Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est PESTICIDES. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est PESTICIDES. Afficher tous les articles

mardi 21 novembre 2023

FNSEA un peu d'histoire

Qu'il est beau d'entendre la FNSEA parler de pratiques illégales et d'écoterrorisme, quand on connait un peu son histoire et sa responsabilité sur la destruction des temps de biodiversité, on peut s'en craindre  dire  qu'aucune organisation n'a autant détruit la nature en France....un organisation écodestructrice


 








jeudi 23 juin 2022

Pesticides : une carte interactive pour connaître leur utilisation votre commune

 Spéciale dédicace au Rémollon et a Monetier l'Allemont.

Cette carte c'est une coïncidence je précise correspond a la carte des élus RN !

Elle correspond a la carte des vignobles, arboriculture et céréales intensives !

 


 C'est un outil inédit qu'a mis au point l'entreprise associative Solagro à partir de données publiques. Il permet de découvrir l'indice de fréquence de traitement des surfaces agricoles, commune par commune, sur l'ensemble du territoire métropolitain.

 

 https://solagro.org/nos-domaines-d-intervention/agroecologie/carte-pesticides-adonis

dimanche 30 janvier 2022

Un bus du 05 pour la manif le 5 mars contre Monsanto à Lyon

Une grosse manifestation est organisée à Lyon contre la Multinationale Bayer-Monsanto, celle à qui ont doit tous d'avoir un peu de glyphosate dans le sang (99.8% des 6000 testés en avaient (Voir ici)

Nous invitons tout les Haut-Alpins motivés a venir a cette manifestation. Pour cela Adieu Glacier et d'autres collectifs, organisent un déplacement en bus, un aller retour dans la journée (partir tôt le matin, revenir tard le soir) pour une vingtaine d'euros. Pour bien l'organiser nous avons besoin de savoir qui est intéressé en remplissant ce formulaire dans lequel on vous demande vos coordonnées et vos intentions :

Sondage:Cliquez ici: ou alors ecrire un mail a lemaildejean@gmail.com

L'industrie de la chimie est la pièce maîtresse du complexe agro-industriel. Engrais de synthèse, pesticides ou fongicides ont méthodiquement dépossédé les paysan.ne.s de leur autonomie et profondément bouleversé leur lien à la terre. Désormais, notre subsistance alimentaire dépend d'une industrie biocidaire qui ravage tout sur son passage.


 

Depuis 1901, Monsanto ne cesse de sévir : elle produit PCB, dioxine, glyposate, hormones de croissance, pollution, Roundup, OGM et gène Terminator… En toute connaissance de cause, l’entreprise a systématiquement répondu aux scandales entourant ses activités toxiques par des études biaisées, du lobbyisme féroce et une cohorte d’avocats. Responsable de l’empoisonnement de centaines de milliers d’hectares de terres agricoles et d’autant de cancers, l’entreprise a tout de même été racheté en 2017 par Bayer, scellant l’alliance historique de l’agent orange et du zyklon B. Mettons fin à cette aberration et fermons Monsanto par nous-même, puisqu’aucun gouvernement n’en semble capable. Rendez-vous à Lyon, au siège social France de Bayer-Monsanto, le samedi 5 Mars.


Le 5 mars à Lyon, assiégeons Bayer-Monsanto

Au nom du noble but de nourrir la population mondiale, les multinationales du secteur agro-chimique ont détruit, au Nord comme au Sud, l’agriculture vivrière en lui substituant, du laboratoire à l'assiette, un modèle toxique ultra-carboné dont elles tirent profit.

La firme Bayer-Monsanto incarne plus que toute autre ce système. La liste de ses méfaits est longue à dresser : son Agent Orange utilisé contre les populations civiles au Vietnam, les PCB, le Round-Up, les OGM, les semences Terminator, les néonicotinoïdes, le fichage d’opposants, la falsification scientifique, les procès aux agriculteurs, le lobbying agressif et ses divers conflits d’intérêts...

Les conséquences de l’activité de cette firme sont désastreuses : pollution des eaux et des sols, cancers, malformations congénitales ou destruction de la biodiversité, disparition, précarisation et dépendance accrue des paysans et paysannes dans le monde entier. Les Monsanto papers ont révélé que c’est en toute connaissance de cause que la firme a contribué ces 50 dernières années à empoisonner les populations.

