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dimanche 18 novembre 2018

La consommation des voitures, les 4 paramètres:

La solution pour certains de la transition énergétique serait de passer simplement nos voitures en tout électriques, là les constructeurs automobiles sont OK. Mais dans le meilleur des cas cela diminue de 30 à 50 % nos émissions de CO2. Et voila pourquoi les constructeurs sont pour: car cela met pas leur chiffres d'affaires et bénéfices en périls. Pour nous cela risque de nous couter bonbons ! Il serait pourtant simple de diviser par 4 nos émissions en gardant du pétrole ou de l’électrique, pour cela revenons à l'essence du problème...
La consommation des voitures, les 4 paramètres: prix de l'essence, distance en hausse, poids de la voiture, vitesse en baisse,
Afin d'éviter les conversations de comptoirs qui pollue le débat sur la bagnole encore plus que tout autre débat, il est urgent de rétablir quelques vérités, un peu d’hygiène intellectuelle est recommandé:[media_asset|eyJtZWRpYSI6eyJpZCI6IjdjZTU0YzNjLWViMzItMTFlOC1iOTdiLTAwMGMyOWYzZGFlMyIsInBhdGgiOiJmaWxlc1wvMjAxOFwvMTFcLzE4XC9oa2Jpc29uLTEyMjY4NjA1NDMtdGh1bWJuYWlsLmpwZyIsIm5hbWUiOiJoa2Jpc29uLTEyMjY4NjA1NDMtdGh1bWJuYWlsIiwidXNlcl9pZCI6Mjc5OTIyLCJ1c2VyX25hbWUiOiJqZWFuIGdhbnpob3JuIiwic2hhcmVkIjpmYWxzZSwicmlnaHRzIjoiMDY2NiIsInByb3ZpZGVyX21ldGFkYXRhcyI6eyJtaW1ldHlwZV9wcm92aWRlciI6Im1pbWV0eXBlX2ltYWdlIiwibWltZXR5cGVfZXh0ZW5zaW9uIjoianBnIiwibWltZXR5cGVfbmFtZSI6ImltYWdlXC9qcGVnIn0sInByb3ZpZGVyIjoidXBsb2FkIiwiY3JlYXRlZCI6IjIwMTgtMTEtMThUMTQ6MDQ6MzErMDEwMCIsImV4dHJhX2NvbnRlbnQiOnsiaWQiOiI3Y2U1ZGIwZC1lYjMyLTExZTgtYjk3Yi0wMDBjMjlmM2RhZTMiLCJrZXl3b3JkcyI6W119LCJ3aWR0aCI6MjY0LCJoZWlnaHQiOjMwMCwic2l6ZSI6MTg3NDcsInR5cGUiOiJpbWFnZSJ9LCJvcHRpb25zIjp7ImxlZ2VuZCI6IiIsImZvcm1hdCI6IjEwMCIsImZsb2F0IjoibGVmdCIsImhpZ2hsaWdodCI6ZmFsc2UsIm1heF93aWR0aCI6MjY0LCJ1c2VfcGVyY2VudF93aWR0aCI6ZmFsc2UsIndpZHRoIjoyNjQsIm1heF9oZWlnaHQiOjMwMCwidXNlX3BlcmNlbnRfaGVpZ2h0IjpmYWxzZSwiaGVpZ2h0IjozMDB9fQ==]

Notre voiture nous coute cher mais l'essence n'est qu'une petite moitié de son cout. Si elle était plus petite, plus simple, elle pourrait durer 20 ans et nous couter bien moins cher....
Mais avant, essayons de comprendre ce que nous coute le carburant.
 Notre facture d'essence dépend de 4 paramètres: le prix de l'essence, le nombre de kilomètres parcourus et la taille de la voiture et la vitesse à laquelle nous la faisons. 
Nous avons la sensations que le cout de notre voiture augmente ce qui est vrai. Nous l'imputons à la facture d'essence, ce qui est déjà moins vrai et par simplification au prix de l'essence ce qui est en partie faux. Mais notre facture d’essence dépend de ces 4 paramètres, hors le prix est stable depuis 40 ans, nos distances augmente sans cesse, le poids explose et la vitesse commence enfin à baisser.
Pour réduire le cout du carburant, on peut:
  • baisser le prix de l'essence, 
  • le nombre de kilomètres parcourus, 
  • réduire le poids de la voiture (le covoiturage est une réduction du poids de la voiture), 
  • rouler plus doucement.
Le prix de l’essence, prix stable en légère hausse:
Le prix de l’essence est stable en € courant, (c'est à dire en € ramené au pouvoir d'achat), globalement l'essence ne coute pas plus cher depuis que je suis né en 73 ! Mais depuis 10 ans il augmente un peu, mais reste relativement stable.

