Séisme près de la centrale nucléaire du
Blayais : dernier rappel ?
Ce mercredi 20 mars 2019, un
séisme d'une magnitude non négligeable (5,9) s'est produit à
proximité de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde). Il
est légitime de se demander si cet évènement n'est pas le
dernier rappel avant que le pire ne se produise.
En effet, même s'il se
termine sans dommages importants, cet épisode vient rappeler
que l'ensemble de la population française, et même
européenne, vit sous la menace d'une catastrophe nucléaire
dont la cause peut être purement industrielle mais qui peut
aussi survenir à la suite d'un évènement naturel.
Il se trouve que, lors de la fameuse tempête
du 27 décembre 1999, la centrale nucléaire du Blayais a déjà
montré sa grave vulnérabilité face au risque inondation,
avec un scénario proche de celui qui allait se produire 12
ans plus tard à Fukushima.
L'évènement de ce jour est l'occasion de
rappeler que, bien que le risque sismique soit modéré en
France, le danger est bien réel car, par souci d'économies,
EDF a construit ses centrales nucléaires en fonction du
risque théorique : elles sont donc peu résistantes.
Il est par ailleurs notable que, 8 ans après
le début de la catastrophe de Fukushima (qui se poursuit et
va continuer encore pendant des décennies), les mesures de
"sûreté" dites post-Fukushima ne sont toujours pas en place.
Il faut aussi rappeler que, même quand ces
mesures seront enfin de mise, la catastrophe pourra toujours
se produire car l'expérience montre qu'il est impossible de
prévoir tous les scenarios.
Et ce d'autant que toute construction humaine
est faillible et que l'accident peut être causé par des
erreurs de conception, de construction, d'exploitation, de
maintenance… le tout étant démultiplié par le vieillissement
des installations.
Non contente d'être très vulnérable face au
risque d'inondation et celui des séismes, la centrale du
Blayais est aussi une des plus anciennes de France, étant en
service depuis 38 ans.
Loin de la désinformation orchestrée par EDF
mais aussi par la prétendue "Autorité" de prétendue "sûreté"
nucléaire (ASN), la seule façon d'être sûr d'éviter la
catastrophe nucléaire est de fermer aux plus vite la
centrale nucléaire du Blayais… et les autres centrales.
L’Allemagne a exclu ses barrages de la
concurrence. Les concessions sont octroyées par les Länder pour
une durée de 40 à 80 ans. Et la commune dispose d’un droit de
veto sur tout nouvel exploitant.
La Suède, dont un des opérateurs lorgne les
barrages français, a mis ses barrages sous le régime de
l’autorisation publique. En Norvège, les exploitations hydrauliques sont
obligatoirement accordées à une structure publique pour une
durée illimitée.
En Autriche, les concessions sont accordées pour
une durée de 60 à 80 ans.
En Italie, les concessions attribuées à l’Enel,
l’électricien historique, sont toutes maintenues au moins
jusqu’en 2029.
20 septembre 2012 https://www.francetvinfo.fr/france/le-gouvernement-va-soumettre-a-appel-d-offres-l-exploitation-de-51-centrales-hydroelectriques-gerees-par-edf-et-gdf-suez_236713.html
23 avril 2010 https://www.francetvinfo.fr/france/le-gouvernement-va-soumettre-a-appel-d-offres-l-exploitation-de-51-centrales-hydroelectriques-gerees-par-edf-et-gdf-suez_236713.html
Dans les Alpes, les gestionnaires des lacs et barrages soulignent la nécessité d’harmoniser objectifs de production et tourisme.
Barrage de Serre-Ponçon : «Quelles garanties aurions-nous demain ?»
Les premières mises en concurrence de
concessions hydroélectriques viseront particulièrement les Alpes, avec
dès cette année le barrage du lac Mort, en Romanche (Isère), le barrage
de la Girotte et ses centrales dans le Beaufortain (Savoie) et surtout
la puissante centrale de Bissorte-Super Bissorte en Maurienne (Savoie).
