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mercredi 4 décembre 2019

Pesticides: les Coquelicots à l'assaut des SDHI

 
Nous voulons des coquelicots
 

EDITO

 

 
 
Chers signataires de l’Appel des coquelicots, les nouvelles sont à la fois excellentes… et désespérantes. Mais d’abord, un grand merci à vous tous, qui avez permis à ce mouvement de prendre son envol. En une année d’efforts sans relâche de centaines de groupes locaux, nous arrivons enfin à notre premier million de soutiens. C’est grand, c’est historique. La France est le premier pays au monde à connaître une pacifique révolte contre le poison des pesticides. Il ne restera pas seul, soyez-en certains.
 
Nos efforts communs ont changé l’atmosphère de ce pays. Jamais le débat sur les pesticides n’avait été aussi vif, aussi clair, aussi renversant. Mais ce n’est qu’un début, et il nous faut dire notre stupéfaction devant l’attitude de nos responsables politiques...
 

Je m'informe!

 
Le scandale tient en 4 lettres: SDHI. Il s'agit de fongicides massivement épandus, dans l'ignorance générale, dans les champs, les golfs et sur les terrains de sport de notre pays. Or ces pesticides ciblent la SDH, une molécule essentielle pour la respiration de nos cellules, avec pour conséquence de causer de graves maladies neurologiques et des cancers chez l’homme.
Ne les laissons pas répéter  la tragédie du Mediator et, pire encore, de l'amiante: faisons interdire ces poisons!
 
 
 
Un scientifique intègre
 
Retenez ce nom: Pierre Rustin. Chercheur à l'Inserm, c'est lui qui a posé l'hypothèse d'un lien entre l'usage de ces fongicides et une kyrielle de pathologies graves. Il vient de publier une étude fracassante, à nouveau balayée par l'Anses.
 
Je lis son interview
 
Une enquête
 
Un fongicide très utilisé. Des scientifiques qui alertent sur sa vraissemblable toxicité. Une agence sanitaire qui fait la sourde oreille... Un thriller dont nous sommes les victimes innocentes. Qui nous sauvera? Nous-mêmes!
 
Je parcours une critique
 
Une émission pour tout comprendre

L'émission Affaires sensibles, sur France Inter, était consacrée le 18 novembre au scandale des SDHI.

Un moment de radio puissant et instructif!


 
 
 
J'écoute l'émission
 


Je passe à l'action!

lundi 2 décembre 2019

En grève et en manifestation dès le 5 décembre à 14h à Gap, debut de la revolte générale

Retraites, Emplois, Salaires, Conditions de travail…
En grève et en manifestation dès le 5 décembre,
Agissons 
Préparez à vous pour que cela dure !

Au service exclusif des riches et de la finance, le gouvernement met en cause les conquis sociaux et les solidarités. Il met en opposition travailleurs et privés d’emploi, actifs et retraités, ouvriers ou employés et cadres, salariés du public et du privé…

Le 5 décembre exigera le rejet «en bloc» du projet de réforme des retraites qui impactera négativement le niveau des pensions. Privé et public : on est tous concernés !

Au delà des retraites, conditions de travail, rémunérations, assurance chômage, système de santé, vont être au cœur des luttes à mener après le 5 décembre.

Notre système de protection sociale et notre régime de retraite sont les meilleurs au monde. Ils ne sont pas condamnés.


Ce combat est celui de toutes et tous : avec ce projet de réforme, les solidarités laissent place au «chacun pour soi», l’insécurité sociale l’emporte sur notre sécurité sociale.

Soyons nombreuses et nombreux vendredi 5 décembre à répondre à l’appel à la grève et à la manifestation intersyndicale de Gap, Rondpoint de l’Europe à 14 h 00.
La manifestation sera suivie d’une AG à 16 h 00 devant la préfecture pour débattre ensemble des suites nécessaires à donner.

Toutes et tous dans la rue le 5 décembre 2019 !

C’est la meilleure façon de prouver l’étendue de notre colère !

Chômeuses et chômeurs en grève ! Le 5 Décembre

Chômeuses et chômeurs en grève !

Saisonnières, chômeurs, intérimaires, précaires : agissons contre les réformes !

Des ronds entre les saisons ! À qui profite l’intérim ? Nous sommes quatre millions et on va pas se laisser faire !
Jeudi 5 décembre 2019 à Gap à 9h30
au Parc de la Pépinière (au kiosque)
pour discuter et partir déambuler !
Amène de quoi partager, faire du bruit et t’amuser !
« La meilleure façon d’abolir le chômage, c’est d’abolir le travail et l’argent qui lui sont associés.
Supprimer le travail en le transformant en une activité utile, et se réapproprier la vie sont une seule et même chose »
On est là pour défendre nos allocations même si le chômage et la retraite, on n’y croit plus depuis longtemps. Mais nous croyons encore en la possibilité de bouleverser le monde et de prendre du pouvoir sur nos vies.