 


Distance: toujours plus !
La distance moyenne parcouru augmente régulièrement, on construit des maisons en périphérie, on éloigne toujours du lieu de travail. On habite en campagne pour s'éloigner de la ville.

Voir article sur les gilet jaunes:
https://journalidp.blogspot.com/2018/11/l-de-la-revolte-la-colere-l-du.html

Vitesse: réduire un peu , économise beaucoup !"conduire un peu moins vite, c’est beaucoup moins cher (et moins mortel). "
On a réduit la vitesse de 90 à 80 Km/h: C'est la mesure la plus simple et la plus écolo de ces 10 dernières années ! La consommation d'une voiture varie à partir de 60 Km/h selon la vitesse au cube. Ainsi réduire sa vitesse de 130 à 110 Km/h réduit sa consommation de 20 %.

"conduire moins vite, c’est moins cher. "L’éco-conduite permet de réduire de près de 15% sa consommation de carburant. 10Km/h en moins permet d’économiser 3 à 5 litres de carburant sur 500km"

Sachant que 80 Km/h est la vitesse idéal à quand les autoroutes à 80, aller 90 KM/h comme au USA ! Là ou fait d'importantes économies et c'est plus simple, infiniment moins cher et plus efficaces que toutes les primes à la casse: on réconcilie écologie et économie du peuple, mais je me fâche avec beaucoup de monde et dans les bistrots ça hurle!
 
 
En ville c'est un peu plus compliqué, le poids joue mais la vitesse aussi mais moins.
Réduire sa vitesse c'est faire moins de mort. Le choc est bien moins brutale (il évolue au carré de la vitesse) et la vision est meilleure.
Il faut rappeler que la voiture fait dans le monde plus de mort que les guerres :
https://journalidp.blogspot.com/2016/09/la-voiture-tue-1000-fois-plus-que-les.html
Moralité 80 Km/h devrait être la vitesse maximale. Cela permettrait de construire des voiture plus petite sans dangers .....Il est à noter que faire rouler des grosses voitures avec des petites est fort dangereux, le poids maximal devrait être un critère de sécurité !
 Le poids de la voiture:
Toutes les voitures ont grossies, surtout les petites.
Comparez une Peugeot 205  de 1983 : 740 kg. La 207 née 23 ans plus tard : 1 150 à 1 280 kg !

 

La 208 et la 205 :
Le poids moyen des voitures a augmenté de 57 % en 50 ans. Il stagne depuis 10 ans, et les constructeurs se vantent de le faire baisser: l’obèse fait un peu gaffe a plus grossir ! Mais nous devons faire maigrir les voitures: Elles sont passées de 750 Kg a 1500 Kg alors que 250 Kg suffirait largement: nous pouvons faire maigrir une voiture par 6 à condition de rouler moins vite..; et que nous laissons pas rouler des 4*4 de 2 tonnes avec des voitures de 250 kg.

