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lundi 24 janvier 2022

D'après les partisans du golf de Crots, aucune construction n'est envisagée (extrait de dialogue d'une reunion publique)

 Ils l'affirment de partout et vous le clamer, haut et fort pas de construction dans le golf !

Les Progolfs: 

- Pas de construction dans la zone (heu juste un club house) !

Les No Golfs : 

- Pourtant un golf est une zone classée artificialisée au lieu d'être classé naturelle. Les permis sont délivré actuellement en priorité sur les zones artificialisés

Et ce document c'est quoi ? :



 

Les Progolfs:  - C'est pas vrai, dans une une grande partie une zone inondable ! 

Les NG - Alors pour le Golf , ça craint !

LES PG: Rassurer vous , il y a un système d'alerte pour évacuer la zone si l'impétueux torrent du bosco don débaroule dans le golf et détruit la zone. 

Les NG -Dans ce cas: "Que fait'on  ?". 

Les Pro golf: - On reconstruit

Les NO: - avec quel argent ?

Les Pro: - L'argent , y'en a plein !

Les No:  -allez dire cela aux infirmières !


 Lire aussi:

« Ce golf, s’ils arrivent à le faire, il sera célèbre. » -

 

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 Piqué à l'indispensable :

Vallées en lutte - Infos, luttes, analyses Alpes du sud - Site ...

Après quelques actions et de la communication, le projet de golf au bord du lac de Serre-Ponson commence à être médiatisé. Toutefois seulement les personnes vivant dans l’embrunais et ses alentours semble vraiment au courant du projet qui revet une logique de développement touristique se développant dans une grande partie des Hautes-Alpes. Rencontre avec un opposant au golf.

Est-ce que tu pourrais présenter le projet ? Qu’est-ce que c’est ? Qui finance ?

C’est un vieux projet qui date depuis des décennies et qui a pour but d’aménager la garenne des Crots. Plusieurs projets ont été proposés, aujourd’hui c’est un golf. La garenne est une zone de reconquête forestière, c’est des terres qui ont été abandonnées après guerre. Maintenant constitué par, ce que les élu.e.s promoteurs/trices du golf appelle, de la mauvaise pinède1. En réalité, c’est une zone de reconquête dans laquelle il y a pas mal de biodiversité, et qui sera une belle forêt. L’idée est d’exploiter cette zone, car elle est au bord du lac de Serre-Ponçon et qu’elle n’est pas utilisée économiquement, ni troupeau, ni agriculture. Dans l’idée d’un développement économique, un golf ça serait bien, ça permettrait de faire travailler les saisonniers hors saison, et ça permettrait de monter en gamme, d’attirer des touristes de haute qualité, sans euphémisme, des riches.
Au début le projet était porté par la commune des Crots, mais maintenant que les communes n’ont plus trop de pouvoir, c’est la communauté de commune de Serre-Ponçon qui le porte avec, au départ 3 millions d’euros, maintenant 4. L’idée initiale était de faire un golf 18 trous, le minimum acceptable pour le public visé, mais vu que le projet impacterait les zones agricoles dans ces conditions, c’est-à-dire 50 ou 60 Ha, le projet a été réduit à 9 trous, donc utiliser 35Ha et aménager que la Garenne des Crots, pas de zone agricole.

Et actuellement où en est le projet ?

C’est un projet qui avance de manière sinueuse et souterraine. De ce que j’en sais, il a été demandé que les études soient le plus discret possible et que le public soit au courant du projet au dernier moment afin que les oppositions ne puissent pas s’organiser. Même les élus d’opposition, ne sont pas réellement informés de l’avancé du projet. Mais la stratégie des porteurs du projet est un peu ratée, ils ont pris beaucoup de temps, ils ont parlé du projet, on fait mine de se rétracter avant les élections municipales de 2020, alors que 135 000 € d’étude avait déjà été engagés. Malgré le fait qu’ils ne communiquent pas ces études, on a réussi à mettre tout ça sur la place publique en faisant une manifestation pour que les locaux soient au courant. Il y a un réel déni démocratique, 4M€ d’argent public pourrait être engagé et le but du jeu c’est que les citoyen.ne.s soit le moins au courant possible. On a dû obtenir par une fuite, une pièce du dossier qui devrait être public, alors qu’elle avait été demandée de manière officielle par un membre du collectif. On a donc lancé une procédure contre la communauté de commune à la Commission d’accès aux Documents Administratifs. Il y a cette volonté de pas parler du projet et c’est déjà un des objectifs qu’on a atteints.

Torrent du Boscodon

Quelles peuvent être les impacts écologiques du projet ?

