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samedi 5 janvier 2019

Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche.


Diviser pour régner, réunir pour se révolter
Le mouvement des gilets jaunes fait apparaitre de nombreuses fractures dans beaucoup de familles, organisations, amis, partis, mouvement, syndicat, etc...
Il est clair que la sociologie du mouvement est très disparate mais populaire : de classes populaires dépolitisées, petits entrepreneurs, jeunes précaires s'informant exclusivement sur internet, militants, employés peu politisés, retraités solitaires, sdf, ouvriers agricoles...

Sont absents de ce mouvement les classes que je n’appellerais pas cultivés mais ayant fait des études.Je tiens à la distinction car vu la piètre qualité de l'enseignement en France. Celui-ci nous fabrique plutôt des perroquets savants plus quel cultive l'intelligence et qu’elle détruit la volonté. Cet enseignement fabrique une distinction très ancrée entre ceux qui ont réussi les études et ceux qui les ont échoués. Les qualifiés prennent cela pour des compétences à vie. L'esprit de supériorité intellectuelle est ancré à vie chez la plupart des personnes ayant su bien répétés sans critiques le savoir universitaire. La sélection se fait uniquement sur la capacité de travail et la situation familiale. Dans ce contexte les fils d'enseignant et de classes supérieures réussissent. L'école française républicaine est devenue un modèle de réplication des classes, on hérite de son diplôme sauf adolescent problématique…Quelques exceptions existent, les personnes talentueuse ou en grande misère sociale surinvestissent l’école par survie et échappent à la réplication sociale. Ceci permet au système de se prétendre républicain.... Macron en est le prototype. J'ai fréquenté ces diplômés puceaux de 22 ans ayant bachoté depuis 10 ans et connaissant rien à la vie mais incollable sur le PIB de la Corée du Sud. Pour connaitre leur arrogance et leur culte de l'intelligence qui dans leur esprit se mesure au classement d'un concours. Ces vainqueurs de concours d'élevage sont des abrutis dans le meilleur des cas, des pervers narcissiques dans le pire comme Macron, parfois intelligents, rarement imaginatif et sans aucune volonté de changement du système qui les consacre. Les moins classés des diplômés regardent le système avec plus de critique mais reste persuadé que ceux qui ont moins réussi qu’eux sont plus bête donc valide que l’élite est supérieure.

Mais tout une frange de la société regarde les classes populaires sauf quand elles sont exotiques de haut. On retrouve ce mépris, ce regard condescendant de partout, dans toutes les associations, syndicats, organisations militantes...le diplômé doit commander, il sait, même s’il ne connait rien au monde du travail, là où se caille toute la journée, les restructurations, la concurrence déloyales, la gestion de petites boutiques. La galère à de ceci, qu’elle casse ou fait grandir, murir, apprend. La rue brise ou elle est une grand école. La gestion d'une petite boutique, peut vous transformer en gros con abrutis ou vous faire profondément aimer et comprendre le humains, et savoir les gérer...
Bref les classes populaires ont appris aussi des choses dans leurs galères et la réalité des politiques ultra-capitaliste, ils l’ont en pleine gueule. Elles ont bien compris que le système capitaliste est injuste et qu'une noblesse nous gouverne. Beaucoup ne veulent pas de demi-miettes mais renverser la table, chose dangereuses mais la galère ne leur fait pas peur.


La gauche universitaire a renoncé dans l'ensemble au combat contre l'inégalité qui la frappe peu. Leur salaires ont parfois baissé mais ils sont adaptés, ils ont opté pour la moindre consommation. Ouvert sur le monde, prenant l'avion régulièrement, ils s'inquiètent plus de la fin du monde que la fin du mois. Hypermobiles, gros consommateurs de culture, ils sont inquiets de la montée du fascisme et ils sont proeuropéens. Ils sont parfois engagés dans des mouvements utiles mais identitaires : défenses des minorités, des étrangers, lutte des femmes, luttes des noirs, lutte écologique locale, lutte pour garder mon compteur....
Il est peu étonnant vu ces fractures que ces classes n’arrivent que difficilement à se mélanger et s'allier pour arrêter le mouvement de destruction de l'état social. Celui-ci a été mis en place après 1945 par le mouvement national de la résistance. A cet époque toutes les tendances politiques et classes sociales s'étaient unis face à un ennemi. Elles avaient en fin de lutte fait émerger un consensus pour une société ou la santé, l'éducation, la retraite serait pour tous et public. Arracher du capitalisme, l'école, la santé, les retraites, les banques, la règlementation de la circulation des capitaux, leur taxation, quel belle avancé, en 1789 on avait arraché un peu, la révolution était enfin sociale. 
Mais depuis 40 ans c’est le retour en arrière, le capitalisme a déjà beaucoup repris, d’abord les banques et la monnaie, la libertés de circulation des capitaux, le plus important. Il lui reste à prendre, reste la santé c'est pour bientôt, les retraites c'est maintenant. Les classes déjà touchées se révoltent et le pouvoir prend peur que les classes peu touchées mais instruites le rejoignent. Heureusement pour lui, reste le mépris de classes, la différence de culture, outil de distinction sociale s'il est un. 



