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lundi 21 décembre 2015

PARTIE 5 : De l’obsolescence programmée du projet THT HAUTE-DURANCE :NE PLUS PROLONGER DES LIGNES ET PASSER DU GACHIS A L'INTELLIGENCE



PARTIE  5 : NE PLUS PROLONGER DES LIGNES ET FAIRE UN AVENIR AU FUTUR
PASSER DU GÂCHIS A L'INTELLIGENCE
L’argent mis pour des lignes surdimensionnées serait le bienvenue pour rénover nos bâtiments et diviser nos consommation d’énergie au lieu de se ruer sur le bois énergie comme on s’est rué sur le fioul pas cher…L’injection de centaines millions d’euros dans des grands groupes industriels ne fait pas le même effet à une économie locale que si elle est injecté sur des artisans dans une logique de rénovation, au plus près des acteurs locaux. Dans le seconds cas l’argent reste sur place, dans le premier elle ne fait que passer.
S’entêter est le lieu commun de nos élites, l’aveuglement le lieu commun de nos concitoyens à qui on montre le chiffon rouge de l’emploi contre l’environnement, alors que la contrainte de l’environnement et du climat nous oblige à être intelligents et d’arrêter de bourinner, de vivre d’une seule industrie le ski, de réinventer notre modèle économique. Certains ont décidé de résister en prenant le combat de la THT  comme symbole du système à stopper. Un système qui prolonge les lignes sans rien prévoir. Ce projet est une occasion manquée de repenser nos vallées pendant que la catastrophe climatique qui arrive…
FRICHES TOURISTIQUES
Si nous continuons à être dans le déni de la réalité, notre région risque de devenir une friche touristique. La fin de la neige arrive très rapidement pour les basses stations et rapidement pour les autres. Dans 10 ans, une année sur deux sera sans neige, voir plus. Les canons à neige ressemblent à la ligne Maginot. Nous devons accepter que la catastrophe arrive, ceci n’est pas une crise, c’est une mutation inéluctable. Nous devons réfléchir, discuter et repenser notre vallée. Le tourisme chic est une impasse, gourmand en investissements. Le ski ne sera plus rentable si les classes moyennes ne peuvent plus venir. Dans ce cas une boucle infernale de rétroaction peut faire passer le forfait 80 euros: (moins de monde donc plus cher, plus cher donc moins de monde).


A coté du tourisme luxueux, nous devons proposer un tourisme peu coûteux en ayant des hébergements économes. 80 % de la dépense énergétique d’un séjour en montagne vient de son mode de transport. L’hiver, le touriste ne bouge pas de sa station, l’été il est mobile. Face à ces constats nous devons inventer un nouveau tourisme, de nouvelles activités notamment énergétiques, culturelles et agricoles…
Face à ses bouleversements, énormes, traumatisants, nous pouvons tracer des lignes comme nos médiocres élites. Nous pouvons aussi comme elle être dans le déni

  ou dans la recherche de coupable : les ecolos, les étrangers.
Nous pouvons aussi échanger, inventer,  être volontaire pour nous réapproprier notre devenir. La volonté peut être plus forte que la discorde…
Nous devons réclamer HAUT ET FORT la justice climatique pour nos territoires. 
Nous souffrons déjà et nous allons souffrir du changement du climat, nous revendiquons une compensation juste afin de  pouvoir reconvertir notre territoire.
Nous pouvons déjà réclamer la Dotation de solidarité aux collectivités touchées par des évènements climatiques (art. 160 de la loi de finances 2016). Le manque de neige est certes moins spectaculaire et meurtrier qu’une tempête mais c’est incontestablement légitime de demander cette dotation.
Nous proposons qu’une taxe d’un centime soit instituée sur toute consommation d’un litre de pétrole et reversée à un fond de reconversion de la montagne, selon le principe de pollueur=payeur. Ce fond financerait pour 250 millions d’euros par an la refonte globale de nos vallées alpines et pyrénéennes pour s’adapter au changement de notre climat.
 

Vu que nous ne pouvons pas désirer ce que nous ne connaissons pas, voyons un peu ce que nous pourrions réaliser dans notre vallée à la place de prolonger des lignes.

