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mercredi 26 février 2020

DEMETER: C'est la FNSEA qui préfère la “dictature en marche” plutôt que le risque de la transition écologique.

Déméter, déesse de l'agriculture
                Dernière Macronnade, la création de Déméter ! C’est une cellule de Gendarmerie spécialisée dans la lutte contre “l’agri-bashing”, c’est-à-dire contre les actions de dénigrement de l’agriculture conventionnelle dont se plaint la FNSEA. Il est prévu une cellule par département (issue d’effectifs de la gendarmerie). Ces cellules ont été créées sur la demande expresse de la FNSEA, juste après leur démonstration de force qui avait bloqué le périphérique parisien avec quantité de tracteurs, le 27 novembre. Il était temps que l’État intervienne pour « protéger les agriculteurs de la vindicte populaire » !
                Les cellules Déméter seront secondées par des “ observatoires” qui pourront réunir les services préfectoraux, la gendarmerie, la police municipale, les renseignements, les chasseurs, les représentants de la FNSEA et des lycées agricoles, voire des directeurs d’abattoirs (25 départements sont déjà équipés). Les agriculteurs seront invités à faire remonter tout acte malveillant comme de bons “auxiliaires de police”.
                Les personnes visées par le dispositif sont parfois clairement désignées (la mouvance antispéciste, les végans, les faucheurs d’OGM, les L214…) mais il pourra s’étendre aux écologistes (y compris agriculteurs bio), aux anarchistes, aux antinucléaires, aux antipesticides, à n’importe quel lanceur d’alerte, bref à tout opposant à la doxa gouvernementale, tous considérés comme “entités prototerroristes” potentiellesVous avez dit “démocratie” ?...
                Officiellement, il s’agit de lutter contre des attaques violentes sur les personnes et des dégradations graves sur les cultures, les bâtiments, le matériel. La Gendarmerie a en effet comptabilisé un vol de tracteur par jour (qui peut donc voler un tracteur et pour quel usage… ?), des quantités impressionnantes de gasoil volé dans les fermes, parfois trois fois de suite chez le même paysan (curieux que des paysans n’aient pas un chien à attacher devant la cuve de carburant pour la protéger des voleurs…). Plus de 14 000 faits enregistrés par la gendarmerie nous dit-on, chiffre qui est celui de toutes les plaintes déposées y compris les affaires résolues, de celles qui ont été ensuite imputées aux paysans conventionnels de la FNSEA et les querelles classiques entre voisins. Il était urgent de créer la cellule spéciale Déméter !
                Puisque nous en sommes aux mobiles, celui du gouvernement est très clair : pour des raisons électorales, il a intérêt à soigner la ruralité la plus docile (celle représentée par la FNSEA), et à se donner tous les moyens d’étouffer les multiples contestations tous azimuts, des consommateurs intoxiqués par les intrants des agriculteurs, aux écologistes inquiets quant à l’environnement, en passant par les enseignants, les retraités, les hospitaliers, les Gilets jaunes, etc. Quant à la FNSEA, il est évident qu’elle prend de plus en plus conscience qu’un mouvement est en marche, y compris dans ses propres rangs, pour changer de modèle agricole. Elle sait qu’elle devrait accepter ce changement mais le refuse. Elle sait que son image de marque, celle de nourricière, de protectrice de l’environnement, de bon sens terrien, prend l’eau de toute part et qu’elle sera de plus en plus en contradiction avec les aspirations des non ruraux. La FNSEA est sur la défensive, comme le gouvernement néolibéral actuel, et les deux sont des “alliés objectifs”.
                Déméter était la déesse de l’agriculture et des moissons et le nom était donc bien trouvé pour protéger les agriculteurs productivistes. Mais c’était aussi la fille de Chronos, un Titan du temps de l’âge d’or de l’humanité. Par peur d’être détrôné par ses enfants, il les dévorait dès que Rhéa, sa sœur et épouse, les mettait au  monde. C’est un peu comme le néolibéralisme qui préfère mettre l’humanité en péril plutôt que de perdre ses pouvoirs et privilèges, comme la FNSEA qui préfère la “dictature en marche” plutôt que le risque de la transition écologique.