La stratégie du pouvoir est d'accusée avec force et médias que les gilets jaunes sont des racistes, des gens d'extrême droite. Il suffit par exemple quand 400 personnes vont à Montmartre rendre hommage au dix morts du mouvement en référence avec la commune de filmer les 20 infiltrés d’extrêmes droites qui font leur quenelles et tourner cela en boucle. L'extrême droite s'amuse bien à s’introduire dans le mouvement, c'est tellement porte ouverte et facile, principe du mouvement. Certaine gauche pourrait faire pareil, mais elle aime tellement l'entre soi ! Cela donne une bonne excuse a tous ceux qui ne veulent pas affronter, moi je ne me mélange pas ! 
 
Pourtant en deux mois j'ai tellement peu entendu de conneries racistes. La raison, c’est le sujet de la révolte. Pourtant des conneries j'en ai entendu des grandes peltés. Eh alors, le taux de conneries ne dépend pas de ou on est juste de la densité du nombre, je peux dire que j’en ai moins entendu que dans certains colloque sur la transition énergétique ou salon bobo. Je n’en entends pas plus que si j'écoute France Inter, la radio bobo. Mais dire qu'il faut accepter la mondialisation comme inévitable, grosse connerie anesthésiante c'est plus classe ! Faire dire par des stars qui prennent l'avion comme nous une voiture que : « l'écologie cela dépends de nous et pas du système » Une grosse connerie dite par Marion Cotillard c'est plus classe que par Robert autour du braséro avec son Lovenbrau de chez ED qui dit que le diesel ça ne pollue pas. Pourtant Robert, il fait 5000 km avec son vieux diesel qui pue et il n’a pas pris l'avion depuis 30 ans. Pourtant Robert, il a bien compris que l’Europe et l'euro sont un outil des banques pour continuer à nous voler. Pourtant Robert, il n’est pas resigné à se faire piquer sa retraite. Il est écœuré que l'on le jette sa R21, comme on la jeter à la fin de son opération à l’hôpital. Lui il ne comprend pas sur France inter ce que veut dire la phrase du ministre qui dit "pour sauver l'hôpital public il faut un plan de rationalisation des hôpitaux avec transfert sur la médecine déambulatoire" L'universitaire comprend tous les mots mais il ne comprend rien du sens, Robert c'est l'inverse.
Voilà pour finir temporairement deux vidéos, une d’Audiard sur les intellos et l'autre sur l’Europe et l'euro pour les universitaires qui n’ont encore pas compris ce que c'est l’Europe et se raccroche à leur catéchisme.

 Version populo:

version intello:

Là aussi sur la nation il y a beaucoup à dire :  là où les classes populaire crient peuple, nation, France, marseillaise, Europe de la merde, nous voulons des frontières.... Mais des frontières à quoi, aux riches au capitaux, a la délocalisation, la concurrence déloyale. Bien sur ces classes frappés par l'ouverture des marchés, la mondialisation, veut des frontières. L'autre classe crie plus d'Europe comme les communiste voyant leur échec, criaient plus de communiste, ils crient à bas les frontières des pauvres ; ils s’étonnent que les pauvres tout occuper à se battre le bout travail éreintant, le logement HLM, la queue des restos du cœur, bref qu’ils ne soient pas forts enthousiastes à remettre une couche de misère dans un état qui réduit en peau de chagrin le social. Étonnant non !

 Je me souviens de l’ouverture des frontières à l’Europe de l’est, la ruine que ce fut pour certains. Mais pensez-vous que si on disait aux enseignants, maintenant tu va travailler pour 900 € ou on te remplace par un francophone étranger qui va te faire concurrence car eux veulent bien travailler à se prix et cela leur fait du job. Comment évoluerais le racisme aux sein de cette catégorie ? Combien réclamerais de remettre des frontières ?
Nous avons je pense besoins de plus de frontières, mais pour les capitaux, les multinationales. Le périmètre où nous faisons communautés est la nation, c’est un constat. Je regrette moi aussi, je rêve d'un périmètre plus grand, mais il faut faire avec l'histoire, la langue et la réalité. Et puis vu la difficulté des grands ensembles à être démocratique, la nation me semble déjà bien grand.  Nous avons besoins de frontières pour avoir des règles solidaires. Avoir des portes ne veut pas dire qu'on ne peut accueillir personnes, mais des portes permettent que le vent ne bouffe pas toutes la chaleur. Avoir un chez soi sur, permet d’accueillir.


