Vendredi 24 janvier à 20h : Réunion d'information sur le lancement du Droit Au Logement (DAL) dans les Hautes-Alpes
...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
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lundi 13 janvier 2025
Vendredi 24 janvier à 20 h : Réunion d'information sur le lancement du Droit Au Logement (DAL) dans les Hautes-Alpes
L'association Droit au Logement défend le droit à un logement pour tous et permet d'organiser l'action collective pour établir un rapport de force favorable aux exclus du logement.https://www.
jeudi 28 novembre 2024
ACTION : journées d'actions en décembre
Chers camarades,
Nous vous appelons à vous mobiliser massivement pour défendre nos droits, nos retraites et nos emplois lors de plusieurs événements clés qui se tiendront dans les prochains jours. Voici les détails des actions prévues dans notre département et au-delà :
Mardi 3 décembre 2024 : Journée d’action pour
les retraites
- Rassemblement : Derrière la Bourse du Travail de Gap
- Heure : 10h30
- Au programme : Prises de parole des
organisations de retraités pour exiger une revalorisation
des retraites dès le 1ᵉʳ janvier 2025.
Soyons nombreux pour soutenir cette revendication essentielle !
Jeudi 5 décembre 2024 : Mobilisation des
agent·es de la Fonction publique
- Rassemblement : Devant l’inspection académique à Gap
- Heure : 10h30
- Motifs : Journée d’action interprofessionnelle, grève et manifestations pour défendre nos emplois et nos services publics. Les organisations syndicales CGT, CFDT, FSU, Solidaires, CFE-CGC appellent à une forte mobilisation.
Mardi 12 décembre 2024 : Action régionale pour
le maintien de l’industrie
- Rassemblement principal : Devant la préfecture de Grenoble
- Heure : Le matin, suivi d’un soutien aux
salariés de Vancorex en grève depuis le 23 octobre au
Pont-de-Claix.
Aucun rassemblement n’étant prévu en région PACA, l’UD 05 organise un départ de Gap à 8h en covoiturage.
Inscription : Si vous souhaitez participer, merci de vous signaler auprès de l’Union Départementale dès que possible.
Votre mobilisation est essentielle pour faire entendre nos voix. Ensemble, montrons notre détermination !
Pour toute question ou pour vous inscrire au départ du 12 décembre, contactez-nous directement.
Fraternellement,
lundi 30 octobre 2023
Nouvelles pas croquignolesques des Croquignards
Cela fait un moment, le temps passe vite et les occupations occupent.
Côté Croquignards, pas mal de choses dont certain-e-s sont au courant, moins d'autres.
Nous avons notre maison, achetée par l'asso, en péril.
En
effet la municipalité de la Roche-de-Rame qui nous l'a vendue pour que
quelque chose de dynamique relance le centre-village et surtout pour que
ne germe pas l'idée saugrenue dans la tête de décideurs de raser 2
maisons inhabitées pour élargir la route nationale qui fait un goulet
d'étranglement à cet endroit. Municpalité élue sur un programme
demandant une déviation et non pas un aménagement de la RN et qui a
validé cette décision lors d'un conseil municipal.
Depuis des
études avaient été faites, avec participation de la population, qui
refusaient un aménagement de la route, qui donnaient les Croquignards
comme point positif de la vie du village et plusieurs options avaient
été émises, 4 ou 5.
Petit à petit les options se sont réduites,
jusqu'à évidemment la moins chère : l'aménagement de la route, au
détriment de la demande de départ, des souhaits des riverains et
habitants. Et des Croquignards dont la maison, dans cette version est
rasée.
La mairie, qui a planché et qui voulait un aménagement du
centre-village qui en a bien besoin, se contente des miettes laissées
par les décideurs : il y aura aménagement du centre-village mais avec
toujours cette route nationazle et son flot de circulation.