Chronos, Dieu du temps
                Sale personnage ce Chronos, le dieu du temps, (d’où chronomètre et chronologie…) qui trancha avec sa serpe le sexe de son père Ouranos (dieu du ciel et de la terre) pour éviter toute question d’héritage ! Symboliquement, c’est encore ce que fait Emmanuel Macron en dévorant les enfants du CNR (Retraite, Travail, Santé, Éducation, Services publiques…) pour le seul profit de sa caste… Rappelons que le Président Macron est surnommé Jupiter, c’est-à-dire l’équivalent romain de Chronos ! Cet homme que l’on dit “de grande culture” le sait-il ? 

mardi 11 février 2020

22 v'la qu'on va avoir des bleues

"Le plus important n'est pas de filmer, mais de diffuser" : comment les vidéastes ont réussi à documenter les violences policières

Les BRAV-M, les unités de police à moto, seraient-elles plus dangereuses pour les manifestants que pour les casseurs ?
index temps 57'

Arié Alimi : « Il ne reste plus à ce pouvoir que la violence »
cet avocat de 42 ans s’est  imposé comme une figure de la défense des libertés publiques et du combat contre l’impunité des auteurs de violences policières.
https://www.revue-ballast.fr/arie-alimi-il-ne-reste-plus-a-ce-pouvoir-que-la-violence/

lundi 9 décembre 2019

Dans rebellion y'a "re"

Le Mac des Ronds veut privatiser les retraites comme les hôpitaux, en finir avec l’assurance chômage pour obliger les pauvres a accepter les conditions de travail les plus crasses.


Il vend les barrages et les aéroports aux cacapitalistes qui  souhaitent convertir leurs monnaies virtuelles en concret avant l'effondrement de ce système qui ne tient qu'à coup de création monétaire. Ils vendent nos retraites a des black rock (1) comme avant ils vendaient le gaz. On retrouve parfois les mêmes(2) 


https://mamot.fr/system/media_attachments/files/007/416/877/original/1146ed79bd3e824e.mp4
https://www.youtube.com/watch?v=Abz3Ab9HhaQ

La création de monnaie entraine une inflation de l'immobilier et ruinent les travailleurs qui voient leur loyers devenir exorbitant. L'épuration ethnique des pauvres das quartiers du centre comme à Marseille, Paris, et Saint Denis.  Il vend aussi les HLM en silence.

Le tout en ignorant un climat en guerre contre nous, pas d'argent pour adapter notre société aux ravages qui sont là.

On est même en pénurie de peinture verte. 
A ceux qui en font la priorité il faut comprendre que toutes luttes sociales anti-système est de fait une lutte climatique...

A cette guerre de classe sans commune mesure depuis des décennies ou elle était sourde et progressive, la rébellion populaire a marqué un point jeudi dernier.
Mais leur volonté est a peine ébrécher, ils misent sur le bâton et la résignation.
La propagande et le mensonge fait rage...

Dans Rebellion, il y'a Re ...
Dans Rébellion il y a belle
Dans Rébellion, il y a Lion
Soyons féroce, beau et tenace...


Ils nous faut continuer et sacrifier encore du temps et de l'argent à la défense de nos intérêts vitaux.
En cas d'échec la voie sera libre à transformer notre société à l'anglo-saxone avec son cortège de malheurs. La résignation risque de gagner les motivés, elle est contagieuse.
En cas de victoire, le recul sera historique et marquera à notre couteux dirigeants que tout n'est pas permis. L'appétit venant en luttant, l'espoir aussi est contagieux.
VENEZ NOMBREUX, MARDI A GAP 
A manifester
      MARDI 10 DÉCEMBRE à 14h
au départ de la préfecture
 



Nous pouvons gagner et faire reculer Macron sur son projet de réforme des retraites, ce qui serait un formidable tremplin pour gagner sur toutes nos revendications, sur la reconquête de nos
droits.