La zone se trouve sur le cône de déjection2 du torrent du Boscodon, c’est pourquoi la reconquête par la pinède est longue et difficile. C’est une zone peu riche, c’est pour ça qu’elle avait été abandonnée. Pour l’installation du projet, il faudrait broyer les cailloux, puiser de la terre dans le lac, arroser la zone. Face aux critiques, les promoteurs de golf s’adaptent, un label golf pour la biodiversité a été créé, ce qui concrètement, aurait pour conséquence que la moitié des 35Ha serait engazonné et le reste serait laissé à la biodiversité. Il y a un greenwashing qui est fait pour valoriser certains efforts réels par rapport au golf traditionnel, mais ils prendront quand même de l’eau dans la nappe phréatique juste à côté, donc dans le lac, pour arroser via des pompes et faire pousser ce golf.

Comme je l’ai dit précédemment, c’est une zone de reconquête forestière, bien que certains disent que c’est une zone qui sert à rien, c’est un mauvais bois, il y a beaucoup d’espèce menacée, un peu comme partout vu que 40 % des espèces sont en voie de disparition. Il y a une quinzaine d’espèce protégé sur le site, selon l’étude réalisée par Ecotonia [1], des espèces végétales, et animales, comme le sonneur à ventre jaune qui est une espèce protégée vivant ici.
Concernant les arbres, actuellement il n’y a pas d’espèce spécifique sur la zone, la reconquête va se faire, et la zone devrait devenir une forêt bien plus riche en diversité.

Sonneur à ventre jaune

Qu’elles ont été ou sont encore les usages de cet endroit ? Qu’elles peuvent être les risques et les conséquences sociales ?

Je pense aussi que l’espèce qui est menacée c’est le touriste qui aime les espace sauvages, qui dort en camping-car ou qui plante sa tente. On voit peu à peu toutes ces zones qui permettent un tourisme de pauvre, sans dépenser, disparaître. C’est peut-être ça aussi la motivation sur le projet de golf, pourquoi des personnes viennent manger, dormir et se baigner gratuitement ?

Sinon sur son usage, cette zone a servi d’entrepôt pendant les années où des déchetteries sauvages étaient faites. Il y a eu un projet de kart qui a été abandonné parce que c’est une zone classée Natura 2000 au sein du parc national des Ecrins. Un mini-golf a été construit, puis qui a été interdit parce que c’est une zone classée. Et maintenant il y a un projet de golf, c’est ça qu’est assez drôle.

Actuellement pour les locaux, c’est la promenade du dimanche, c’est la zone où on fait du vélo, c’est là où les jeunes viennent boire un coup, faire un pique nique, un barbec… On va repousser ce public encore ailleurs, alors que c’est un bel endroit. Pour moi, le risque, c’est la privatisation d’un espace public qui servait beaucoup aux locaux dont je fais partie, ça c’est clair. On va empêcher une partie de la population d’accéder à ces endroits-là, il y en a d’autre c’est sur, mais ça restreindra le nombre de ces endroits. Ça nous entassera l’été pendant les périodes de fortes affluences. C’est le coin que connaissent les locaux pour éviter les zones de fortes affluences touristiques l’été.


Est-ce que tu peux nous parler des autres golfs qu’il y a dans le département ? Est ce que tu connais un peu leurs situations ?

Il y a 3 autres golfs dans le coin. Celui de Barcelonette est en déficit. La cour des comptes l’a épinglé pour ses dettes. Il a été construit quand l’armée est partie de Barcelonette, il fallait trouver des idées pour la reconversion touristique.
Il y en a un autre à Montgenèvre, qui se fait sur les pistes de ski l’été. Maintenant les pistes avec de la neige artificielle ne sont plus drainées, il n’y a plus de zone humide, et donc plus trop de la biodiversité. Les stations de ski, c’est de la pelouse artificielle donc utilisée ça pour le golf, y a pas un impact écologique très fort, c’est déjà des zones anthropisées.
Ensuite il y a le golf Bayard c’est, je crois, le seul golf qui est rentable, et encore, il fonctionne avec les pistes de ski de fond l’hiver, c’est un bon mixte pour eux. Mais il y a aussi un centre d’oxygénation, et un hôtel.
D’ailleurs, il est bien dit dans l’étude du golf de Serre-Ponçon, qu’il n’y a pas de viabilité sans hébergement, ce qui n’est pas prévu pour l’instant. Les élus jurent à grand cri qu’il n’y en aura jamais, soit ils mentent et ils vont faire un hôtel après, soit ils mentent pas et ils vont faire un trou.

Golf de Montgenèvre

Est-ce que tu peux nous présenter les élus qui portent le projet ?