Pour
nous cela n'est pas possible ! En premier car le village n'y gagnera
rien, bien au contraire, plus de retour en arrière possible une fois la
route aménagée, le beau lac sera toujours bordé par ce flot de voitures
et camions, le parc du château sera amputé et plus en bordure de route,
le problème de la vitesse ne sera pas réglé bien au contraire car au
lieu d'un ralentissement naturel qui fonctionne, il est prévu quatre
chicanes dont on sait que si elles cassent un peu la vitesse, elles
n'obligent en rien, les exemples de celles de Prelles et Eygliers le
prouvent. Bruit et pollution seront toujours là.
Le maire qui
nous a soutenu et proposé cette maison veut maintenant nous en
exproprier alors que nous avons passé des années à la remettre en état,
nous y avons passé un temps fou ainsi que beaucoup d'argent. Sans
concerter le village ni les personnes impactées ou son conseil. Nous
espérons que la mobilisation en cours le fera changer d'avis avant que
cela ne devienne une fracture dans le village, ce qui serait dommage.
Car nous n'accepterons aucun compromis financier et avons pris d'ors et
déjà un avocat pour nos futures actions en justice.
Comme le projet n'est pas validé, il est temps encore de l'arrêter.
Ensuite
chez les Croquignards nous ne sommes pas tous d'accord sur la
déviation, car bien sûr elle a des impacts. En parallèle, la nationale a
aussi un fort impact négatif sur la vie du village alors qu'il possède
beaucoup d'atouts.
Nous sommes au moins tous d'accord sur le fait que
l'on est contre l'élargissement de la route qui ne règle rien des
problèmes évoqués et préférons le status-quo, laisser la route en l'état
jusqu'à ce que des décisions intelligentes soient prises.
Voici un petit livret explicatif qui sera
distribué aux habitant-e-s de la Roche-de-Rame et qui vous donnera des
infos complémentaires.
Ce week-end, lors de la permanence du maire,
nous serons là avec les fanfares qui sont en résidence cette semaine à
la maison Croquignards. Merci si vous pouviez faire suivre cette
histoire désolante, nous pensions avec cette maison être à l'abri de
beaucoup de choses mais pas de ce qui est quand même un coup de
poignard.
En attendant plein de bonnes choses à vous toustes et pour les projets à venir.
Queb'
mardi 28 février 2023
Macron atomise le logement social
Le mot pénurie est revenu dans le langage journalistique, il avait disparu. Pour les chômeurs les journalistes ne parlent jamais de pénurie de travail mais du chômage de la personne, le choix n’est pas rien, dans un cas c’est une fatalité (y’a pénurie), dans le second il est facile de vite sous-entendre une responsabilité au chômeur. Ce mot « pénurie » est revenu à la mode, il s’applique maintenant à l'énergie ou à l'alimentation mais curieusement pas encore au logement, on va parler de mal logement de problème de logement, en cas de famine on parlera de problème de pain. Pourtant le problème du logement est tout simplement une pénurie de logement et elle se fait de plus en plus criante pour les classes précaires. Ici dans les Hautes Alpes, elle devient aiguë, grave, inouï, il n’y plus rien à louer pour les popu (Voir article « Les Alpes ne peuvent accueillir toute la richesse du monde » il y a un an). Face à la flambée spéculative, la réponse rapide des pouvoirs publics (l’état et les collectivités locales) devrait être : « accélérons la construction du logement social ». Ce fut dans l’histoire la réponse même sous des gouvernements de droite. Mais sous un gouvernement d’extrême-pognon en pleine pénurie de toit, le logement social est tout simplement mis à mal, il est en déconfiture, il est même atomisé !
Nous avions alerté, il y a quelques années des conséquences des premières
mesures de Macron 1er:
- le prélèvement de 1.3 milliards € sur les offices HLM,
- doublement de la TVA sur la construction social,
- mais surtout le plus pernicieux, la volonté de Macron de favoriser un de ces
plus gros sponsors : les offices d’HLM privés.
Issus du monde socialiste comme lui, ils ont commencé à gauche, proche du pouvoir pour faire fortune en bradant des biens publics, (définition du mot oligarques). Cette privatisation rampante, est des plus pernicieuse en dévoyant des outils sociaux : les HLM privés. Mais des HLM publics résistaient, outils de gestion local puissants, ils permettent de loger les précaires. Beaucoup d’élus de gauche mais aussi de droite rechignaient à les brader.
