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jeudi 28 janvier 2021

Le financement du développement comme agro-colonialisme :

 

Nouveau Rapport
Le financement du développement
comme agro-colonialisme :

Le financement des plantations d’huile de palme de Feronia-PHC en RDC par les banques européennes de développement

Ph: Oskar Epelde
Télécharger le rapport
Le rapport Le financement du développement comme agro-colonialisme détaille les abus qui souffrent les communautés affectées par les plantations industrielles de palmiers à huile gérées par la société congolaise Plantations et Huileries du Congo (PHC). D'énormes superficies de terres communautaires ont été illégalement accaparrées en 1911 et les palmeraies transformées en plantations industrielles de palmiers à huile par PHC, une société créée par le co-fondateur de la société alimentaire mondiale Unilever, Lord Leverhulme.

Les banques de développement ont financé Feronia-PHC à hauteur de plus de 150 millions de dollars depuis 2013. Les abus contre les communautés en relation avec les conflits sur l'occupation de leurs terres ancestrales par PHC se sont poursuivis. Un membre de l'organisation RIAO-RDC a été tué et des membres de la communauté arrêtés arbitrairement en 2019.

Fatiguées des promesses vides, quatre communautés sur l'un des sites de plantation, Lokutu, ont repris quelque 400 hectares de plantation abandonnée par PHC au début de 2020 et ont commencé leur propre production de l'huile de palme. Elles ont retrouvé une autonomie et des niveaux de revenus jamais vus comme journaliers dans les plantations de PHC. "Avec l'accès à ces terres, nous sommes en mesure de reprendre notre production d'huile de palme, qui a été violemment interrompue avec la colonisation", a déclaré un membre de l'équipe de gestion de l'opération communautaire.
 
Le rapport est disponible en anglais et en français.
 
Voir la section sur le site web du WRM pour un recueil de déclarations des communautés affectées par les plantations de Feronia-PHC òu les communautés demandent la restitution de leurs terres ancestrales.
 

lundi 25 janvier 2021

L'art de SFR avoir

 Bonjour,

En complément du mail ci dessous que j'avais adressé à des élus de la CCSB et des environs, je viens de leur envoyer ce nouveau mail:


je vous adresse quelques documents et vous interroge.

Vous trouverez ci joint les conventions signées entre nos collectivités départementales et régionales, ainsi que l'annexe 2.

Je vous encourage à les lire. Il y a de quoi voir rouge

Dans ces conventions, il est rappelé de nombreuses fois le caractère opposable des dates de réalisations. Les engagements de SFR sont sans équivoque et ne devaient pas pouvoir être transgressés.

Cependant, quand on voit le calendrier des livraisons par communes, on constate le non respect global de ces engagements. Qu'en pensent les commissions de suivis et autres comités stratégiques nommés?

En extrait,     Pour le 05, 16000 prises devaient être réceptionnées en 2019 et 31000 en 2020

                      Pour le 04, 18000 prises devaient être réceptionnées en 2019 et 40000 en 2020

Cela, sans compter bien les centres villes comme Gap, Digne, Manosque, qui sont restées à la charge des opérateurs en procédures AMII, pour lesquelles les retards s'accumulent aussi.

Des villages comme La Brillane, Curbans, L'Escale, Montfort, La Motte du Caire, Moustiers, Peipin, Peyruis, Pierrevert, Reillanne,Valernes, et bien d'autres devraient être quasiment câblés, et même aux 3/4 en 2019. Dans nombre de ces villages, rien n'est commencé.

Dans ces textes, vous n'y verrez aucun engagement de maintenance du réseau construit, rien sur la mise en place d'un service d'exploitation, de maintenance, de suivi, de réclamations, de recours.

Quand on voit (rouge) que ce travail d'exploitation et de maintenance sur les réseaux cuivre actuels par Orange ne sont pas assumés correctement, comment croire que ce sera le cas pour ce réseau fibre? M Tenoux, qu'en pensez vous?

On n'y trouve d'ailleurs rien non plus concernant les salariés, les conditions de travail, leurs garanties etc...

Et pour construire ce réseau fibre, SFR sous traite à outrance et en cascade, il est légitime de s'interroger sur leurs contrats et conditions de travail.

Alors je pose la question: quand engage t-on une vraie discussion sur le sujet? un débat? Quand parle t-on de nouvelles propositions? de  solutions différentes? Pourquoi continuer dans cette débâcle sans fin qui dure depuis presque 20 ans?

Ces questions ne devraient-elles pas être centrales pour les prochaines élections cantonales et régionales?

Privatisations : la République en marché