Les élu.e.s qui portent vraiment le projet sont pas si nombreux/euses, mais c’est un peu dur à estimer. C’est la mairie des Crots qui a lancé le projet, et la majorité est pour. Les élu.e.s municipaux, depuis la réforme de 2016 de Hollande, sont devenus, s’iels veulent avoir leurs subventions, des sous-traitants des communautés de commune, iels ne peuvent pas rentrer en opposition avec, on va dire l’autorité centrale, de la comcom.
Les élus qui sont contre ne le disent pas. Il y a quand même un petit collectif très minoritaire qui s’est monté, mais s’il y a un vote, il y aura une majorité sans problème. Il y a une vision politique, beaucoup d’élus pensent qu’un golf ça fera un atout pour le coin. Ils ont une vision de développement, il faut développer l’activité touristique après le ski.
Normalement le golf devrait attirer entre 300 et 500 personnes qui payeront plusieurs centaines d’euros par an d’abonnement au golf et feront tourner les entreprises de restauration et d’hébergement. Pour les promoteurs du golf, face au réchauffement climatique, il faut s’adapter, les touristes feront moins de ski et plus de golf. Nous on pense que c’est un peu court comme analyse. Si le problème du réchauffement climatique, c’était de passer du ski au golf, on serait tranquille. En fait, iels voient pas vraiment le problème. Les promoteurs du projet, c’est des personnes à la retraite qui ont une vision très 20e siècle d’un développement touristique sans fin. Pour eux, il faudrait faire un petit îlot touristique, leur modèle c’est Courchevel. Le but, c’est de monter en gamme comme iels disent, faire du tourisme de haute qualité, c’est-à-dire des gens riches qui dépensent beaucoup d’argent, et le golfeur est censé dépenser beaucoup d’argent.
Ce qu’iels semblent oublier c’est qu’il y a déjà un golf 18 trous à Montgenèvre, il y en a un à Barcelonnette et un autre à Gap, donc ça fait déjà 3 bel équipement dans le département.

Comment le projet est il porté ? Y aura-t-il un financement municipal, départemental, régional ?

C’est le maire du village des Crots qui portent le projet, mais il est soutenu par la présidente de la comcom, Mme Eymeoud qui est deuxième vice-présidente de la région PACA et qui a les moyens d’attirer des fonds. C’est la région qui va payer. Cela donne l’impression que du moment que c’est l’argent de l’état, de la région, c’est pas leur argent, alors que pour nous à partir que c’est de l’argent public, qu’il vienne de l’Europe ou autre, ça reste notre argent. Nous ce qu’on dénonce, en plus que de raser, de privatiser cette zone, c’est surtout qu’il va y avoir 4 millions d’euros gaspillés alors qu’il y a plein d’urgence à traiter.

Est-ce que tu peux nous présenter les différentes oppositions à ce projet ?

Il y a un collectif d’élu.e.s qui s’est fédéré sur cette opposition au golf. Même si le groupe existait avant, il prend la lutte contre le golf pour se lancer dans une opposition sous le nom du collectif Sens pour Embrun. C’est une forme d’organisation qui n’existait pas à la comcom et qui a fait une belle vidéo. Cette vidéo résume le projet et les élus réclament un débat démocratique. Pour le collectif, c’est presque plus la méthode qui est en cause, il demande un référendum. Si les gens sont pour, le collectif votera pour et si les gens sont contre il votera contre, mais iels demandent une transparence d’information qu’on a pas ainsi qu’un vote populaire. Face à eux, la présidente de la communauté de commune souhaite rester sur un vote des élu.e.s parce qu’ils sont représentatifs, et ils vont forcément voter pour le projet.

La seconde opposition, c’est le collectif Non au golf de Serre-Ponçon qui est issu des Soulevements de la terre et de ces grands projets inutiles. Dans le collectif, on propose de réorienter l’emploie des 4 millions d’euros. Par exemple, on a beaucoup besoin d’installation paysanne, en 5 ans, la moitié des paysans partent à la retraite, il y a un vrai problème d’installation et de foncier dans les Hautes-Alpes. Il y a aussi un problème d’isolation des bâtiments, on pourrait créer une conserverie. L’hôpital est à refaire aussi, on lui reproche 2 millions d’euros de déficit, de dettes cumulées. On est dans la situation où il y a des fuites dans toit de la baraque, t’as le chauffage à refaire, t’as la voiture à changer et la première chose qu’est faite, c’est une piscine ! C’est un gaspillage.
Je pense que plus on retardera ce projet, plus ça va devenir compliqué pour les élu.e.s. Je pense que dans pas longtemps, la bataille de l’opinion peut être gagner, c’est pour ça qu’on appuie la proposition de Sens pour embrun de faire un référendum. C’est aussi aux habitants de savoir comment on emploie l’argent public.

La guerre du golf

En termes d’action, on a réalisé un site internet, 2 manifestations, on en a parlé, distribuer des tracts. Le 1er objectif était de dire que ce projet existe au lieu de dire que c’est une étude. Maintenant on lance un appel à contre-projet pour les 4 millions d’euros, c’est sur le site internet, on peut déposer son projet. Nous on est plutôt partisan qu’on la laisse cette zone tranquille, mais 4 millions d’euros… Pour le collectif, si on nous propose un golf ailleurs à ce prix-là, on sera toujours contre. On va aussi lancer une tournée d’information dans les villages pour discuter et débattre avec les habitants. On aimerait faire une grande action en 2022. Nous ce qu’on essaie de dire aux élus, c’est que ce golf, s’ils arrivent à le faire, il sera célèbre, on aura fait la pub avant.