Le pouvoir des Mac et des Ronds, va s'appuyer à fond sur cette division culturelle et sociales écouter son discours du nouvelle an. Il va utiliser le facile repoussoir des fascistes qui pour les véritables sont si peu nombreux et tellement bien organisés, bien financer et bien utile au pouvoir capitaliste. Ils mettront l'axe de l'identité de partout, les anti-identitaires crieront au loups et le débats se focalisera sur un faux problème les migrants, ce qui permettra de faire diversion encore. Division pour régner, carotte et bâton, rien de nouveau depuis 10 000 ans.

Pour terminer, j'espère que nous nous unirons sur l'axe de l'injustice sociale, de la trahison de nos élites qui détruisent hôpitaux, retraites, volent nos services publics, organisent la décollecte des taxes auprès des entreprises et créent le trou budgétaire pour pouvoir piller les biens communs. Cet axe sera remis en avant et permettra d'unir afin de détruire ce pouvoir qui veut nous imposer l'extrême capitalisme qui est un fascisme....

Que les classes populaires se rendent compte de l'injustice des impôts au lieu d'applaudir aux discours des capitaliste il faut moins d’impôt (pour moi), qu'elles se rendent compte que la police matraque et bafoue les droits de manifester, qu'elles se rendent que les médias manipulent appartiennent à des milliardaires, qu'elles inventent une nouvelle forme moderne et efficace de manifestation, les ronds points, une forme d'unité, une organisation verticale et tous ses avantages et inconvénients, qu'elles créé via les réseaux sa forme auto-organisé de communication, qu'elles posent des symboles simples: le gilet, le drapeau français de la révolution, qu'elles montrent une détermination dans le froid et la pluie, qu'elles cible les banques, les supermarchés, qu'elle pètent la fête de la surconsommation de Noël, qu'elle invite aux boycotte des géant de l'internet, qu'elle fasse peur au pouvoir au point qu'il lâche du lest et commence a avoir peur et soit prêt à toutes les manipulations et crie à l’extrême droite, soit même prêt à la faire monter, n'est pas cela qu'il faut voir.... ou alors le problème est qu'il est bien dur pour certains de suivre ceux qui dans l'ordre des choses sont censés suivre et être sans idées....
 Il y a une grosse bulle d'orgueil à crever au niveau de nos élites, mais aussi un peu plus bas de petites a dégonfler..

As t’on le temps d’attendre qu’il n’existe plus d’homme ou femme sexistes, d’homophobes, de français xénophobes, pour arrêter la folle finance, le fou capitalisme…ou peut être que tout ceci est une excuse pour rien faire et resté avec tout ceux qui ont la bouche usée et les bras neufs….

Unis et solidaires dans le monde réel et pas rêvée….

 Pour conclure dans la vidéo tout est dit:


vendredi 4 janvier 2019

La centrale de gardanne Provence 4 une escroquerie à 1 milliard

Bonjour et bonne année 19 toute neuve
La politique du gouvernement en énergie est de pas gêner les multinationales en prenant le modèle Finlandais, c'est à dire du nucléaire et du bois, les économies d'énergie en moins.
L’Allemagne a décidé de fermer ses centrales nucléaires pour obliger les multinationales à investir dans les énergies renouvelables. La fermeture du nucléaire a augmenter les prix de l’électricité rendant les économies d'énergies et la production d'ENR rentables. De fortes aides ont été accordées aux particuliers pour investir. Sur le coup ils ont du conserver plus longtemps que prévu les centrales a charbon; Cela a fait la fortune des brocanteur de l'énergie comme Kretinsky. 
Mais à long terme le pari est gagnant, un exemple l’Allemagne lance de nombreux projets solaires en Algérie !!! 
La France perturbe la transition énergétique de l’Europe en gardant ses vieilles centrales pourries nucléaires. Le marché de l'électricité étant européens, elle plombe le prix de l'électricité et se retrouvera avec un parc obsolète complétement dans 10 ans. 
La France mise peu sur les ENR quand on parle ENR en France on parle pas de l'éolien et le photovoltaïque les deux vrai énergies renouvelables la France pari  gros sur la biomasse: c'est à dire essentiellement le bois énergie, qui est une énergie pas cher mais bourré de carbone: pour sauver le climat brulons nos forets !
La France vient de lancer la conversion des chaudières fioul en biomasse! Elle injecte massivement des biocarburants dans l'essence (10 %) et développe l'E85, la voiture à 85 % de biocarburant. 
Dans ce cadre, la centrale à bois de Gardanne ne pouvait qu'intéresser un Kretinsky qui brocante; Au milieu de vielles centrales au charbon a fermer le plus tard possible, la centrale de Provence 4 est la pépite au milieu d'un tas de vielles centrales a charbon obsolètes. De toutes façons il n'a pas du payer cela bien cher, principe de la brocante.
Mais, dans les brocante, on peut se faire avoir: Provence 4 ne tourne toujours pas et tournera t'elle un jour ?
En 2017 elle a fonctionner 8 % du temps soit 750 h au lieu des 7500 prévus soit produit 88 GWh au lieu des 1000 GWh prévus.
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Bref 2017 n'a pas été brillant, mais 2018 devait être l’année de la mise en service, on allait voir ce qu'on allait voir, et ben voyons:
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On constate que le début de l'année fut une tentative de mise en service mais qu'il y a eu un gros pépin après un fonctionnement erratique. Puis on essaye une remise en service en juillet sans y arriver, en septembre nouvel tentative depuis des petites choses et puis plus rien en décembre (gréve ?),
En résumé la centrale n'a jamais tourné plus que 2 semaines a fond. Elle a eu un gros pépin (?). Elle a produit 25 % du temps soit 269 GWh au lieu des 1075 GWh possibles soit  2245 h au lieu des 7500 heures prévues dans le contrat.
Provence 4 ne respecte pas le cahier des charge de l'appel d'offre de la CRE* qui lui a valu 1 milliard d'euros de subventions sur 20 ans. Elle ne fonctionne pas en soutien du réseau électrique  de PACA.
Il est même a remarquer que son fonctionnement erratique fait de mise en route et de brusques arrêts oblige des interventions sur le réseau PACA. Les arrêts brusques n'oblige pas de mettre en route plus d'hydraulique ou de mettre la centrale a charbon en hausse. Rien non, rien de cela malgré la vitesse de l’arrêt de la centrale parfois. Le réseau électrique compense par de l'importation des centrales nucléaires de la vallée du Rhône, ce qui prouve que Provence 4 biomasse ne respecte pas le critère de soutien au réseau électrique paca. Elle  a obtenu 1 milliard au titre d'un appel d'offre cogénération biomasse (soit la plus forte subvention jamais accordée à la cogénération) en n'aillant pas de cogénération. Cette exception a été justifiée pour la particularité de PACA qui importe entre un quart et la moitié de sa consommation des autres régions ou de l’Italie.
Dans la réalité la centrale ne soutien pas le réseau PACA pour la bonne raison qu'on peut pas compté dessus. De plus quand elle fonctionne, cela change rien ....
Regardons par exemple le 5 aout la centrale s’arrête brusquement à 3 h du matin, on voit un petit pic sur le réseau.

