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lundi 22 février 2021

Énergie : il faut sortir de la photosynthèse pour sauver le climat

 Énergie: il faut sortir de la photosynthèse pour sauver le climat !

Il y a urgence pour le climat, tout le monde en convient. Quand on discute des solutions, les opinions partent dans tous les sens : « il faut garder le nucléaire, il faut des renouvelables, il ne faut pas de nucléaire, il ne faut pas d’éoliennes, il faut que faire des économies d’énergie… » Non seulement le débat se concentre sur les problèmes techniques sans parler du vrai enjeu - l’enjeu politique -, mais il est faussé écologiquement : on met les énergies renouvelables dans le même sac, alors que certaines utilise la photosynthèse et d’autres non. Et cela change tout.

Le débat une vaste empoignade….

 Le débat devrait aussi porter sur quel cadre économique on utilise pour changer tout un système énergétique d’une société. Privé, public ?
Si c’est privé, comment ? Pareil si c’est public aussi…
 Le débat est totalement pollué en France par le débat anti et pro nucléaire. Certains gourous du nucléaire n’hésitent pas à attaquer tout azimut les renouvelables pour les rendre irréalistes. Et cela marche.  D’autres promoteurs des renouvelables les encensent de toutes les vertus et passent par-dessus bord les contraintes et conséquences en termes de places et surtout de ressources.

Pourtant le débat sur les ressources que nécessitent les renouvelables et leurs impacts sur nos écosystèmes est un débat essentiel, pour éviter de sortir d’un système polluant pour s’engager dans un autre destructeur. Débattre, informer avant de tout refaire est utile.

Mais les intérêts, lobbys et biais cognitifs polluent a mort ce débat. L’enjeu et les intérêts sont trop énormes pour qu’ils puissent se faire de manière sereine.
Nous allons essayer dans cette confusion d’apporter une clarté et une évidence écologique :
En ce qui concerne l’énergie il y a urgence à sortir de la photosynthèse.

https://www.canopee-asso.org/500-scientifiques-alertent-sur-le-bois-energie/

ÉNORME DIVISÉ PAR DEUX OU TROIS = ÉNORME

D’abord cadrons notre affirmation : il faut d’abord et avant tout économiser l’énergie. Nous pouvons sûrement économiser la moitié de l’énergie que nous consommons. Mais le confinement généralisé a montré en grand une réalité : nous divisons par à peine moins de deux la consommation d’énergie en arrêtant beaucoup de choses. Cette expérience nous montre que la réduction de consommation a elle aussi ses limites. De plus reconvertir notre système énergétique et même économiser de l’énergie nécessite de…l’énergie : ainsi isoler une maison à la place d'un départ en voyage à l’autre bout du monde est une bonne chose : mais les deux nécessitent de l’énergie : la première est un investissement en énergie, la seconde une dépense définitive.

Mais n’ouvrons pas le débat trop loin sur ce sujet : si nous arrivons à réduire par deux nos consommations en étant plus efficace (vélo, bus à la place de voiture, isolation, fin de l'obsolescence…) plus sobre (moins de consommation d’objet, de voyages, déplacements…) nous aurons toujours besoin d’énergie pour nos hôpitaux, eau potable, pompiers et le COVID nous montre que le divertissement s’il peut et doit être moins gourmand reste indispensable….

Moralité : si nous devons produire deux fois moins qu’énormément d’énergie, cela fait encore énormément d’énergie : Si je vous dis : « vous devez 1 millions d’euros et que vous gagnez 3000 € par mois, et qu'ensuite je vous divise votre dette par deux, vous serez certes content, mais le problème sera toujours là ! »

En résumé, nous devons développer les renouvelables en même temps que les économies d’énergie.

Nous produisons actuellement 10 % de notre énergie via des énergies dites renouvelables. Nous devons donc en produire au moins 5 fois plus. Nous devons quoique qu’on en dise produire plus d’énergies renouvelables pour sortir des énergies fossiles : reste donc à développer des énergies autres que le pétrole, gaz et charbon, là tout le monde est d’accord.

Fin de la parenthèse sur les économies d’énergies

Le débat se concentre sur comment le faire :

Nous répétons : il faut sortir de la photosynthèse.


