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lundi 30 octobre 2023

Nouvelles pas croquignolesques des Croquignards

 Cela fait un moment, le temps passe vite et les occupations occupent.

Côté Croquignards, pas mal de choses dont certain-e-s sont au courant, moins d'autres.

Nous avons notre maison, achetée par l'asso, en péril.
En effet la municipalité de la Roche-de-Rame qui nous l'a vendue pour que quelque chose de dynamique relance le centre-village et surtout pour que ne germe pas l'idée saugrenue dans la tête de décideurs de raser 2 maisons inhabitées pour élargir la route nationale qui fait un goulet d'étranglement à cet endroit. Municpalité élue sur un programme demandant une déviation et non pas un aménagement de la RN et qui a validé cette décision lors d'un conseil municipal.

Depuis des études avaient été faites, avec participation de la population, qui refusaient un aménagement de la route, qui donnaient les Croquignards comme point positif de la vie du village et plusieurs options avaient été émises, 4 ou 5.
Petit à petit les options se sont réduites, jusqu'à évidemment la moins chère : l'aménagement de la route, au détriment de la demande de départ, des souhaits des riverains et habitants. Et des Croquignards dont la maison, dans cette version est rasée.

La mairie, qui a planché et qui voulait un aménagement du centre-village qui en a bien besoin, se contente des miettes laissées par les décideurs : il y aura aménagement du centre-village mais avec toujours cette route nationazle et son flot de circulation.

Pour nous cela n'est pas possible ! En premier car le village n'y gagnera rien, bien au contraire, plus de retour en arrière possible une  fois la route aménagée, le beau lac sera toujours bordé par ce flot de voitures et camions, le parc du château sera amputé et plus en bordure de route, le problème de la vitesse ne sera pas réglé bien au contraire car au lieu d'un ralentissement naturel qui fonctionne, il est prévu quatre chicanes dont on sait que si elles cassent un peu la vitesse, elles n'obligent en rien, les exemples de celles de Prelles et Eygliers le prouvent. Bruit et pollution seront toujours là.

Le maire qui nous a soutenu et proposé cette maison veut maintenant nous en exproprier alors que nous avons passé des années à la remettre en état, nous y avons passé un temps fou ainsi que beaucoup d'argent. Sans concerter le village ni les personnes impactées ou son conseil. Nous espérons que la mobilisation en cours le fera changer d'avis avant que cela ne devienne une fracture dans le village, ce qui serait dommage. Car nous n'accepterons aucun compromis financier et avons pris d'ors et déjà un avocat pour nos futures actions en justice.

Comme le projet n'est pas validé, il est temps encore de l'arrêter.

Ensuite chez les Croquignards nous ne sommes pas tous d'accord sur la déviation, car bien sûr elle a des impacts. En parallèle, la nationale a aussi un fort impact négatif sur la vie du village alors qu'il possède beaucoup d'atouts.
Nous sommes au moins tous d'accord sur le fait que l'on est contre l'élargissement de la route qui ne règle rien des problèmes évoqués et préférons le status-quo, laisser la route en l'état jusqu'à ce que des décisions intelligentes soient prises.

Voici un petit livret explicatif qui sera distribué aux habitant-e-s de la Roche-de-Rame et qui vous donnera des infos complémentaires.
Ce week-end, lors de la permanence du maire, nous serons là avec les fanfares qui sont en résidence cette semaine à la maison Croquignards. Merci si vous pouviez faire suivre cette histoire désolante, nous pensions avec cette maison être à l'abri de beaucoup de choses mais pas de ce qui est quand même un coup de poignard.

En attendant plein de bonnes choses à vous toustes et pour les projets à venir.

