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Le monde est une île
...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
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jeudi 19 septembre 2024
Face au crash climatique, Michel Barnier prend une première décision à 5 milliards.
L’avenir n’est plus qu’une litanie sans fin de catastrophes climatiques. Heureusement, Michel Barnier, fraîchement nommé décide de rafraîchir le climat avec des idées innovantes. Elles paraîtront brillantes dans 6 ans.
Une tempête noie la Pologne et ravage les pays environnants, un barrage cède.
Un glacier bascule au Groenland et affole les sismographes du monde entier pendant 9 jours.
Il pleut pendant 15 jours dans le désert du sahel et déploie des rivières dans le Sahara.
Un cyclone ravage la chine.
L’huile d’olive a disparu ; la récolte de cacao est inexistante en Afrique.
La mer Rouge dépasse 35 dégrées.
Les enfants de deux ans catalans vont enfin voir leurs premières pluies et elles seront diluviennes.
Le grenier à blé de la chine voit des alternances de pluies et de sécheresse.
La France importe de plus en plus de nourriture.
Les villes françaises sont inadaptées à la canicule.
Un Français a 3600 substances chimiques dans son corps.
L’Amazonie brûle tellement que l’air devient irrespirable au Brésil
Les Alpes subissent de multiples inondations, le Briançonnais cet hiver, la Suisse, la Savoie.
Il pleut en décembre et neige un mètre en septembre.
La vallée d’aspe dans les Pyrénées voit des routes coupées par des trous de 50 mètres de profond.
Un village de l’Oisans est emporté par la vidange d’un lac glaciaire.
Les Alpes concentrent la pluie comme un entonnoir et les infrastructures sont endommagés en de multiples endroits. Les budgets de réparation sont énormes.
La liste des catastrophes s’allonge comme une file d’épargnants devant une banque faisant faillite.
Le crash climatique commence, sous nos yeux.
La page météo est passé de clôture de journal à la une.
L’avenir ne sera qu’une litanie sans fin de catastrophes.
Face à ces nouvelles terrifiantes, angoissantes au possible, le nouveau premier ministre fraîchement nommé prend une première décision urgente :
Valider l’organisation par la France des Jeux olympiques d’Hiver 2030. Il y avait urgence de rassurer le comité olympique internationale. Face à toutes ces catastrophes anxiogènes, rien tel qu’une petite descente de ski.
Reste à prier les éléments qu’ils ne décident pas de détruire les belles nouvelles infrastructures toutes neuves, les doublements de routes et les retenues collinaires et tous ses milliards d’euros tellement bien investis. Nous avons pour eux sacrifié tant de digues, de renforcement de nos barrages, de canadairs dont le moyen d’âge est de 30 ans.
La messe est dite :
Que l’on sacrifie l’avenir au nom du passé.
Que les lobbies des pesticides, autoroutes, bagnoles, EPR, béton et Jeux olympiques soient rassasiés éternellement…
Que les opposants soient traités d’hérétiques et brûlés sur la place médiatique, incroyants du Saint Déni !
Qu’il nous entraîne au bout du déni, les démons du profit.
Que la volonté du pèze et du saint profit soit faite.
Amène ton pèze au CIO, simple contribuable !
Désolé les enfants, fallait naître avant vient de vous dire Barnier, lui qui a bien vécu.
Venez le 28 septembre a 14 h à Grenoble manifester contre le Saint Déni.
Infos bientôt sur www.no-jo.fr
jeudi 27 juin 2024
Les JO 2030 , partir en montagne dans la nuée ?
Messieurs Muselier, Wauquiez, Macron, Bach, Mesdames, messieurs les candidats pour les JO 2030 c'est-à-dire ceux de Macron et du RN.
Vous nous faites penser au Général Jacquemot est mort foudroyé en 1936, sur le versant sud du col de la Bonette. Ce jour la l’orage gronde et il décide de monter au sommet du col,. Les paysans lui disaient de redescendre, plein de mépris, d'arrogance, de suffisance, il meurt foudroyé sabre en l’air.