Notes :

[1un résumé par le collectif non au golf de Serre-Ponçon

mardi 18 janvier 2022

Projet de Golf a Serre-Ponçon: réunions d'informations, site, appels a projets à 4 millions, pétition !

 


 1 ) Un site internet pleins d'informations: 

https://nonaugolfdeserreponcon.fr/

 

2 )Des réunions d’information janvier 2022

Jeudi 13 janvier 2022 : 18h – Salle Lou Cercle – LE SAUZE DU LAC

Jeudi 20 janvier 2022 : 18h – Salle du Club Socio – LES ORRES

Jeudi 27 janvier 2022 : 18h30 – Salle des fêtes – PUY SANIERES

Jeudi 03 février 2022 : 18h – Salle des fêtes – SAINT SAUVEUR

 https://nonaugolfdeserreponcon.fr/reunions-dinformation/ 

 

3 ) Un grand concours :APPEL A PROJETS

Que feriez-vous avec 4 Millions d’euros ??? Les idées ne manquent pas !

https://nonaugolfdeserreponcon.fr/projets-a-4-millions-deuros/ 

 

4 ) Une pétition à signer :

https://www.change.org/p/mme-pompili-ministre-de-la-transition-%C3%A9cologique-non-au-golf-de-crots-serre-pon%C3%A7on-hautes-alpes?

dimanche 9 janvier 2022

Des centrales au sol photovoltaïques à la place de nos forêts ?.

 

Des centrales au sol photovoltaïques à la place de nos forêts ?.
Est-on obligé d’être imbécile et destructeurs à chaque fois !

Un choix contestable, des alternatives possibles et pertinentes.

 


La France a un grand retard dans le développement des énergies renouvelables (ENR) et les économies d’énergies. Le manque de volonté public, le fameux laisser faire libéral n’explique pas entièrement ce choix. D’autres pays libéraux se sont lancés dans leur développement. Ne pas faire baisser la consommation permet de ne pas chagriner les multinationales de l’énergie. Ne pas développer les ENR rend le choix du tout nucléaire pertinent. Mais le parc nucléaire vieilli et son renouvèlement est compliqué cher et lent. Si EDF était une compagnie de taxi, elle serait à la tête d’une flotte de R18 et de R16, bien amortie mais dont les disponibilités seraient bien problématiques?  Surtout que face aux vieillissements de son parc cette compagnie de taxi a décidé de rogner sur ses frais de maintenance qui explose et de mal payer ses garagistes. Moralité elle trafiquote les contrôles techniques. La compagnie de taxi est sauvée financièrement par son renflouement public régulier. Son image est sauvegardée par une agence de com brillante et convaincante. Si le nucléaire était une compagnie de taxi, il empêcherait toutes compagnie de bus de se développer pour rendre les R18 indispensables. Mais si l’illusion fait gagner du temps, le réel finit toujours par s’inviter à la table. Nous risquons comme jamais de se retrouver dans le noir ou pire un accident sévère (« c’est sûr, reste à savoir quand ? » disait un responsable de l’énergie en France.

Les multinationales de l’énergie ont toutes décider d’investir dans les énergies renouvelables même EDF qui le fait partout sauf en France ce qui ne manque pas de piquant. En France le lobby proNuke veut nous faire croire et y arrive que l’alternative soit entre du nucléaire avec un peu de déchets et zéro mort même dans les accidents, soit la destruction de l’environnement et des paysages par les énergies renouvelables. Peut-on échapper a ce débat binaire biaisé ? Le développement des énergies renouvelables est fort critiquable : surtout les biocarburants, le bois énergie, les forets coupées par les champs PV, le taux de profit des multinationales, les délocalisations, etc…) Mais peut-on critiquer les modalités, Doit-on rien critiquer de peur de faire le jeu des anti-ENR et pronuke ? Doit-on jeter le bébé avec l’eau du bain ? Ici, nous proposons de critiquer et proposer, de faire débat et d’avancer des arguments au lieu du combat rhétorique pure dont les pronukes et autres idéologues nous enferment.: Quand au partisan du retour à une société énergétique de cueilleurs chasseurs, cela suppose une réduction de 99 % de la population. La taille de notre population passe par une production industrielle d’énergie, qui peut surement être diviser par deux ou trois ou quatre, mais , énormément diviser par deux ou trois, cela donne encore énormément (voir ici article a ce sujet) .