Mais revenons à la consommation due au poids, passer à 250 kg c'est presque comme faire du covoiturage à 6  ! Déjà faire maigrir nos voitures à 500 Kg serait simple, économique en carburant et aussi à l'achat.
A plus de 60 Km/h, c'est le frottement de l'air qui fait consommer (à la vitesse au cube, ainsi passer de 100 Km/h à 200 Km/h nécessite 8 fois plus d'énergie).
A moins de 60 Km/h, c'est surtout le poids. Surtout en ville où l'on freine souvent. Le freinage nous empêche de récupérer l’énergie du poids de la voiture. On consomme en freinant, ça c'est dur à comprendre, c'est de l'anti-breve de comptoir ! Sur une une route ou en autoroute, on arrive a récupérer l'énergie le poids de la voiture si on lève le pieds au lieu de freiner... C'est le frein qui consomme, répétez-le vous 10 fois:
C'est le frein qui consomme,
C'est le frein qui consomme,
C'est le frein qui consomme,
C'est le frein qui consomme,
C'est le frein qui consomme,
C'est le frein qui consomme,
C'est le frein qui consomme,
C'est le frein qui consomme,
C'est le frein qui consomme,
C'est le frein qui consomme,
C'est le frein qui consomme,      
    

....Si vous faites du vélo, vous comprendrez rapidement avec un vélo chargé ! En divisant par trois le poids de nos voitures, on pourrait facilement diminuer nos consommations par deux.
Mais tout cela m’amène a vous dire qu'une voiture est aussi un business, une signe fort de reconnaissance sociale, entretenue par les budgets de manipulation euh, publicité des constructeurs automobiles. On change trop souvent de voitures et on les payent de plus en plus cher:
 Exemple de pub pour voitures
 https://www.franceinter.fr/emissions/les-fausses-pubs/les-fausses-pubs-09-juin-2017


Nos voitures sont plus grosses, plus chers, trop sophistiquées ce qui coute énormément cher en entretien ! Il faut un logiciel pour changer une roue sur certaine voiture !
Bref, si on veut diminuer le cout de nos factures de carburants, nous pouvons réclamer la baisse du prix de l'essence (difficile, vue la diminution de la ressources), ou baisser les distances (délicat pour ceux contraint par un urbanisme fou), la vitesse (très simple et évite des morts), acheter des voitures simples et légères et covoiturer !
 La réduction de la consommation de carburant suite à baisse de la vitesse réglementaire et du poids ferait plus que compenser la hausse du prix du pétrole due au taxes : le gouvernement réduirait la facture d'essence des français mais pas la facture de la voiture! Cette facture augmente globalement, car l'essence n'est pas tout: garage, contrôle technique, racket péage, taxe et surtout on roule plus ! On est pas sorti de l'auberge

 Moralité: le peuple a tort sur l'argumentaire (prix de l'essence) mais pas sur le fond (ça coute de plus en plus cher)! Surtout qu'on le taxe pour baisser les impôts des  riches et le gouvernement réponds mais je prends cela pour l'écologie, vaste fumisterie (sans parler du mépris de classe qui s'affiche à gauche et à droite sur une révolte populaire !
Moralité: doit 'on laisser l'urbanisme et le logement au main du privé et du libéralisme, ou planifier les lieux d'habitation et d'implantation des usines ? 
Doit on pas réduire nos vitesse et faire maigrir nos voitures ?
Poser la question est y répondre . 

Mais mème si on réduit notre vitesse et fait maigrir nos voitures , ce qui est simple, rapide et économique et indispensable, le problème en ville de la place occupée par nos voiture restera intact: elles prennent trop de place, plus d'espace que celui laissé à nos enfants et jardins. Enlever la voiture permettrait à la ville de respirer et de refroidir en été , mais on en parlera plus tard
 
Allez on s'en jette une car on si on dit des conneries dans les bistrots on en dit moins que chez nos élites qui votent des rocades !

jeudi 15 novembre 2018

Rouler dans la farine


Fermeture des centrales a charbon possible avec la création d'une interconnexion avec l'Italie !

Tiens tiens, cela voudrait dire quoi comme interconnexion, une THT 225 000 V transformée en 400 000 V, dans la Durance, on sait pas  ????  A RTE de répondre ?