Depuis 2022, les catastrophes climatiques se multiplient sur toute la France et particulièrement sur les Alpes.
Elles prennent la forme de Sécheresse fissurant les maisons, de dégel du permafrost, de fonte des glaciers créant des lacs, pluies exceptionnelles entraînant des crues torrentielles, éboulements bloquant les trains, la liste des symptômes du dérèglement climatique semble ne plus finir.
La ligne de train Briançon gap est à moitié fermé pour cause e glissements, celle relayant l’Italie et la Savoie compétemment fermée.
Cette nuit du 20 juin, l'Isère a rejoint la triste liste des territoires massacrés par notre inaction politique. Les destructions sont sans précédent, encore plus dévastatrices que les crues précédentes.
Le village de la Bérard fut entièrement rasé, un autre coupé du monde, des habitant-es se retrouvent sans logement,
Les dégâts des intempéries des 1 et 2 décembre se montent à 51 millions d'euros rien que pour les Hautes-Alpes !
Le coût de ces récentes catastrophes est lui encore très importants.
Les dommages sur les conditions de vie et sur le mental des habitant-es ne sont pas quantifiables.
Vos promesses de liesse populaire n'effaceront pas les traumatismes
Les hôtels 4* n'abriteront pas celles et ceux qui auront perdu leur logement dans les catastrophes climatiques. N'est-il pas insensé de vouloir organiser des JO d'hiver en 2030 alors que les catastrophes imprévisibles se multiplient. La montagne a toujours été un milieu naturel hostile. Nous pensions l'avoir dompté avec nos digues, couloirs d’avalanche, rivières de montagne travaillée , restauration de terrain de montagnes et plan de prévention des risques. Nous pensions l'avoir dompté et fait d'elle un lieu de loisirs aussi sécurisés, un vrai parc d'attraction.
Il n'en est rien. Le refuge des Écrins a dû être évacué le mois dernier ; l'alpinisme devient un sport de kamikaze, le mois de juin a vu 7 touristes d'eaux vives mourir alors que les accidents sont rarissimes. Les pistes verglacées de cet hiver se sont révélées dangereuses comme jamais. L'ambiance change.
De telles catastrophes et accidents ajoutant encore plus d'interrogations sur l'opportunité" d'organiser un événement sportif dans les Alpes. Dans 6 ans, pensez-vous que les choses iront mieux ?
Les épreuves des derniers championnats du monde de ski n'ont pas pu être toutes assurées faute de neige. Croyez-vous qu'en 2030 les problèmes seront derrière nous ?
Candidats RN et Macronie soutiennent ce projet de dépenses somptueuses d'argent public. L'argent public ne manque-t-il pas dans d'autres secteurs, santé, éducation, sociale, rénovations... Elles manquent cruellement depuis des années ici comme ailleurs.
Le paysage des Alpes peut sembler parfait pour une belle carte postale à l'international. Cependant la réalité de ses habitants est malheureusement à l'opposé de ce paradis. La majorité a de grandes difficultés pour loger (55% des logements sont des résidences secondaires) ou se soigner. Locataires et propriétaires rencontrent des difficultés à payer leur chauffage à la suite de l’inflation de l’énergie. Ici il fait encore froid l'hiver. Les plus pauvres ont de grandes difficultés financières pour se déplacer sans transport collectif digne de ce nom....
En 2030 le prix des jeux sera indécent face au spectacle des Alpes dévastées par les catastrophes climatiques
Est-ce vraiment prévoyant d'envisager de dépenser des milliards d'argents publics ? La sagesse, la responsabilité voudrait que nous mettions nos impôts dans la sécurisation, l'endiguement, le relogement, l'aide aux victimes. La résilience au changement climatique doit 'elle faire les frais de dépenses de prestige qui ne rapporteront rien aux Alpes ?