Queb'

 

Chez les Croquignards

Maison constructive
Maison Croquignards
Les Queyras
05310 La roche-de-Rame

 

mardi 28 février 2023

Macron atomise le logement social

 

Le mot pénurie est revenu dans le langage journalistique, il avait disparu. Pour les chômeurs les journalistes ne parlent jamais de pénurie de travail mais du chômage de la personne, le choix n’est pas rien, dans un cas c’est une fatalité (y’a pénurie), dans le second il est facile de vite sous-entendre une responsabilité au chômeur. Ce mot « pénurie » est revenu à la mode, il s’applique maintenant à l'énergie ou à l'alimentation mais curieusement pas encore au logement, on va parler de mal logement de problème de logement, en cas de famine on parlera de problème de pain. Pourtant le problème du logement est tout simplement une pénurie de logement et elle se fait de plus en plus criante pour les classes précaires. Ici dans les Hautes Alpes, elle devient aiguë, grave, inouï, il n’y plus rien à louer pour les popu (Voir article « Les Alpes ne peuvent accueillir toute la richesse du monde » il y a un an). Face à la flambée spéculative, la réponse rapide des pouvoirs publics (l’état et les collectivités locales) devrait être : « accélérons la construction du logement social ». Ce fut dans l’histoire la réponse même sous des gouvernements de droite. Mais sous un gouvernement d’extrême-pognon en pleine pénurie de toit, le logement social est tout simplement mis à mal, il est en déconfiture, il est même atomisé !

Nous avions alerté, il y a quelques années des conséquences des premières mesures de Macron 1er:
- le prélèvement de 1.3 milliards € sur les offices HLM,
- doublement de la TVA sur la construction social,
- mais surtout le plus pernicieux, la volonté de Macron de favoriser un de ces plus gros sponsors : les offices d’HLM privés.

Issus du monde socialiste comme lui, ils ont commencé à gauche, proche du pouvoir pour faire fortune en bradant des biens publics, (définition du mot oligarques). Cette privatisation rampante, est des plus pernicieuse en dévoyant des outils sociaux : les HLM privés. Mais des HLM publics résistaient, outils de gestion local puissants, ils permettent de loger les précaires. Beaucoup d’élus de gauche mais aussi de droite rechignaient à les brader.

Macron poussent les offices HLM à se regrouper avec la loi ELAN. L'état à favorise les HLM privés (en français technocratique les Entreprises Sociales de l’Habitat) au détriment des HLM dirigés par les élus locaux. Une recentralisation de la gestion du logement. Ces offices HLM privés louent selon des critères sociaux mais ils ont un bilan social très mauvais: leur vrai objectif est de faire du fric et des gros salaires à leurs dirigeants. Pour cela ils montent les prix des locations au plus haut du plafond sociaux, excluent de la location les précaires, vendent les beaux morceaux du parc au prix fort. Autre effet des volontés marconistes, la vente d'HLM. Macron l’a favorisé et simplifié.

Avec une tel politique Macron oblige es offices HLM a se refaire en vendant, certains en abuse et réduisent le parc. Les offices privés ont pris gout à revendre dans les zones ou les prix sont stratosphériques comme ici en montagne à ski. Et ici on a plus la main sur ces décisions. Ainsi s’amplifie l'exclusion sociale de ces zones: on peut parler d'épuration sociale, comme je l'ai fait ici. Ici dans le nord du département 05 nous avons vu les prix immobiliers montée en flèche. Un office d’hlm du nord 05 était communale et ses loyers assuraient aux saisonniers précaires des appartements bon marché. Il a été bradé à un office privé. Conséquence les loyers ont doublés en 10 ans, les précaires sont refusés systématiquement pour les nouveaux arrivants. Certaines classes moyennes trouvant la location privée trop cher et ne pouvant plus acheter des biens, devenues stratosphériques, c'est rabattu sur ces immeubles. Dernière étape à ce démantèlement du parc bon marché, leur revente. Dans un nombre important d'immeubles, nous voyons les départs des locataires sans remplacement et laisser vides. Il s’agit de les vider pour les revendre au prix fort du marché débarrassé des gueux

