trouble-fêtes

 


Alpes du Sud : une carotte samedi pour dire non « au carottage» de Serre-Ponçon

 

- Alpes du Sud -

 


« Quand tout sera privé, on sera privé de tout » : mobilisation ce samedi au barrage de Serre-Ponçon pour dire non à la privatisation des biens nationaux. Un événement organisé par le collectif « Ne nous laissons par tondre » qui regroupe notamment des Gilets Jaunes. La date du 8 mai n’a pas été choisie au hasard, les mobilisés veulent faire, eux aussi, « acte de résistance » face à la privatisation de certains biens communs. Ils invitent d'ailleurs les participants à se munir d'une carotte pour symboliser la fin du « carottage ». Le collectif se dit notamment inquiets du projet « Hercule ». Il prévoit la réorganisation d’EDF en trois entités. EDF Bleu, une entité publique. Elle rassemblerait ce qui a trait au nucléaire. EDF Vert qui serait ouvert aux capitaux privés et enfin EDF Azur qui concentrerait dans une entreprise 100 % publique au statut particulier les barrages hydroélectriques. Sur les 433 infrastructures que compte le parc hydroélectrique français, 150 concessions arrivent à échéance d'ici 2022. Pour Serre-Ponçon, la concession court jusqu’en 2045 mais l’inquiétude est bien réelle pour José Puki, coordinateur de la mobilisation : « le barrage ,c’est de l’électricité mais c’est aussi de l’eau. Il faut que ça reste un bien commun car dans les dix prochaines années, on va assister à un problème de sècheresse ». 

Suite

https://alpesdusud.alpes1.com/news/locales/88915/alpes-du-sud-une-carotte-samedi-pour-dire-non-au-carottage-de-serre-poncon

lundi 26 avril 2021

Le 8 mai 2021 au barrage de Serre-ponçon, un message au futur" ventre qui a soif ne peut etre privé d'égalité"

 

Nous vous invitons à venir ce 8 mai au barrage de Serre-Ponçon la plus grande réserve d’eau artificielle d’Europe, pour lancer un message au futur…pour graver un avertissement.....ce combat contre la privatisation des biens communs s'inscrit pleinement dans la lutte climatique, c'est le 8 mai juste un peu avant le 9 mai journée de  marche climat...

Nous changeons de pays sans bouger, notre climat s’échauffe de plus en plus inexorablement, nous ne pouvons plus que choisir la température du four….

L’époque de la soif arrive, celles des canicules, des sécheresses et son cortège d’incendies. Nous allons avoir à nous battre contre de nos terribles problèmes.

Nous qui pensions vieillir tranquillement en regardant grandir nos enfants, nous avons le choix entre le déni, la résignation ou l’action….

Pour sauvegarder nos cultures, nos forêts, nos maisons, nos arbres fruitiers, même nos vignes, nous avons besoin de l’eau de montagne, l’eau de la pluie, de la neige.

Ici, aux pieds des Ecrins, le lac de Serre-Ponçon est une réserve d’un milliard de m3. Un cube d’un kilomètre de côté, une immense réserve qui verdit toute la Provence.

L’eau va devenir de plus en plus précieuse, il va falloir la partager, l’économiser, faire des choix entre le futile et l’essentiel, entre des volontés, entre les égoïsmes, entre les forts et les faibles….

Mais ami entends-tu le vol noir des corbeaux qui veulent tout vendre….


 

Enfin pas vraiment tout, ils veulent surtout vendre ce qui est précieux et spéculer sur le très précieux...

L’eau comme la santé, n’a pas de prix ! Raison de plus pour faire main basse dessus, on ne peut pas breveter l’eau, mais se l’approprier on peut, si !

Construite par nos grands-parents et payée par les impôts de tous, cette immense réserve d’eau va attirer aussi sur que la montée du thermomètre, les appétits de ceux qui ont su avaler nos autoroutes, l’eau potable de nos robinets, breveter nos médicaments et le vivant, ceux qui avalent déjà, nos réseaux électriques, nos aéroports, nos retraites, nos trains, notre sécu, nos forêts et qui veulent avaler nos hôpitaux et bien d’autres choses….

Vous prétendez que vous gérez mieux, que le privé nous coute moins cher, mais c’est le contraire, vous êtes chers, inefficaces, gaspilleurs et imbéciles…

Comment pensez-vous que les capitalistes gérerons la pénurie, alors qu’en pleine abondance ils n'ont su que générer inégalités, raretés et gaspillages ?

Quand il faudra choisir entre les piscines et les cultures, entre eux et lui, entre là ou ici, seul l’argent doit-il trancher ? Vos marchés et vos spéculations n’optimisent rien, ils désorganisent, n’anticipent pas, ne régulent pas, n’investissent pas là où il le faut : ils feront mourir de soif au pied d’une fontaine, le pire des supplices…

Nous devons faire une promesse à nous mais surtout à nos enfants, envoyer un message au futur, un avertissement.

Ce 8 mai, nous devons envoyer un avertissement au vol noir des corbeaux que si jamais ces réserves d’eau devenaient privées laissant l’argent choisir qui aurait de l’eau dans un océan de soif alors, alors, entendez bien, le pouvoir deviendra illégitime et la résistance deviendra alors justifiées comme ce fut le cas à chaque fois que des biens vitaux furent accaparés par ceux qui se considèrent comme une race supérieure…

La soif de justice deviendra furieuse....

Alors nous vous invitons à venir faire une promesse ce 8 mai, à venir dire sur ce barrage que jamais, jamais cette réserve d’eau ne doit être privé mais un bien commun.....

Car privé signifie aussi qu’on a plus….

Car, on sera surtout privé du droit de vivre ensemble et en lutte les uns contre les autres quand on doit agir ensemble,

Car, on sera privé de solidarité quand on aura tant besoin,

Car quand tout sera privé, on sera privé de tout.

 

Ami entends-tu, le vol noir des corbeaux dans la montagne

Toi qui croyait tranquillement vieillir en regardant grandir tes enfants vient les prévenir….

Ami plus jeune entends tu le bruit sourd du pays qu'on vends, vient les avertir que l’eau est le premier bien commun à sortir du capitalisme….

Venez à vélo, voiture ou en bateau, canoés, kayak, au barrage de Serre-ponçon le 8 mai 2021 à partir de 12h. (10 h au pont de Savines )


 https://privatisation-resistance.fr/le-8-mai-a-serre-poncon-05

 



Le site: https://privatisation-resistance.fr/

Le fly :https://privatisation-resistance.fr/wp-content/uploads/2021/04/fly-final.pdfLe facedebouc: https://www.facebook.com/8-mai-2021-r%C3%A9sistance-%C3%A0-la-privatisation-182786696667990/

Nos autocollants:https://privatisation-resistance.fr/wp-content/uploads/2021/04/autocollant.pdf

Distribuer des tracts (on en a plein) : contact: coordination@privatisation-resistance.fr

Financer les actions: www.lepotcommun.fr/pot/dhjvx9ph