Nous pourrions couvrir de panneaux photovoltaïques ce département qui a le record de production annuelle des panneaux PV. En utilisant les toitures sans découper nos toits comme le veut la stupide loi de l’intégration. Nous pourrions produire du courant la journée en autoconsommation et en stocker pour la nuit.
Ces panneaux pourraient être hybrides et produire aussi de l’eau ou de l’air chaud selon les cas.
La vallée Haute-Durance  serait déclarée  zones d’expérimentation des micro-réseaux intelligents. 
Cela a déjà commencé très localement :
http://docplayer.fr/7814270-Alimentation-electrique-de-la-vallee-etroite-par-une-solution-mgrid-autonome-commune-de-nevache.html
Dans ce cas les micro-réseaux sont moins cher que tirer une ligne. 
Nous pourrions avoir une décentralisation d'ERDF à un niveau départementales pour avoir une structure au service de la région et non de la nucléocratie. Il est frappant de voir que tout les territoires en régie autonome de distribution électrique sont ceux ou la transition énergétique n'est pas que de la com.
NOUS SOUHAITONS REPRENDRE EN MAIN NOTRE DESTIN ÉNERGÉTIQUE, VOILA CE QUE DISE LES OPPOSANTS - LES INFANTILES C'EST QUI ?
Les toits producteurs seraient mutualisés par village et un centre de stockage par canton permettrait de répondre en grande partie aux besoins nocturnes. La priorité serait donnée au stockage par STEP (Pompage de l’eau et turbinage) moins générateur de pollutions que les batteries et beaucoup plus durables. Les consommateurs serait incités a consommer au bon moment et à réduire leur appels de courant. De nombreux travaux serait fait sur l’eau chaude avec le développement des panneaux hybrides, le thermodynamique, la récupération de la chaleur sur eaux usées. 
La rénovation des stations, la pose sur les 20 000 toits de la HD de  2 KW en moyenne (parfois beaucoup plus parfois moins) permettrait déjà de faire 40 MWcrétes (80 Millions d'€), cela irriguerait l’économie qui développerait un savoir faire local et exportable sur cet assemblage : micro-réseaux intelligents  - hydro-solaire – économies d’énergie. Et fin du chauffage électrique direct. Dans ce cas pas besoin de lignes énormes.
AInsi le 05 deviendrait le premier lieu d'équilibre entre la production et la consommation, ceci permettrait de développer en local une expertise, un savoir faire sur le solaire PV, thermique, hybrides, les micro-step(stockage par eau), les réseaux intelligents, la régulation du chauffage électrique, sa conversion a d'autres modes économiques: pompe à chaleur, récupération sur air extrait, sur eau usées. Les réseaux de chaleur bois serait alimenter en solaire hybrides(PV+ thermiques) avec un stockage saisonnier, le bois restant l'appoint, ils seraient étendus et les poêles a bois strictement contrôlés.. Cela permettrait de faire du 05 un lieu de savoir faire et un grand chantier bien plus pérenne que couper des arbres pour couler du ciment à quelques pylônes....
La rénovation du transport collectif, notre vallée est une ligne droite, c'est simple à collectiviser...

Ceci n'est pas de la sciences fiction, c'est techniquement faisable, la décision est purement politique. Économiquement c'est faire rester sur le territoire de l'argent qui part (pour payer les centrales nucléaires).  
J'entends déjà le rire narquois du "avec quel argent". 1.4 milliards est brulé en pure perte à Gardanne au nom de l'écologie en brulant du bois pour fabriquer de l'électricité avec un rendement net  minable de 18 %... La CSPE et une indemnité du plan d'adaptation aux changements climatiques.
http://www.actu-environnement.com/ae/news/climat-prochain-plan-adaptation-integrer-davantage-acteurs-territoriaux-25919.php4

Nous pourrions revendiquer aussi une taxe sur l’eau de la Durance afin de financer la reconversion de l’agriculture locale en agriculture durable et non polluante pour l’eau. Le prix de cet taxe permettrait d’éviter la pollution de l’eau en financèant une agriculture propre, c'est à dire éviter de payer cher des usines de dépollutions (payer les paysans au lieu de payer les multinationales de l'eau). Si nous développons une agriculture de qualité de petits paysans transformant des magnifiques produits nous pouvons facilement installer sur les 30 cantons du 05 deux dizaines de paysans par cantons : ils produiraient des produits de forte valeur ajouté sur des petits territoires : plantes médicinales, maraichage,  fruitiers de qualité, élevage haut de gamme… Ces paysans ne peuvent vivre dignement que si on leur reconnait la spécificité de montagne et leur assure un revenu correct et décent.