Macron poussent les offices HLM à se regrouper avec la loi ELAN. L'état à favorise les HLM privés (en français technocratique les Entreprises Sociales de l’Habitat) au détriment des HLM dirigés par les élus locaux. Une recentralisation de la gestion du logement. Ces offices HLM privés louent selon des critères sociaux mais ils ont un bilan social très mauvais: leur vrai objectif est de faire du fric et des gros salaires à leurs dirigeants. Pour cela ils montent les prix des locations au plus haut du plafond sociaux, excluent de la location les précaires, vendent les beaux morceaux du parc au prix fort. Autre effet des volontés marconistes, la vente d'HLM. Macron l’a favorisé et simplifié.
Avec une tel politique Macron oblige es offices HLM a se refaire en vendant, certains en abuse et réduisent le parc. Les offices privés ont pris gout à revendre dans les zones ou les prix sont stratosphériques comme ici en montagne à ski. Et ici on a plus la main sur ces décisions. Ainsi s’amplifie l'exclusion sociale de ces zones: on peut parler d'épuration sociale, comme je l'ai fait ici. Ici dans le nord du département 05 nous avons vu les prix immobiliers montée en flèche. Un office d’hlm du nord 05 était communale et ses loyers assuraient aux saisonniers précaires des appartements bon marché. Il a été bradé à un office privé. Conséquence les loyers ont doublés en 10 ans, les précaires sont refusés systématiquement pour les nouveaux arrivants. Certaines classes moyennes trouvant la location privée trop cher et ne pouvant plus acheter des biens, devenues stratosphériques, c'est rabattu sur ces immeubles. Dernière étape à ce démantèlement du parc bon marché, leur revente. Dans un nombre important d'immeubles, nous voyons les départs des locataires sans remplacement et laisser vides. Il s’agit de les vider pour les revendre au prix fort du marché débarrassé des gueux
Bien que le problème du logement soit un gros souci pour l'électorat de gauche, il n’intéresse peu leur représentant à quelques exceptions près. Il sera curieux de savoir combien d’élus, de députés de gauche sont locataires, nous avons un indice : la gauche a élus 6 ouvriers à l’assemblée en tout est pour tout. Pas d'offensive médiatique, pas de clash à l’assemblée de sur ce sujet. Pourtant pour redonner du pouvoir d'achat aux moins fortunées, il est indispensable de s'attaquer à ce qui représente un tiers de leur dépense. La baisse de l’immobilier est bien meilleure pour lutter contre l’inflation que la baisse du prix de l’essence, c’est une excellente solution. Un vrai combat de classe. En effet, une grosse partie des classes supérieures ont décidées d'investir leur patrimoine dans l'immobilier. L'état défiscalise, favorise, la rente est bonne et sur, elle est même bien vu. Ainsi chaque année un transfert de plusieurs milliards se fait des classes pauvres aux classes aisées. Et depuis des décennies, l’année suivante est pire que la précédente. Actuellement, un bien qui dure 40 ans peut être payé par le locataire en 15 ans. Et malgré cette rente le parc locatif est en mauvais état. En effet, les classes aisées confondent souvent chiffre d’affaires et bénéfices. Rénover ou même simplement entretenir n'est pas leur priorité, les biens doivent cracher du revenu ! Ce que rapporte un bien n’est pas réinvesti dans celui-ci. Résultat les logements sont mal entretenus et surtout peu isolés. Fait aggravant la politique d'aide à la rénovation ou au déploiement des énergies solaires est quasi exclusivement tourné vers les propriétaires. Moralité, nous voyons les classes aisées investirent fortement dans l'isolation et la production électrique pour leur logement et rarement dans les logements qu’elles louent. Les propriétaires sont aidées par l'état, via l'argent prélevées sur les factures d'énergies (CEE) de tous les consommateurs. Cet argent va des moins riches aux plus aisés. Pendant ce temps les locations continuent de flamber comme les factures d'énergie pour les modestes. "Les riches s'est fait pour être très riche et les pauvres très très pauvre" disait Louis de Funes, ministre du roi en piquant des impôts à des paysans en pleine disette…
Le manque de construction sociale, s'explique aussi par la volonté de nombreux élus de ne pas accueillir ce type de logements dans leur commune. Nous avons vu ici un projet de logements sociaux haut de gamme, lever des masses d'hurlements. Les riches propriétaires d'un village ne voulaient pas de ces populations car pour eux « HLM= CAS SOCE ».