En marron la consommation de PACA, en bleu l'importation. A 2 h15 la centrale de Gardanne s’arrête brusquement, la consommation est en pleine descente, que fait le réseau, il importe un peu plus, bref, rien de significatif, le réseau a par exemple une pointe de conso à 3 heure du matin absorbé sans soucis. La biomasse de Gardanne est une goutte d'eau !
En réalité le réseau est largement dimensionné depuis le rajout de la ligne THT enterré 225 KV qui vient d’être rajouter pour alimenter toute la région.
Aucune justification de l'exception réalisée, un centrale qui fonctionne pas comme requis. Quand une multinationale obtient un milliard sur des critères faux et qu'elle ne réalise pas la mise en service prévue, que fait la CRE *?
Elle ne fait rien.
A un milliard l'escroquerie, trop gros pour tomber !
Audiard disait:
"Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute."
Mais ici tout le monde s'en fout ! 
Cette escroquerie de 1 milliard de taxes qui finissent dans la poche d'un oligarque pose la question de illégitimité de la CRE :
* (commission de régulation de l’énergie indépendante et non contrôlée par des élus du peuple) qui gérè les milliards de taxe de 2.25 centimes sur chaque KWh payé par tout les français sauf les grosses entreprises !
Peux t'on confier à une entité non élue la gestion de nos taxes qui finissent par profiter aux milliardaires ? La poser, c'est y répondre. La CRE est comme la BCE (Banque Centrale Européenne) un entité non démocratique aux mains des multinationales qui  utilise un bien public à leur profit, du vol.  Réclamer la fin du pillage c'est réclamer la fin de la CRE ou la BCE indépendante du pouvoir élu.
Bonne année en la souhaitant révolutionnaire  !

mardi 18 décembre 2018

"Taxe carbone : Faisons payer les plus gros pollueurs industriels, jusqu'ici largement exonérés "


