Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est capitalisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est capitalisme. Afficher tous les articles

lundi 14 décembre 2020

Non mais Allo, quoi, tu paies un abonnement et t'as pas de réseau!

 

Privé de réseau, privé de service public

Non mais Allo, quoi, tu paies un abonnement et t'as pas de réseau!

Pétition vous pouvez donc la signer en ligne et la diffuser à vos contacts.

Aujourd'hui, plus personne ne peut se passer des réseaux, d'internet. Plus qu'un droit, c’est devenu un commun au même titre que l'accès à l'eau, l'énergie, le logement ou la santé. 

Les services publics disparaissent à grande vitesse, notamment en zones rurales et nous le déplorons. Pour toutes les démarches du quotidien, il n'y a pas d'autre choix que de passer par ces réseaux, que ce soient pour les impôts, les titres de transport, l’éducation, les services bancaires et postaux, la presse.


 

Déjà indispensable en temps normal, cet accès aux réseaux devient vital en temps de pandémie où nos déplacements sont restreints, les rassemblements/réunions suspendus. Alors qu’on ne cesse de nous vanter la 5G , de nombreuses zones rurales et parfois urbaines demeurent privées des réseaux élémentaires: téléphone fixe et mobile, 2G/3G/4G, haut débit fiables et garantis. Ces services sont souvent aléatoires, leurs accès difficiles et inégalitaires:

- A coût égal, alors que nous n’avons pas les mêmes accès, et que les débits ne sont pas homogènes, les opérateurs se gavent et engrangent des milliards de bénéfices. Pourtant nos collectivités dépensent des milliards pour ces réseaux.

- Nombreux sont les usagers qui subissent des pannes, des dysfonctionnements, des coupures, des connexions aléatoires, des ralentissements, des restrictions diverses.

- Les réseaux sont peu entretenus: les poteaux cassent, les câbles restent à terre, les pannes collectives se multiplient.


 

Abandonnés par les opérateurs et leurs inefficaces plates formes, les usagers peuvent rester des mois avec des services interrompus ou dégradés. Les signalements aux plateformes restent sans effet, rien n’est tracé, mais les prélèvements continuent, sous menace de coupures plus importantes.


 

Face au néant, le seul recours reste la justice, mais qui peut le faire réellement ? Coût et longueur des procédures judiciaires ont un effet dissuasif sur lequel surfent les opérateurs pour ne pas intervenir sur des territoires pas assez rentables. 

Agir collectivement est notre seule issue. Usagers, collectifs, associations, entreprises, collectivités et élu.e.s, unissons nous et ensemble exigeons: 

- un véritable service public de la communication. 

- une continuité dans l’accès aux réseaux, à un internet très haut débit à coût modeste,

- des interlocuteurs physiques dédiés et disponibles partout, des dédommagements en cas de pannes.

- un moratoire sur la 5G: pas de nouveaux réseaux tant que les existants ne sont pas disponibles, fiables et garantis partout.


Lors de sa nomination le Premier Ministre CASTEX a déclaré: « Nous devons réarmer nos territoires, nous devons investir dans nos territoires, nous devons nous appuyer sur nos territoires ».  A vingt-cinq reprises «territoires » fut prononcé.

Mais que signifient ces mots quand l'égalité républicaine n'est plus assurée?


Pannes et désagréments internet et mobiles. Inégalités territoriales d’accès

ras le bol, signons la pétition.

Pétition vous pouvez donc la signer en ligne et la diffuser à vos contacts.


Envoyé par
alain.paulien@orange.fr


dimanche 6 décembre 2020

Gréce en direct de notre futur

 Les Grecs en lutte : grève et manifestation


Par le Parti de la démondialisation
Le 1er décembre 2020

Le 26 novembre 2020, les Grecs étaient en grève dans plusieurs secteurs clés. En grève contre l’offensive du gouvernement complice des grandes entreprises, qui ne soumet aux parlementaires que des projets de loi servant les intérêts du patronat comme, par exemple, la journée de travail de 10 heures pour un salaire mensuel de 200 euros… . Nous ne pouvons plus ignorer que la Grèce est un laboratoire antisocial ultralibéral : l’UE et le gouvernement grec y testent les pires mesures, en évaluent résultats et réactions du peuple. SI ça passe, c’est ensuite appliqué dans d’autres pays de l’Union européenne… Solidaires avec le peuple grec, nous savons que leurs luttes sont aussi les nôtres.

Des dizaines de fédérations, de centrales syndicales et de syndicats dans tout le pays ont appelé à la grève le 26 novembre. Parmi eux, les fédérations des médecins hospitaliers, des constructeurs, des travailleurs de l'industrie pharmaceutique, des centres de travail d'Athènes, du Pirée, de Patras et de dizaines d'autres villes. Les syndicats du transport maritime ont décidé d'organiser une grève nationale de 24 heures ainsi que les transports urbains d’Athènes. Tous sont en lutte contre l'offensive féroce du gouvernement et des grandes d’entreprises. Les citoyens qui se sont mobilisés dans toute la Grèce lors de la commémoration du soulèvement de l'Ecole Polytechnique du 17 novembre ont transgressé les interdictions du gouvernement.

