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dimanche 6 novembre 2022

La Salle-Projet : Un maire, des Gagées à dégager et les rêves qatari des multinationales du ski


 Il est une fleur de montagne qui va faire parler d'elle dans la vallée de Serre-Chevalier, la Gagée des champs.


 
Fleur rare sur la liste rouge des espèces menacées, elles poussent sur une zone pas encore bétonnée dans la vallée. Mais un projet la menace. Le projet est contestable par son impact sur l’environnement et sa mise en œuvre. Ce projet est mené par la Compagnie Des Alpes. Derrière elle, nous trouvons la célèbre multinationale Vinci. Ce projet est l'objet d'une plainte contre le maire de la Salle Les Alpes pour prise illégale d'intérêt.


https://www.lejdd.fr/Societe/la-bataille-de-limmobilier-dure-a-serre-chevalier-entre-environnement-et-soupcons-de-corruption-4141162

Depuis des décennies, nous assistons a des coulées de béton dans les Alpes. Les poussées de fièvre bétonneuse frappent nos vallées. La fin du climat de montagne est pourtant là, nous dormons la fenêtre ouverte à la Toussaint ici. Mais ici, il faut du béton, car dit béton, dit beaucoup de pognon. Il ne faut pas s'étonner qu'on bétonne, c'est la loi de la montagne. Comme l'eau éteint le feu, le temps refroidit les lits ! De plus en plus de lits deviennent froids et ne servent plus à rien. L'homo bourgeois capitalo-gloutonnus à des appartements au ski dont il ne fait souvent rien... Alors sans occupation, ses lits ne font pas tourner l'industrie touristique montagnarde et il faut en construire de nouveaux. Ils seront un peu occupés puis avec le temps, ils redeviendront froids, pendant que le climat chauffe. A force de bétonner, la place, rare en montagne, toute la vallée comme à Serre-Chevalier y passe. Peu importe que la biodiversité s’effondre comme jamais-vu même dans les pires extinctions de masse. Peu importe, ici, on vend de la nature préservée sur carte postale, on peut donc la massacrer. Vu les prix de l’immobilier, la vénalité est la règle.


La Compagnie Des Alpes est une multinationale du ski et du tourisme qui sait à merveille mélanger les intérêts privés et les ressources publiques. L'industrie touristique a toujours su marier l'argent public pour investir et les retours d'argent privatisé. L'industrie du ski a généré des fortunes privées en grand nombre. Elle est devenue mondiale (Black Rock est dedans.) et les habitants n'ont plus grand-chose à dire sur le développement de cette industrie. Ils leur reste à payer les frais de routes, d'eau potable, de transports, de scolarisation, de santé, de logements souvent indignes genre passoire thermiques …

Des centaines de millions d'argent public sont programmées dans nos chères montagnes. Un milliard d'euros en tout.

Ces multinationales du sport et du loisir rêvent du modèle social qatari. Ils souhaitent l'appliquer aux Alpes:

- des touristes riches qui vont et viennent du monde entier et achètent à prix d'or des biens qui sont des placements, un peu comme on achète une toile d'art contemporain. On vient se détendre, la poudre blanche est bonne et facile d'accès.

- des saisonniers aux droits de rester sur place limités (nationalité au qatari, ici loyers trop chers et droits au travail écornés...). Leurs intentions : faire venir des travailleurs qui n'habitent pas la vallée de manière permanente, interchangeables, dociles et précaires. Les sans droits à l'assurance chômage, les retraités pauvres, les malades, les indigents doivent partir.

- un bétonnage sans limite avec l'appui des pouvoirs publics qui répriment les opposants. Accaparement de l'eau et financement des infrastructures qui coûtent : remontées mécaniques avec équipement lourds pour un accès au ski pistes boulevards et pour la fabrication de neige de culture, eau potable , épuration, routes.