12h00 , le 16 décembre 2018
Quinze intellectuels (économistes, sociologues, historiens, écrivains...)  publient une tribune où ils proposent rendre la fiscalité carbone plus juste qu'elle ne l'est en taxant les sites industriels les plus polluants.
 "L'annulation des hausses de taxe sur les carburants initialement prévues au 1er janvier 2019 n'est pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour l'écologie et le climat. Injuste socialement et d'une efficacité plus que discutable, la taxe carbone appliquée aux seuls carburants payés par les ménages et les artisans a fait la démonstration de son impopularité, risquant d'emporter avec elle le désir partagé d'une réponse urgente face à la crise climatique. Cette annulation, qui va générer un manque à gagner de 3,7 milliards d'euros dans le budget 2019, porte pourtant en elle l'occasion d'un sursaut écologique. À condition de bousculer les intérêts des plus grands pollueurs du pays plutôt que les fins de mois des plus précaires.
L'ambition de la proposition que nous faisons ici est modeste. Elle ne permet de répondre ni aux revendications portant sur l'amélioration des conditions de vie, ni à la nécessaire résorption des inégalités fiscales et sociales actuellement au cœur de l'actualité. Elle vise à essayer de rendre la fiscalité carbone bien plus juste qu'elle ne l'est, à travers un élargissement de son assiette – sans surcoût pour les ménages et artisans – et une égalité de traitement quant au taux qui est appliqué sur les différentes sources d'émissions de carbone.
L'exécutif et sa majorité parlementaire vont en effet devoir compenser cette perte de recettes, vraisemblablement en réduisant une fois de plus des dépenses publiques socialement ou écologiquement utiles. Une voie alternative pourrait être empruntée, permettant de sanctuariser le principe de la fiscalité carbone sans introduire de surcoût pour les ménages, les artisans et les petites entreprises : il s'agirait d'instaurer une taxe carbone complémentaire portant sur les émissions de gaz à effet de serre des 1.400 sites industriels français les plus polluants, pour que chaque tonne de carbone qu'ils relâchent dans l'atmosphère soit taxée au même niveau – 44,60 euros en 2018 et 2019 – que les carburants du quotidien.
Ces sites polluants profitent en effet d'une situation avantageuse. Soumis au marché carbone européen, ils bénéficient depuis de nombreuses années de l'octroi de quotas d'émission gratuits ou à un coût bien inférieur au prix de la taxe carbone que nous payons lorsque nous passons à la pompe. La multinationale Total, 19e plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde entre 1988 et 2015, a ainsi reçu gratuitement 71 % des quotas de pollution dont elle avait besoin en 2017 pour ses seules raffineries françaises. Le reste a été acheté à un prix variant entre 5 et 17 euros (octobre 2018), soit de trois à six fois moins que ce que paient les ménages.
Théoriquement, elle peut rapporter plus de 4,5 milliards d'euros
Alors que le principe du "pollueur payeur" s'applique aux ménages et aux artisans, les ­industries les plus polluantes, qui accumulent pour certaines d'entre elles des profits indécents, en sont exonérées. Cette inégalité de traitement n'a que trop duré : n'est-il pas temps d'élargir l'assiette de la taxe carbone aux plus grands pollueurs et de relever le taux qui leur est appliqué?
Une telle taxe complémentaire est possible. Elle a déjà été expérimentée par le Royaume-Uni, qui l'a appliquée aux centrales électriques afin d'inciter, avec succès, à l'abandon progressif du charbon. Théoriquement, elle peut rapporter plus de 4,5 milliards d'euros, soit le produit des 107 millions de tonnes de CO2 relâchées en 2017 par ces quelque 1.400 sites taxées à 44,60 euros la tonne.
Cette proposition va se voir rétorquer qu'elle conduirait des sites industriels à fermer ou à se délocaliser. Cette crainte est très largement exagérée pour de nombreux sites concernés, peu soumis au risque de "fuite carbone". Pour les autres, le rattrapage pourrait être progressif et s'accompagner de mesures fiscales visant à renchérir les productions venant de pays où la fiscalité carbone serait moins élevée.
Souhaitable sur le plan de la justice fiscale, cette proposition l'est également du point de vue de l'urgence climatique. Les émissions de ces 1.400 sites ont augmenté de 7,2% entre 2015 et 2017, illustrant l'inefficacité du marché carbone actuel : le prix payé par les industries les plus polluantes du pays ne les incite pas à réduire leurs émissions. Pas plus qu'il ne les incite à investir dans la transition, puisque les investissements climat des entreprises françaises stagnent depuis plusieurs années autour de 10 milliards d'euros et pourraient même baisser en 2018. Alors que ceux des ménages et des pouvoirs publics sont orientés à la hausse.
Au nom de la justice fiscale et de l'ambition écologique, nous proposons donc d'introduire cette mesure dans le projet de loi de ­finances 2019 qui va de nouveau être examiné par l'Assemblée nationale. La France s'équiperait ainsi d'un dispositif de fiscalité carbone bien plus juste et d'une bien plus grande ambition que l'existant."
Par Geneviève Azam (économiste), Valérie Boisvert (économiste), Christophe Bonneuil (historien), Maxime Combes (économiste, membre d'Attac), Thomas Coutrot (économiste), Cyril Dion (écrivain et réalisateur), Jean-Baptiste Fressoz (historien), Jean Gadrey (économiste), Gaël Giraud (économiste), Florence Jany-Catrice (économiste), Dominique Méda (sociologue), Dominique Plihon (économiste), Thomas Porcher (économiste), Hélène Tordjman (économiste), Aurélie Trouvé (économiste).