 Petit rendement gratuit de la nature

La photosynthèse prend de l’énergie solaire et du CO2, la transforme en sucre et rejette de l’O2. Le rendement est faible, 1 % couramment, 3 % dans les plantes en C4 (maïs, canne à sucre, etc..).

Ces sucres sont consommés par des animaux ou dégradés par fermentation et par les bactéries qui rejettent par ce processus du Co2 dans l’atmosphère; Le cycle est bouclé. Depuis des millénaires, une partie infime de cette biomasse est enfouie dans les roches sous forme de gaz, pétrole et charbon, nous brûlons chaque année environ 1000 ans d’enfouissement de photosynthèse……

Photosynthèse l’énergie de base de tous le vivant ! Nous nous l’accaparons de plus en plus !!! Ne faisons pas plus au nom de l’écologie !


Cette photosynthèse sert d’énergie de base pour tout le monde vivant : poissons, bactéries, planctons, forêts, monde sauvage et humains. L’agriculture, réponse à une crise énergétique (disparitions de la mégafaune et du gibier) est une mise au service de l’homme de cette photosynthèse.

Depuis l’aube de l’humanité, l’homme s’est approprié cette photosynthèse pour habiter des régions inhabitables, pour commercer, pour faire la guerre et se développer : ce fut le feu du bois, l’agriculture, les animaux domestiques, le cheval, l’esclave…… A chaque fois des civilisations entières ont buté contre les limites de cette photosynthèse qui, si elle est gratuite, a un faible rendement : mauvaises récoltes et déforestations ont été les sources de tant de guerres et famines…les malheurs de l’histoire tournent autour de problèmes de photosynthèse…


Quand l’homme a su sortir de la photosynthèse, il a pu non seulement se développer mais aussi soulager les contraintes sur le monde sauvage et l’humain : le bateau à voile, les moulins à eau et à vent, ont été des sources qui ne mangeaient pas de grain comme on disait…. La voile remplaçait les esclaves, les moulins les chevaux, laissant plus de grain….

Puis la photosynthèse est revenue avec la découverte de la photosynthèse concentré et fossile: le gaz et le pétrole, le charbon : en sortant ce CO2 enfoui nous avons terriblement développé notre civilisation et notre population. On en est arrivés là, et si nous ne voulons pas finir dans le chaos, nous avons à faire face à une double contraint : un besoin impérieux d’énergie, et la nécessité de sortir des fossiles.

Lâcher la photosynthèse, la vielle comme l’actuelle….

Alors depuis 20 ans nous parlons d’énergies renouvelables en mettant dans ces énergies : le bois, les biocarburants c’est-à-dire l’agriculture. Or celles-ci sont issues de la photosynthèse et leur rendement est minable : 1 %. Mais elles sont gratuites. Quand certains gourous parlent du rendement excellent du bois ou des biocarburants 80 % et leurs opposent le rendement "minable" du photovoltaïque, ils font une grave erreur de calcul : En effet il oublient que le bois a un rendement de 80 % sur 1 % soit un rendement de 0.80 % par rapport au solaire qui est de 20 %. La ruée depuis 20 ans sur ces énergies censées être vertes, sont monstrueuses. En France elles représentent la principale énergie dite renouvelable. La déforestation provoquée par l’huile de palme a rendu certaines années la Malaisie davantage contributrice d'émissions de gaz à effet de serre que la chine.  Presque un million d’hectares en France est affecté aux biocarburants. Les forêts du monde entier sont affectées par la demande plus importante de bois dont le bois énergie est l’une des principales causes. Brûler du bois nécessite de raser des forêts dont les sols mis à nu rejettent énormément de CO2. Depuis longtemps, cette évidence est affirmée par les forestiers et elle est enfin validée par le monde scientifique : voir l’appel des 500 scientifiques sur le bois.

Brûler du bois n’est sûrement pas mieux que brûler du charbon, car non seulement on rejette beaucoup de CO2 mais on détruit les stocks de carbone du sol déforesté. Si la méthanisation peut transformer du méthane en CO2 et donc réduire les rejets, elle est gloutonne en matière organique. Si on la limite comme on doit le faire sur les déchets d’animaux ou humains, elle ne pourra produire que peu.

Dans le débat sur les ressources des renouvelables on ne parle jamais des millions d’hectares que nécessite les biocarburants et le bois énergie….