Ces équipements sont gérés par l’unité de production (UP) Alpes d’EDF,
qui ne souhaite pas s’exprimer. L’UP Méditerranée, qui coiffe les
ouvrages des Alpes du Sud, plus récents et dont les concessions courent
jusqu’en 2045, a en revanche accepté de détailler son fonctionnement à
l’échelle des vallées, et les enjeux d’une mise en concurrence.
«Expertise». Vincent Gabette,
directeur de l’UP Méditerranée, nous reçoit au pied du barrage
monumental de Serre-Ponçon, édifié à la fin des années 50 sur la
Durance, entre Hautes-Alpes et Alpes-de-Haute-Provence. La centrale est
là, sous terre. Vincent Gabette présente, au bout d’un tunnel, la salle
des machines : quatre groupes de 90 mégawatts (MW) de
puissance, 300 tonnes et 12 mètres de haut chacun. C’est l’une des
centrales hydrauliques les plus puissantes de France. La salle des
commandes n’est plus utilisée : la production est télécommandée depuis
le centre de conduite régional de Sainte-Tulle, qui synchronise
les 19 ouvrages répartis sur la Durance et le Verdon : «2 000 MW sont mobilisables en dix minutes depuis Sainte-Tulle»,
indique Vincent Gabette, qui souligne le travail effectué sur la sûreté
de l’ouvrage grâce aux services d’ingénierie intégrés d’EDF, régionaux
et nationaux, «une expertise reconnue internationalement».
La régulation à l’échelle des vallées vaut aussi pour la gestion de l’eau, détaille Vincent Gabette : «Notre
métier historique est de produire de l’électricité, mais dès le départ
nous avions à notre cahier des charges la gestion de l’eau pour
l’irrigation, la régulation des crues et l’eau potable. Sont venus
depuis s’ajouter les usages touristiques et industriels de l’eau, que
nous prenons en compte dans le cadre de nos missions d’intérêt général.»
Illustration en amont sur les rives du lac artificiel de Serre-Ponçon,
le plus grand de France avec un milliard de mètres cubes lorsqu’il est
plein. La ville de Savines-le-Lac est au bord d’une immense cavité
de 40 mètres de profondeur : le lac est totalement vide en cette fin
d’hiver. Ports et plages désertés, pontons et bateaux échoués :
l’économie fonctionne en hiver grâce aux stations de ski, le dos tourné
au gouffre boueux. L’été, c’est pourtant bien le lac, de nouveau rempli,
qui apporte la prospérité : Serre-Ponçon assure «42 % des ressources touristiques estivales des Hautes-Alpes»,
explique Victor Bérenguel, le maire de Savines. Depuis 2008, une
convention garantit le remplissage optimal du lac pour juillet et août :
«EDF a compris nos besoins, au-delà de la loi, et fait preuve de
savoir-faire, de compétences et d’une écoute qui en font un vrai
partenaire, insiste le maire, également président du syndicat d’aménagement du lac. Quelles
garanties aurions-nous demain de la part d’un opérateur qui ne
considérerait que la rentabilité et la loi stricto sensu ?» «Grand chelem». Vincent Gabette sourit : «Depuis 2008,
nous réussissons le grand chelem : le remplissage estival du lac tout
en fournissant 200 millions de mètres cubes d’eau pour l’irrigation,
l’eau potable, les industries. Nous rendons compatibles des intérêts
antagonistes, au détriment si nécessaire de notre production
d’électricité.» Et si des portions de la chaîne de barrages allaient à d’autres opérateurs ? Vincent Gabette pèse ses mots : «La
gestion optimale du système est sur l’ensemble de l’équipement
Durance-Verdon. Son optimisation globale, géographique et multi-usages,
assure sa richesse et, demain, sa capacité à une régulation régionale de
la multiproduction d’électricité renouvelable. Ce sera au concédant [à
l’Etat, ndlr] de dire comment faire si ce schéma d’ensemble est
modifié.»