 

Merci a Denis Lebodia et ses magnifiques photos:
http://denis-lebioda.com/folio/206/defense-des-retraites.html

(1) Voir article de mediapart:
https://www.mediapart.fr/journal/france/091219/retraites-blackrock-souffle-ses-conseils-pour-la-capitalisation-l-oreille-du-pouvoir
https://blogs.mediapart.fr/eln29/blog/081219/et-macron-decernera-en-personne-le-jackpot-de-la-casse-des-retraites

(2) Mr Cirelli a mener la privatisation du gaz il s'occupe maintenant des retraites...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Cirelli

lundi 4 novembre 2019

Solidarités avec Clochette

Camarades...
www.lepotsolidaire.fr/pot/za2deyoa  
 
Suite au 1er appel national sur Toulouse au mois d'avril où je me suis rendue, une manifestations très forte, en présence gilet jaune mais aussi très répressive! beaucoup de blessés, beaucoup de gaz, une communication plus que fermée...
 à 21h30 après avoir vu nos chers "amis " les CRS jeter leurs poubelles par la fenêtre, j'ai essayé d'engager la discussion avec eux pour leur expliquer que la planète n'était pas une décharge et qu'il était important de la préserver... mais à part se moquer de ce que je leur disais ils n'ont rien dit ni fait d'autre! j'ai bien essayé de leur demander pourquoi tant de répression suite à une manifestation Pacifique, pourquoi tant de blessés et encore une fois je n'ai eu droit qu'à des moqueries et du rabaissement... au bout d'un moment j'ai été GAVÉES et je les ai traité de "CRS...SS"
cela n'a fait ni une ni deux et je me suis fait embarquer! Après une fouille avec tendresse et délicatesse  du véhicule et de mes coéquipiers, c'était parti pour 24 heures de garde à vue.
des insultes de l'intimidation de leur part qui n'ont eu aucun effet sur moi, à  part me déterminer encore plus!!
 je suis reparti de la avec un procès qui s'est déroulé le 23 octobre.
Lui n'était pas présent  mais il a envoyé son avocat  donc une partie civile était présente car apparemment monsieur le policier a été très choqué par mes paroles... c'est vrai que nous, nous ne sommes pas choqué de voir tant de blessés, tant de répression depuis 1 ans bref évidemment je n'ai pas gagné!!
 j'ai eu le droit à ->70 heures de travaux d'intérêt généraux
mais aussi -> 400 € de préjudice moral pour le policier
 et -> 500 € pour payer son avocat!! oui il y a bien un #business sous tout ça...certains policiers se permettent  meme de dire qu'avec les outrages nous payons leurs vacances!! une honte cette police mais voilà nous ne faisons pas le poids je me tourne à nouveau vers vous et votre générosité pour m'aider...
Si ils croient  me faire taire et me faire peur avec tout ça... mais au lieu de ça il ne me conforte que plus dans ma décision et ma détermination de ne rien lâcher!!!
Pour nos 1 an je serai à Paris oui Macron on va venir te chercher chez toi!!✊🏴💛
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Elle as déjà du payer cette amende en s'endettant et cette cagnotte va l'aider pour le paiement du loyer et pour se nourrir les prochains mois !
www.lepotsolidaire.fr/pot/za2deyoa
 