Elles attirent déjà trop de touristes comme Venise ou Barcelone. Leur fraîcheur dans un monde en surchauffe est une campagne de promotion touristique gratuite pour les 100 prochaines années. À quoi bon investir autant d'argent public dans la publicité et la notoriété de votre principal argument économique quand c’est strictement inutile.
Verra-t-on les Alpes se gentrifier et bétonner à côté des maisons détruites?
Face à l'accélération des catastrophes, le déni n'est pas une solution, peut être un argument électoral efficace. Le déni climatique se vend bien actuellement. Mais le déni n'a jamais résolu de problèmes, encore moins des catastrophes, l'histoire des catastrophes nous le prouve à chaque fois.
Longtemps les alpins se sont montrés prudents face aux éléments, c'était ancré dans leur culture. Ils savaient la puissance des éléments, ici on ne part pas en montagne sans pull et veste de pluie même pas grand beau temps. Par mauvais temps, on ne part pas.
Les jeux 2030, si vous persistez dans votre déni, seront les jeux du ridicule du déni climatique.
Les décideurs qui souhaitent persister dedans en porteront la honte et la responsabilité. Ils recevront le même mépris que nous avons ici pour les touristes qui partent grimper les sommets dans la nuée avant l'orage.
mardi 4 juin 2024
JO 2030 dans les Alpes Françaises : enjeux, impacts, parlons-en ! jeudi 13 juin 2024 - 18h30
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JO 2030 dans les Alpes Françaises : enjeux, impacts, parlons-en !
- Petit temps de partage : nos questions, nos impressions
- Film : "Brève histoire de l'Olympisme"
- Synthèse : que sait-on aujourd’hui de cette candidature
- Débat citoyen : les questions et les arguments à la lumière des faits
- Quelles suites à cette soirée : comment faire entendre la parole des citoyens
lundi 3 juin 2024
22 juin mobilisation contre les autoroutes light dans les Alpes dopées par les JO 2030 au Col de la Croix Haute
2024, et conjointement aux actions No-JO à l'occasion du passage de la flamme
olympique dans les Alpes,
Nous, Les Lichens, Alternatiba, XR, Les Soulèvements de la Terre, les Naturalistes des
Terres, Alternatives A480, No-JO appelons à un rassemblement pour affirmer avec
détermination, dans la joie et la dérision, que nous refusons les projets qui vont totalement
à l'encontre de la direction à prendre pour faire face aux désastres écologiques et sociaux
actuels et à venir. En matière de transport, le seul projet politique des départements de
l’Isère et des Hautes-Alpes, c’est le tout routier. Et ceci en dépit de tous les engagements de
la France à décarboner d’urgence les activités humaines en développant, en sécurisant et
en facilitant les déplacements à vélo, le train et les autres transports en commun.
Les travaux amorcés par tronçons sur la RD1075 qui traverse le Trièves et le Buëch ne
répondent pas à un enjeu de sécurité, contrairement à ce que le Département martèle,
mais à un objectif d'augmentation de la vitesse et du trafic sur cette route, notamment des
traversent l'Europe. Pratique, le verrou grenoblois vient justement de sauter avec
l'élargissement de l'A480 !! Quant aux derniers verrous que constituent les ponts dans le
Buëch, trop bas pour permettre aux 44 tonnes de passer, nous devrons empêcher de
toutes nos forces que les travaux de « surbaissement » y aient lieu !
Avez-vous déjà essayé, sur l'un des premiers carrefours déjà réalisés, de vous insérer dans
le trafic ou de traverser la RD un we de 15 août ? Si c'est le cas vous en avez fait
l'expérience : ces travaux sont destinés à ne surtout pas freiner les véhicules qui traversent
le Trièves, ils ne sont pas faits pour mieux desservir les bourgades, mais bien à dé-servir les
habitant·es des territoires. Les reliefs ne sont qu'obstacles à la course folle des
marchandises, décors du départ en vacances ou du parcours à moto, cartes postales dont
on ne voit pas la déchirure quand on est dessus - tunnel qui sert à annuler l'espace et à
réduire le temps.