Pour elles, la recherche du profit passe par un cout le plus faible de production. Dans le photovoltaïque, les centrales aux sols sont les moins chères. Moins chers que couvrir les toits. Elles nécessitent plus de matériels et d’énergie mais sont moins onéreuse en main d’œuvre. Dans un pays qui fait supporter les prélèvements sociaux indispensables à la société sur le travail et non le profits ou l’énergie ou la consommation de ressources, le choix est évident : les centrales au sols photovoltaïque permettent d’avoir des couts de production les moins chers, moins chers que le nucléaire. Mais ces centrales nécessitent un bon ensoleillement et un foncier pas cher. Les forets du sud du département du 05 ont les records de productions solaires et le foncier est plus que bon marché. La foret de reconquête sur des terres pauvre dans des régions désertiques valent peau de balle économiquement. En biodiversité ce n’est pas pareil, elles sont infiniment plus riches que des terres agricoles de la Beauce. Dans ces conditions, les projets de centrales photovoltaïque au sol se multiplient dans le 04 et 05. Plus de 1500 hectares de forêts sont voués à la tronçonneuse, l’artificialisation, le gravier. Face a ces projets, des habitants sont mobilisés contre et hurlent légitiment à l’hérésie écologique. Pour l’écologie nous devrions artificialiser des hectares de milieux naturels et chasser une biodiversité déjà bien mal en points dans tout notre pays et détruire les rares endroits où elle est tranquille. Les partisans de ces centrales et leurs promoteurs, les accusent d’être des antitout ce qui est court comme argument. A eux, nous ne répondons rien. D’autres, certains reconnaissent que c’est dommageable mais que nous devons accepter cette destruction car il n’y aurait pas d’alternative. A ceux-là, nous voulons répondre qu’ils se trompent. Nous reconnaissons la nécessité de produire de l’énergie renouvelables en même temps que de réduire nos consommations mais il existe dans ce débat des éléments absents.

Leurs arguments sont que la maison individuelle artificialise bien plus d’hectare que le photovoltaïque. Nous leur disons que vous avez raison sur ce point. Le pavillon artificialise a mort et responsable de la majorité des hectares artificialisés. Mais rajouter une destruction a une autre en prenant comme argument qu’elle est moins importante n’est pas recevable comme argument. Surtout que nous avons des alternatives, utiliser les espaces déjà détruits : les toits de ces maisons et les zones ou la biodiversité ne peut qu’augmenter vu ce qui reste. Simple, non car il faut renoncer à un peu de profits ce qui toujours inacceptable pour les multinationales et faut surtout se mettre d’accord sur ce qu’est un espace détruit.  

Il existe des espaces détruits pour la biodiversité cela s’appelle les biocarburants.

Les surfaces bâti comme les surface agricoles voit ses oiseaux disparaitre, seul la foret tient le choc !

 

D’abord un peu d’historique sur les biocarburants, pour comprendre et ne pas toujours recommencer les mêmes erreurs.

Fin des années 90, l’idée de produire des biocarburants séduits une partie du mouvement écologique et cette idée est promu dans l’opinion par de nombreuses personnalité. Face à la surproduction agricole de l’époque, cela parait un bon moyen de réduire les rejets de CO2. La grosse agriculture industrielle, la FNSEA et son président chérie Chirac s’empare de cette idée et dans les années 2000, elle monte un formidable bisness : faire de l’essence avec du blé ou du colza. Cela fait la fortune du président de la FNSEA. Le hic est que le bilan pour l’environnement est désastreux comme l’est le bilan de la grosse céréaliculture industrielle : destructions des sols qui partent dans les rivières, pollution de l’eau potable qui coute cher a dépollué mais fait aussi un gros business, destruction e la biodiversité. Et tout cela coute très cher, prends énormément de place, un million d’hectare en France, des millions aux USA et au Brésil, en Indonésie. Le pire est que les biocarburants ne réduisent de pas beaucoup les gaz à effets de serre, il faut pour les fabriquer énormément de CO2. Vu la déforestation engendrée par l’huile de palme, on s’aperçoit que le remède est pire que le mal, les biocarburants ont aggravé le réchauffement climatique ! Fin des années 2000, pour le climat, mais nous n’arrêtons pas une industrie florissante comme cela. Avec la crise de 2008, les prix des matières premières agricoles explosent, les émeutes de la faim éclatent, les céréales sont au plus haut. Nous découvrons un bout de la réalité physique, la photosynthèse agricole n peut nous nourrir mais pas remplacer les énergies fossiles, pour cela il faudrait une planète 10 à 20 fois plus grande. Mais les lobbys ne meurent pas juste pour avoir eu tort sur la réalité, surtout dans l’énergie ou l’agriculture. L’Europe demande de réduire la voilure mais la France décide d’un statu quo, une grande surface sera consacrée aux biocarburants inutiles, polluants et gaver de subvention. En même temps, dans les années 2000, le terrain agricole vaut peau de balle, l’agriculture paye mal. Ça tombe bien car nous bétonnons à toute berzingue, les camions toupies prolifèrent. Le nombre de boites à chaussures type supermarchés explose, la France se couvre de pavillons, nous artificialisons 100 000 hectares par an ce sont les années rond-point. On va à fond mais on tourne en rond. Le développement de France périurbaine, multiplie les rocades, agrandie les routes, la surface agricole recule. Apparait alors des luttes contre les plus inutiles artificialisation la Zone a Défendre et le combat de l’opinion est gagné : il faut arrêter de prendre de la surface agricole est un opinion répandue (excepté pour mon pavillon, mais c’est pas grand-chose !).