Pourtant ils ne devraient pas trop s'inquiéter, le financement des logements sociaux vient de la collecte d'argent populaires, les livrets A. Les Français en ont des bien garnies (500 milliards). Un tiers seulement sert à financer le logement social. Avec un taux sur le livret qui monte à 3 %/an, c'est une facture de 3 milliards en plus pour les HLM. Moralité leur construction devraient encore ralentir. Depuis 10 ans, à la suite du ralentissement de la construction sociale et la montée de l’épargne, ils existent des milliards en surplus. Le gouvernement Sarkozy a discrètement réorienté cet argent vers les actions, les prêts à l'état et financements divers et variés. Ici, il sert a financer les stations de ski, de parkings souterrains occupés deux mois par an et la construction de logements de station qui finissent inévitablement vides et froids, nous les appelons les lits froids. Ces milliards viennent d'être promis à financer le tonneau des danaïdes qui s'appelle ERP 2 car aucun privé ne veut investir dedans, contrairement aux renouvelables (qui ne marchent pas d’après l’extrême droite). En effet la construction d'un nouveau parc de centrale nucléaire va couter cher, bonbon, un bras et deux yeux. Le film EPR 1 était l'histoire d'un fiasco totale, le drame de l'incompétence et de la corruption, le film EPR 2 va être une suite encore plus grandiose, n'en doutons pas. En plein réchauffement nous allons les installés sur des bords de mers montant dramatiquement vite ou sur des fleuves à secs. Ils doivent produire dans 15 ans un joli trou dans les finances, trou qui sera lui durable.
Macron atomise donc le logement social, il l'a ruiné dans l'indifférence, de la gauche dont quasi aucun représentant vit dedans, il a créé un numérus clausus social. Pour y accéder il faudra être de plus en plus dans la mouise. La trop forte accumulation de problèmes dans un immeuble, n'a jamais fait des bonnes ambiances de voisinage, seuls ceux qui n’y ont pas vécu peuvent dire le contraire. Ces problèmes inévitables seront exploités par tous les grandes gueules réactionnaires pour clamer leur refus de construction.
Ce numerus clausus sociale fera au logement ce qui a fait à la médecine générale, une pénurie généralisée. La différence est qu'elle ne touchera pas les plus aisés. Ils sortiront gagnant, ils menaceront de ne plus louer leurs épaves thermiques si l'argent des impôts qu’il honnissent ne financent pas tous les travaux de rénovations. Normal pour eux, le loyer égale bénéfice.
Ici l'annonce de la candidature des JO 2034 est le pompon sur le problème. Les prix de 8000 €/m2 du tout nord du département va contaminer le reste du coin. Financer par des milliards d'argent public, les JO sont l'occasion d’une grande montée les prix de l'immobilier et d’une grosse coulée de béton.
Les plus aisées sont les gagnants de l'atomisation du logement social, ils l’ont pas réélu pour rien, il a inventé la sécurité des bénefs par l’impôt et l’immobilier rentier garantie par le numérus clausus social. Mais dans les cas caricaturaux comme chez nous, ils prennent le risque de souffrir d'une pénurie très grave pour eux, ces grands assistés, la pénurie de bonniches, de Nou Nou, d'aides au vieux, de jardiniers, de livreurs, de cuistots, de serveurs, de nettoyeurs, de bricoleurs …. Même leurs coachs de vie risquent d’avoir des soucis.