Bien que le problème du logement soit un gros souci pour l'électorat de gauche, il n’intéresse peu leur représentant à quelques exceptions près. Il sera curieux de savoir combien d’élus, de députés de gauche sont locataires, nous avons un indice : la gauche a élus 6 ouvriers à l’assemblée en tout est pour tout. Pas d'offensive médiatique, pas de clash à l’assemblée de sur ce sujet. Pourtant pour redonner du pouvoir d'achat aux moins fortunées, il est indispensable de s'attaquer à ce qui représente un tiers de leur dépense. La baisse de l’immobilier est bien meilleure pour lutter contre l’inflation que la baisse du prix de l’essence, c’est une excellente solution. Un vrai combat de classe. En effet, une grosse partie des classes supérieures ont décidées d'investir leur patrimoine dans l'immobilier. L'état défiscalise, favorise, la rente est bonne et sur, elle est même bien vu. Ainsi chaque année un transfert de plusieurs milliards se fait des classes pauvres aux classes aisées. Et depuis des décennies, l’année suivante est pire que la précédente. Actuellement, un bien qui dure 40 ans peut être payé par le locataire en 15 ans. Et malgré cette rente le parc locatif est en mauvais état. En effet, les classes aisées confondent souvent chiffre d’affaires et bénéfices. Rénover ou même simplement entretenir n'est pas leur priorité, les biens doivent cracher du revenu ! Ce que rapporte un bien n’est pas réinvesti dans celui-ci. Résultat les logements sont mal entretenus et surtout peu isolés. Fait aggravant la politique d'aide à la rénovation ou au déploiement des énergies solaires est quasi exclusivement tourné vers les propriétaires. Moralité, nous voyons les classes aisées investirent fortement dans l'isolation et la production électrique pour leur logement et rarement dans les logements qu’elles louent. Les propriétaires sont aidées par l'état, via l'argent prélevées sur les factures d'énergies (CEE) de tous les consommateurs. Cet argent va des moins riches aux plus aisés. Pendant ce temps les locations continuent de flamber comme les factures d'énergie pour les modestes. "Les riches s'est fait pour être très riche et les pauvres très très pauvre" disait Louis de Funes, ministre du roi en piquant des impôts à des paysans en pleine disette…

Le manque de construction sociale, s'explique aussi par la volonté de nombreux élus de ne pas accueillir ce type de logements dans leur commune. Nous avons vu ici un projet de logements sociaux haut de gamme, lever des masses d'hurlements. Les riches propriétaires d'un village ne voulaient pas de ces populations car pour eux « HLM= CAS SOCE ».

Pourtant ils ne devraient pas trop s'inquiéter, le financement des logements sociaux vient de la collecte d'argent populaires, les livrets A. Les Français en ont des bien garnies (500 milliards). Un tiers seulement sert à financer le logement social. Avec un taux sur le livret qui monte à 3 %/an, c'est une facture de 3 milliards en plus pour les HLM. Moralité leur construction devraient encore ralentir. Depuis 10 ans, à la suite du ralentissement de la construction sociale et la montée de l’épargne, ils existent des milliards en surplus. Le gouvernement Sarkozy a discrètement réorienté cet argent vers les actions, les prêts à l'état et financements divers et variés. Ici, il sert a financer les stations de ski, de parkings souterrains occupés deux mois par an et la construction de logements de station qui finissent inévitablement vides et froids, nous les appelons les lits froids. Ces milliards viennent d'être promis à financer le tonneau des danaïdes qui s'appelle ERP 2 car aucun privé ne veut investir dedans, contrairement aux renouvelables (qui ne marchent pas d’après l’extrême droite). En effet la construction d'un nouveau parc de centrale nucléaire va couter cher, bonbon, un bras et deux yeux. Le film EPR 1 était l'histoire d'un fiasco totale, le drame de l'incompétence et de la corruption, le film EPR 2 va être une suite encore plus grandiose, n'en doutons pas. En plein réchauffement nous allons les installés sur des bords de mers montant dramatiquement vite ou sur des fleuves à secs. Ils doivent produire dans 15 ans un joli trou dans les finances, trou qui sera lui durable.