Si nous pouvions venir en train confortables ici, se transporter avec ses bagages par une myriade de bus utilisé par la population locale. Si nous pouvions louer simplement des voitures l’été.
Si une voie verte cyclable était créé le long de la Durance et du lac, pour faire de Briançon à Sisteron et de Sisteron à Veynes puis Gap et Chorges, nous aurions un outil de tourisme vert : il faut aller voir à Orléans passer les 3000 personnes par jours qui suivent la Loire pour comprendre qu’une voie verte cyclable et dégagée de tout contacts avec les voitures est un lieu de promenade des touristes, utilisée par les locaux pour leur balades et même leur déplacement. Cet voie pourrait servir de gaine technique aux  lignes haute tension non surdimensionnées qui permettront de faire circuler le courant entre notre vallée et les autres régions.
Si les lits froids étaient taxés et les bâtiments retapés et économiques, cette vision développée, notre vallée échapperait bien plus surement à l’agonie économique que si la solution actuelle qui est de persister sur un modèle obsolète modèle des 30 glorieuses basé sur l'agrandissement, la spéculation et la course contre le climat, rafistolé et maintenu malgré les évidences. Les ringards ne sont pas ceux qui s’opposent à la démesure de la ligne THT. Personnellement c’est pas la ligne THT qui est en question mais sa démesure et le gaspillage récurrent d'un modèle qui s'enferment dans des vieux schémas.
Ceux qui s’opposent, ne sont pas ceux qui ne souhaitent faire une réserve d’indiens, ce sont qui prône un modèle  intenable en feront une friche touristique.
Derrière ce projet est le manque de vision d’avenir de nos élites retranchés dans leur pré carré et leurs fromages, hostiles à tout changements et remises en questions, ces même qui critiques la populace et ses réflexes de bouc-émissaires… 
Tout changements fait des perdants et des gagnants, ne rien changer ne fera que des perdants. Nous devons passer du gachis à l'intelligence ou se replier chacun dans sa bulle de croyance en accusant une catégorie d'être la source de ses malheurs:
Si la crise économique est la la faute à qui, à la finance dérégulée ou les ecolo-babas ? Soyons sérieux, il vaut mieux reprendre son destin en main que jouer des coude pour quémander des miettes... Un dialogue honnête n'est 'il plus possible, chacun dans sa tranchée ?

Les défis de la fin de la neige, on peut soit continuer sur un modèle non tenable qui ruine la population local (voir schéma ici) ou s’appuyer sur  les douloureuses contraintes pour construire une vallée nouvelle comme on l’avait fait dans les années 60. Nous n'avons pas toutes les solutions, mais le souci ne sont pas les solutions que le manque de volonté et un système bloqué...

L’air pur, le soleil et le froid, cette sensation perdue, attirera le touriste, qui par temps chanceux reverra parfois la neige, cette chose rare…. Il viendrait profiter de cette vallée habiter par des gens modestes mais heureux…fuir la chaleur suffocante des villes ne sera pas aussi un mince argument…..
Ainsi notre vallée restera un lieu d’évasion et de beauté dans un monde qui risque dans avoir grandement besoin….


JOSE PLUKI

Bien triste époque où les fous gouvernent les aveugles…..
William S.

Sources bibliographiques:

RTE Bilan 2014 -France-
RTE BIlan 2014 PACA
L'europe en électricité ENTSOE 2014
The battle of Grids

Rapport meteo france: Scénarios Climatiques Adaptés aux zones de Montagne : Phénomènes extrêmes, Enneigement et Incertitudes

Partie 4 : De l’obsolescence programmée du projet THT HAUTE-DURANCE : TURPITUDES


TURPITUDES

2015, réforme du tarif d’utilisation du réseau électrique, la TURPE 4, sans grand bruit, des milliards changent de main.