Macron ! Antisocial !
Tu bosses toute ta vie, Le weekend tes loisirs,.. C’est dormir... Tu bosses toute ta vie, Pour payer ta pierre tombale, Et lui le requin,.. Macron,... Te soutire encore quelques balles, Avec son sourire de franc-maçon,...
Serré comme des sardines, Balancé, accroché aux bastingages, Pas la place de lire un journal, Des pages dithyrambiques au roi, synonymes, Des Unes à la gloire du débat mirage, Prisonnier chaque matin, soir Dans ton RER,.. où le bonheur sue, L’anti social,... se fiche de ce tohu-bohu Dans les couloirs du métro... Tu marches tel un robot, A gagner plus,.. pour des mois à zéro... ! La rue,.. la baston, les gaz,.. pour unique espoir... !
Antisocial, Macron Perd son sang-froid. Le système implose, Le système explose, Qu’aviez-vous espéré A l’élection de Jupiter,... Qu’enfin sur une belle orbite seriez... ? Une saison,.. et tombe le masque,.. Courte illusion,.. quelle claque... L’antisocial Macron, Perd son sang-froid. Te fait le coup du débat national,.. Des dialogues,.. sans renvoyer la balle, Il occupe la scène,... A la misère fait éponge,.. joue la peine... Au milieu de Paris,.. coule la Seine... !
Antisocial, Macron Des yeux, des oreilles à la justice, Fait sonner des ordres criminels à la police, Jamais ces corps d’élites ont été aussi meurtriers Réseaux sociaux, demain,.. muselés ! Antisocial, Macron Perd son sang-froid. Il donne déjà des armes létales, Efface des lignes,... deviennent légales,
Antisocial, Macron Éclabousse, méprise Le peuple exsangue, Trenet était le fou chantant L’antisocial, Macron Est devenu le fou président... Mais nous n’avons pas encore tout vu,.. Certes après avoir à traverser la rue, A bosser pour s’acheter un veston,.. L’antisocial, Macron Nous apporte bien d’autres artifices, Bientôt les années de grands sévices, Ami(s),... le temps perdu Ne se rattrape plus. Cet antisocial,... Écraser,.. laminer les gens,... Est devenu ton passe-temps....
Ami(s) Dans ton désespoir, Il reste un peu d'espoir Celui de voir les gens sans fard Ami(s) Ces Gilets Jaunes,... Ces gaulois,.. ces batards. Ami(s) Gilets Jaunes,... Serrez plutôt les poings, Occupez places et ronds-points, Gilets Jaunes,.. vous êtes l’Histoire... Seront si fiers,... Demain,... vos petits-enfants A parcourir vos albums souvenirs De retrouver en leurs livres scolaires vos sourires, Seront si fiers, D’apprendre votre Histoire, La libération du peuple asservi Au système des autocrates, Le seul système qui copule sans ovule La libération aux chaînes du Capital, Des bandes dessinées et leurs bulles Vont faire chanter des années,... La dignité retrouvée de l’ouvrier,... L’élégance regagnée du salarié...
Antisocial Macron,.. A touché le fond,... Antisocial Macron... Terminera point sa saison... !
Sa saison ! Mais ami(s),.. Vous n’êtes toujours pas obligés de me croire,.. à me suivre,. Ou pas ! Ou pas ! Ou demandez à Benalla ... ! Quoiqu’il,.. se trouverait en Suisse,... pour ces comptes BNP-Paribas...
Christian le 19 mars 19
PS, Vos petits enfants Seront fiers, Que leurs grands-parents, Face à ces infâmes gouvernants, Jamais le front, n’ont baissé, Jamais,.. les genoux,.. n’ont pliés Pliés !
Vive les Gilets Jaunes !