Macron atomise donc le logement social, il l'a ruiné dans l'indifférence, de la gauche dont quasi aucun représentant vit dedans, il a créé un numérus clausus social. Pour y accéder il faudra être de plus en plus dans la mouise. La trop forte accumulation de problèmes dans un immeuble, n'a jamais fait des bonnes ambiances de voisinage, seuls ceux qui n’y ont pas vécu peuvent dire le contraire. Ces problèmes inévitables seront exploités par tous les grandes gueules réactionnaires pour clamer leur refus de construction.

Ce numerus clausus sociale fera au logement ce qui a fait à la médecine générale, une pénurie généralisée. La différence est qu'elle ne touchera pas les plus aisés. Ils sortiront gagnant, ils menaceront de ne plus louer leurs épaves thermiques si l'argent des impôts qu’il honnissent ne financent pas tous les travaux de rénovations. Normal pour eux, le loyer égale bénéfice.

Ici l'annonce de la candidature des JO 2034 est le pompon sur le problème. Les prix de 8000 €/m2 du tout nord du département va contaminer le reste du coin. Financer par des milliards d'argent public, les JO sont l'occasion d’une grande montée les prix de l'immobilier et d’une grosse coulée de béton.

Les plus aisées sont les gagnants de l'atomisation du logement social, ils l’ont pas réélu pour rien, il a inventé la sécurité des bénefs par l’impôt et l’immobilier rentier garantie par le numérus clausus social. Mais dans les cas caricaturaux comme chez nous, ils prennent le risque de souffrir d'une pénurie très grave pour eux, ces grands assistés, la pénurie de bonniches, de Nou Nou, d'aides au vieux, de jardiniers, de livreurs, de cuistots, de serveurs, de nettoyeurs, de bricoleurs …. Même leurs coachs de vie risquent d’avoir des soucis.

A quoi penseront ces vieux riches dans quelques années dans leur maisons immenses et vides, attendant l'aide a domicile qui vient pas, que décidément comme dit la chaine de télé CNAZE : les pauvres sont des fainéants et leur couper le chômage est une nécessité.

 

mardi 24 janvier 2023

Action et manif a venir et une info Olympique

> Le 26 janvier à 18H, une marche aux flambeaux est organisée au départ de la préfecture. Elle se terminera par un moment festif et convivial, accompagné de vin / jus de pomme chaud.

> Le 31 janvier à 10H, une nouvelle grande manifestation inter-professionnelle partira de la préfecture. Cette journée d'action et de grève nationale doit montrer que le mouvement ne faiblit pas. Ensemble, nous devons être plus nombreux que le 19 et pour cela, réussir à convaincre autour de nous.

Appel à la grève en station:

Les deux syndicats des remontées mécaniques déposent un préavis de grève illimité pour février



Et aussi:
Embrun ou Briançon candidat au JO 2034, La valse des millions pour la gloriole.

Voici l'équipe olympique local, y'en a pas un qui eclaire a 100 métres


dimanche 6 novembre 2022

Carrefour retire ta plainte

 Ci-joint un appel à participer à une semaine d'action contre carrefour à
partir du 28 novembre. "carrefour retire ta plainte": deux personnes ont
été condamnées à verser 38 000 euros à la multinationale suite à une
action collective de solidarité contre la vie chère. En pièce jointe
l'appel, à faire tourner pour mobiliser largement!

 

 APPEL

Bonjour,
Nous écrivons à des collectifs, lieux et camarades qui pourraient relayer et participer
à une semaine d’actions coordonnées contre Carrefour et la grande distribution, et
pour  la  défense  de  deux  personnes  condamné·es  suite  à  une  action
d'autoréduction.

Le 30 janvier 2021 a eu lieu une action d'autoréduction dans un Carrefour Market,
rue Nationale à Paris, dans la continuité des pratiques de solidarité organisées au
cours de la pandémie, des différents confinements et autres couvre-feux. Lors de
cette  action,  deux  personnes  ont  été  contrôlées  par  les  flics  puis  poursuivies  par
Carrefour. Elles ont été condamnées en première instance, d’une part pour « vol en
réunion  »  à  une  amende  avec  sursis  envers  l’État,  d’autre  part  pour  «  préjudice
matériel,  pertes  d’exploitation  et  préjudice  moral  »  à  verser  38  000  euros  à  la
multinationale de la grande distribution.