A quoi penseront ces vieux riches dans quelques années dans leur maisons immenses et vides, attendant l'aide a domicile qui vient pas, que décidément comme dit la chaine de télé CNAZE : les pauvres sont des fainéants et leur couper le chômage est une nécessité.
mardi 24 janvier 2023
Action et manif a venir et une info Olympique
Les deux syndicats des remontées mécaniques déposent un préavis de grève illimité pour février
dimanche 6 novembre 2022
Carrefour retire ta plainte
Ci-joint un appel à participer à une semaine d'action contre carrefour à
partir du 28 novembre. "carrefour retire ta plainte": deux personnes ont
été condamnées à verser 38 000 euros à la multinationale suite à une
action collective de solidarité contre la vie chère. En pièce jointe
l'appel, à faire tourner pour mobiliser largement!
APPEL
Bonjour,
Nous écrivons à des collectifs, lieux et camarades qui pourraient relayer et participer
à une semaine d’actions coordonnées contre Carrefour et la grande distribution, et
pour la défense de deux personnes condamné·es suite à une action
d'autoréduction.
Le 30 janvier 2021 a eu lieu une action d'autoréduction dans un Carrefour Market,
rue Nationale à Paris, dans la continuité des pratiques de solidarité organisées au
cours de la pandémie, des différents confinements et autres couvre-feux. Lors de
cette action, deux personnes ont été contrôlées par les flics puis poursuivies par
Carrefour. Elles ont été condamnées en première instance, d’une part pour « vol en
réunion » à une amende avec sursis envers l’État, d’autre part pour « préjudice
matériel, pertes d’exploitation et préjudice moral » à verser 38 000 euros à la
multinationale de la grande distribution.
Un collectif de défense à géométrie variable et activité discontinue s'est constitué.
Ce collectif est composé de participant·es à l'action, de membres des Brigades de
Solidarité Populaire (BSP) d’Île de France, de camarades de différents lieux et/ou
collectifs de la région parisienne, de personnes solidaires qui veulent s'impliquer
dans cette défense, entre autres. L'objectif principal de ce collectif est d’obtenir la
relaxe, d’une part pour ne pas faire porter sur deux personnes une action collective,
d’autre part pour empêcher la criminalisation des autoréductions. Il s'agit donc à la
fois de batailler à l'intérieur du tribunal (il n'y a pas encore de date pour le procès en
appel) et d'agir à l'extérieur via notamment le mot d'ordre « Carrefour retire ta
plainte ». En effet, si la multinationale retire sa plainte et/ou ne se fait pas
représenter en appel, cela facilite une possible relaxe. Et même en cas de
condamnation, la démonstration en amont de notre part d'une certaine capacité
d'intervention et de nuisance peut pousser Carrefour à ne pas engager les
procédures pour récupérer l'argent.
La semaine du 21 mars dernier, le collectif a organisé une première semaine
d’action contre Carrefour et pour la défense des inculpé·es et des autoréductions.
Des tractages collectifs, avec force discussions, banderoles et chants, ont eu lieu
dans plusieurs enseignes Carrefour (y compris franchisées) d’Île de France, mais
aussi dans des magasins bio lui appartenant (So.Bio et Bio c’bon, c’est Carrefour !).
Des affiches et écritures sont apparues sur les vitrines et autres panneaux
JCDecaux. Et le siège de Carrefour à Massy-Palaiseau a été occupé durant
quelques heures, pour exiger que son PDG Alexandre Bompard retire sa plainte.
Nous avions imaginé que cette semaine d’action soit nationale, mais faute de temps
et d’anticipation, cette initiative a été peu reprise au-delà de la banlieue parisienne.
Néanmoins, à Marseille, deux diff’ de tracts ont été organisées devant des Carrefour,
et un gros « Tout gratuit ! Retire ta plainte » a été peint en haut de la façade d’un
hyper à Vénissieux.
Le 22 juin dernier, premier jour des soldes d'été, nous nous sommes donné·es
rendez-vous au rayon PQ du grand Carrefour d'Aubervilliers pour tracter et exiger
que la direction du magasin fasse remonter nos revendications. Début juillet, nous
avons perturbé et avons pris la parole à un gala de la Fondation des Femmes où
/1 3étaient invités Bompard et d'autres mécènes.