La fermeture des dernières centrales à charbon «possible après 2020»

ENERGIE RTE, le gestionnaire du réseau électrique français confirmer qu’il sera possible fermer les quatre dernières centrales à charbon et la centrale nucléaire de Fessenheim. Mais à condition, notamment, de « ne fermer aucun autre mode de production »…
Il sera possible de fermer les centrales à charbon en France après 2020 comme promis par le président Emmanuel Macron, ainsi que la centrale nucléaire de Fessenheim, mais sous condition, notamment de ne «fermer aucun autre mode de production», a indiqué jeudi RTE.

Les quatre dernières centrales à charbon plus Fessenheim

Selon le gestionnaire du réseau d'électricité à haute tension, qui présente ses perspectives sur la sécurité d'approvisionnement 2018-2023, «après l'hiver 2020, des marges de sécurité devraient réapparaître» et permettre la fermeture progressive des quatre centrales à charbon et de la centrale nucléaire de Fessenheim.
RTE pose toutefois une série de conditions, notamment développer fortement les énergies renouvelables, mettre en service trois interconnexions (une avec l'Italie, deux avec la Grande-Bretagne) et mettre en service l'EPR de Flamanville (Manche) et la centrale au gaz de Landivisiau (Finistère) dans les délais.
 

lundi 12 novembre 2018

Déforestation : chaque Français détruit l’équivalent de 352m² de forêts

Deux rapports mettent en lumière l'impact de notre consommation en matières premières sur les forêts tropicales. L'exploitation des cultures de cacao, de caoutchouc, de l'huile de palme ou de soja détruit ainsi des millions d'hectares à l'autre bout de la planète sans que nous en ayons conscience.

« Au cours des cinq dernières années, la France a potentiellement contribué à déforester 5,1 millions d'hectares, soit environ deux fois la superficie de la Bretagne, à travers ses importations de sept matières premières (soja, cacao, bœuf & cuir, huile de palme, caoutchouc naturel, bois et pâte à papier). Cela signifie qu'en 50 ans, nous avons potentiellement déforesté une surface équivalente à la superficie de la France métropolitaine, ailleurs dans le monde », alerte le WWF dans un rapport publié le 8 novembre 2018. 

L'agriculture, responsable de 3/4 de la destruction des forêts tropicales

Œuvrant pour la protection des forêts et de la biodiversité, l'association Envol Vert a, elle aussi, calculé « l'empreinte forêt » des Français pour neuf produits (soja, huile de palme, hévéa, viandes blanche et rouge, œufs, cuir, café et cacao) pour parvenir au résultat de 352 m2. « C'est ainsi l'équivalent de quatre logements moyens français qui sont déboisés pour répondre aux besoins d'un Français moyen », avance l'association. Or, selon Forest Trends, 49 % de la déforestation dans les pays tropicaux s'expliquent par la conversion illégale de terres en exploitations agricoles à vocation commerciale. Dans un cas sur deux, cette production est destinée à satisfaire la demande des pays industrialisés.
L’empreinte forêt nette est calculée en multipliant le volume de consommation par la surface brute nécessaire pour la production (emprunte brute), pondérée par le risque de déforestation. Ainsi, l’empreinte brute du bois et du papier est assez importante, mais ces produits proviennent davantage de forêts gérées durablement que du soja ou de l’hévéa. © Envol Vert
Parmi les produits particulièrement montrés du doigt, le soja, qui pèse à lui seul près des deux tiers de cette empreinte forêt (206 m2). En effet, 97 % de la culture du soja sont destinés à l'alimentation pour animaux importés. D'où l'explosion mondiale des surfaces cultivées, qui occupent désormais plus d'un million de kilomètres carrés dans le monde. « Or, 20 % de la production de soja proviennent de terres illégalement déboisées », alerte Envol Vert. L'huile de palme est un autre cas problématique. Alors que l'on se focalise sur la consommation alimentaire, celle-ci ne pèse que 2,6 kg des 14,9 kg consommés par an et par Français : 10,5 kg sont en réalité incorporés dans le biocarburant. Le gouvernement vient pourtant de donner son feu vert, en mai dernier, pour l'ouverture de la raffinerie de La Mède, dans le Rhône, dont les importations risquent d'augmenter encore la déforestation.
Le Brésil est le pays le plus atteint par la déforestation due à la consommation française. © WWF
Pas de solution miracle, selon les deux ONG. D'un côté, l'Envol Vert rappelle notre responsabilité individuelle : « En adoptant un régime végétarien ou en préférant des produits responsables ou locaux, on peut réduire jusqu'à 88 % son Empreinte Forêt », assure l'association. Pour le chocolat, le WWF suggère de privilégier les marques certifiées du point de vue environnemental comme Rainforest Alliance, UTZ, ou Fairtrade. L'ONG milite également pour des actions gouvernementales et une mobilisation de l'ensemble des acteurs, privés et publics. Elle suggère, par exemple, la suppression de l'avantage fiscal dont bénéficient les agrocarburants ayant un fort impact sur l'environnement ou la mise en place d'une politique « zéro déforestation » dans les marchés publics.
ACTUALITÉ DES MARQUES