Pour cela, il faut la destruction des droits des salariés les moins précaires ceux des remontées mécaniques. Cela disciplinera tout le monde. Ces salariés sont historiquement les fers de lance de la lutte sociale dans les Alpes. Ils peuvent encore faire grève et bloquer un samedi les stations de ski. Ils peuvent toucher au grisbi et surtout à l’image : les multinationales sont très attentives à l’image du ski. Vont-ils se laisser dépouiller sans rien dire, vont-ils chercher une réponse individuelle à un problème collectif. La mentalité individualiste, moderne, n’incite pas à l’optimisme. Vont-ils dire haut et fort aux multinationales du ski et leurs petits kapos, " c'est qui qui fait tourner le bouzin, c’est qui le patron !" L’enjeu est imminent, car à force de surinvestir dans une industrie en péril climatique, les finances publiques risquent de ne plus suffire à compenser et les trous béants. Ces trous vont être payés par les salariés. À eux de s’occuper de leurs intérêts et à voir dans des journées d’actions, non une dépense, mais un investissement très rentable, une protection de leur outils de travail.

À l'heure ou la faim menace et la pénurie d'énergie se pointe, les besoins de santé non satisfait, agrandir les stations est une priorité pour l'argent public, pour les 90 % de non-skieur que sont les Français , cela risque de coincer !

Certaines y voient de la bêtise, on peut y voir une coalition d’intérêts. Ce fut toujours le cas répondront certains. Certes, mais la différence est que la vision de nos décideurs est un peu différente des années 70 - 80. Le projet actuel est purement colonialiste :

Écouter cette émission : affaires sensibles

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-mardi-04-octobre-2022-5655010

Les projets actuels sont purement colonialistes de Serre-Chevalier à la Clusaz : de grands groupes mondialisés veulent tirer des profits de la montagne et ne plus rien partager, même pas les miettes. La création des stations de ski s'est réalisée avec de l'argent public, elles ont généré d'immenses fortunes privées et la population locale a récolté une partie de la nouvelle prospérité en travaillant d’arrache-pied. Actuellement, ces projets sont d'un autre ordre, plus de miettes, tous les bénéfices vont chez les promoteurs et la population locale récolte rien, enfin si les dettes des infrastructures, car pour ses lits froids, il faut construire : route, réseau assainissements, réseau électrique, etc....

A eux, les bénefs à nous les dettes. -
Détruisons l'avenir dès à présent disent les gloutons.

Il faut quand même s'interroger sur ceux qui devraient défendre la population. À la Salle les Alpes, le maire est accusé d'avoir été un employé de la Compagnie Des Alpes. Il souhaite que l'on bétonne deux mille lits sur sa commune aux profits de multinationales .Cela pose .question. Une fleur de montagne rare devient un caillou dans le mocassin des promoteurs

Le mélange des genres est une pratique courante, ici.

Le béton doit comme l'avenir, couler

Et dégager la gagée, c'est la mère de la fortune.

C'est sale, mais nous sommes à La Salle dans un décor de carte postale.

dimanche 30 janvier 2022

Un bus du 05 pour la manif le 5 mars contre Monsanto à Lyon

Une grosse manifestation est organisée à Lyon contre la Multinationale Bayer-Monsanto, celle à qui ont doit tous d'avoir un peu de glyphosate dans le sang (99.8% des 6000 testés en avaient (Voir ici)

Nous invitons tout les Haut-Alpins motivés a venir a cette manifestation. Pour cela Adieu Glacier et d'autres collectifs, organisent un déplacement en bus, un aller retour dans la journée (partir tôt le matin, revenir tard le soir) pour une vingtaine d'euros. Pour bien l'organiser nous avons besoin de savoir qui est intéressé en remplissant ce formulaire dans lequel on vous demande vos coordonnées et vos intentions :

Sondage:Cliquez ici: ou alors ecrire un mail a lemaildejean@gmail.com

L'industrie de la chimie est la pièce maîtresse du complexe agro-industriel. Engrais de synthèse, pesticides ou fongicides ont méthodiquement dépossédé les paysan.ne.s de leur autonomie et profondément bouleversé leur lien à la terre. Désormais, notre subsistance alimentaire dépend d'une industrie biocidaire qui ravage tout sur son passage.