En effet, au lieu de prendre des mesures visant à protéger la vie et la santé de la population, le gouvernement grec, Nouvelle démocratie (ND), soumet aux députés des projets de loi dictés par la Fédération hellénique des entreprises comme par exemple :

- journée de travail de 10 heures pour un salaire de 200 euros
- travail non garanti et non rémunéré, à la convenance des entreprises
- suppression du repos du dimanche
- transfert de la sécurité sociale aux groupes privés
- ventes aux enchères des biens publics…

Dans un contexte de crise sanitaire, ces mesures visent à renforcer les grands groupes capitalistes et resteront en vigueur après la fin de la pandémie. Pour les faire perdurer sans heurts et tenter d’éteindre toute contestation populaire, le gouvernement ND prépare un nouveau projet de loi visant à abolir complètement les droits et libertés syndicales.

Pour l’Union européenne (UE), la Grèce continue d’être un laboratoire. Ce qui s’applique en Grèce est appelé à s’imposer dans tous les pays membres.

La réponse du peuple grec à son gouvernement inféodé à Bruxelles et au patronat vigoureuse et victorieuse prend doublement de l’importance. Car l’intimidation et la peur doivent changer de camp. La lutte, sous toutes ses formes, doit se généraliser sur tous les lieux de travail et dans la rue.

Les citoyens grecs exigent :
• la réquisition immédiate des urgences, des unités de soins intensifs, de tous les lits, des centres d'analyse et des laboratoires des hôpitaux privés ainsi que de leurs médecins. La réouverture des hôpitaux fermés ces dernières années ;
• le renforcement immédiat du personnel de santé par un recrutement massif de médecins dans toutes les spécialités, et d'infirmiers. La titularisation de l'ensemble du personnel contractuel et auxiliaire du secteur de la santé ;
• le recrutement de personnel dans les transports publics et l’augmentation des fréquences de trajets ;
• le versement d’une allocation ‘’exceptionnelle’’ pour tous les chômeurs, sans conditions ;
• la gratuité de l'électricité, des communications, de l'eau et du gaz, pendant la durée des mesures sanitaires de confinement. L’arrêt des coupures de ces services pour les ménages des catégories populaires ;
• la suspension des remboursements de crédit aux banques ;
• la suspension des ventes aux enchères ;
• L’annulation des dettes des ménages les plus pauvres. 

 

https://pardem.org/actualite/1087-ca-bouge-en-grece-1

vendredi 8 mai 2020

Privatisation des barrages, toujours besoin de résistance

Il y a un an
Le 8 mai dernier, une foule importante se pressait sous la pluie sur le pont de Savines pour dénoncer la privatisation des barrages.

La résistance est toujours actuelle même encore plus nécessaire.
http://www.privatisation-barrages.fr/
Vous pouvez pétitionner:
https://www.citizaction.fr/petition/non-a-la-privatisation-de-nos-barrages/

On en est ou ?
La crise du coronavirus va accroitre la dette de l'état de 20 à 30 %. Si la dette n'est pas annulé en créant de la monnaie car les rentiers allemands ne veulent pas. Il est urgent  de comprendre que l'euro est le deutch mark qui a changé de nom ! Nous nous retrouvons coincé avec une monnaie étrangère comme les pays africains avec le franc CFA.


L'état sera poussé a vendre ses bijoux de famille, les barrages sont une pièce de choix. Si vous voulez la liste des arguments, regarder le documentaire de Nicolas  en bas ce cet article...

Les conséquences directe de la crise du coronna sur  le marché de l'électricité:
Pendant la crise du corona, la bourse de l'électricité à fait chuter de 50 % le prix de l'électricité, ruinant au passage EDF qui n'a plus d'argent pour faire les travaux sur ses vieilles centrales nucléaires. 
La chute de la consommation a parfois donner des prix négatifs, la magie du prix du marché libre ! Les énergies renouvelables (dont les barrages) ont fourni parfois jusqu'à 45 % de l’électricité certaines heures en France ! 
Le système électrique a pu accepter autant d'énergies qui varient parfois rapidement que grâce aux barrages !
Moralité celui qui contrôle les barrages , maitrise les prix de l’électricité et le système tout entier. Les histoires de spéculation finissent toujours mal

Pendant ce temps, le conseiller énergie du gouvernement  (un ancien de chez Total) dit au syndicaliste:"on ne change rien, privatisation, privatisation, privatisation " 
Vendre ses principales ressources en eau du pays, la maitrise du système électrique c'est surement possible dans un pays ayant déjà renoncé sa souveraineté monétaire...

 Voici une petite vidéo de la mobilisation:

 
Manifestation 8 mai barrage de Serre-Ponçon from Audrey Klein on Vimeo.




Voici le documentaire sur la privatisation des barrages en accès libre. Faites le tourner sur internet , s'il dépasse 100 000 vues , la télévision pourraient le programmer !

samedi 2 mai 2020

Les décisions absurdes comme faire voter les gens en pleine pandémie , videos

Voici, quelques vidéos sur une série de livres indispensables
"Les décisions absurdes" tomes 1, 2 et 3
J'en parlais dans mon livre :
http://www.du-goudron-et-des-plumes.fr/

Je reprends quelques vidéos, car il me semble qu'en ces temps actuels cela peut expliquer pas mal de choses notamment pourquoi on peut fairevoter les gens en pleine pandémie.
Cela pourrais aussi nous permettre de faire évoluer nos organisations militantes.
J'aime beaucoup la critique de la recherche de consensus.

 

Le débat contradictoire :