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vendredi 25 novembre 2011

1929 et 1939

Bonjour,
Un dernier mail avant de me taire.
Le cocufiage et l'aveuglement sont depuis toujours les deux mamelles du militantisme, il est normal qu'il soit peu répandu dans une société individualiste. Le chemin valant souvent à lui seul plus le coup que la destination, il reste encore (un peu) de militants politiques.
La prise de conscience des dangers mortels que courent notre civilisation entraine une partie infime des gens à se bouger (ceux qui pensent qu'on est pas seulement responsable de ce qu'on fait mais aussi qu'on laisse faire).
Mais, même conscient, cela nous est difficile de croire en ce qu'on dit: le climat se détruit, les ressources s'épuisent, les intérêts vitaux de nos enfants sont en voie de destruction.
Face à ces dangers toutes demi-mesures est anesthésiante. Si le feu prends dans une maison, on limite pas son action en ne voulant pas réveiller son voisin qui dort.
Imaginez-vous Mandela négocier une réduction de 25 % de apartheid ? Les anti-esclavagiste, revendiquer au titre de la fumeuse imposture du "réallo-pragmatisme", un réduction de 15 % de l'esclavage avec un hypothétique calendrier d'évolution ? En ne lâchant rien de leur revendication, ils ont maintenu et accentué un rapport de force, jusqu'à la victoire.
Mais a cet erreur tactique se conjugue une erreur de fond: La crise écologique n'est pas soluble dans le capitalisme financier et libre échangiste.
Sur terre, entre les multinationales et l'avenir, il y a en un de trop.
Peut on s'allier avec un le partie de DSK, grand libre-échangiste comme tout le monde le sait maintenant. Où sa pale copie, l'apparatchik sans idée, caricature de se parti culbuto (voir page 50 des RG), caricature qui affirme que les fantômes existent à 50 %, bref les grands schizo.
Malheureusement les représentants des ecolos, choisissent de s'allier avec l’extrême centre, rendant schizo une campagne. C'est d'autant plus grave qu'a la crise écologique, énergétique nous sommes dans une grave crise financier, QUI NE FAIT QUE COMMENCER, et dont je crains que vous n'aillez pas tous compris l'ampleur, son coté 1929 en plus moderne c'est à dire fois 10. Nous faisons maintenant tout plus vite nous risquons de passé de 1929à 1939 rapidement.
Il y a 10 mois j'avais pondu le texte suivant pour une soiree BPT, à l'epoque le dobé titrait à l'époque "LA FIN DE LA CRISE". Je crois que l'essentiel est là.
Mais pour en revenir aux accords de munich des ecolos, une remarque importante à comprendre; il y a que deux types de socialos, les malhonnêtes et les naïfs, de plus ils sont en pleine dissonance cognitive comme les libéraux. Ce phénomène psychologique qui renforce vos convictions quand les faits contredit trop violemment les croyances et engagements.(voir page 14 des RG).Premier effet de la crise.
Ils prendront le pouvoir et conduiront le pays à la catastrophe et à l'émeute. Nous avons dans ce contexte historique importants, le devoir de proposer des alternatives. La vieille habitude française au racisme, ce vieux fond de colonialisme bien ancré dans la société, risque de revenir à fond de cale, si aucune alternative est visible, englué dans la COLLABORATION.

Je pense pour conclure, que les ecologistes doivent prendre conscience le gravité de la crise systémique qui arrivent. Elle balayera temporairement les questions écologiques, mais la nature nous rappellera bien vite à l'évidence. Alors dans ce contexte, il paraitra bien ridicule d'avoir un ministre ecolos lors de la prochaine canicule ou d'un accident nucléaire grave (j'espere que Cecile ne restera en vacances aux Maldives comme Dominique).
Pensez vous honnêtement que notre parole ne sera pas plus forte dans une position de résistants.
Le parti écologique doit être le parti de défenses des intérêts vitaux des générations à venir, il doit voir à long terme. Rien moins que des génocides sont en jeu (ils ont commencé dans la corne de l'Afrique....). Face à ces enjeux, pas de petits compromis.Nous sommes en 1929, bientôt 1939, se positionner dés aujourd'hui clairement nous donnera du poids en 1944 mais nous donnera pas de ministère pendant la débâcle, le jour du grand discrédit. Que pèse face à cela un groupe parlementaire de 15 députés. Notre force est dans nos idées, notre force sont dans les faits qui nous donnent de plus en plus raison. Tous les combats se gagnent sur la distance, difficile pour les dirigeants écolos pressés. Il est vrai que chaque structure voit ses dirigeants trahir sa raison d'être à plus ou moins long terme. Les banques mutualistes en sont l'exemple, le plus récent, l’église le plus vieux.....Malgré tout l'écologie est le bon cadre pour donner des réponses aux problèmes humains. Nous devons changer de cadre, rien de plus dure à l'homme et aux dirigeants...
Le présent étant trop prêt, nous avons du mal à voir l'ensemble de la perspective historique que l'on vit. Je pèse les mots que j'emploie, les termes et les références historiques, je connais leur valeur et je ne les dévalue pas comme un dollar de 2012, comme les promesses d'Hollande sur transition énergétique en 2012....

J'ai beaucoup d'amitié pour votre groupe et vous souhaite de ne pas être trop atteint de dissonance cognitive.
Je sais parfaitement que nous nous retrouveront dans les résistances à venir.

“La différence entre un optimiste et un pessimiste tient au fait que le pessimiste est habituellement mieux informé.” [Claire Booth Luce]

+ un casse tête:

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Petit jeu : Vous devez relier ces neuf points de ce carré par quatre droites consécutives qui peuvent être ni parallèles ni se croiser au centre. Réponse sur le site...et un indice quelque part dans ce FLY.REPONSES ICI