RTE en voie de privatisation : la même carotte que les autoroutes !
Bénéfice en hausse, il suffit de monter le tarif et hop !
Transport en baisse grâce à la décentralisation de la production.
En résumé, moins de trafic, mais l'utilisateur paie plus !
Affiche d’après guerre pour la nationalisation de l'électricité
AFP
parue le
RTE,
le gestionnaire du réseau électrique à haute tension français, a
annoncé mercredi un rebond de son bénéfice l'an dernier, après un recul
en 2017, ainsi qu'une hausse de ses revenus grâce à l'entrée en vigueur
d'un nouveau tarif.
Son bénéfice net atteint ainsi 603 millions d'euros, en croissance de
62% par rapport à celui de 2017 qui avait été affecté par une hausse
d'impôt exceptionnelle, explique RTE, détenu par EDF (50,1%) et la
Caisse des Dépôts et CNP Assurances (49,9%).
Le chiffre d'affaires a lui progressé de 4% à 4,817 milliards d'euros
et "cette croissance est principalement portée par l'application du
nouveau Tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (Turpe 5) (...) qui, pour la première fois, joue en année pleine", a expliqué le gestionnaire du réseau.
Ce tarif est fixé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE)
pour une période de quatre ans avec des évolutions annuelles suivant
l'inflation, et permet de rémunérer les opérateurs des réseaux
électriques.
Cette hausse du Turpe a permis de compenser une "moindre utilisation
du réseau de transport", note RTE. Un phénomène qui s'explique d'une
part par la baisse de la consommation d'électricité l'an dernier, ainsi
que par l'augmentation de la production de courant décentralisée qui ne
transite que par les réseaux de distribution, géré eux par d'autres
opérateurs, en particulier Enedis.
L'endettement s'est encore creusé à 8,904 milliards d'euros, contre
8,882 milliards en 2017, alors que RTE a continué d'investir, en
particulier dans des interconnexions vers l'Italie et le Royaume-Uni.
En 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le
21 mars Journée internationale des forêts. L’objectif : sensibiliser à
l’importance des forêts. L’Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui a organisé cette Journée, a
choisi pour 2019 le thème Les forêts et l’éducation
et souligne l’importance d’investir dans l’éducation à la forêt. Mais
que veut dire la FAO par « éducation à la forêt » ? Compte tenu de ce
que le WRM a appris des communautés, la FAO devrait réfléchir au moins
aux 10 points suivants : 1. Les plantations ne sont PAS des forêts
La définition du mot « forêt »
par la FAO revient à dire qu’une forêt est fondamentalement « un groupe
d’arbres ». Une telle approche ignore les interconnexions vitales avec
les autres formes de vie. Avec cette définition, la FAO a activement
encouragé la création de plusieurs millions d’hectares de plantations
industrielles d’arbres, principalement d’espèces exotiques, en
particulier dans les pays du Sud. 2. Les forêts ne peuvent être réduites à la foresterie
Les termes « foresterie » et « forêt »
peuvent sembler similaires et sont parfois utilisés de manière
interchangeable, mais ils renvoient à des choses très différentes. La
foresterie réduit les forêts à leur potentiel de production de bois. La
FAO soutient donc que l’on peut « planter » des forêts. En réalité, il
est seulement possible de planter des arbres. La création par la FAO
d’un « département Foresterie » (et non un département des forêts)
montre que le concept de « foresterie » est prioritaire dans ses
politiques. 3. Les plantations d’arbres en monoculture ne garantissent PAS l’avenir
Le message de la FAO lors de la Journée internationale des forêts en 2013
était « planter un arbre, planter notre avenir ». Mais l’avenir de
qui ? Les monocultures à grande échelle promues par la FAO menacent la
vie des communautés rurales en raison de leurs effets dévastateurs,
comme l’envahissement de terres communautaires fertiles, la consommation
massive d’eau et l’utilisation d’intrants toxiques. Elles constituent
un facteur de déforestation et une fausse solution à la crise
climatique. 4. Les plantations ne protègent PAS l’eau et les sols et ne permettent pas leur restauration
La FAO diffuse le message
que les plantations d’arbres en monoculture peuvent « fournir de
nombreux services sociaux et environnementaux », notamment « une
protection des sols et de l’eau ». Cependant, lorsque la FAO a choisi le
thème « Les forêts et l’eau » pour la Journée internationale des forêts
2016, sa vidéo ne montrait que des forêts. La vidéo a délibérément exclu les images de plantations industrielles d’arbres qui épuisent les ressources en eau et dégradent les sols. 5. Les forêts ne sont PAS simplement un ensemble d’arbres qui stockent du carbone
Les négociations internationales sur le climat ont réduit les forêts à
un simple stock de carbone. La FAO promeut cette vision réductrice. La
Journée internationale des forêts de 2015 a insisté sur le fait que les
forêts et les arbres jouent simplement un rôle de stockage de carbone.