Le prix du photovoltaïque décroit fortement de 2010 à 2020, diviser par presque dix. Il devient rentable faire des champs photovoltaïques, équiper les toits moins. La décision prise fait consensus : il ne faut pas toucher les terres agricoles pour ne pas renchérir les prix agricoles. Les biocarburants passent au travers car ils étaient la avant la prise de conscience et leur lobby sont puissants, la FNSEA, un état dans l’état.

Il aurait été plus juste de décider de ne pas artificialiser de tout nouvelle surface et de ne pas raser des forêts.


 

Mais nous pouvons nous poser une question fondamentale : « Qu’est-ce qu’une surface artificialisée ? Sa définition est floue et contestable.  Pas une abeille ne vit, pas un oiseau ne survit dans une culture chimique de biocarburants. Alors que les abeilles s’épanouissent dans un champs photovoltaïque planté d’herbes mellifères; La pousse d’herbe est favorable au stockage de CO2, l’herbes pousse bien sous les panneaux, c’est même un plus pface au réchauffement ! Le sol se régénère, les collamboles et les vers de terre reviennent. Un champ de colza jaune industriel fait de belles photos bucoliques mais la réalité de sa biodiversité est un désastre. Nous devons considérer ces champs comme de la surface artificialisée, si nous définissons une surface artificialisée comme une surface dont la biodiversité est détruite. Beaucoup de personnes penses et définissent une surface imperméabilisée*. Un champ agro-chimique entre dans ce cas : un sol mort ne fait plus éponge, il ne retient plus l’eau et amplifie les inondations.

Comme souvent nous jugeons selon les apparences et pas selon la réalité du terrain : ici le terrain est artificialisé, morte et pollué, construire dessus des centrales photovoltaïques serait profitable a tout points : reconstitution de la biodiversité, rétention de l’eau, régénération des sols. La photo bucolique y perdrait beaucoup de son charme, j’avoue par ces temps où on réfléchit visuellement en 14 centièmes de secondes avant un clic c’est un gros handicap. Mais si nous obligions les promoteurs de ces parcs de construire des haies a respecter des critères sévères sur la biodiversité, l’impacts serait fort pour la biodiversité. 50 de remembrement ont tout détruit ce bocage si utile, le refaire vivre serait utile, nous pourrions même obliger les promoteurs à travailler l’aspect esthétique, sommes-nous condamné a construire toujours moches nos zones artificialisée ?

Un dernier détail qui est argument poids lourd, en remplaçant la production de biocarburants chimique par du photovoltaïques, nous produiront à l’hectare entre 20 et 80 fois plus d’énergie. Le rendement de la photosynthèse est faible de l’ordre de 1 % avec beaucoup de perte de conversion (50 à 70 %). Le rendement du PV est de 20 % et les pertes sont faibles (10 à20 %).

La nouvelle génération de panneaux bifaciale qui permettent de produire avec des panneaux à la verticale laissent la place a la culture. Leur développement est une  vrai révolution sur l’occupation de l’espace.

Bien sur l’image bucolique en prends un coup, les panneaux se voit alors que la destruction des insectes du sols est invisibles; Mais l’essentiel est invisible, nous ne devons pas nous laisser abuser par nos biais cognitifs. Oui l’aspect des campagnes sera impacté mais devons-nous rester à la surface des choses ?

Raser des forêts de montagnes juste parce qu’elles sont ensoleillées et pas chères est intolérables. La biodiversité s’écroule de partout, laissez les tranquilles. C’est en plus absurde car on éloigne la production de la consommation, mais surtout une alternative est possible, intelligente : couvrir les toits ( ce qui ne suffira pas mais a faire en priorité) et remplacer les surfaces de biocarburants par des champs photovoltaïque à haute exigence de biodiversité : production d’herbes sous les panneaux, peu de béton, apicultures, régénération des sols, haies bocagères. L’inconvénient est que le foncier agricole est plus onéreux que la foret, situé au nord de la France et que mettre du gravier par terre évite l’entretien. Il y a un cout financier immédiat a pas tout détruire. Il a un gros cout a long terme a tout détruire.

Nous réclamons l’arrêt de ces projets et proposons des alternatives intelligentes pour produire de l’énergie sans faire n’importe quoi. Nous ne pouvons nous permettre de laisser l’hubris de nos multinationales détruire nos paysages préservés, allez plutôt réparer ce que vous avez déjà détruits. 

La montagne est belle et elle est rebelle à vos projets coloniaux imbéciles….

lundi 11 octobre 2021

Un nouveau site et une pétition contre le golf de Crots

Face au réchauffement il y a tant de choses a faire que vouloir raser une forets pour faire un golf est un belle exemple de déni !

