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jeudi 16 avril 2020

Le photovoltaique economise 1 tonne de Co2 par an par installation de 3 KW

 Voici une réponse a tout les porteurs de rumeurs virales sans justifications fondée sur la pose de panneaux photovoltaïques ne réduit pas les émissions de CO2.
Spécial dédicace à Jancovici et les pro-nucléaires.

Chaque installation en France de 10 panneaux photovoltaïque permet la réduction d'environ 1 tonne de Co2. par an soit l'économie de 10 000 km en voiture (100 g/km).


Une  centrale de 9 KWc chez vous : 30 000 km de voiture

Une centrale  de 100 KWc sur une toiture commerciale ou industrielle : 300 000 Km de voiture  !

Production par an : 4000 KWh
Économie par an : 238 gCO2/KWh


Chiffres valables dans le Sud de la France.

Source:
Dans un communiqué de presse daté du 14 avril, France territoire solaire présente son étude sur l’impact climat des capacités additionnelles solaires photovoltaïques en France à horizon 2030. Le think-tank fournit régulièrement des données chiffrées sur le secteur et fait des propositions aux décideurs publics dans le but de développer l’énergie solaire en France. Cette étude réalisée par Artelys et I Care & Consult affirme que les nouvelles productions PV se substituent pour 52 % (7,4 TWh) à des sources fossiles et pour 48 % (6,8 TWh) à une production nucléaire. A l’horizon 2030, la production solaire permettrait d’entraîner une diminution de 238 gCO2/kWh. Ce résultat se base sur un niveau de 270 gCO2/ kWh évitées dans le système électrique français et européen auxquels on soustrait 32 gCO2/kWh nécessaires à la fabrication et l’installation des panneaux. En référence à deux variantes prévues par la PPE, « PV haut » et « PV bas », l’étude simule le comportement de l’équilibre offre-demande suite à l’installation de 12,5 GW supplémentaires d’ici 2030. En cohérence avec l’analyse récente de RTE, cette étude infirme l’idée selon laquelle, le mix français étant déjà fortement décarboné, le PV n’engendrerait pas de réductions d’émissions supplémentaires. Au contraire il permettrait, selon l’étude, de réduire significativement le contenu CO2 des mix électriques français et européen

Source:
https://www.observatoire-energie-photovoltaique.com/images/pdf/fts_etudeco2_cp.pdf

La stratégie du choc de Naomi Klein


mardi 14 avril 2020

Forêts de belles émissions

Ence temps de confinement est bien sûr idéal pour écouter des émissions, n'est-ce pas?! J'ai donc pensé à vous... Voici d'abord cinq émissions plus ou moins récentes sur la problématique complexe de la relation entre les forêts, la biodiversité et le climat.

Forêts, biodiversité et climat, 1ère partie (mars 2020)

La Commission Européenne nous a réunis début février pour une grande conférence à Bruxelles sur les forêts et leur rôle essentiel pour la biodiversité et le climat. Normalement, la question des forêts ne fait pas partie des compétences de l’Union Européenne. Il est donc certainement la double urgence provoquée par le changement climatique et par la perte vertigineuse de la biodiversité qui a incité la Commission à prendre cette initiative. Entretiens avec Hannah Mowat (coordinatrice de l'association Fern), William Moomaw (expert sur le changement climatique, co-auteur de cinq rapports du GIEC, Etats Unis), Xavier Morin (chercheur au CNRS et président de Canopée)et Peg Putt (militante australienne depuis presque 40 ans pour la protection des forêts).

Lien direct vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=4748
Forêts, biodiversité et climat, 2ème partie (mars 2020)

Retour à la grande conférence sur les forêts, la biodiversité et le climat, organisée à Bruxelles par la Commission Européenne, les 4 et 5 février 2020. Dans cette deuxième partie, nous évoquerons la pression accrue exercée sur les forêts à cause de l’expansion fulgurante de la combustion, à une échelle industrielle, de la biomasse forestière pour la production de l’énergie. William Moomaw, expert américain sur le changement climatique, dénonce le mythe de la neutralité-carbone, Mary Booth, également des Etats-Unis, présente la plainte collective qu'elle a initiée contre la Directive de l'Union Européenne sur les Energies Renouvelables. D'autre part, Peg Putt, militante australienne, raconte la terrible saison de feux gigantesques que son pays a subie. Entretiens également avec Hannah Mowat (Fern, Bruxelles) et Xavier Morin (chercheur au CNRS et président de Canopée).