Un collectif de défense à géométrie variable et activité discontinue s'est constitué.
Ce collectif est composé de participant·es à l'action, de membres des Brigades de
Solidarité  Populaire  (BSP)  d’Île  de  France,  de  camarades  de  différents  lieux  et/ou
collectifs  de  la  région  parisienne,  de  personnes  solidaires  qui  veulent  s'impliquer
dans cette défense, entre autres. L'objectif principal de ce collectif est d’obtenir la
relaxe, d’une part pour ne pas faire porter sur deux personnes une action collective,
d’autre part pour empêcher la criminalisation des autoréductions. Il s'agit donc à la
fois de batailler à l'intérieur du tribunal (il n'y a pas encore de date pour le procès en
appel)  et  d'agir  à  l'extérieur  via  notamment  le  mot  d'ordre  «  Carrefour  retire  ta
plainte  ».  En  effet,  si  la  multinationale  retire  sa  plainte  et/ou  ne  se  fait  pas
représenter  en  appel,  cela  facilite  une  possible  relaxe.  Et  même  en  cas  de
condamnation,  la  démonstration  en  amont  de  notre  part  d'une  certaine  capacité
d'intervention  et  de  nuisance  peut  pousser  Carrefour  à  ne  pas  engager  les
procédures pour récupérer l'argent.

La  semaine  du  21  mars  dernier,  le  collectif  a  organisé  une  première  semaine
d’action contre Carrefour et pour la défense des inculpé·es et des autoréductions.
Des tractages collectifs, avec force discussions, banderoles et chants, ont eu lieu
dans  plusieurs  enseignes  Carrefour  (y  compris  franchisées)  d’Île  de  France,  mais
aussi dans des magasins bio lui appartenant (So.Bio et Bio c’bon, c’est Carrefour !).
Des  affiches  et  écritures  sont  apparues  sur  les  vitrines  et  autres  panneaux
JCDecaux.  Et  le  siège  de  Carrefour  à  Massy-Palaiseau  a  été  occupé  durant
quelques  heures,  pour  exiger  que  son  PDG  Alexandre  Bompard  retire  sa  plainte.
Nous avions imaginé que cette semaine d’action soit nationale, mais faute de temps
et d’anticipation, cette initiative a été peu reprise au-delà de la banlieue parisienne.
Néanmoins, à Marseille, deux diff’ de tracts ont été organisées devant des Carrefour,
et un gros « Tout gratuit ! Retire ta plainte » a été peint en haut de la façade d’un
hyper à Vénissieux.

Le  22  juin  dernier,  premier  jour  des  soldes  d'été,  nous  nous  sommes  donné·es
rendez-vous au rayon PQ du grand Carrefour d'Aubervilliers pour tracter et exiger
que la direction du magasin fasse remonter nos revendications. Début juillet, nous
avons perturbé et avons pris la parole à un gala de la Fondation des Femmes où
/1 3étaient invités Bompard et d'autres mécènes.
Nous  allons  appeler  à  une  deuxième  semaine  d’action  la  semaine  du  28
novembre  au  4  décembre  2022.  On  aimerait  cette  fois  qu'elle  soit  relayée
beaucoup  plus  largement.  Le  but  de  cette  semaine  d’action,  ce  serait  la
multiplication  des  actions  un  peu  partout  en  France  (voire  même  ailleurs,  si  c’est
possible). Pour ce coup-là, il nous semble qu’un grand nombre d’actions, mais pas
forcément énergivores, sans demander trop de temps de préparation, pourrait être
très  efficace  (voir  plus  bas  nos  propositions  d’actions  possibles).  Et  c’est  là  que
nous avons besoin de vous, pour participer à votre mesure et selon vos envies !