Maison arrêtent pas 40 ans de promotion immobilière comme cela.
Si vous êtes contre voici un site pour vous, si vous êtes pour vous pouvez y trouver des arguments pour penser contre vous même (chose pas trop à la mode actuellement).

 https://nonaugolfdeserreponcon.fr/

Et une pétition a faire signé:

https://chng.it/ZxLXHjgCFk

vendredi 17 septembre 2021

Que la montagne est (re)belle ce 18 septembre à CrotGolf !

 



La région SUD protége la biodiversité ? L'éSHOWlogie un nouveau sport national

 

La lutte pour la biodiversité fait parti de nos priorités....

 


Question a Mme Eymeoud qui souhaite que la région protège la biodiversité ?

Contradictoire de proclamer cela et vouloir raser une foret avec des espèces protégées en zone périphérique du parc des Ecrins pour faire un golf avec de l'argent public !

 

De toutes façons l'écologie est devenu l'éSHOWlogie, un sport national qui permet de vendre une élection, des voitures, du béton. La bétise des petits gestes, le discours du colibri, permet de transformer tout en vert. Le recyclage des idées pour les transformer en bouse, une vielle pratique (bio) du pouvoir....



jeudi 8 avril 2021

Non au golf de Crots ! Un projet trou de balle ! Le 17 avril


Contre l’artificialisation et la bétonisation des terres : Stop au golf de Crots, RDV le 17 sur place !

Le tract

Attestation de déplacement pour manifestation

Depuis maintenant plus d’un an, nous vivons dans un état de semi-confinement permanent, conséquence de la pandémie qui s’est propagée à travers le monde. Le lien entre le covid et la folie écocide n’est plus à faire. Et malgré tout, nos sociétés marchandes semblent prêtes à poursuivre l’empoisonnement du monde jusqu’à son dernier souffle. Nous constatons également cela au niveau de notre département, avec des projets qui continuent à être destructeurs pour la nature et qui continuent à envisager le tourisme de masse comme la seule opportunité pour nous faire vivre. 

Le 17 novembre, nous étions présent.e.s sur la rocade de Gap, contre ce projet dévastateur pour les terres agricoles, contre les logiques politiques de développement du siècle précédent et contre la réintoxication du monde.

Ce 17 avril, nous serons à Crots pour lutter contre un nouveau grand projet inutile, pourtant cher à certain.e.s élu.e.s qui avancent masqué.e.s : la construction d’un golf neuf trous (pouvant évoluer en 18 trous). Ce projet est porté par la Communauté de Communes de Serre-Ponçon et son contenu détaille une analyse de l’offre et des besoins, les détails des aménagements prévus sur 35 hectares (golf, académie, club house, atelier de maintenance, parking, hôtellerie de plein air...), l’impact socio-économique (clientèle potentielle locale et touristique), la faisabilité économique et les modes de gestion.
Qu’en est-t-il de la question environnementale et de la question sociale sur un lieu qui constitue aujourd’hui un espace de promenade accessible à tout-e-s les habitant-e-s permanent-e-s ? Ces questions ne sont même pas abordées...

En effet, le nombre d’abonnés à l’année du golf (donc les habitants permanents) représenteraient 140 personnes en année d’ouverture, 300 personnes en année cinq. A mettre en balance avec une dépense prévisionnelle pour ce projet qui est estimée à 3 392 000 €.

Ce projet profitera en terme de loisirs principalement à un public touristique, et l’objectif affiché est d’« améliorer la fréquentation du territoire, sa notoriété et le niveau de consommation des touristes ». Encore une fois, nous ne tirons pas les enseignements des événements que nous sommes en train de vivre, et continuons à imaginer que la croissance de la consommation est le seul modèle existant sans nous soucier des conséquences pour les générations futures. Il y a mieux à faire comme investissement environnemental et social avec plus de 3 millions d’euros, par exemple créer 10 fermes bio ?!!!!!!

A ces éléments, nous pouvons ajouter les conséquences environnementales en terme de pollution, d’un golf, ainsi que le grignotage supplémentaire sur des terres qui vont subir une artificialisation, alors que dans le même temps paysan-ne-s sont en difficulté pour trouver et acquérir des terres.
Notons que le projet de golf à Crots n’exclut pas la possibilité de projet immobilier touristique complémentaire : "La recherche de partenariat privé, qui peut être partiel, ne parait envisageable que si le Projet inclus un programme immobilier touristique pouvant contribuer à un retour sur investissement de moyen terme."