Chansons jaunes, ne vous endormez pas




Samedi 22 tous au Rond point de la Saulce à 14h pour opération:


dimanche 16 décembre 2018

Le gilet sert à ne pas se faire écraser

Aprés le baton des manifs et la carotte de lundi, le mouvement ne s'est pas aggloméré, mais  l'amertune laisse envcore de la place à la détermination, car les participants reste uni et joyeux même si le sentiment d'un mouvement globale vient de passé à un cheveux, le blocage des caniommeurs, prés à y allé mais dont le syndicat c'est fait acheté par le gouvernement.
Un peu d'images et de chansons, car pas de lutte sans chansons, sur les hautes-alpes.
Il est clair que le mouvement est dans sa phase descendante, la connexion avec d'autres, camionneurs, qui ont obtenue leur prime, étudiant ne s'est pas fait. La trêve des confiseurs arrive et porte bien son nom.


Mais l'appel à bloquer le samedi 22 est là, à ceux qui le souhaite de venir...Il est en effet simple de bloqué une route qui se bloque tout seul. En quelques tours de ronds point la queue de skieurs rentrant chez eux s'est allongée....
Un homme sur le rond-point regarde toutes les belle voiture revenir du ski et dit" du fric y'en a en France, il est là, on vient de le voir passer".

D'une lutte des taxes, le mouvement passe à une lutte des classes, pas étonnant que le mouvement fissures pleins d'organisations, idéologie ou famille...
Reste que la joie est là, le mouvement gilet jaune permet une expression, une liberté dans les discours et la haine de cette richesse qui dégueule tandis que d'autres compte les pièces...


Comme toujours, l'indifférence est aussi de mise, le soutien moral ne suffit pas à faire changer les choses, les pensées ne servent pas à grand chose si des actes ne suivent pas, c'est un éternel.



Les banksters finiront t'ils un jour en enfer;, C'est sur, la seule chose est de savoir si on sera là avec eux...

Allez les filles Allez les gars


dimanche 9 décembre 2018

Le baton et la carrotte

Le Macron a une stratégie malgré les apparences de dépassement. Comme tout pouvoir depuis 10 000 ans, quand il ne peut plus diviser pour régner, face à une révolte provoquée par une injustice trop évidente: le bâton et la carotte.  Le bâton pour faire peur à ceux motivés par la révolte, le discrédit auprès des bourgeois, la peur auprès de ceux qui hésitent. Pas besoin d'envoyer des casseurs, la haine de ce système est bien trop ancré, reste juste à les motivés en tapant dessus. La carotte vient toujours après le bâton.
Champs Élysées ce samedi coincé dans une souricière, c'est l'ouverture de la chasse au gilets jaunes au flash ball. Après deux heures de calme les champs sont bien remplies, les cris de Macron démission sont scandés , le gilet symbole génial fonctionne comme multiples usages. Porté par les gueux au travail, qui construisent les routes, garde nos enfants, et les crevaisons de la vie, il attire l'attention sur soi pour pas se faire écraser. Il confère une unité des manifestants et gomme les distinctions d'appartenance, c'est l'unité par dessus nos différences. L'équipe des jaunes encerclé par les bleus, les gueux sur l'avenue des riches entourés par les chiens de garde. Presque tous, on écrit un message sur le gilet dans le dos, il fait aussi de porte pancarte, dans un contexte où les CRS ont confisqué les bâtons et ou le risque d'avoir pancarte avec un bâton est d'être embarqué en garde à vue. Seul les drapeaux français ne sont pas confisqués les CRS trouvant choquant de le faire, se rappelant un peu ce que le r veut dire de leur nom....
Tout jaune avec des drapeaux français le champs est envahi et une fois de plus les médias vont reprendre les chiffres a la Pravda.
Sur le dos des gilets les mots qui  reviennent le plus sont l'injustice, Macron suivie par la mot niquer, banque, ISF, et l'anus présidentiel dans lequel beaucoup de monde veut faire des choses...

Aux bout de deux heures calme et bon enfant la chasse est ouverte. Ce n'est pas le gaz a tous les étages juste au niveau des gueux encerclés et pris en souricière. Tire de flash ball, une femme y laisse un œil, les sapins de Noël volent sur les CRS. Les canards canardés s'énervent, logique. Les magasins sont murées de planches. Les drapeaux français marqué 1789-2018 montent en scandant la Marseillaise a l'assaut des CRS qui bloque l'accès a l'arc de triomphe le totem du jour, symbole d'un mégalo, symbole outragé la semaine dernière. On l'aura pas cette fois. Certains essayent de passer sur le côté. Mais cette fois ils sont pas débordés.

Les grenades gli4 assourdissantes celle qui arrachent les pieds pour ceux qui shoot au pied les lacrymos, détonnent et donne au chant de la Marseillaise une ambiance de révolution... Une sono crache la chanson ça ira ça ira on les aura, d'autres reprennent le chants des partisans. Anticapitaliste est scandé...nationalistes et anars se côtoient au milieu de plein de non politise qui ne le sont enfin plus. A côté des voitures brûlent et les plus courageux arrachent des morceaux de goudron pour les jeter sur les flics. On essaie de les rejoindre mais les CRS nous bloquent a force de  gaz intensif et grenade.... Macron démission et tous ensemble redémarre.