Historiquement, le financement du réseau a été assumé par les gros consommateurs plus que leur cout réel. Il coûte bien plus cher de tirer un réseau en campagne que dans des grandes zones d’habitation ou des zones industriels. D’un financement beaucoup porté par les industriels, le cout est transféré vers les particuliers  au nom du prix à la consommation du réseau de ses derniers. C’est vrai que le particuliers coûte plus cher, mais est-ce juste socialement après lui avoir imposé un tout électrique ? Il en sera de même du financement des énergies renouvelables via la CSPE. A charge aux consommateurs d’électricité de payer la politique d’extensions des renouvelables. Si vous consommez de l’électricité renouvelable fournie par ENERCOOP vous payez une taxe pour financer les énergies renouvelables. Énergies dont le développement est rendus onéreux par la multiplication des normes et barrières administratives. Le consommateur de gaz, de fuel, lui ne payent rien, logique non ! Mais revenons à notre réseau électrique, faire payer en fonction du cout réel un réseau est l’argument avancé pour le réseau électrique. L’idée semble excellente, mais pourquoi s’arrêter au milieu du gué et ne pas faire payer cher les utilisateurs du chauffage électrique, ceci qui nous obligent à surdimensionner notre réseau. Peut-être que cela rendrait prohibitif le chauffage à grille pains. Quand la collectivité paye 30 000 € pour renforcer un réseau pour une maison tout électrique, lui faire payer serait juste. Mais l’idéologie du marché s’arrête toujours là où elle commence  à  être gênante pour les gros utilisateurs. Le réseau routier en est l’exemple, nous faisons assumer aux voitures particulières une grosse partie du coût du transport par camions alors qu’ils usent les infrastructures, les ponts, polluent l’air…
Mais tout aussi remarquable est la décision inaperçue sauf des spécialistes de ne plus beaucoup moduler le prix du réseau selon l’heure de consommation comme il l’est fait depuis 40 ans pour les gros consommateurs. Ainsi pour les gros consommateurs consommer la journée ne coûte plus que 1c€/KWh de plus que la nuit pour l’utilisation du réseau (sauf heures de pointe 9-11h et 18-20h).

Si ce consommateur a négocié un contrat dit de marché, contrat maintenant à la tête du client, il peut avoir le même prix de production toute la journée, voir toute l’année. Les conséquences sont importantes en termes de réseau. Ce consommateur par exemple au hasard, une station de ski aura intérêt à étaler sa consommation la journée. Un immeuble pourra être chauffé la journée pour payer moins d’abonnement.

Le résultat est que la pointe du réseau 05 va d’elle-même se lisser progressivement.

Une autre révolution commence à émerger sur les réseaux, les réseaux dits intelligent. L’intelligence est certes un bien grand mot pour expliquer que l’on met de l’information dans des réseaux électriques. Dans des réseaux intelligents est pris en compte la  production et la taille des réseaux et pas uniquement la consommation. L’idée est très simple : au lieu de faire correspondre la production à la consommation à chaque secondes, il est possible de faire l’inverse. En effet beaucoup de consommations électriques sont reportables ou peuvent être étalées .Ce qui était impossible, il y a un siècle l’est maintenant.

Prenons le premier d’entre eux le chauffage électrique à accumulation ou les cumulus électrique :



 
Nous voyons bien que leur déclenchement à  22h pour les planchers chauffants et des cumulus de particuliers à 1h du matin fait passer la demande en chauffage de 30 à 90 MW sur la ligne haute-Durance. Il serait possible d’étaler la demande toute la journée ce qui ferait passé la pointe à 55 voire 60 MW, la ponte est réduite de 30 MW, ce qui  réduit la pointe de 30 MW. La même ligne peut alors encaisser une augmentation de 20 % de consommation.