 

Depuis 1901, Monsanto ne cesse de sévir : elle produit PCB, dioxine, glyposate, hormones de croissance, pollution, Roundup, OGM et gène Terminator… En toute connaissance de cause, l’entreprise a systématiquement répondu aux scandales entourant ses activités toxiques par des études biaisées, du lobbyisme féroce et une cohorte d’avocats. Responsable de l’empoisonnement de centaines de milliers d’hectares de terres agricoles et d’autant de cancers, l’entreprise a tout de même été racheté en 2017 par Bayer, scellant l’alliance historique de l’agent orange et du zyklon B. Mettons fin à cette aberration et fermons Monsanto par nous-même, puisqu’aucun gouvernement n’en semble capable. Rendez-vous à Lyon, au siège social France de Bayer-Monsanto, le samedi 5 Mars.


Le 5 mars à Lyon, assiégeons Bayer-Monsanto

Au nom du noble but de nourrir la population mondiale, les multinationales du secteur agro-chimique ont détruit, au Nord comme au Sud, l’agriculture vivrière en lui substituant, du laboratoire à l'assiette, un modèle toxique ultra-carboné dont elles tirent profit.

La firme Bayer-Monsanto incarne plus que toute autre ce système. La liste de ses méfaits est longue à dresser : son Agent Orange utilisé contre les populations civiles au Vietnam, les PCB, le Round-Up, les OGM, les semences Terminator, les néonicotinoïdes, le fichage d’opposants, la falsification scientifique, les procès aux agriculteurs, le lobbying agressif et ses divers conflits d’intérêts...

Les conséquences de l’activité de cette firme sont désastreuses : pollution des eaux et des sols, cancers, malformations congénitales ou destruction de la biodiversité, disparition, précarisation et dépendance accrue des paysans et paysannes dans le monde entier. Les Monsanto papers ont révélé que c’est en toute connaissance de cause que la firme a contribué ces 50 dernières années à empoisonner les populations.

Quand Bayer-Monsanto et les autres multinationales de l'agrochimie affirment être à la pointe des sciences de la vie, nous ne voyons que la destruction de la vie et le ravage environnemental !

L’agro-industrie est, à elle seule, responsable de plus d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, du fait de la déforestation massive, de l’élevage industriel et de l’usage des engrais de synthèse. Le secteur profite de la une complicité des états. Sans rien renier de leur racisme néo-colonial, la France et l’Union Européenne autorisent encore aujourd’hui l’exportation de pesticides pourtant interdits d’usage sur leur territoire.

L’avenir doit s’écrire sans eux !

Malgré tant de nuisances, Bayer-Monsanto se targue d'apporter des solutions au réchauffement climatique et à l'augmentation de la population mondiale. La firme se veut à la pointe de la soi-disant innovation en agriculture ("numérique, robotique, génétique"), qui revient à promouvoir le développement d'une agriculture sans paysans ni paysannes. Grâce à la bio-informatique et la biologie de synthèse pour séquencer et créer de nouveaux gènes, l’Intelligence Artificielle pour optimiser l’usage des engrais et des pesticides sur tracteur intelligent, les OGM climate-ready pour adapter les plantes à la crise climatique...

Cette fuite en avant technologique reconduit les mêmes logiques qui nous ont amenées au désastre : breveter les processus naturels pour satisfaire la rentabilité économique avant tout ; favoriser les mono-cultures, l’accaparement et la marchandisation des ressources naturelles (terres, eau, semences) par les gros exploitants ; déroger à toutes précautions dans la manipulation du vivant.

Tout le contraire d’une agro-écologie qui a déjà prouvé sa capacité à répondre aux enjeux actuels !

Ceci est un ultimatum.

Le siège social France de Bayer-Monsanto, installé à Lyon, doit partir. Nous leur laissons trois mois pour faire leurs cartons et déguerpir de leur tour de verre, et d'ici-là nous saurons le leur rappeler.

Nous ne laisserons pas cette multinationale et les autres dessiner le monde de demain. Il nous faut désarmer cette industrie meurtrière.