Fatigué, la foule se calme, les macrons démission, sixième République, tous tous ensemble sont repris en cœur par toute la foule....le gazage reprends pour oui ou pour un non, certains taguent les planches des banques qui seront enlevés lundi cela leur vaut des rafales de lacrymo. Une journaliste est visée en pleine tête par un flash ball; recalme. Les CRS nous réduisent inexorablement notre espace. Les CRS avec nous sont scandé interrompu par des pavés qui volent sur leur camions...signe du retour au case gaz grenade flash.des courageux restent devant les CRS immobiles avec la banderole bankster la finance contrôle le monde. Ils en prennent pleins la tronche et force l'admiration de tous, mais l'équipe des bleus lâche les violets, les bleus déguisé en jaune qui matraquent a tout va. La banderole jaune lâche, la finance gouverne effectivement le monde et n'aime pas qu'on lui gâche les WE de gros business dans son champs... paradisiaque...
Une contre allée est libéré pour nous laisser un échappatoire. La masse restante décide de rester tranquille épuisée les bière s sortent, les choses s’apaisent. On peut enfin fumer une tige, rien de tel que les lacrymo pour arrêter de fumer.
A peine le temps de s'en faire une que les bleus ont décidé de vider les champs et nous matraquent vers la sortie...alors sur le chemin brûlent et certains se font les courses dans un carrefour. Il est barricadé il décident de relancer l'artisanat de la vitrerie. Un Nicolas aux bonne bouteilles fait aussi une réouverture exceptionnel a prix libres, les bleus arrivent et nous gaz en bagnole en passant... Certains boivent le champagne des riches, il trouve le champagne décevant, je le trouve exceptionnel.
Un Starbucks qui paye pas d'impôts est fracasse ,une banque cassée, sur la société générale tagué destruction générale, la casse est bien maigre comparé aux 55 milliards volés par les banques de manière illégal...je parle pas de ceux volé légalement.

La stratégie de la tension montée par le pouvoir est flagrant. Le jeu est dangereux et le pouvoir va t'il s'en brûlé les doigts, loin d'attirer le rejet, les violences ont souvent sur-motives tout le monde, la population n'a pas arrêté son soutien. La peur a changé de camp. C'est sur. Reste a continuer a abattre cette finance qui nous prends pour des pigeons et nous tire comme au ball Trap quand on manifeste chez eux... On a besoin de tous c'est maintenant....ou pour plus tard...à vous de voir..
La répression passe en mode accélérée pour fatiguer le mouvement, arrestation préventive pour possession du kit de survie en manif: sérum physiologique et masque (plus de 500) , on tape et on arrête ceux qu'on a tapé. Beaucoup de GF sont restés en province refroidis par le WE du 1er. La propagande sur le danger de la manif a été surmédiatisé. On monte la pression sur les personnages comme Ruffin, histoire de les discréditer ou leur faire perdre leur sang froid. La stratégie peut aussi se révéler contreproductive, motivant d'autres, révoltés par l'attaque au droits de protester, à l'utilisation des lois anti-terroriste pour des délits d'opinions...
A ma petite échelle en quelques amendes pour manif, il me reste plus beaucoup de point sur mon permis, permis de rouler, permis de bosser...
La carotte va arriver ce lundi, avec quelques miettes afin d'apaiser les moins virulents et les fatigués.
Comment va t'on réagir ? A chacun son choix, participer, un peu, beaucoup, passionnément, faire ses petites affaires, avoir peur, vouloir le retour au calme et ronron....
En tout cas un acquis, plus personnes ne méprisera une personne travaillant en gilet jaune...le débat sur l'injustice a remplacer le débat sur les migrants depuis un mois, une personne à crié sur le champs au milieu des gaz et des grenades, au moins depuis le 17 on est fraternelle entre nous !!!!
Ceux qui distribue de la bouffe aux sdf et migrants gare de lyon on gardé le gilet jaune de la manif.