Quand Bayer-Monsanto et les autres multinationales de l'agrochimie affirment être à la pointe des sciences de la vie, nous ne voyons que la destruction de la vie et le ravage environnemental !

L’agro-industrie est, à elle seule, responsable de plus d’un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre, du fait de la déforestation massive, de l’élevage industriel et de l’usage des engrais de synthèse. Le secteur profite de la une complicité des états. Sans rien renier de leur racisme néo-colonial, la France et l’Union Européenne autorisent encore aujourd’hui l’exportation de pesticides pourtant interdits d’usage sur leur territoire.

L’avenir doit s’écrire sans eux !

Malgré tant de nuisances, Bayer-Monsanto se targue d'apporter des solutions au réchauffement climatique et à l'augmentation de la population mondiale. La firme se veut à la pointe de la soi-disant innovation en agriculture ("numérique, robotique, génétique"), qui revient à promouvoir le développement d'une agriculture sans paysans ni paysannes. Grâce à la bio-informatique et la biologie de synthèse pour séquencer et créer de nouveaux gènes, l’Intelligence Artificielle pour optimiser l’usage des engrais et des pesticides sur tracteur intelligent, les OGM climate-ready pour adapter les plantes à la crise climatique...

Cette fuite en avant technologique reconduit les mêmes logiques qui nous ont amenées au désastre : breveter les processus naturels pour satisfaire la rentabilité économique avant tout ; favoriser les mono-cultures, l’accaparement et la marchandisation des ressources naturelles (terres, eau, semences) par les gros exploitants ; déroger à toutes précautions dans la manipulation du vivant.

Tout le contraire d’une agro-écologie qui a déjà prouvé sa capacité à répondre aux enjeux actuels !

Ceci est un ultimatum.

Le siège social France de Bayer-Monsanto, installé à Lyon, doit partir. Nous leur laissons trois mois pour faire leurs cartons et déguerpir de leur tour de verre, et d'ici-là nous saurons le leur rappeler.

Nous ne laisserons pas cette multinationale et les autres dessiner le monde de demain. Il nous faut désarmer cette industrie meurtrière.

Nous appelons à venir assiéger le siège national de la firme le 05 mars 2022.

Bayer-Monsanto, ni ici ni ailleurs !!!!!

Le site des soulèvements de la terre

Liste des signataires

  • les soulevements de la terre
  • les Faucheurs Volontaires
  • la confédération Paysanne
  • les Amis de la Confédération Paysanne
  • Extinction Rebellion Lyon
  • Extinction Rebellion Annecy
  • Extinction Rebellion Strasbourg
  • Extinction Rebellion Marseille
  • Extinction Rebellion Besançon
  • Youth for Climate Lyon
  • RadiAction
  • AlterCampagne
  • Syndicat d'Apiculture du Rhône, de la Métropole et de la Région Lyonnaise
  • Assemblée des Gilets Jaunes Lyon et environs
  • Alerte pesticides Haute Gironde
  • Désobeissance Ecolo Paris

mardi 18 janvier 2022

Tout les français ont du Glyphosate dans le sang !

Une étude confirme la forte exposition des Français au glyphosate

Source: https://www.actu-environnement.com/ae/news/etude-confirmation-forte-exposition-francais-glyphosate-38915.php4

Après avoir testé plus de 6 000 volontaires sur tout le territoire français, le plus large échantillon européen, l'association Campagne glyphosate confirme le très fort taux d'exposition du pays à cet herbicide, notamment des enfants.

 Une population française largement contaminée par le glyphosate, partout et au quotidien, y compris les consommateurs de bio : c'est ce que laisse apparaitre une étude de l'association Campagne Glyphosate, publiée dans la revue Environmental Science and Pollution Research, ce mois de janvier. Mené sous l'égide d'un comité scientifique, comprenant notamment la chercheuse à l'Etablissement français du sang Julie Di Cristofaro, le directeur de recherche à l'Inserm Denis Lairon ou le statisticien Christian Paroissin, ce programme a mobilisé 6 848 participants volontaires issus de 84 départements, entre juin 2018 et janvier 2020. Des prélèvements d'urine ont été effectués sous contrôle d'huissier pour chacun, puis analysés, via la méthode Elisa, par un laboratoire allemand unique : Biochek.