Ce concept a ouvert la voie à des programmes de carbone forestier qui
accaparent les forêts et criminalisent les communautés dépendantes des
forêts. La seule solution sûre et urgente à la crise climatique consiste
à laisser les combustibles fossiles sous terre. 6. Les cultures énergétiques ne profitent PAS aux hommes et aux forêts
Des documents
de la FAO affirment que la « foresterie », correctement réalisée,
« procurera de multiples avantages, notamment une production d’énergie
améliorée ». Mais les grandes plantations destinées à l’énergie de
biomasse détruisent les terres et les forêts des populations, mais
servent les intérêts des entreprises. La question sur la « production
d’énergie améliorée » est donc la suivante : pour quoi et pour qui ? 7. Les plantations forestières industrielles intensifient le harcèlement et les violences sexuelles à l’égard des femmes
Le harcèlement et les violences sexuelles à l’égard des femmes font
partie des impacts invisibles des plantations industrielles d’arbres et
de l’exploitation forestière industrielle. Bien que la FAO ait produit
quelques documents pertinents sur les femmes et les forêts, ceux-ci ne traitent pas de ces violences à l’égard des femmes. 8. La gestion forestière durable (GFD) ne met PAS un terme au recul des forêts
La FAO affirme qu’elle aide les pays à « gérer leurs forêts de
manière durable ». Pourtant, derrière le concept de la GDF de la FAO se
cache l’ancien modèle d’exploitation forestière destructeur. En
apportant son soutien à la gestion durable des forêts, la FAO – ainsi
que les systèmes de certification tels que le FSC – permet à l’exploitation forestière industrielle de se poursuivre. 9. L’industrie des plantations n’est PAS de bon conseil pour prendre soin des forêts
La FAO reçoit des avis du soi-disant Comité consultatif de la filière bois durable. Ses membres
proviennent principalement de l’industrie des plantations, qui est
responsable de la déforestation et de l’accaparement des terres. 10. Les communautés dépendantes de la forêt savent comment prendre soin des forêts
Les communautés qui dépendent des forêts en ont une connaissance
approfondie. La FAO doit réapprendre ce qu’elle sait sur les forêts et
les impacts nuisibles de l’industrie des plantations d’arbres auprès des
communautés dépendantes des forêts et des autres communautés touchées
par cette industrie. Que pensez-vous que la FAO devrait aussi apprendre sur les forêts ?
Il est des moments qui marquent comme une virgule, l'histoire. Ce we est fut une virgule, dans ce monde qui glisse en accélérant sur la pente du chaos climatique.
Cela devient tellement sensible que même même la classe aisée, celle qui sacrifie pas comme ça ses loisirs est allé manifester, proprement, correctement, dans le gros son de la fête positive, pacifique et constructive. Cela partait de l'opéra et allait vers l'est vers république. Dans toute la France la mobilisation a été importante, enfin, merci.... On a le chaos climatique dans tous les slogans, on en parle, des causes moins, du problème principale moins...