Lien direct vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=4749
Forêts vivantes ou déserts boisés? 1ère partie (novembre 2019)

Voilà l'intitulé des Assises Nationales de SOS Forêt, organisées les 23 et 24 octobre 2019 au Domaine de Villarceaux près de Paris. Elles sont venues à un moment crucial de bascule pour l'avenir des forêts en France. Face aux impacts déjà bien palpables du changement climatique, donnerons-nous la priorité à l'œuvre de la nature et des écosystèmes, c'est à dire des forêts vivantes, ou alors à des plantations en monoculture censées mieux assurer l'avenir de nos forêts? Un entretien avec Philippe Canal, porte parole de l'intersyndicale à l'Office National des Forêts, et Raphaël Kieffert, forestier à l'ONF dans les Ardennes.

Lien direct vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=4491

Forêts vivantes ou déserts boisés? 2ème partie (novembre 2019)

Retour aux Assises Nationales de SOS Forêt (23-24 octobre 2019) et à la relation entre forêts et climat. Vincent Magnet, technicien forestier dans le Limousin, évoque l'impact du changement climatique dans cette région et les modes de gestion forestière les plus aptes à renforcer la résilience des forêts face au changement climatique. Ensuite Gaëtan du Bus, ingénieur forestier, parle le rapport "Gestion forestière et changement climatique" qu'il a présenté aux Assises. Entretiens également avec Kelsey Perlman de Fern et Tammouz Helou de la Fédération Nationale des Entrepreneurs des Territoires.

Lien direct vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=4505

Forêts vivantes ou déserts boisés? 3ème partie (novembre 2019)

Ernst Zurcher est ingénieur forestier suisse, chercheur et professeur spécialisé sur de nombreuses questions touchant aux forêts et aux caractéristiques du matériel bois. Dans le contexte du changement climatique, il explique la différence fondamentale entre une vraie forêt mélangée marquée par une forte complémentarité et symbiose entre espèces, et une plantation monospécifique, où c'est la concurrence entre les arbres qui domine. Les forêts mixtes sont bien plus résilientes face aux aléas climatiques.

Lien direct vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=4504


Et pour vous faire voyager vers des contrées lointaines et peu connues, voici encore deux émissions :

Au fin fond de la taïga, 1ère partie (mars 2020)

Un entretien avec Elina Kurovskaya, chercheuse russe qui fait un Master à l'EHESS en anthropologie. Elle a grandi en Sibérie en devenir, rencontrée chez elle dans la Creuse. Elle s'est rendue dans les immenses espaces au nord du fleuve Amour afin d'étudier l'histoire et la situation actuelle du peuple Evenki qui y élève des rennes. Elle a voulu comprendre le rôle des femmes dans cette société. Elle évoque les changements imposés par la colonisation russe et par l'Union Soviétique avec la mise en place de kolkhozes, l'arrivée d'entreprises engagées dans l'extractivisme (notamment de l'or)..

Lien direct vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=4751

Au fin fond de la taïga, 2ème partie (mars 2020)

Nous poursuivons notre conversation avec Elina Kurovskaya, chercheuse russe qui fait son Master en anthropologie à l'EHESS. Elle nous parle du peuple Evenki qui a traditionnellement élèvé des rennes dans les immenses étendus au nord du fleuve Amour. Dans cette partie elle évoque la question du foncier. Le concept de propriété privée était totalement étranger à ce peuple nomade. L'arrivée d'industries extractivistes qui proposent de nouveaux emplois mine les traditions des Evenkis et provoque des ravages écologiques...

Lien direct vers cette émission : http://www.zinzine.domainepublic.net/?ref=4775

Bonne écoute et tenez bon, Nicholas Bell, Radio Zinzine/Longo maï


La Banque d'Angleterre va créer de la monnaie pour aider la pays à supporter les dépenses liées au coronavirus

Gros pavé dans la mare des instituions financières
Et ouverture possible d'une porte qui jusqu'alors restait fermement close contre vents et marées
Là où l'ensemble des États financent leur dépenses en s'endettant sur les marché, la Banque d'Angleterre va financer directement l'État par création monétaire pour l'aider à supporter les dépenses liées à la crise du coronavirus.
C'est temporaire, bien sûr, mais c'est un rempart qui vient de tomber!

https://www.mediapart.fr/journal/economie/090420/la-banque-d-angleterre-brise-le-tabou-du-non-financement-des-etats?onglet=full&fbclid=IwAR03AP4RPmzrlbks30hZ-BpLtsgDnFHlJigx41lqhVUvzt_du5VzW0j6f2w

Joyeuses Pâques !

En matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie

Source:
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/11/en-matiere-de-prevention-nous-ne-sommes-pas-a-la-hauteur-de-l-epidemie_6036316_3244.html

Coronavirus en France : « En matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie »

Pour l’ancien directeur général de la santé William Dab, le gouvernement fait peser, avec le confinement, l’ensemble des efforts de prévention sur la population.
Propos recueillis par Publié le 11 avril 2020 à 10h31 - Mis à jour le 12 avril 2020 à 06h21
Temps de Lecture 6 min.

Emmanuel Macron s’entretient avec des professionnels de la santé, lors d’une visite dans un centre médical, le 7 avril à Pantin (Seine-Saint-Denis).
Emmanuel Macron s’entretient avec des professionnels de la santé, lors d’une visite dans un centre médical, le 7 avril à Pantin (Seine-Saint-Denis). GONZALO FUENTES / AFP
Professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), où il était il y a peu titulaire de la chaire Hygiène et sécurité, William Dab est médecin et épidémiologiste. De 2003 à 2005, il a été directeur général de la santé et avait démissionné en raison de désaccords sur la politique de santé publique avec le ministre de la santé d’alors, Philippe Douste-Blazy. Il livre une analyse critique de la réponse française au Covid-19.

Quelle est votre appréciation de la situation sanitaire de l’épidémie de Covid-19 ?

Un premier élément à prendre en compte est qu’actuellement nous avons un décompte de la morbidité et de la mortalité directement liée au virus. En fait, nous aurons aussi à déplorer des répercussions sur la santé à moyen terme qu’on peut appeler indirectes parce que ce n’est pas le virus qui sera en cause, mais les complications chez les patients souffrant de maladies cardiaques, pulmonaires, rénales, etc.
Ces complications ont deux origines. Le Covid-19, qui entraîne un alitement, qui est un facteur de risque important chez les personnes âgées. Et le fait que le suivi des malades chroniques est moins bon parce que le système de soins est saturé par l’épidémie. Il faut donc s’attendre au total à plusieurs dizaines de milliers de décès directement et indirectement liés à l’épidémie.
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Et sur l’évolution de l’épidémie ?

Je suis frappé par le fait qu’après quatre semaines de confinement, la courbe épidémique n’est que ralentie. Nous restons avec un flux important de malades chaque jour. Trois raisons peuvent expliquer cela.
D’abord le confinement n’est qu’imparfaitement respecté. En particulier, ceux qui continuent de travailler et qui prennent les transports en commun peuvent se contaminer, alors que le port du masque n’est pas généralisé. Ensuite, on peut se demander s’il n’y a pas une transmission aérienne du virus et pas seulement par les gouttelettes. Cette question est débattue, notamment cette semaine dans la revue Nature. Enfin, et cela me semble très grave, on laisse retourner chez elles des personnes contagieuses à la sortie de l’hôpital ou du cabinet du médecin parce qu’elles n’ont pas besoin de soins. Elles peuvent alors contaminer leurs proches. Comment l’éviter quand on vit dans un petit appartement ?
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Que faudrait-il faire ?

Cela fait des jours que plusieurs instances, dont le conseil scientifique du gouvernement, recommandent de mettre ces personnes, de même que leurs contacts, en isolement dans des hôtels (qui sont vides) ou des lieux fermés analogues. La maire de Paris le demande aussi, mais il ne se passe rien.
De façon générale, dans les mesures adoptées, il y a un mélange d’excellence et de médiocrité. L’excellence, ce sont les soins. Des centaines de vie ont été sauvées par l’héroïsme des soignants et des aidants, ainsi que par un effort sans précédent qui a permis de doubler nos capacités de réanimation et de désengorger les hôpitaux saturés. C’est vraiment remarquable.
En revanche, en matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie.

Pourquoi ?

La seule mesure de prévention est en réalité le confinement généralisé assorti de recommandations d’hygiène. Autrement dit, on fait peser sur la population la totalité des efforts de prévention. Ça ne peut pas marcher et le coût humain est effrayant avec un cortège d’inégalités sociales qui s’aggravent. Réalise-t-on bien ce que cela représente pour une famille avec disons deux enfants qui vit dans 50 m² avec les deux parents en télétravail et les enfants qui doivent faire l’école à la maison ? Si l’effort de prévention est partagé, cela peut tenir encore quelque temps, mais, s’il ne se passe rien d’autre, il y aura des mouvements de révolte. Or l’adhésion du public est une condition pour casser l’épidémie. Le macromanagement ne suffit pas. Il faut une capacité de micromanagement.
Je considère que nous entrons dans une période où le confinement aura plus d’inconvénients (économiques, psychologiques, familiaux, médicaux) que de bénéfices.
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Que peut-on faire d’autre ?