Des résultats sans appel

« L'objectif était d'évaluer la fréquence et le niveau de contamination au glyphosate de la population française, à l'échelle nationale, en essayant de déterminer les associations possibles entre ces niveaux et un certain nombre de facteurs comme les saisons, les caractéristiques biologiques des participants, leurs modes de vie, leurs habitudes alimentaires ou leur profession », explique le mathématicien Daniel Grau, l'un des scientifiques responsables de l'étude. Résultats de ces tests : des traces de la molécule ont été trouvées dans les fluides corporels de 99,8 % des participants, avec un taux moyen de 1,19 nanogramme par millilitre (ng/ml), pour un maximum de 7 ng/ml. « C'est dix fois le maximum autorisé dans l'eau de boisson », indique Denis Lairon.

Les hommes et les enfants d'abord

 
C'est dix fois le maximum autorisé dans l'eau de boisson  
Denis Lairon, Inserm et membre du comité scientifique de Campagne glyphosate
 
L'étude confirme une présence plus importante de l'herbicide chez les hommes, les fumeurs, les consommateurs de bière et les agriculteurs, particulièrement chez les viticulteurs, gros utilisateurs de glyphosate. Ce taux décroit avec l'âge – les enfants font donc partie des plus vulnérables – et chez les adeptes du bio. En revanche, l'enquête révèle qu'il augmente pour les consommateurs d'eau du robinet, de source naturelle ou de puits. Il s'accentue pour tous au printemps et en été, période d'épandage durant laquelle on retrouve aussi plus de ce produit dans les eaux souterraines et de surface. Les experts de Campagne glyphosate regrettent l'absence de prise en compte par les autorités des effets d'une exposition permanente des personnes à cette molécule, tout comme l'effet cocktail particulièrement toxique généré par l'association du glyphosate avec d'autres composés chimiques, largement négligé de leur point de vue.

Les évaluations officielles encore mises en doute

Même si, de l'avis même de ses responsables, cette enquête très factuelle mériterait d'être complétée par d‘autres études plus précises, sur la question des épandages ou la contamination de l'eau par exemple, elle constitue une pierre de plus dans le jardin de l'Agence européenne des produits chimiques (Echa) et de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) : les deux institutions chargées des évaluations de l'herbicide en vue du renouvellement de son autorisation par la Commission européenne, déjà très critiquées pour leurs méthodes. En ciblant le glyphosate, herbicide le plus utilisé dans le monde, en France en particulier, l'association espère, par ailleurs, alerter l'opinion et les pouvoirs publics sur le niveau de contamination des personnes par l'ensemble de ces pesticides. Une exposition confirmée par l'étude Esteban, publiée, cette fois, par Santé publique France, le 21 décembre dernier.

Des plaintes déposées

« La question qui se pose maintenant, c'est : on fait quoi ? Il est quand même étonnant que dans un pays comme la France, ce soient les citoyens qui se mobilisent et financent une étude que personne n'avait faite jusqu'à maintenant », s'indigne Denis Lairon. Et de rappeler, au passage, l'existence de plusieurs autres études de l'Inserm, en 2013 et 2021 notamment, sur les pathologies associées à ces pesticides. Entre fin 2017 et début 2018, plus de 5 000 plaintes individuelles ont été déposées au pénal, au pôle de Santé publique, pour « mise en danger de la vie d'autrui », « atteinte à l'environnement » et « tromperie aggravée ». Visant non pas les organismes eux-mêmes, ou les fabricants de produits ou l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), mais les personnes en charge de ces organismes, ces plaintes sont en cours d'instruction. La Campagne glyphosate, qui accompagne ces démarches, espère que son étude incitera le tribunal à s'en saisir. Elle s'est, par ailleurs, associée à la coalition de 29 ONG à l'origine de la campagne Secrets toxiques dénonçant les carences des pouvoirs publics dans l'évaluation d'une dizaine d'herbicides distribués en jardineries.