Nous appelons à venir assiéger le siège national de la firme le 05 mars 2022.

Bayer-Monsanto, ni ici ni ailleurs !!!!!

Le site des soulèvements de la terre

Liste des signataires

  • les soulevements de la terre
  • les Faucheurs Volontaires
  • la confédération Paysanne
  • les Amis de la Confédération Paysanne
  • Extinction Rebellion Lyon
  • Extinction Rebellion Annecy
  • Extinction Rebellion Strasbourg
  • Extinction Rebellion Marseille
  • Extinction Rebellion Besançon
  • Youth for Climate Lyon
  • RadiAction
  • AlterCampagne
  • Syndicat d'Apiculture du Rhône, de la Métropole et de la Région Lyonnaise
  • Assemblée des Gilets Jaunes Lyon et environs
  • Alerte pesticides Haute Gironde
  • Désobeissance Ecolo Paris

mardi 7 janvier 2020

La fibre optique dans les Alpes, l'argent public s'est 'elle laissez faire avoir ?

Publication du mail reçu:

Bonjour à vous,
depuis des années, avec le syndicat CGT et la France Insoumise, nous nous battons pour dénoncer l'incroyable fiasco de plus de 15ans d'investissements publics dans les réseaux de télécoms.
Ce mail concerne le 04, mais le problème est le même dans le 05 ainsi que dans bien d'autres départements.

C'est un fiasco sur toute la ligne, notamment financier. Les politiques nationales sur le sujet sont désastreuses pour les finances publiques, pour l'équipement des territoires, pour l'emploi, pour les usagers qui n'ont plus d'interlocuteurs ni de services après vente et n'ont que peu de résultats en terme de couverture haut débit, très haut débit, ou fibre optique.
Par contre ces politiques nationales alimentent par dizaines de milliards les opérateurs et leurs patrons qui sont parmi les plus riches de France.

Le sujet est vaste, un mail ne suffirait pas à le couvrir.

Ce mail est en réaction au dernier article en date paru sur La Provence le 28 décembre 2019. Cet article est joint, lisez le, pour une fois, ce n'est pas un article à la gloire de nos élus qui coupent des rubans comme d'autres moissonnent, même s'il y a quelques erreurs. L'ironie et le doute en sont le fil.
Dans cet article, de nombreux mensonges sont encore assénés par certains élus locaux qui couvrent cette gabegie depuis des lustres. Quelle responsabilité! quelle arrogance de ne jamais écouter les citoyens.

Ces élus locaux sont en grande partie responsables, pour certains depuis des années, particulièrement:
    -Christophe Castaner, à la région PACA en 2012, qui aurait créé le SMOPACA THD    (SMOPACA THD: Syndicat Mixte Ouvert très haut débit en PACA pour le Très Haut Débit)

    -René Massette, président du conseil départemental du 04
    -Jean Yves Roux, sénateur du 04, ex président du SMOPACA THD
    -Chantal Eymeoud, présidente jusqu'en 2019
    -Nathalie Ponce Gassier, conseillère départementale 04 en charge du numérique

    -David Géhant, membre du bureau du SMOPACA THD et Président Régional de la Commission "Aménagement du territoire et Infrastructures numériques"
Et bien d'autres, et tous ceux qui soutiennent ces projets dévastateurs pour nos finances publiques, pour l'emploi.
Interpellé en mars 2019 par la CGT 04 et 05, ainsi que par la France Insoumise, le président du CD 04 a refusé de répondre à nos demandes légitimes, et continue de couvrir ce scandale.

On vient de donner tous les investissements publics faits depuis 2012 à SFR, moyennant la promesse qu'on aura tous la Fibre Optique en 2022. C'est impossible et tout le monde le sait, on fait comme si.
Dans l'article de presse, il est dit que SFR rachète ces réseaux, il nous a été dit l'inverse le 8 mars.

Par contre,le SMOPACA THD doit verser 27,6 millions d'€ de pénalité pour rupture de contrat à l'ancien délégataire de "service public" Altitude Infrastructure. Pourquoi pas une amende pour cet opérateur qui n'a pas assumé?