mardi 8 octobre 2019

Ce que nous avions à dire à ceux qui bâtissent la technopolice

Ce que nous avions à dire à ceux qui bâtissent la technopolice

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Rappel : La reconnaissance faciale s’apprête à déferler en France. Pour documenter et résister à ces déploiements, rendez-vous sur technopolice.fr et son forum !
Mardi 24 septembre, La Quadrature était conviée à la « vingt-quatrième journée technico-opérationnelle de la sécurité intérieure », qui se tenait dans un amphithéâtre bondé de la Direction générale de la gendarmerie nationale. Ces rencontres sont organisées tous les six mois par le ministère de l’intérieur, et celle-ci avait pour thème : « reconnaissance faciale : applications – acceptabilité – prospective ».
Les rencontres « technopolice » sont marquées par un fort entre-soi, mêlant fonctionnaires du ministère de l’intérieur, chercheurs et industriels de la sécurité (à l’exception de la Quadrature, un avocat critique était également invité, ainsi que deux personnes de la CNIL qui s’en sont tenu à un simple rappel du droit applicable). Et dans cette atmosphère feutrée, notre intervention semble avoir détonné, comme en témoigne le compte-rendu de cette journée publié par l’Essor, le journal des gendarmes.
Nous étions sincèrement reconnaissants de l’invitation, et contents d’assister à des présentations fournissant des informations de première main qui sont autrement très difficiles d’accès pour les militants ou chercheurs travaillant sur ces questions. Nous l’avons rappelé en introduction de notre propos. Mais pour nous, l’enjeu était aussi de faire valoir une parole dissonante et de rappeler que, au moment où la reconnaissance faciale s’apprête à déferler dans nos sociétés, ces échanges entre opérationnels et développeurs industriels devaient faire l’épreuve de la controverse.
Voici donc une sorte de verbatim plus ou moins fidèle de notre intervention…