A+Mac-Ronds

mercredi 5 décembre 2018

L'unité vient en luttant

Il est clair que le mouvement des GJ ne vient pas l’extrême gauche et quoi qu’on n’en dit il a déjà foutu un vrai bordel, comme jamais c’est arrivé l’extrême gauche. Surement qu'elle est bien coupée des classes populaires comme le montre ces deux articles, un qui parle de misères et l'autre qui fait de la prospective politique avec force d’argument de comparaison (regardez ce qui s'est passé ici, donc là il va se répliquer), technique fort fumeuse quand on parle de révolte. La révolte, la guerre et les révolutions ne sont pas des objets que l'on manipule, mais de propre sujet, ils ont une naissance, une force autonome, bref c'est incontrôlable, c'est bien ce que déteste le pouvoir, les partisans avoués ou non du statut quo, les organisations politiques, les apparatchiks, tout devient possible, le meilleur et le pire. Ces mouvements sont imprévisibles et ne doivent être lancer que quand on n’a pas le choix. On doit faire la guerre quand on n’a pas le choix, se révolter ou faire la révolution aussi.... Car parfois on est dans l'obligation, on n’a pas le choix et là comme face au nazi, on n’avait pas le choix, obligé de s'unir contre même les gens partageant des opinions les plus diverses... Actuellement les plus puissants par leur refus de toucher à leur liberté à réguler même un peu leurs affaires nous conduisent aux génocides, guerres civiles et fascismes…. les prémisses sont là... ils ont une arme forte, l'Europe et l'Euro, la dette, l'absence de frontière aux capitaux…ils en ont une autre bien plus puissante que leur propagande vidéo de moins en moins crédible, le silence des pantoufles...ou la résignation de la misère... Nos ennemis sont là, ils avalent, ravagent les quartiers, détruit les usines, font des épurations sociales de quartiers et attaquent maintenant la classe moyenne....
Et cette la classe moyenne qui s’appauvrit, celle des petits commerçant, artisans, celle qui brulent du fioul pour son taf ou aime le vroum-vroum se lance dans une action et découvre la force de l'action collectif, se grise et lance des mots d'ordre...cette classe qui ne votaient plus, se voient rejoint par les sans dents, les allumés, les décalés et au lieu de rentrer bien sagement après sa journée de protestation comme le fait la lutte syndicale bien structurée en attendant les ordres, ben elle trouve ça chouette, la lutte, pis elle a pas de mot d'ordre, pas encore d’apparatchik, alors elle continue, d'autant plus qu'elle n’est pas cultivé, mais à bien compris qu'on rétablit la noblesse, le droit d'octroi, le droit de passage qu'on augmente la gabelle moderne pour financer les ogres qui avalent tout de manière exponentielle : les supermarchés, les banques, les internet-monopole, les multinationales.....ils comprennent que leur destins est de devenir des sans-dents, des assîtes eux qui ont longtemps trouvés qu'ils coutaient trop chers, on ne réfléchis pas trop quand on travaille 70 heures par semaine, plus quand rien de va plus....alors ils se lancent dans une révolte, une jacquerie comme disaient les nobles...leur mobilité est atteinte, ils ont crevé, il mettent le gilet...
Alors ceux qui revendique depuis des lustres la révolte, l'alarme de la nature qui meurt, l'idéalisme, les grands principes, ne peuvent pas rejoindre cette colère, car ce n'est pas la leur. Ils sont dans des luttes généreuses et pas en colère. Leur déclassement n'est pas encore arrivé, il reste encore la marge, mais leur tour viendra, car l’ogre va tout avaler, mais attention, s'ils attendent trop, il sera trop tard. Seul l'union d'une grosse masse, faisant fi de ses divisions d'opinions, cultures, sociologiques, peut arrêter ce monstre destructeur qu'est la suprématie oligarchique, c'est à dire les plus riches…cette union est d'autant plus souhaitable stratégiquement que tous ont un bout de la solution et tous ont leur travers, aucune classe sociales ne voient tous justes, chacun  dans ses problèmes. Au racisme des classes populaires ont peut répondre protectionnisme, aux inquiétudes sur la planète des classes moyennes éduqués, on peut répondre fin du tourisme par avion et de la maison individuelle, aux déclassés quasi clochardisés on peut répondre emploi d'utilité collectif publique, aux petits indépendants la régulation du marché, la nationalisations des banques, la taxation graduelle en fonction du chiffre d'affaires....Tout cela demande de faire peur aux rentiers et à leur élites les oligarques en démontant la dette et le pouvoir des multinationales en leur privant de leur outils, l’Europe, l'euro et de se préparer à l'équivalent d'une guerre que va être le réchauffement climatique, l’unité nous aidera infiniment plus qu’une taxe carbone. Tout cela donne le vertige tant changer les choses sont ardus
Une unité au-delà des classes, je rêve vous me dites, mais l'unité peut se faire dans la lutte, le baptême du feu...Alors bloquons tout ! Dénonçons, tout, frappons les coupables les banques, supermarchés, rentes, euros, multinationales, voleurs d’impôts, défoulons un bon coup avant de chasser le roquet fondé de pouvoir….

En détruisant notre climat nous avons ouvert la boite de pandore. Boite de pandore dont tous les maux de la terre sont sortis, et à la fin en dernier est sorti l'espoir....


« Croire que la révolution sociale soit concevable sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, c’est répudier la révolution sociale. […] Quiconque attend une révolution sociale pure ne vivra jamais assez longtemps pour la voir." Lénine

PS: Et à tous ceux à qui commence à regretter la douce tranquillité du marmonnement plaintif, sachez que  vous le voulez ou pas, vous vivez dans une période historique de rupture , où le destin de tous est en jeu, un bouleversement comme il n'y a pas eu depuis 10 000 ans, faites vous une raison, c'est pas de chance ! Alors soyons acteurs au lieu de craintifs...