 

lundi 22 juin 2020

Projet de charte d'engagement produits phytopharmaceutiques

Bonjour, info à faire circuler au maximum :

Un projet de charte d'engagement sur l'utilisation des produits phytopharmaceutiques est en cours sur les Hautes-Alpes.
Cela fait suite au mouvement lancé par un certain nombre de maires en 2019 pour interdire par arrêter les pesticides sur leurs territoire, afin de protéger les populations.

Nous pouvons donner nos observations par enquête publique, jusqu'au 1er juillet, afin que la Chambre d’agriculture des Hautes-Alpes puisse préparer la concertation sur le sujet.

Projet de charte :
https://www.enquetes-publiques.com/Enquetes_WEB/FR/DOSSIER-E.awp?P1=EP20193&AWPID1F8039BF=88030C69A1E65AD4FC3C94401D9DCE69F800EF88

Envoyer vos observations :
https://www.enquetes-publiques.com/Enquetes_WEB/FR/DEPOSER-E.awp?P1=EP20193
Ce que vous pouvez-dire :
1. Demander une vraie consultation publique sur le sujet, favoriser les débats et le dialogue entre élus, citoyens et producteurs locaux afin de trouver des solutions partagées à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques sur notre territoire. Ce sujet important ne doit pas être réglé à la va-vite, par des enquêtes confidentielles sur internet, qu'il est difficile de relayer. Le débat public est important et nécessaire.

2. Rappeler par copier/coller l'appel de "Nous voulons des coquelicots" :
Vous pouvez remplacer la dernière phrase par :
Nous exigeons, à l’échelle de notre département, que tout soit mis en œuvre pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse. Assez de discours, des actes.
(https://nousvoulonsdescoquelicots.org/l-appel/)

Appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.
Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes.
A très bientôt,
Guillaume Déjy

mercredi 4 décembre 2019

Pesticides: les Coquelicots à l'assaut des SDHI

 
Nous voulons des coquelicots
 

EDITO

 

 
 
Chers signataires de l’Appel des coquelicots, les nouvelles sont à la fois excellentes… et désespérantes. Mais d’abord, un grand merci à vous tous, qui avez permis à ce mouvement de prendre son envol. En une année d’efforts sans relâche de centaines de groupes locaux, nous arrivons enfin à notre premier million de soutiens. C’est grand, c’est historique. La France est le premier pays au monde à connaître une pacifique révolte contre le poison des pesticides. Il ne restera pas seul, soyez-en certains.
 
Nos efforts communs ont changé l’atmosphère de ce pays. Jamais le débat sur les pesticides n’avait été aussi vif, aussi clair, aussi renversant. Mais ce n’est qu’un début, et il nous faut dire notre stupéfaction devant l’attitude de nos responsables politiques...
 

Je m'informe!

 
Le scandale tient en 4 lettres: SDHI. Il s'agit de fongicides massivement épandus, dans l'ignorance générale, dans les champs, les golfs et sur les terrains de sport de notre pays. Or ces pesticides ciblent la SDH, une molécule essentielle pour la respiration de nos cellules, avec pour conséquence de causer de graves maladies neurologiques et des cancers chez l’homme.
Ne les laissons pas répéter  la tragédie du Mediator et, pire encore, de l'amiante: faisons interdire ces poisons!
 
 
 
Un scientifique intègre
 
Retenez ce nom: Pierre Rustin. Chercheur à l'Inserm, c'est lui qui a posé l'hypothèse d'un lien entre l'usage de ces fongicides et une kyrielle de pathologies graves. Il vient de publier une étude fracassante, à nouveau balayée par l'Anses.
 
Je lis son interview
 
Une enquête
 
Un fongicide très utilisé. Des scientifiques qui alertent sur sa vraissemblable toxicité. Une agence sanitaire qui fait la sourde oreille... Un thriller dont nous sommes les victimes innocentes. Qui nous sauvera? Nous-mêmes!
 
Je parcours une critique
 
Une émission pour tout comprendre

L'émission Affaires sensibles, sur France Inter, était consacrée le 18 novembre au scandale des SDHI.

Un moment de radio puissant et instructif!


 
 
 
J'écoute l'émission
 


Je passe à l'action!