D’abord de l’épidémiologie de terrain. Comment se fait-il que ce soient des épidémiologistes britanniques qui ont estimé la proportion de Français infectés ? Comment lutter contre une épidémie sans connaître son étendue ? Des enquêtes par sondages hebdomadaires par téléphone ou Internet permettraient de suivre son évolution. C’est facile à réaliser. Ce n’est pas complètement fiable, mais c’est mieux d’être dans le brouillard que dans le noir absolu. En attendant que des tests sérologiques soient déployés à grande échelle, même avec des imperfections, ce type d’enquête par sondages répétés nous donnerait une tendance sur l’évolution de la prévalence de l’infection.
De même, il faut comprendre pourquoi on a encore tant de nouveaux malades. Où ont-ils été contaminés ? On ne peut pas enquêter sur tous les cas, mais, là encore, une procédure d’échantillonnage suffirait à fournir des indications sur les circonstances de l’infection. Dans les CHU, de nombreuses études cliniques sur d’autres thèmes que le Covid-19 sont actuellement suspendues. Les professionnels de santé qui les réalisent sur le terrain et ont un savoir-faire pourraient être mobilisés à cette fin.
Autre exemple, il y a des dizaines de milliers de patients qui prennent quotidiennement de l’hydroxychloroquine pour des maladies rhumatismales. Cela fait plus de deux mois qu’il y a un débat sur ce traitement. Pourquoi ne sait-on pas si ces patients sont moins atteints par le coronavirus que les autres ? Nous avons des bases de données accessibles pour faire ce travail et une agence du médicament pour le faire.
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Ensuite, on ne dit pas clairement à la population quand les masques et les tests arriveront. Si on ne le sait pas, il faut le dire. Aucun déconfinement n’est envisageable sans ces outils. De même, quand les soignants seront-ils enfin correctement protégés ? On n’entend pas la réponse.
Enfin, il faut un commandement unifié et moins de bureaucratie.

Que voulez-vous dire ?

Je vais vous donner un exemple personnel. Dès le début de l’alerte, je me suis inscrit à la réserve sanitaire. Il y a une semaine, je reçois un message me demandant si je suis prêt à appuyer au plan épidémiologique une ARS [agence régionale de santé] dans un département d’outre-mer. Je réponds immédiatement que je suis volontaire et que je libère tout mon agenda jusqu’à fin juin. Au bout de six jours, pas de réponse. Je fais savoir que je trouve cela anormal en situation d’urgence. Je reçois alors comme réponse que mon dossier administratif n’est pas complet. Il manque la copie de mon diplôme de docteur en médecine (qui est à mon bureau, donc inaccessible) et un certificat d’aptitude médicale. Je n’aurai pas l’odieuse pensée de déranger un confrère surchargé pour qu’il atteste que je suis apte à faire de l’épidémiologie ! Le président de la République a déclaré la guerre, mais les services continuent de fonctionner comme en temps de paix.
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En 1917, la première chose qu’a faite Georges Clemenceau en devenant président du Conseil et ministre de la guerre, c’est de se débarrasser des bureaucrates sans valeur ajoutée, voire à valeur négative. Ensuite, il a obtenu des Alliés un commandement unifié. On multiplie les instances, les conseils, les comités qui font de leur mieux, mais il n’y a pas le souci des détails, ils n’ont pas de rôle opérationnel. Quand Clemenceau visitait le front au péril de sa vie, ce n’était pas seulement pour soutenir le moral des troupes. C’était aussi pour vérifier que l’intendance suivait.
Pour gagner contre une épidémie, il faut trois conditions : la surveillance, la réactivité et un commandement resserré qui fait un lien opérationnel entre la doctrine et le terrain.

Etes-vous pessimiste ?

Oui, au moment où nous nous parlons. Non, si les principes de base de la lutte contre les épidémies sont enfin mis en œuvre de toute urgence en s’affranchissant des contraintes administratives que le gouvernement a désormais les outils juridiques de lever.
Cette situation illustre jusqu’à la caricature la faiblesse de la santé publique française. On mise tout sur les soins sans réaliser que la prévention est un investissement très rentable. Chaque fois que l’on dépense 100 euros dans le domaine de la santé, 96 % vont aux soins et 4 % à la prévention organisée. C’est cela que nous payons, comme nous payons l’incurie de la gestion de l’amiante – 100 000 décès cumulés.
Tous les soirs à 20 heures, nous applaudissons nos soignants. Je me demande si nous ne devrions pas siffler tous les midis les carences de la prévention de terrain jusqu’à ce qu’elle devienne efficace.
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