Eau virtuelle et pollution importée

Si les deux rapports se focalisent sur la déforestation, la même logique est à l'œuvre dans d'autres domaines. N'est-il pas contradictoire de reprocher à la Chine d'être le premier pollueur de la planète, alors que ce pays fabrique et exporte une grande partie des produits que nous consommons ? De même, la fabrication d'un T-shirt, qui nécessite 2.000 litres d’eau, contribue à l'aggravation de la sécheresse dans les pays cultivateurs de coton. Autant d'arguments que pourront mettre en avant les pays concernés pour les négociations climatiques.
  • La consommation des Français en matières premières entraîne le déboisement de 352 m2 par an. L'agriculture (soja, boeuf, huile de palme…) est responsable de 3/4 de la destruction des forêts tropicales.
  • Le mode de vie occidental pèse ainsi sur les pays producteurs, tropicaux et subtropicaux, sans que l’on s’en aperçoive.
  • La conversion d’écosystème naturel en un autre usage est responsable de la déforestation, elle-même, responsable majeure de perte de la biodiversité

mardi 6 novembre 2018

L'essence de la révolte, la colère, l'essence du changement l'imagination et la nécessité....

Un samedi, des routes bloquées, des supermarchés inaccessibles, la circulation automobile ralentie, empêchée, les péages fermés, cela fait un moment que je rêve d'un instant comme celui-ci.
Venant de la base, massique, reconnaissable, sur tous les territoires, tous en même temps.
La route, la bagnole, l'essence… quelle place. Tout mouvement maintenant ce fait avec, pour aller à l'école, au travail, acheter du pain, partir en WE, voir des amis, aller au restaurant, faire du vélo, un barbecue....
La fin des villes et le lotissement de la France, a permis aux français de vivre à la campagne en travaillant en ville. La maison individuelle est le fruit de la bagnole. Les centres-villes ont fermé tout se regroupe en zones homogènes : les zones commerciales, zones industrielles, zones artisanales, zones pavillonnaires, la zone naturelle protégés. De zones en zones, la population se déplace en voiture, neuves pour les plus aisées, anciennes et plus couteuses pour les moins riches.
Les transports collectifs sont réservés ont sans voitures (aux sans-dents) qui sont des sans-emplois, seniors ou jeunes. Les transports collectifs ne sont rarement compatibles avec un emploi, surtout quand il est précarisé, a horaires découpés. La flexibilité du travail, celle tant vantés par les libéraux, fait des élongations de transport. 
Dans notre pays tout s'éloigne, tout est organisé autour de la voiture, ce système profite aux multinationales du pétrole mais surtout fait la fortune des promoteurs immobiliers, aménageurs, banque, propriétaires terriens. Les aménageurs, élus et technocrates souhaitent ranger tout le territoire dans des zones :  tous les bureaux dans un seul endroit, les usines, dans un seul secteur, et les gens, travailleurs éparpillés de partout façon puzzle dans des zones pavillonnaires.
Celles-ci mangent la terre agricole et rend la voiture indispensable : résultat de 50 ans d’aménagement : un rythme toujours plus rapide de bétonnage, un département entier tous les 5 ans, temps dans les transports doublé en 30 ans. Dans ce pays, on ferme toutes les lignes de petits trains pour privilégier l'avion TGV, dans ce pays, on roule de plus en plus et marche de moins en moins.