Combien avons nous dépensé pour ce projet? 83M€ comme prévu dans le SDTAN? on ajoute 27,6M€ de pénalités? Combien SFR rachète?
Parmi les questions que nous avons posées: (document joint)

Quel bilan des divers projets jusqu'à ce jour?
Quel volet emploi?
Quelles garanties de SFR?
Nous avons demandé, (comme certains élus, dont le président des maires ruraux du 04) à ce qu'on nous fournisse l'intégralité du dossier d'appel d'offre ayant conduit à l'attribution à SFR. Avec les motivations. Ce dossier public est secret? que cache t-il? Y a t-il le prix de rachat?

Autre question sans réponse et anecdotique, mais combien révélatrice : le SMOPACA THD a payé par erreur une facture de 500000€ à une fausse entreprise en Suisse, en septembre 2018. Qu'a t-on fait pour récupérer cette somme? qui est responsable?

Il est temps que les citoyens se réapproprient leur avenir, en commençant par demander des comptes à leurs élus.

Les questions sont claires et posées,  elles méritent des réponses limpides car les usagers en ont marre des propos dilatoires.

Il faut s'emparer de l'opportunité qu'offrent les élections municipales pour fournir une tribune à toutes les questions qui précèdent.
La presse et les journalistes doivent poursuivre ce travail d'investigation  sur un dossier qui révèle chaque jour un peu plus la gabegie des fonds publics, le peu d'intérêt porté aux zones rurales et à leurs populations et l'inefficacité du SMO dans la gestion de ce dossier.