De l'autre coté de Paris, la manif des gilets jaune au champs et à l'arc de triomphe, un climat de chaos qui donne un avant gout des prochaines révoltes que va engendrer le chaos climatique. Le gouvernement a décidé clairement de laisser faire. Alors les gilets jaunes déterminés , ceux qui en prennent pleins la gueule depuis 4 mois vont se défouler.
Les experts sont là aussi, en masse , les blacks block.
Y'a du monde, beaucoup moins de moins qu'à l'autre manif, mais tellement plus déterminés en colère, équipés aguerris, qui reprennent en cœur révolution, révolution.... Pour eux la cause est entendu l’égoïsme à ici son avenue...Le problème identifié le capitalisme et sa classe dominante, les bourgeois.
Pour avoir participer à l'acte 4, sur les mêmes lieu, le contraste est saisissant, peu de CRS, l'arc de triomphe en accès libre. Le dispositif étalé sur des quartiers entiers, des CRs qui bougent pas.
Les baqueux sont absents, pas d'intervention dispersive rapides contre les casseurs en infiltrés gilets jaunes, pas de matraques qui surgissent en un éclair. Du gaz pour tout le monde en haut et bas du champs, une foule qui remonte et redescend suivant le sens du vent de lacrymo.
Le début est tranquille. Des tague, quelques mobilier urbains arraché et au fil des heures la casse des protection, le fouquet est cassé pendant plusieurs heures, doucement, avec quelques interventions des CRS qui prennent position devant, puis repartent...
Au bout de quelques heures, on va se reposer les yeux dans des rues adjacentes, et là on voit des baqueux qui poireautent, pas d'ordre d'intervention. Le choix du prince est de laisser casser, fournir des images à BFM WC qui en aura une floppé.
D'autant plus que la foule du matin vient s'adjoindre une quantité de manifestants de celle du climat qui la trouve trop molle et veut en découdre.
Si le gaz est en abondance, les tir de LBD rare et les GLI 4 , les grenades assourdissantes quasi inexistantes comparé à l'abondance du 8 décembre. Je me souviens du bruit assourdissant et d'avoir fini abruti de leur explosion, sonné.
La foule est euphorique, galvanisé.
Alors après une pause déjeuner tardive, le chaos repart de plus belle, la chaleur de la température monte, et les flammes remplacent la casse de vitrine du matin,
Le fouquet n'a plus rien a démolir, un fumigène est lancé il atterrit par hasard sur le sapin de noël lancé sur la bâche et une odeur de feu de foret s'enclenche, il commence a bruler lentement, les CRS a deux pas, attendent 5 longue minutes pour intervenir, les pompiers sont pourtant depuis de nombreuses heures à coté. A chacune de leurs interventions les manifestants les laissent passer, souvent les acclament.
Mais comme toute intervention de la police ou des pompiers, tout pars du PC de contrôle qui régule toute se beau monde. L'hélico en station au dessus donne les images en temps réel aux décideurs.
En fin d’après midi, les crs du haut et du bas font marche l'un vers l'autre et fond seringue
.
Les manifestants sont poussés dehors, mais pas attendus par les baqueux, ils traverseront en direction de République en cassant toute une série de distributeur de monnaie.
Les sirènes de la police hurle partout, les flics les suivent donnant à la ville une ambiance de chaos rare. Le soleil qui a remplacé les nuages du matin ont chauffés l’atmosphère, l'odeur des poubelles brulés, les lacrymos, les incendies donne une parfaite ambiance et avant gout climat de chaos que feront germés le chaos climatique.