Prenons un gros consommateur comme un supermarché, sa consommation est importante en froid, il utilise beaucoup d’électricité en froid. Il peut stocker ce froid et faire tourner ses compresseurs quand le courant est moins chers. Un industriel qui utilise du chaud ou de l’air comprimé, peut mettre une réserve en place et faire tourner son compresseur à vitesse optimale, quand il le souhaite… Le réseau est soulagé et la consommation s’adapte à la production intermittente. Un industriel qui commence à surveiller sa consommation et l’optimise baisse sa facture de 25% rapidement, mais chut ne le dites pas, les économies d’électricités sont mal vues en France. Réseau intelligent veut aussi dire consommation intelligente. La baisse de la demande pour les réseaux est importante. Un industriel qui maitrise sa consommation d’électricité peut facilement devenir auto producteur et autoconsommer, ce qui engendre aussi une baisse de demande sur le réseau.

Si c’est la fin du monde dit un proverbe, il faut aller dans les Hautes-Alpes, il y a toujours 20 ans de retard. Le projet RTE s’inscrit parfaitement. En effet, la base de la réflexion du projet est l’augmentation de la pointe à cause de la multiplication des chauffages électriques et les demandes des stations sans voir venir que :

- la pointe s’écrase sous l’effets du réchauffement

 - la pointe va s’écraser à cause du marché.

 - la pointe peut être écrasée pas les réseaux intelligents.

- La production locale en autoconsommation va émerger car elle déjà rentable. L’autoconsommation au niveau d’un quartier serait la réponse la plus intelligente à avoir, l’autonomie d’un foyer étant une absurdité écologique et financière. La mutualisation est la solution mais nécessite une réappropriation des réseaux locaux par la population.

-Le prix de l’électricité va augmenter fortement ce qui provoquera une forte baisse de la consommation.

- la demande peut être réduite rapidement avec des investissements rentables : la consommation d’eau chaude représente souvent en station la consommation des chauffages : la réduire par deux est à portée de main même si on peut aller jusqu’à 5 fois moins: récupération de chaleur des eaux usées, chauffeau thermodynamiques, solaires pour les campings et les particuliers le long de l’année….la pose de régulation performante, l’isolation de bâtiments permettrait de fournir du travail local et réduirait les couts variables des locations. Les opérateurs touristiques louent parfois des appartements sans couvrir les frais variables et l’on s’étonne que les lits froids fleurissent.

Mais encore plus fort, va-t-il avoir encore une telle pointe et se pose la question du climat et du changement climatique. Depuis 5 ans le nombre de DJU (dégrées jours unifiés) qui mesure la rigueur de l’hiver a baissé de 25%. Cet hiver 15-16 sera celui des records. Ces records vont tomber régulièrement. Dans 10 ans ils seront surement réduits de moitié. La consommation baisse en Europe, en France et en PACA :
Évolution de la consommation en EUROPE:

Évolution de la consommation en FRANCE: 
Évolution de la consommation en PACA: 
 


Évolution de la pointe électrique en EUROPE: (voir ci-dessus)
Évolution de la pointe électrique en FRANCE: 





Évolution de la pointe électrique en PACA:



 

Petite digression sur le mignon et romantique BOIS ENERGIE qui lui aussi réduit la consommation électrique :
La ruée sur le bois énergie est importante, spectaculaire. Parée de vertu écologique c’est l’énergie la moins chère, elle amène de nombreuses personnes à délaisser le chauffage électrique. De nombreuses interrogations amène à critiquer cette fausse solution écologique : la pollution de l’air est sont massive et les dégâts écologiques de déforestation énormes. Quant à la neutralité carbone du bois il s’agit d’un mythe, bruler du bois rejette du CO2 en quantité (voir article ici) .Quand à faire de l’électricité avec du bois pour en faire du chauffage au nom de l’écologie, on atteint des records digne des Shadocks (voir article) .   Je reporte les lecteurs à nos nombreux articles sur le sujet…
Le résultat est que la  consommation électrique subit la concurrence du bois.


 LE CANON A NEIGE Coupable ?