Nous allons appeler à une deuxième semaine d’action la semaine du 28
novembre au 4 décembre 2022. On aimerait cette fois qu'elle soit relayée
beaucoup plus largement. Le but de cette semaine d’action, ce serait la
multiplication des actions un peu partout en France (voire même ailleurs, si c’est
possible). Pour ce coup-là, il nous semble qu’un grand nombre d’actions, mais pas
forcément énergivores, sans demander trop de temps de préparation, pourrait être
très efficace (voir plus bas nos propositions d’actions possibles). Et c’est là que
nous avons besoin de vous, pour participer à votre mesure et selon vos envies !
Lors des actions précédentes, nous avons pu vérifier que la multinationale était
attentive à la moindre action dans ses magasins, que ce soit tant une occupation de
magasin qu’un collage nocturne. En effet, dans chaque magasin occupé, y compris
ceux franchisés (dont le siège prétend pourtant qu’ils n’ont rien à voir avec la
marque Carrefour), nous nous apercevions que la direction du magasin avait été
précisément informée de nos autres actions dans d’autres magasins et du risque
qu’il y avait que nous agissions dans le leur. Par ailleurs, durant ces moments
d’occupation, des client·es de Carrefour nous ont témoigné leur solidarité, ce qui
dérange toujours la direction.
Il y a tant de raisons de s’attaquer à la grande distribution et à Carrefour… Il y a tant
de raisons aussi de défendre la pratique de l’autoréduction, d’autant plus dans le
contexte actuel d’inflation qui fait peser sur toujours les mêmes les augmentations
de prix, quand d’autres continuent à se gaver impunément… Puisqu’on s’est rendu
compte que c’est efficace, continuons à attaquer l’image de Carrefour, mais aussi
son chiffre d’affaires en bloquant, même pour une petite heure, ses magasins !
Pour soutenir cette campagne du 28 novembre au 4 décembre, de
nombreuses modalités d’actions sont possibles, en nombre, à peu ou
à deux, voire tout·e seul·e :
• Un tractage collectif, en nombre ou plus modeste, avec ou sans
banderole, en bloquant ou pas (souvent la direction fait elle-même
fermer les grilles du magasin occupé : économe !), dans ou devant des
enseignes Carrefour ou des magasins leur appartenant : So.Bio ; Bio
c’bon ; Carrefour Market / Contact / City / Express / Montagne ;
Promocash ; Supeco ; Proxi ; 8 à Huit
• Diffuser nos tracts ou bien en écrire vous-mêmes
• Des collages de nos affiches ou des tags, de jour ou de nuit, sur la
devanture
• Déposer des tracts dans les rayons ou les dissimuler sous les produits
• Coller nos autocollants sur leurs produits, notamment nos QR codes
(lien vers notre site Internet) sur les codes-barres
• Informer les caissier·es lors de son passage en caisse
/2 3• Organiser une soirée d’information publique, avec ou sans discussion
sur les autoréductions
• Appeler le siège de Carrefour. Vous pouvez même appeler Elodie Bleinc,
la responsable du siège de Massy, qui nous connaît bien, sur son
portable professionnel : 06.38.51.63.84. Vous pouvez aussi lui écrire à
son adresse email : elodie_bleinc@carrefour.com
• Créer et diffuser une vidéo ou un son de soutien
• Aller dans n'importe quel supermarché (Casino, Monoprix ou autre) et y
exiger que le·a directeur·ice appelle le PDG de son groupe pour qu'il
appelle Bompard… (on se dit qu’on peut tenter pour rigoler)
• Etc. etc. etc.
N’OUBLIEZ PAS DE NOUS ENVOYER DES PHOTOS DE VOS ACTIONS !!
Le collectif de défense des inculpé·es de l’autoréduction du 30 janvier 2021
n’organisera pas lui-même de nouvelle autoréduction, mais en ces temps de crise
de telles actions pourraient clairement se reproduire, chez Carrefour ou d’autres
mastodontes de la grande distribution.
QUE CRÈVENT CARREFOUR ET SES MONDES
Pour plus d’informations sur cette affaire et pour trouver nos tracts, affiches et autres
ressources (visuels, chansons, slogans, etc.), voici notre site :
https://carrefourretiretaplainte.noblogs.org/
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@retirecarouf
#carrefourretiretaplainte
Pour nous contacter par email :
contact14octobre@riseup.net