Le capitalisme est sauvage, ils nous exterminera aussi vraie qu'il extermine les autres espèces terrestres si on de le débranche. La radicalité n'est pas un extrémisme, c'est une réponse efficace face à un problème, une femme qui quittent un homme qui la frappe, à une réponse radical à un problème, elle n'est pas extrémiste. La réponse style colibri c'est d’arrêter d'essuyer la vaisselle. La réponse modéré est de se plaindre au mari. La radicalité c'est pas feng shui, ça coute mais sa prends le problème à la racine.!
J'écrivais le 7 novembre un article qui s'appelait l'essence de la colère (ici), les sens de la colère sont à diriger vers un système qui repose sur une croissance infinie et s'écroulerait si elle n'avait pas lieu. Un système dont l'augmentation de l’inégalité est inscrit dans les gènes et qui dans un monde sans abondance ne peut que perdurer en ruinant de plus en plus de monde et on sacrifiant non seulement l'avenir mais aussi le présent.
Nous avons à faire deuil d'un monde d'abondance. Plus vite nous le ferons et moins de mort il y aura. Le système depuis des décennies nous dit de nous occuper de notre bonheur personnel et que l'histoire est une sempiternelle multiplication de l'abondance, que les systèmes alternatif ont échoué (car ils ont émergé dans le chaos).
Le mode de vie bourgeois est le modèle vendu par la pub.
Les champs Élysées leur lieu de pèlerinage. Il a été saccagé, ravagé avec la complicité tactique du gouvernement qui souhaite en tirer les marrons politiques. Ca va marcher c'est tellement facile et le propagande tellement institutionnalisée. Quelques vitrines aux Champs, 15 000 morts pour le chômage et la misère, 40 par jours. Et l'écocide qui vient. Le capitalisme fera dans quelques décennies passer le stalinisme pour un pique nique !
La religion, la croyance en la folie névrotique du capitalisme et des surhommes macronesques veut perdurer.
Ils ont les matraques et les LBD. Ils nous reste a nous unir, en espérant que eux feront le chemin inverse. Mais une chose est sure ce WE, l'histoire se met en mouvement. Excellente nouvelle face au capitalisme qui veut la rendre immobile... reste a savoir vers ou ? Pour l'instant le panneau indiquait " Pour cause d'indifférence, le futur est annulé".
On pourra peut-être mettre en place une société de survie. Surement infiniment moins confortables, mais au vue des medics street soignant auto organisés au milieu du chaos, surement plus humaine:
1/ Imposer un moratoire total sur toutes les nouvelles installations de charbon, gaz, pétrole
2/ Fermer toutes les centrales électriques alimentés par des combustibles fossiles
3/ Produire 100 % de l'énergie électrique avec du vent et du soleil principalement
4/ mettre fin au développement du transport aérien, maritime et terrestre, rationner le transport aérien
5/ Développer les transport public à tous les niveaux
6/ Promouvoir les approvisionnements locaux en limitant le transport de nourriture
7/ mettre fin à la destruction des forets et lancer un énorme programme de reforestations et plantations
8/ Isoler tous les bâtiment
9/ Démanteler l'industrie de la viande et diriger les besoins humains en sources végétales de protéines
10/ Diriger l’investissement par des banques publiques vers lla réalisation des objectifs définis juste avant.
Rationner, limiter la liberté d'investissement, remettre l'égalité des droits vitaux, taxer le superflu. En finir dans les têtes avec l'idéal bourgeois en tuant son vecteur la pub...
Cela veut dire surtout financer les pays pauvres pour qu'ils se passent du charbon, renoncer à nos stations de ski, le tourisme de masse, nos maisons individuelles, nos bagnoles, notre égoïsme. C'est aussi décidez que les plus 60 ans devrait réfléchir avant de l'ouvrir, ils ont tellement intérêt à que rien ne change.
Radical ? sur ! Bien loin du colibri ! Mais c'est le prix minimum pour pas finir bouffer par nos petits enfants....
Le doute porte sur la possibilité d'y parvenir, non sur la nécessité d'y tenter.