Lors  des  actions  précédentes,  nous  avons  pu  vérifier  que  la  multinationale  était
attentive à la moindre action dans ses magasins, que ce soit tant une occupation de
magasin qu’un collage nocturne. En effet, dans chaque magasin occupé, y compris
ceux  franchisés  (dont  le  siège  prétend  pourtant  qu’ils  n’ont  rien  à  voir  avec  la
marque  Carrefour),  nous  nous  apercevions  que  la  direction  du  magasin  avait  été
précisément  informée  de  nos  autres  actions  dans  d’autres  magasins  et  du  risque
qu’il  y  avait  que  nous  agissions  dans  le  leur.  Par  ailleurs,  durant  ces  moments
d’occupation,  des  client·es  de  Carrefour  nous  ont  témoigné  leur  solidarité,  ce  qui
dérange toujours la direction.

Il y a tant de raisons de s’attaquer à la grande distribution et à Carrefour… Il y a tant
de raisons aussi de défendre la pratique de l’autoréduction, d’autant plus dans le
contexte actuel d’inflation qui fait peser sur toujours les mêmes les augmentations
de prix, quand d’autres continuent à se gaver impunément… Puisqu’on s’est rendu
compte que c’est efficace, continuons à attaquer l’image de Carrefour, mais aussi
son chiffre d’affaires en bloquant, même pour une petite heure, ses magasins !

Pour  soutenir  cette  campagne  du  28  novembre  au  4  décembre,  de
nombreuses modalités d’actions sont possibles, en nombre, à peu ou
à deux, voire tout·e seul·e : 

• Un  tractage  collectif,  en  nombre  ou  plus  modeste,  avec  ou  sans
banderole,  en  bloquant  ou  pas  (souvent  la  direction  fait  elle-même
fermer les grilles du magasin occupé : économe !), dans ou devant des
enseignes  Carrefour  ou  des  magasins  leur  appartenant  :  So.Bio  ;  Bio
c’bon  ;  Carrefour  Market  /  Contact  /  City  /  Express  /  Montagne  ;
Promocash ; Supeco ; Proxi ; 8 à Huit

• Diffuser nos tracts ou bien en écrire vous-mêmes

• Des  collages  de  nos  affiches  ou  des  tags,  de  jour  ou  de  nuit,  sur  la
devanture

• Déposer des tracts dans les rayons ou les dissimuler sous les produits

• Coller  nos  autocollants  sur  leurs  produits,  notamment  nos  QR  codes
(lien vers notre site Internet) sur les codes-barres

• Informer les caissier·es lors de son passage en caisse

/2 3• Organiser  une  soirée  d’information  publique,  avec  ou  sans  discussion
sur les autoréductions

• Appeler le siège de Carrefour. Vous pouvez même appeler Elodie Bleinc,
la  responsable  du  siège  de  Massy,  qui  nous  connaît  bien,  sur  son
portable  professionnel  :  06.38.51.63.84.  Vous  pouvez  aussi  lui  écrire  à
son adresse email : elodie_bleinc@carrefour.com

• Créer et diffuser une vidéo ou un son de soutien

• Aller dans n'importe quel supermarché (Casino, Monoprix ou autre) et y
exiger  que  le·a  directeur·ice  appelle  le  PDG  de  son  groupe  pour  qu'il
appelle Bompard… (on se dit qu’on peut tenter pour rigoler)

• Etc. etc. etc.

N’OUBLIEZ PAS DE NOUS ENVOYER DES PHOTOS DE VOS ACTIONS !!  
Le  collectif  de  défense  des  inculpé·es  de  l’autoréduction  du  30  janvier  2021
n’organisera pas lui-même de nouvelle autoréduction, mais en ces temps de crise
de  telles  actions  pourraient  clairement  se  reproduire,  chez  Carrefour  ou  d’autres
mastodontes de la grande distribution.

QUE CRÈVENT CARREFOUR ET SES MONDES
Pour plus d’informations sur cette affaire et pour trouver nos tracts, affiches et autres
ressources (visuels, chansons, slogans, etc.), voici notre site :  
https://carrefourretiretaplainte.noblogs.org/

Pour vous abonner à notre compte Twitter et relayer l’adresse autour de vous :  
@retirecarouf

#carrefourretiretaplainte

Pour nous contacter par email :  
contact14octobre@riseup.net