La route est longue, 10 ans de travaux prévus, il est encore temps de réagir.
Dans le même horizon de temps, nous refusons que la France accueille les JO en 2030 dans
les Alpes. Savez-vous pourquoi elle est la seule candidature retenue par le CIO ? Parce
qu'elle ne pratique pas les référendums locaux, comme la Suisse ou la Suède, qui étaient
également candidates. Et le CIO sait d'expérience que quand on demande au peuple, il
refuse cette gabegie d'argent, d'eau pour produire de la neige artificielle sur des
montagnes exsangues, de mesures anti-sociales et liberticides, d'infrastructures qui à peine
construites deviennent obsolètes. Gabegies qui aboutissent à massacrer les territoires et à
les rendre inaccessibles financièrement pour leurs habitant·es. Autrement dit, en
remportant les JO, les présidents des régions PACA et AURA gagnent la palme du déni
démocratique et de la capacité à détruire en toute impunité.
Nous refusons que, comme le laisse planer Renaud Muselier, le dossier de relance de l'A51
sur le tronçon dit « manquant » ressorte des tiroirs à cette occasion, profitant des lois
d'exception des JO qui permettent d'accélérer et d'alléger les procédures donc d'empêcher
les recours. Nous savions que les travaux sur la RD ne nous garantiraient pas que l'A51 soit
définitivement enterrée. Nous constatons aujourd'hui que nos craintes n'étaient pas
infondées. Et quand bien même ce délire serait finalement infaisable, nous refusons tout
autant que 15 jours à relier les différents sites des JO soit un argument supplémentaire
pour reporter sur la RD1075 une part du trafic autoroutier.
Ces aménagements de la RD1075, tout comme les JO d'hiver, reviendraient à passer une
vitesse supplémentaire pour nous précipiter dans le mur.
Le rêve que, main dans la main, capitalistes et politiques promeuvent, il fait fondre les
glaciers, assèche les cours d’eau, pollue les sols et détruit les écosystèmes fragiles, expulse
les habitant·es ou les aliène au développement touristique. Il n’est que béton, asphalte, et
argent pour les puissants. Ils font de la montagne une marchandise standardisée et vendue
à la découpe. C’est pour eux, pas pour nous, qu’il faut des routes qui roulent vite, avec
marmottes en peluche made in China.
Nous avons d'autres désirs à défendre, des désirs de vivant es que le profit condamne.⋅
Toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus loin et devant nous : le mur.
Le pays accueillant des JO se doit d'organiser les flux : tout est en place pour un carnage
méthodique. Des routes bien larges, aux reliefs rabotés et arbres ratiboisés, où motos et 44
tonnes (bientôt 60 !) peuvent se doubler sans ralentir, et où l’argent public coule à flot -
alors que chaque millier d'euros pour la ligne de train n'est obtenu que par des années de
luttes.
Pendant ce temps, les sécheresses et les tempêtes se déchaînent, les maladies respiratoires
tuent 10 fois plus que les accidents de la route, les classes populaires tirent la langue…
Pour qui habite ici ou aime la fréquenter, la montagne n’est pas une marchandise, un
terrain de jeu politique, c’est un organe vital pour le maintien de la vie terrestre.
Pour se positionner fortement devant ces menaces écologiques, politiques,
économiques, nos luttes convergent. Et pour célébrer cette convergence nous vous
invitons à rejoindre le col de La Croix Haute à Lus-la-Croix-Haute, le samedi 22 juin à 12h
pour un pique nique et un rassemblement déterminé !
12h Rdv au Col de la Croix Hautes à Lus-la-Croix-Haute pour un pique-nique de lutte
14h Inauguration parodique de la RD1075
+ Épreuves nolympiques sur béton et autres surprises !
Covoiturage : https://annuel2.framapad.org/p/covoit_22_juin
Plus d’infos : lichens.trieves.cloud et laderoutedesroutes.com