Par ailleurs, cette activité sportive et de loisir fait partie de celles qui mobilisent le plus de ressources naturelles :

  • une consommation d’eau excessive, un gaspillage de la ressource
    Les golfs entrent en concurrence avec d’autres usages des sols et de l’eau : eau potable, irrigation agricole... Dans un contexte de réchauffement climatique où nous allons vers des saisons estivales plus chaudes et plus sèches, avec des canicules plus fréquentes, une augmentation des incendies, il est inacceptable de mobiliser ainsi la ressource en eau pour des activités de loisirs : un golf comme celui prévu à Crots, d’une quarantaine d’hectares, utilise les besoins en eau de 7000 personnes, c’est-à-dire l ’équivalent de la ville d’Embrun. 
  • un usage de pesticides et d’engrais incompatible avec la vie
    L’utilisation d’engrais contenant des nitrates, du phosphore et du potassium pollue les nappes, les eaux de surface mais également le sol et l’air. Ce sont les « greens » qui sont le plus gourmands en produits : désherbants, insecticides, fongicides, lombricides (alors que le lombric fait partie des organismes indispensables à la vie du sol : il participe à son aération, à son drainage, à l’installation des racines des plantes et à leur alimentation en eau.), mais aussi raticides, taupicides et souricides. On retrouve notamment de l’arsenic accumulé dans les sols de tous les golfs, et cela, entre autres conséquences, empoisonne la faune, les organismes du sol, les champignons... 
     
    -* des milieux abritant souvent des habitats vulnérables.  
    Les golfs provoquent des phénomènes d’insularisation et de pièges écologiques, et quand ils sont proches de zones littorales ( comme Serre-Ponçon), ils modifient des espaces sauvages qui sont des corridors biologiques ou de migrations des oiseaux. On assiste également à une homogénéisation des milieux par cette gestion très artificialisante. Dans le cas présent, même si le projet prévoit des "ilots et des corridors", c’est une douzaine d’espèces protégées qui vont être fragilisées ou détruites (Lézard des souches, Sonneur à ventre jaune, Barbastelle d’Europe, Grand murin, Murin de Capaccini, Faucon Pélerin....). Alors que dans le même temps nous faisons le constant qu’en France nous avons perdu 50% de la biodiversité.

Les golfs accentuent la spéculation immobilière, foncière et financière.  
La pression sur le foncier (naturel, agricole et urbain) continue d’augmenter de même que la périurbanisation. Cette pression détruit les milieux naturels et agricoles. En France, les terrains dédiés aux golfs occuperaient une surface équivalente à deux fois la taille de Paris. Malgré le fait que les défenseur des golfs estiment que ces derniers produisent une quantité d’oxygène équivalente aux besoins de 2 millions d’habitants, en réalité cela reste inférieur à la production d’une forêt ou d’une prairie permanente.... 

Au final, nous voulons maintenir des conditions d’existence possibles et désirables pour les habitant-e-s des Hautes-Alpes, comme pour le reste du monde et le reste du vivant, et cela sera possible uniquement en dehors du monde marchand. Le 17 avril se trouve être aussi la journée internationale des luttes paysannes, qui défend chaque année la nécessité de préserver des terres.

Rendez-vous donc le samedi 17 avril à 12h à l’intersection RN94/route de Boscodon pour la défense des terres et de la nature, contre l’artificialisation, la bétonisation et la réintoxication du monde. 
Pic-nic partagé le midi/soir

Signer l’appel local : adieuglacier05@gmail.com
La Confédération Paysanne s’associe à cette action
Signer l’appel national : agir17@riseup.net
L’appel complet sur : https://agir17.noblogs.org/


lundi 29 mars 2021

Un nouveau golf à Crots, un projet de trous de balle !

Un projet de golf existe à  Crots depuis 20 ans, d'abord 18 trous sinon pas sérieux, maintenant en 2020 9 trous c'est beaucoup mieux. 3 millions d'argent public, une rentabilité évasif, une étude d'impact a été fait :

Vous pouvez le trouver ici:

 https://drive.google.com/file/d/1RnWvJlKsxZerE5sdaSpCo1k-w-Dl47Di/view?usp=sharing

10 hectares en zones rouges , une dérogation a prévoir, des machines a concasser les cailloux a faire passer . De l'engrais, du gazon, des pesticides, un seul parcours nécessite autant d'eau qu'une ville de 7000 habitants par an - 18 kg de pesticides par hectares, des balles qui se perdent pas très durables...

Voir plus: https://www.goodplanet.info/2012/10/17/le-golf-un-sport-nature-pas-vraiment-green/

En 2018 un golf de 18 trous sinon rien, un golf de 9 trous en 2020 !

Un projet concurrent   à Serre-Chevalier ?

https://www.dici.fr/actu/2018/05/18/hautes-alpes-fond-de-polemique-anne-marie-forgeoux-conforte-projet-de-golf-serre-chevalier-1138114

 

  La maire d'Embrun nous promet un golf durable et écolo !


Hautes-Alpes : le point sur le projet du golf de Crots avec Chantal Eyméoud from ALTO Dici Radio on Vimeo.

Le maire de Crots, nous dit clairement, il y a golf et golf !

 




 

 

 https://www.ram05.fr/wordpress/municipales-jean-pierre-gandois-crots/

 
 
 

Au conseil communautaire tout le monde est pour