Dans ce système, ou 80 % des enfants vont à l'école en voiture, ou la marche à pied a disparu, on l'on ne trouve jamais d'argent pour faire des pistes cyclables mais des milliards pour faires rocades en massacrant les espèces protégées survivantes. Dans ce système, le prix du pétrole augmente. L'ancien régime, la royauté avait la gabelle sur le sel, vitale pour conserver les aliments. Elle avait aussi des taxes de passage encaissé par des seigneurs qui ne payait pas d’impôts. Nous avons la taxe sur l'essence et les péages, une noblesse freetax, l’ancien régime est rétabli. Le pétrole et la voiture sont une grosse part du budget des classes moyennes. Irrémédiablement à cause des taxes mais surtout à cause du début de la fin de l'abondance du pétrole, le prix de l’essence augmente. Alors la gabelle moderne ne passe plus, elle se rajoute aux PV et au racket des péages d'autoroutes. Autoroutes, qui ont été payé en 15 ans au privé, à Vinci et seront payés surement deux à trois fois. Pour la classe moyenne, celle qui s’est endettés pour acheter son pavillon loin du travail pour que ces enfants vivent dans un environnement avec la nature, celle qui emmène le matin, le soir, ces enfants, celles qui va acheter le pain en voiture, celle qui multiplie les allers-retours dans sa maison la hausse passe mal. Les salaires stagnent, voir baisse. Les riches veulent et obtienne de payer moins d'impôts, eux non. Le gouvernement a beau faire des économies sur les plus pauvres en disant que c’est elle qui coute un pognon de dingue, la noblesse d'argent en veut toujours plus. En 5 ans plusieurs dizaines de milliards d'impôt payé par la noblesse a été transmisse sur la classe moyenne surtout et la classe pauvre. Alors si l'idée de taxer l'énergie et moins le travail est excellent, la pilule ne passe pas. Normal la réalité est autre, la réalité est que le gouvernement préfère taxer le pétrole au lieu de taxer le capital. Le travail reste fortement taxé et assume la solidarité nationale.
Rarement, les révoltes populaires commencent par des grandes idées, le prix du pain et du sel en est souvent le début. Elles sont récupérées par ceux qui savent surfés. Cela sera l'extrême droite surement, ils ont de l'expérience et ne se pince pas le nez eux. 
La gauche devrait se joindre au mouvement en énonçant certaines vérités et proposer : le gouvernement préfère taxer l'essence que le capital. Une taxation graduelle juste et écologique est possible.


La gauche intello qui regarde ce mouvement avec dégout, en se disant je ne vais pas me mélanger avec les beaufs, peut aussi apporter des idées et des propositions. La principale dont je me fais l’écho est de proposer une taxation de l'essence selon la consommation individuelle. Ce système peut marier justice fiscale et vertu écologique. Le développement de cette logique ouvre même des perspectives vitales pour réaliser une transition énergétique véritable (actuellement le mot transition énergétique signifie rajouter des énergies renouvelables au fossiles pour faire encore plus de consommation !)
En clair, nous devons proposer que chaque individu quelques soit son Age est le droit à un volume d'essence pas cher :
par exemple 500 litres à 1 €, puis 500 litres à 2 €. Puis les suivants à 2.5 €. Le volume et le montant est à discuter, mais le principe est fondamental si on veut limiter la casse sur le changement climatique. La transition énergétique ne sera possible que si elle est comprise et un minimum juste. Ainsi si vous payer des impôts, vous avez une décote d’impôts, l’état vous finance par des réductions d’impôt vos transports. Si vous ne payez pas d’impôts comme les travailleurs précaires, pas de financement de vos transports. Ceci est une autre injustice.
Les particuliers et les entreprises ne doivent pas payer le même prix : taxons les entreprises pour encourager le local. Les multinationales qui préfèrent une grosse usine en Europe dans le pays le moins cher fiscalement et plein de camions partout doivent payer plus cher que celle qui choisissent 5 usines dans 5 pays et moins de camion. La taxation de l'énergie est l'outil de relocalisation de l'économie, cela ne pourra se faire que si on ne fait pas payer au particulier le même prix que les entreprises. Nous pouvons mettre une taxe sur les livreurs de colis afin de favoriser le commerce de centre-ville.