Pour un monde sans chômage, ni retraite !

Ah tiens, encore une réforme du chômage ! Nous voilà bien, il va falloir travailler plus pour gagner moins. Lorsque l’on est saisonnière, intérimaire, précaire : comment on va faire pour joindre les deux saisons ? Aux caisses des supermarchés, pardi ! Malheureusement pour nous, à Géant ils remplacent les humains par des machines, en feintant le code du travail.

Mais à quoi peut servir le chômage ?

Le chômage qui s’est développé massivement ces quatre dernières décennies avec quatre millions de personnes (si on prend les chiffres complets) ne peut pas être le résultat de personnes fainéantes ! Il est sans doutes nécessaire à la mise en concurrence des travailleuses.
Il doit aussi avoir un lien avec l’idéologie du toujours plus et de la technologie capitaliste. Parce que malgré tou-te-s ces fainéant-e-s, l’économie produit toujours plus !
Ceci pour au final détruire la Terre, quand ce n’est pas déjà fait par la guerre.
Il sert pour les travailleuses saisonnières, à garantir, un revenu entre les saisons, qui rend vivable les conditions de travail à 50 heures par semaine pour 1500€ par mois, avec le logement saisonnier à payer. Et pour les intérimaires à avoir des revenus entre deux missions. Intérim dont la souplesse et l’isolement des travailleuses arrange bien toutes sortes d’entreprises !

« Le chômage n’est pas le contraire du travail. C’est un moment du travail. »

Cette attaque contre le chômage, cache mal l’extension du domaine du contrôle économique sur nos vies. « Le problème du chômage est aussi bien celui du travail, et plus encore celui de l’emploi de la vie même ». Car lorsque nous ne travaillons pas pour un patron  ou comme auto-entrepreneuses de nos vies, tout un monde s’ouvre à nous ! Des rêves, des désirs d’apprendre, de lire, de cultures vivrières, de faire vivre des espaces non-marchands, des espaces pour travailler des productions communes, de l’entraide, de la solidarité et de la résistance. En fait, si on regarde bien, ça ne fait pas si longtemps que notre vie est entièrement happée par l’argent.
Pourquoi la paysannerie a été détruite ? Combien de chômeuses, de RSAstes sont des paysannes sans terre ou en fermage ? Combien n’ont pas de qualifications, sont discriminé.e.s (parce que trop âgé.e, femmes, racisé.e.s) ? Avez-vous déjà essayer de vous faire financer une formation ? Faut être vraiment déterminé.e, sauf si c’est pour bosser à Disneyland ou poser des compteurs Linky ! Beaucoup de patrons pleurent : « y a personne qui veut bosser », mais combien paient une misère, exploitent leurs apprenti.e.s, tiennent des propos sexistes ou racistes à longueur de journée ?
Pourquoi est-il impossible de vivre chichement et dignement ? Parce que l’on est obligé de payer un loyer, de prendre des crédits, parce que ça fait longtemps qu’il n’y plus d’en-dehors à la société. Nous sommes toutes prisonnières de l’argent ! Celles et ceux, qui nous font croire qu’on va changer le monde « juste en se changeant soi-même », s’aveuglent ou sont bien privilégié.e.s.
Le chômage et le RSA servent bien à payer des loyers, à faire ses courses à Lidl, à faire tourner l’économie, à rendre acceptable le fait que l’on ne peut pas échapper au travail et à l’argent.
« La meilleure façon d’abolir le chômage, c’est d’abolir le travail et l’argent qui lui sont associés.
Supprimer le travail en le transformant en une activité utile, et se réapproprier la vie sont une seule et même chose »
On est là pour défendre nos allocations même si le chômage et la retraite, on n’y croit plus depuis longtemps. Mais nous croyons encore en la possibilité de bouleverser le monde et de prendre du pouvoir sur nos vies.

La réforme de l’assurance chômage c’est quoi ?


Depuis le 1er novembre 2019  :
Accès plus complexe aux droits : il faudra avoir travaillé au moins 6 mois dans les 24 derniers mois contre 4 mois dans les 28 mois auparavant.
Droit au rechargement supprimé : pour recharger ses droits, il faudra avoir travailler 6 mois ou 910 heures contre 1 mois ou 150 heures aujourd’hui. C’est la quasi suppression du droit au rechargement.
Dégressivité pour les cadres : Salaire supérieur à 4500€ brut mensuel, baisse de 30% de leur allocation à partir du 7ème mois de chômage. Conséquence : réintroduction de la dégressivité, bientôt pour tous ?
A partir du 1er avril 2020 :
Modification du calcul des indemnités : elles seront calculées en divisant les salaires perçus par le nombre de jours calendaires et non plus par le nombre de jours travaillés.