L’enneigement artificiel n’est pas possible en dessous de 0°C et en pratique il faut au moins -3 °C pour fonctionner correctement. Après deux décennies d’augmentation de la consommation des canons à neige, nous assistons déjà à une stagnation due aux mauvaises conditions météorologiques. Dans 10 ans, la moitié des canons à neige ne serviront plus. Les 7 millions d’argent publics investis à Ceuze un exemple de cécité de nos élites locales.

Pour ces nombreuses raisons l’argumentation  de la pointe comme nécessité de la rénovation est obsolète. Mais la ligne THT est l’arbre qui cache la forêt….
Nous refusons de voir l’évidence d’un emballement du réchauffement qui fera des saisons de ski de deux mois et un forfait à 80 € ? Qui skiera ? Il est temps de se poser calmement le problème du développement de notre vallée. Les solutions sont difficiles mais le déni n’a jamais été la solution a aucun problème grave.
La production d’énergies renouvelables serait un chemin de reconversion, un pilier bienvenu.
Serre-Ponçon et les barrages hydro-électriques des Alpes sont en voie de privatisation, ne font -il pas partie du patrimoine commun ? Pourquoi les retombées sont –elles concentrés sur quelques communes ? Ne peut-on pas faire du O5, pays d’eau, de pentes et de soleil le pays de l’hydro-solaire, le mariage de l’hydraulique et de l’énergie solaire photovoltaïque qui permet un stockage de l’énergie ?

ENR coupable ?

L’argument avancé aussi pour les lignes électriques est le développement des renouvelables  dans le département. Dans le nord du département l’éolien ne sera pas présent, il y a peu de vent dans nos vallées à part au sommet difficile à raccorder. Il existe en PACA le département le plus venté de France, le 13. Le solaire et l’hydraulique sont les deux sources importantes d’énergies renouvelables. Dans son scénario 100 % ENR électrique en 2050, l’ADEME prévoit des soucis dans le réseau et  l’extension du réseau de THT à partir de 40 % de solaire et d’éolien dans réseau électrique français. Nous sommes à 2 % en France et 3 à 4 % en PACA, la marge est grande. A 100 % d’ENR, l’ADEME ne prévoit pas d’usine de stockage pour la région PACA ni de création de ligne THT  interrégionale!  Les raisons, la région est déjà multi-raccordé car elle ne produit que 40 % que ce qu’elle consomme. Le projet Haute Durance prévoie  50 MW d’exportation pour les ENR de la Haute Durance cela semble beaucoup pour une région qui importe du courant ? Produire localement nécessite plus de ligne selon le type de réseau l'on choisit. Ceci serait-il  valable si on utilisait le barrage de Serre-Ponçon à autres chose que du chauffage électrique ?
Le développement d’ENR décentralisée et d’un réseau intelligent en micro-grid accueillerait ses renouvelables sans besoin de transport aussi important.

EXPORTATION COUPABLE ?
L’argument aussi avancé est l’exportation en Italie. SI l’Italie reste pour EDF le seul marché ou le nucléaire est compétitif, il reste une interrogation de taille. Exporte t ’on d’une région déficitaire ? Si une région peut exporter sur l’Italie c’est la région Rhône-Alpes qui produit trois fois sa consommation, ce qui est mis en pratique avec les 400 MW supplémentaires  de liaison sous le tunnel de Modane, liaison enterrée à 100 %.   



Le jour où couverte de panneaux solaires notre vallée produira trop de courant, elle aura du mal à l’exporter en Italie qui développe son parc à plus grande vitesse, En effet il fera soleil en même temps. L’Italie a décidé d’aller comme l’Allemagne sur un chemin 100% renouvelable, pour des raisons géostratégiques. De Gaulle le père du nucléaire français serait surement un ardant promoteur des ENR, au grand dam de ses descendants….

ET SI LE COUPABLE ÉTAIT JUSTE LA DÉMESURE ET L’AVEUGLEMENT
Le passé ne plaide pas en faveur de nos élites quant à leur clairvoyances, il se peut que la taille de ses lignes soit simplement due au fait que dans la France actuelle notre élite  prolonge les lignes de croissance comme si la croissance exponentielle était possible dans un monde finie.
 

NE PLUS PROLONGER DES LIGNES ET PASSER DU GACHIS A L'INTELLIGENCE