« Merci de votre invitation. De tels échanges sont trop rares. Et en dépit des désaccords fondamentaux, ils ont le mérite de créer un peu de porosité entre nos mondes.
La Quadrature du Net est une association fondée en 2008 pour résister aux formes de contrôle d’Internet qui allaient à l’encontre des libertés publiques. Aujourd’hui, nous nous rendons pleinement compte de la justesse des combats des années 1960 et 1970, où des groupes militants associaient l’informatique à la domination bureaucratique. Ils l’associaient à un régime technocratique plutôt que démocratique, non pas fondé sur l’autonomie et la liberté mais sur l’expertise alléguée de quelques hauts pontes formés dans les écoles d’élite.
Ce régime technocratique est toujours le nôtre. L’insistance mise sur le critères d’efficacité lors de cette journée l’illustre de bien, de même que l’extrême faiblesse de la prise en compte des aspects non seulement juridiques et éthiques, mais aussi proprement politiques de technologies comme la reconnaissance faciale.
La domination technocratique évite la confrontation démocratique. Ces 24ème rencontres « Technopolice » en fournissent là encore un exemple : aucune information ne doit filtrer, les participants étant astreints à un « engagement de non-divulgation ». De même, la présence en ligne de ces rencontres qui existent depuis années est quasi nulle. De fait, aucune information ne filtre. Une confidentialité qui entache tout ce dont on discute ici d’un grave déficit de légitimité démocratique, alors même que tout cela est incontestablement d’intérêt public.
Indirectement, l’extrême discrétion qui entoure cet événement nous a été utile, nous permettant d’utiliser le mot « technopolice » pour lancer, avec d’autres acteurs associatifs, notre propre campagne le 16 septembre dernier. En inscrivant le terme dans un moteur de recherche pour voir si nous étions les premiers à vouloir l’utiliser, nous avions découvert des traces de ces rencontres, mais si peu nombreuses que nous avions alors pensé que ce n’était pas un problème que de reprendre ce terme à notre compte (et ce n’est que quelques mois plus tard que nous recevions votre invitation à venir ici aujourd’hui…).
En écoutant vos présentations, nous mesurons une nouvelle fois le fossé qui sépare la réalité des usages de l’informatique dans le cadre de la surveillance d’État, et les informations publiques qui filtrent à leur sujet. C’est justement contre ce secret que notre campagne vise à documenter les projets technopoliciers, et à permettre à chacun de se mobiliser pour dire notre refus collectif de ces outils de contrôle qui essaiment partout en France.
Ces technologies sont très largement développées dans le cadre de la recherche publique, parfois au travers un contournement assumé du cadre juridique applicable en Europe. C’est par exemple le cas lorsque des chercheurs français travaillent avec des homologues chinois pour perfectionner leurs algorithmes de reconnaissance faciale grâce aux bases de données de visages de citoyens chinois. Ou, comme on l’a appris ce matin, quand le gouvernement français passe un accord de sécurité avec celui de Singapour afin qu’un industriel français puisse passer outre les réserves de la CNIL et expérimenter le scan en temps réel sur les visages d’une foule dans un hub de transport de la ville-État. On ne peut s’empêcher de voir dans ces manœuvres un écho pas si lointain des expérimentations et mesures d’exception pratiquées à l’époque coloniale sur les peuples colonisés, avant d’être réimportées en métropole.
Outre la recherche publique, ces développements technologiques sont pilotés par des personnes en situation relevant plus ou moins directement du conflit d’intérêt, avec de nombreux croisements et hybridations entre secteur public et privé. Ils aboutissent aujourd’hui à des expérimentations locales hautement subventionnées pour assurer la compétitivité des industriels français sur ce marché porteur. Le tout, là encore, sans information transparente ni vrai débat public. Rien ne doit entraver le progrès de la technopolice.
La question de la légalité de ces outils est aussi largement éludée. Et quand elle est abordée, c’est toujours pour évoquer les restrictions que le cadre juridique existant imposerait à leur développement, et non sur les atteintes graves et injustifiables que ces outils portent à nos libertés fondamentales. Nos libertés d’expression, de manifestation, d’aller et venir sont pourtant bien en jeu ici, tout comme notre droit à la vie privée. Il faut s’interroger sur l’atteinte intrinsèquement disproportionnée à nos libertés que représente un outil comme la reconnaissance faciale, disproportion que souligne d’ailleurs la ville de San Francisco dans son ordonnance qui en interdit l’usage à ses policiers : « La propension de la technologie de reconnaissance faciale à mettre en danger les droits civils et les libertés civiles l’emporte largement sur les avantages escomptés (…) ». Il faut aussi s’interroger sur la compatibilité des dispositifs fantasmés par la Préfecture de police de Paris et bien d’autres avec la jurisprudence du Conseil Constitutionnel qui soulignait, déjà en 1993, l’illégalité de « pratique de contrôles d’identité généralisés et discrétionnaires ».
C’est pour cette raison que nous avons déjà déposé deux recours, pour lutter contre la normalisation et la banalisation d’un tel outil : l’un contre la délibération de la Région Sud autorisant une expérimentation de portiques biométriques dans deux lycées, l’autre contre l’application AliceM, développée par le ministère de l’Intérieur, et qui veut faire de la reconnaissance faciale une la clé de voûte d’une future identité numérique.
Sans doute aimeriez-vous que, face à l’inéluctabilité de nouvelles lois destinées à encadrer les dispositifs présentés aujourd’hui, nous puissions offrir des conseils sur ce que seraient des lois « socialement acceptables » et « juridiquement soutenables » ? Le Forum Économique Mondial et le Conseil national du numérique nous ont eux aussi proposé (sans succès) de participer à une série de dialogues sur l’encadrement de la reconnaissance faciale. Un peu plus de transparence, un semblant de contrôle par la CNIL, une réduction des biais racistes et autres obstacles apparemment « techniques » auxquels se heurtent ces technologies, et l’on croit possible d’assurer un compromis « éthique » entre la défense automatisée de l’ordre public et l’État de droit.
Ces projets de loi viendront. Le pouvoir politique y sera réticent car, sauf à instrumentaliser les enjeux de sécurité (ce dont il est certes désormais coutumier), il n’y a généralement pas grand-chose à gagner à faire passer des lois de surveillance. Pour notre part, il est probable nous soyons une nouvelle fois contraints de travailler sur ces projets de loi sécuritaires, pour défendre les droits humains et limiter la casse. Pour utiliser le droit dans le but d’entraver au maximum l’usage de ces technologies.
Mais nous vous le disons tout net : après y avoir réfléchi, nous considérons que la reconnaissance faciale et autres technologies technopolicières doivent être proscrites. Elles mènent l’humanité vers une pente dangereuse, en permettant d’insidieuses formes de contrôle au bénéfice de quelques maîtres, seuls capables de « réviser les paramètres » des machines à leur service.
Plutôt que de discuter des modalités d’un « encadrement approprié », nous exprimons donc notre refus vis-à-vis de ces technologies policières. Nous pensons à nos grand-mères et à nos grand-pères qui, s’ils avaient du vivre au début des années 1940 dans un monde saturé des technologies que vous fabriquez, n’auraient pas survécu plus de trois semaines dans la clandestinité, et n’auraient donc pas pu organiser des réseaux de solidarité dissidents pour résister au régime nazi.
Nous disons notre refus car pour nous, la sécurité c’est d’abord des logements dignes, un air sain, la paix économique et sociale, l’accès à l’éducation, la participation politique, l’autonomie patiemment construite. Et que ces technologies n’apportent rien de tout cela. Elles semblent d’abord et avant tout conçues pour vider nos régimes politiques de tout essence démocratique en assurant un téléguidage de nos conduites. Sous prétexte d’efficacité, elles aboutissent à déshumaniser encore davantage les rapports qu’entretiennent les bureaucraties policières avec la population.
C’est peut être l’une des premières fois que, vous tous qui travaillez depuis longtemps sur ces déploiements technologiques, vous êtes confrontés a une opinion réellement dissonante. Peut être y verrez-vous le signe de l’inutilité de ce type d’échanges. Nous espérons qu’au contraire, vous comprendrez qu’il s’agit d’une confrontation nécessaire trop longtemps retardée – retardée jusqu’à nous mettre pratiquement dans la situation du fait accompli. Vous ne pourrez plus y échapper. Vous devez entendre notre refus ».

