En sortant du tribunal Mathieu un des 7+2 de Briançon, condamné injustement et lourdement à de la prison ferme avait dit" le tribunal a fait le choix de la mort".....
Un
migrant, âgé d’une vingtaine d’années, dont l’identité n’est pas encore
connue, a été retrouvé mort dans la nuit de mercredi à jeudi, sur le
bord de la Route nationale (RN) 94 reliant Briançon à Montgenèvre dans
les Hautes-Alpes. Selon les premiers éléments de l’enquête, "la victime qui avait passé la frontière franco-italienne n’a pas été renversée par un véhicule", indique à La Provence une source proche de l’enquête.
Le
jeune garçon a été retrouvé vers 3 heures du matin, au lieu-dit "La
Vachette", à la sortie de Briançon, avant d’entamer le col de
Montgenèvre. "Un chauffeur routier a tenté de porter secours à la victime qui était en état d’hypothermie et en arrêt cardiaque", précise également cette même source, confirmant une information de nos confrères du Dauphiné Libéré.
La victime est décédée malgré les tentatives de réanimations des
sapeurs-pompiers et de l’équipe médicale du Smur, mobilisés sur place.
Une
enquête a été ouverte par le parquet de Gap pour "homicide involontaire
et mise en danger de la vie d’autrui" et confiée à la brigade de
gendarmerie de Saint-Chaffrey et à la Brigade de recherches (BR) de la
gendarmerie de Briançon. Une autopsie devrait être ordonnée par le
parquet afin de confirmer les causes du décès.
La France a acté pour 2022 une sortie de la production d'électricité à
partir de charbon. Mais comme le montre l'exemple britannique, l'idée de
convertir les centrales à la biomasse n'est pas forcément une bonne
idée.
Les Britanniques, champions européens de la sortie du charbon, y ont
cru… et en sont revenus. Verdir des centrales électriques en remplaçant
le charbon par du bois, permet certes un bilan carbone meilleur, le bois
brûlé ayant capté du CO2 durant sa croissance et émettant un peu moins
de gaz à effet de serre que le charbon, mais la biomasse s’avère souvent
être une aberration économique et écologique. "La combustion des
pellets de bois émet plus de particules fines et a un pouvoir
calorifique de 70 % à 80 par rapport à celui du charbon", rappelle
Almuth Enrsting de l’association Biofuelwatch. Surtout, ils nécessitent
de lourds investissements dans les centrales à charbon existantes pour
éviter la corrosion. Au Royaume-Uni, deux centrales ont dû fermer après
des incendies. Et sur les quatre unités charbon converties à la biomasse
de la méga centrale de Drax, trois sont à l’arrêt. La dernière en
activité de 2 gigawatts est le plus gros importateur des pellets, qui
proviennent des États-Unis, du Canada mais aussi d’Estonie, de Lituanie,
du Portugal et d’Europe de l’est voire, de Russie… Avec un bilan
carbone déplorable. Uniper et Albioma bloqués par les ressources locales
En France, l’allemand Uniper, qui a converti une unité charbonne à
Gardanne (Bouches-du-Rhône) en unité biomasse de 150 MW, a lui aussi été
confronté au problème d’approvisionnement. Sa technologie de lit
fluidisant lui permet de brûler tous types de déchets de bois, mais les
ressources locales ne sont pas suffisantes et entrent en concurrence
avec d’autres activités. Après avoir perdu son droit d’exploitation en
mi-2017 et un an de négociations, Uniper n’a plus qu’une autorisation
préfectorale temporaire, le temps d’inscrire la centrale dans une
économie circulaire locale vertueuse…
À la Réunion, l’opérateur Albioma est lui aussi confronté à un problème
de ressources locales de biomasse pour convertir ses deux centrales
mixtes charbon/bagasse en charbon/biomasse d’ici à 2023. Au mieux, l’île
ne pourrait fournir que 30 % de ses besoins en biomasse, l’obligeant à
envisager l’importation de pellets des États-Unis ou du Canada, en
attendant qu’une filière durable se développe en Afrique du Sud.
Il n’y a peut-être qu’aux Antilles, où les champs pollués de la culture
de bananes trouveront dans la culture énergétique de la canne fibre un
débouché, que la conversion à la biomasse des centrales bagasse/charbon
ne met pas une trop grande pression sur l’environnement et peut
s’inscrire dans une logique d’autonomie énergétique durable. EDF maintient son projet à Cordemais
Conscient ou non de ces écueils, en 2015, suite à la loi de transition
énergétique pour la croissance verte, EDF a investi 10 millions d’euros
dans un projet de conversion à la biomasse de sa centrale de Cordemais
(Loire Atlantique). Le projet Ecocombust vise d’une part à produire sur
le site un combustible alternatif au charbon, un pellet de biomasse
densifiée, à partir de déchets verts et de bois déclassé de série B
provenant d’un rayon de 150 km autour de la centrale. Le processus
utiliserait en partie la chaleur fatale des centrales.
Il envisageait d’autre part que les trois unités de production
d’électricité d’EDF à partir de charbon de Cordemais, où s’effectuent
les tests, et du Havre (Seine-Maritime), pourraient utiliser 80 % de ce
nouveau combustible mais en ne fonctionnant plus que pour les pointes de
demande, soit 800 heures par an au lieu de 4 500 à 5 000 heures
actuellement, avec une puissance ramenée à 500 MW contre 600 MW
aujourd'hui. Les coûts de production seraient de l’ordre de 115 à 120
euros/MWh, contre environ 50 euros aujourd’hui. La biomasse réservée à la chaleur
Les premiers essais montrent qu’il est possible de substituer jusqu’à
87 % de charbon sans modifier les installations. EDF serait prêt à
investir 100 millions d‘euros supplémentaires pour ne pas fermer les
sites et les convertir à la biomasse, mais sous condition d’obtenir une
subvention équivalente du gouvernement. Or de question pour le
gouvernement. Au mieux, en raison de problème de sécurité
d’approvisionnement sur la Bretagne, le gouvernement est-il prêt à
prolonger une unité de Cordemais au-delà de 2022, pour un ou deux ans,
mais sous réserve de consommer 80 % de pellets et pas plus de 200 heures
par an, pour absorber des pointes d’hiver. En revanche, l’idée de
convertir le site en usine à black pellets, qui pourrait alimenter des
unités de production en chaleur, séduit jusqu’à l’Ademe.
L’idée n’est pas neuve. Mi-2018 l’Européenne de biomasse a annoncé un
investissement de 100 millions d’euros sur la plateforme de
Pomacle-Bazancourt (Marne) pour produire en continu des black pellets à
partir des résidus de bois issus des forêts de la région. Le
gouvernement a annoncé qu’il prendrait sa décision concernant le projet
d’EDF en septembre 2019.
Décoration du rond point d'Embrun ce samedi 1er février avec la neige. Pendant qu'on débat, la répression crève les yeux. En fin d'article un interview sur la betise bourgeoise de droite et celle de gauche. Les bourgeois finissent toujours dans le même camp quand les populos se révolte... EN temps normal ils aiment se distingués entre eux. La posture craque....