Questions posées le 8 mars 2019 lors de la rencontre avec le président du CD 04
Présents :
René Massette, président du CD 04
Nathalie Ponce Gassier, conseillère départementale, notamment en charge du numérique
Jean Jacques Lachamp, président des maires ruraux du 04,
Tony Hernandez, secrétaire du syndicat CGT FAPT 04
Philippe Assaiante, secrétaire du syndicat CGT FAPT 05
Gilles Astaud, salarié à Orange et syndicaliste à la CGT
Vincent Garnier, salarié à Orange et syndicaliste à la CGT
Alain Paulien, animateur du groupe d’action France Insoumise du Sisteronais, en charge des
questions télécom
Nous demandons :
- comment se fait-il qu’une poignée d’élus décide seule de l’avenir numérique de notre territoire ?
Sans aucune concertation ni aucune information préalable auprès des populations concernées, ni de
leurs représentants les plus proches.
En cette période de contestation sociale, notamment sur le fonctionnement démocratique et le
gaspillage d’argent public, c’est un comble.
- nous vous demandons de nous fournir l'intégralité du dossier d'appel d'offre ayant conduit à
l'attribution à SFR . Motivations,
- nous vous demandons ce qu’il en est des réseaux construits avec l’argent public (combien), sont-
ils effectivement « donnés » à SFR, quelle en est la valeur ? Quelles contreparties
- à notre connaissance, le CD 04 avait exonéré le SMO PACA THD des redevances d’occupation du
domaine public , qu’en sera t-il pour SFR ?
-1/Un bilan complet de tous les projets qui se sont multipliés dans notre département
(Boucles locales wifi, boucles locales haut débit, SDTAN, etc.) Bilan financier, humain (salariés),
technique (couverture haut débit, très haut débit), que sont devenus ces 84M€ ?
- selon la presse, une amende, ou une « compensation » serait due à Altitude, Pact Fibre, pour fin de
contrat, Qu’en est-il ? Qui l’a décidé ? Pourquoi ? Pourquoi pas d’amende pour l’opérateur qui n’a
pas assumé ?
- toujours selon la presse, cette amende serait payée par SFR, qu’en est-il, quelles contreparties pour
SFR ? Quels intérêts pour SFR et pour les collectivités ?
-Quel est le volet emploi de cet accord ? Les politiques publiques nationales et locales et notamment
le SMO PACA THD ont mis en place un système
-2/Une remise en question des politiques publiques des télécommunications:
Retour sur la loi sur l'économie numérique (sous Sarkozy, avec Eric Besson), qui fait la part belle
aux opérateurs au détriment des collectivités
Retour des infrastructures (réseaux, conduites, fibres) dans le giron public pour éviter tous les
gaspillages des doublons et autres travaux inutiles.
-3/ Que le haut débit (5MB mini) et même le THD devienne un service public, un droit.
L'opérateur en charge du service universel (aujourd'hui c'est Orange), doit assumer cette obligation
de service public, dans la mise à disposition, comme dans sa maintenance. Les opérateurs et leurs
profits gigantesques doivent être mis à contribution.-4/ L'arrêt du financement (et du gaspillage) des réseaux de télécoms par l'argent
public, nous demandons que ce soient justement ces profits gigantesques des opérateurs qui soient
mis à contribution. L'argent public ne doit pas financer la richesse des millionnaires.
-5/ Il faut sécuriser les salariés, leurs lieux de vie, leurs compétences, leurs emplois. Il est
urgent de créer des emplois de techniciens dans notre département.
Les salariés du secteur sont pressés de toutes part, leur nombre diminue considérablement. On
constate tous que ces salariés de la maintenance viennent souvent du Var, du Vaucluse ou d'ailleurs,
la perte de compétences est rapide et n'est pas sans conséquences.
-6/ Il faut un vrai débat sur le sujet, avec les salariés et leurs représentants, qui savent de
quoi ils parlent, avec les usagers, qui savent quoi faire avec l'argent public.
Dans les années 90, on a privatisé les télécoms pour soit disant booster les investissements et faire
baisser les coûts, depuis plus de 10 ans, on nous dit l'inverse. Que sans l'argent public, point de
salut. Et aujourd'hui nouveau retour en arrière?
-7/ Qu’en est-il réellement pour la suite ?
Nous avons appris que les 3 départements (04, 05, 13) ont décidé "d'abandonner" le contrat en cours
"PACT fibre" avec "Altitude Infrastructure" pour le très haut débit pour tous.
Et que nos 3 départements (au moins le 04 et 05) ont signé avec Altice SFR pour la suite du plan
très haut débit. SFR s'engagerait à investir plus de 200M€ et payer 80M€ de pénalités à Altitude.
SFR créerait 134000 prises fibres dans les 3 ans! Tout cela sans aucune dépense publique. Et SFR
récupérerait le réseau fibre existant.
On croit rêver, est ce de la naïveté, de l'incompétence, de la part des collectivités qui ont décidé cela
en toute opacité? En tout cas c'est complètement antidémocratique.
Les salariés du secteur, par leurs syndicats, avaient prévu ce fiasco du SMO PACA THD, tout avait
été annoncé, crié, dénoncé. Les élus de l'époque ont été sourds. (Notamment C Castaner, J Y Roux,
C Domeizel, feu G Sauvan, l'ex ministre F Pellerin)
Les résultats sont là. Gabegie de l'argent public, très peu d'avancée dans le très haut débit,
maintenance catastrophique des réseaux, suppression des emplois pérennes, précarisation des
emplois sous traités....
Et aujourd'hui, on fait confiance à SFR, entreprise dont la dette fait peur à tout le monde, le patron
multimilliardaire n'est pas connu pour son honnêteté, ni pour le respect de ses salariés.
D'ailleurs il n'y a pratiquement pas de salariés SFR dans nos départements alpins, et encore moins
dans le domaine technique. Mais ou est le loup? Qu'a t-on promis? Quelles sont les conséquences
pour les usagers? Qui va payer au final?
Il nous faut relancer le débat dans la période, dire que les lois doivent changer, que les réseaux de
télécoms doivent redevenir un bien commun.... Le haut débit, et même le très haut débit doivent
devenir un service public.
Une prise de conscience des élus de nos départements est nécessaire, il faut afficher la vérité sur
l'état des lieux, il faut exprimer tous les changements nécessaires, même s'ils paraissent
insurmontables.