Utilisons cette colère pour faire passer nos revendications : taxons le capital, pas le travail, un citoyen, un volume de base d'énergie pas cher. Cela inciterait les gens à choisir des pavillons pas moins éloignés (habiter à 5 km, cela passe, à 30 km bien trop cher avec la surtaxe). Aménageons le territoire en arrêtons l’urbanisme de zones, mixité partout. Investissons dans les HLM pour que les gens puissent se loger a coté de leur travail, au lieu de les reléguer toujours plus chassez par la spéculation immobilière. Au lieu de vendre les HLM, nous devons taxer la spéculation immobilière en taxant l'affection d'udage d'un sol en constructible ( 15 milliards par an) en taxant aussi les plus values immobilière des gros groupes.
Diffusons aussi de l'idée qu'il faut rationner l'énergie et la globaliser dans la consommation : pourquoi le chasseur a 4*4 qui fait 10 000 km par an et reste chez lui en vacances, serait plus taxé que le bobo et sa petite voiture qui prends 4 fois l'avion par an pour aller faire du yoga au Maroc.
Il existe une grande iniquité à ne pas taxer le carburant de l'avion. Les plus riches le prennent régulièrement et cela rend le train pas compétitif pourtant 20 fois moins polluant au km. 

En instaurant un peu de justice sur la consommation de pétrole, nous pourrions expliquer à nos concitoyens que la fête du pétrole abondant est finie, que nous devons changer nos modes de déplacements. Si la grosse bagnole individuelle d’une tonne transportant 75 kg utile soit le ratio des navettes spatiale est obsolète nous pouvons changer et vivre plutôt mieux. En attendant le changement nous pouvons mettre une taxe sur les coursiers
-des habitats collectifs de 3 à 4 étages sympathiques, des taxis pas chers (essence moins chère au VTC ?), du co-voiturage, du vélo, des trains à l'heure et régulier (à quand des navettes électriques sur rail, du covoiturage, des voitures de 300 kilos consommant 1 litre au 100, des vacances moins loin mais moins stressantes. Tout cela est possible et finançable. Nous pourrions aussi créer une monnaie complémentaire énergie, ainsi pour acheter nous devrions payer en € et par exemple en Carbone : tu veux un billet d'avion, c'est 100 € et 1000 Carbone. Un billet de train, 120 € et 50 carbones. Tu as un crédit de 500 carbones par an. Sinon tu dois l'acheter à quelqu'un d'autre qui ne s’en sert pas. On pourrait aussi imaginer qu'une partie des taxes que nous payons sur l'énergie nous soit verser sur un compte individuel. Avec cet argent de ce compte, nous pourrions juste acheter de l'isolation pour notre maison, une voiture moins gourmande, du co-voiturage, un vélo, des panneaux solaires. Tous ce compte individuel serait dans une banque qui prêterait à 0 % la production d'énergie renouvelables, des pistes de vélos, des transports en commun de village (des bus à 9 place).

Notre monde devient cauchemardesque la cause est la destruction du climat combiné à la fin de l'énergie pas cher. La revendication de la baisse des taxes sur l'essence, est considéré par certains comme la réunion des gens qui comme pour les migrants disent "seulement nous". A nous de faire porter la voie du "Nous ensemble" seule voie d'espoir, nous ensemble on veut taxer le capital et construire un avenir au futur.
Quand a ceux qui accuse cette lutte de petit égoïsme, je réponds soyons plus égoïste ! Il faut, je pense revendiquer l'égoïsme et l'intérêt individuel : nous avons intérêt de penser à nous, car nous allons à notre perte. Dans notre intérêt individuel nous devons arrêter de nourrir le capital qui nous mène au génocide.
Seul la révolte et l'imagination peut nous en sortir, seulement, ensemble.