mardi 16 juillet 2019

Soiree de soutien à Melanie dit Clochette et Jo en prison


SOIRÉE DE SOUTIEN GILET JAUNE 05 en PRISON
A EMBRUN LE 20 JUILLET à 20h30


Mélanie dit Clochette et Jo des gilets jaunes du 05 sont incarcérés à Nîmes depuis plus d'un mois (Mélanie doit sortir jeudi !!!). Ils ont de nombreuses amendes à payer encore 1300 € !
Nous organisons une soirée de soutien qui démarrera d'abord par un rendez au lieu à partir de 20 h30 autour de la mascarade de Hook au Lieu a Embrun (plus d'infos ici).


Puis nous bougerons sur un lieu communiqué sur place afin de terminer en musique et fêtes la soirée.
N’hésitez pas amener vos duvets et tentes.
Une participation libre sera demandée  (3 € serait bien), il est interdit de payer les frais d'amende, il s'agit juste de récolter des dons pour offrir aux gilet jaunes de la biafine et des pansements...
Auberge espagnol: amener pour la deuxième partie de soirée votre manger et glou-glou. (Au lieu manger et glou glou sur place)
Merci de votre soutien.
Le samedi matin à partir de 9 h  a lieu une formation ANV: Action Non Violente pour se former a des actions non violentes comment réagir et résister à la répression policières, il reste des places, inscrivez vous auprès de BEN:benlahyenemedic05@protonmail.com


FAITES TOURNER L'INFOS





mardi 26 mars 2019

Soirée de soutien aux gilets jaunes des Hautes-Alpes qui passent en justice

Le 30 mars au Lieu en face de la Poste à Embrun:
www.lelieu.net 

Soirée de soutien aux Gilets Jaunes !
Ils passent en justice pour avoir fait quasiment rien  !

Vinci veut les dépouiller !
Tony Grisotoni - Melanie et compagnie
A 19 h ouverture des portes apéro
20 h Mascarade de soutien
Venez nombreux soutenir ceux qui luttent frappé par la répression.

Tony Gavila-Grisotomi gilet jaune des Hautes-Alpes a été blessé au péage de La Saulce lors d'une opération de blocage du péage, il s'est fracturé le crane et la mâchoire le 27 décembre. Il va mieux. Mais il est poursuivi par Vinci qui lui réclame 50 000 €  de frais de dégradations (rien n'a été dégradé pourtant). Il passe en jugement le 4 avril. Il n'a pas de mutuelle et il a eu déjà 1000 € de frais non remboursé ca ril a pas de mutuelle. Nous vous invitons a l'aider financièrement.
Sa cagnotte:
https://www.lepotcommun.fr/pot/f85mtx3j

vendredi 15 février 2019

Chanson gilets jaunes

Sur France inter dansl'émission Par Jupiter, les parisiens de chroniqueurs se sont moques du fait que les gilets jaunes etait un mouvement qui n'avait pas créer de chansons. France Intox....