Il faut chercher là où il y a beaucoup d’énergie, l’atmosphère. Les énergies atmosphériques c’est-à-dire les éoliennes et le photovoltaïque, ainsi que l’hydraulique, ont un rendement bien plus important, de l'ordre de 15 à 20 %. Mais ces énergies nécessitent des investissements importants et des ressources. Elles présentent un grave défaut pour le monde capitaliste : elles coûtent beaucoup en investissement et très peu ensuite. Il faut investir beaucoup d’argent. Dans une telle configuration, le taux de rémunération de l’actionnaire est fondamental et change le prix. Dans un tel système, elle rapporte moins que raser des forêts qui ont poussé gratuitement. Écologiquement, l’éolien et le photovoltaïque nécessitent de l’espace et des ressources importantes mais elles sortent de la photosynthèse, ce n’est pas la fin des problèmes mais un progrès essentiel !

Pour une jachère solaire afin de régénérer les sols !

Les espaces occupés par les éoliennes et panneaux photovoltaïques font grand débat et suscitent la protestation : nous rasons des forêts en France pour installer des champs PV. Il est en effet interdit de construire sur du terrain agricole. Raser des forêts pour faire du PV est en effet une absurdité ! Mais nous pourrions construire ces champs photovoltaïques sur des terres agricoles pollués. Depuis des décennies, des terres agricoles sont en monoculture et la vie des sols est morte. Plus de vers de terre, l’érosion entraîne le sol dans les rivières et celle-ci est fatale pour l’avenir. Une grande partie des terres agricoles sont sujet à ce problème dramatique. Parfois ces champs occupent des terres destinées aux biocarburants. Placer des champs de panneaux photovoltaïques permettrait à ces terres de se reposer et de se régénérer ! 30 ans est la mesure du temps qui faut pour régénérer les sols. Nous savons faire des champs PV laissant la place à un élevage ovin ou autre, permettant aux sols de revivre, aux vers de terre de revenir, à la vie du sol de reprendre ses droits, à l’érosion fatale de s’interrompre. D'autant mieux que nous savons à présent planter les panneaux solaires à la verticale avec les panneaux bifaciaux, ce qui laisse la place à la photosynthèse dont les besoins d'ensoleillement sont très inférieurs à celui des panneaux.


La jachère solaire : 20 fois mieux que les biocarburants

Comparaison : En France on consacre environ 800 000 hectares de surface agricole à la production de biocarburants. Ceux-ci ont générés 37.5 TWh d’énergie. Avec cette surface en photovoltaïque nous auriont : 400 000 mégawatts soit 400 Gigawatt installé. Un watt installé produit à Paris un Kilowattheure par an. Donc nous aurions 400TWh d’électricité. Donc pour produire autant d’énergie que les biocarburants nous aurions besoin d’une surface 10 fois plus faible. Sachant que les voitures électriques consomment aux minimum deux fois moins que les voitures à essence, nous pouvons dire que le rapport est 20 fois meilleur pour le couple Photovoltaïque/voiture électrique que le couple Biocarburants/Voiture essence. Certains répliqueront qu’il faut de l’énergie pour faire ces milliers d’hectares de panneaux. Oui mais là encore le rapport est meilleur que pour les biocarburants : les panneaux sont produits une fois pour trente ans, tandis que le biocarburant nécessite chaque année engrais, tracteurs, transformation chimique lourde en éthanol chauffé à haute température.

En résumé, nous devons arrêter les biocarburants et les remplacer par des centrales au sol sur une surface moindre. Ainsi nous récupérons de l’espace pour le monde sauvage et les forêts. Devant un rendement de 15 à 20 % pour le photovoltaïque et un rendement 1 à 2 % pour les céréales (le colza), le calcul est vite fait !

Le bilan en termes de CO2 serait bien évidemment meilleur avec un rendement 10 fois plus grand ; d’un facteur 10 au moins.

Les perspectives d’amélioration sur les biocarburants sont négligeables, on n’améliora que le processus de transformation très gourmand en énergie mais jamais la photosynthèse. En 20 ans le photovoltaïque a vu son rendement augmenter régulièrement. De manière lente, mais constante : des des perspectives d’évolution encore plus importantes se font jour avec des cellules capables d'atteindre les 30 % en 2030. Ce qui réduirait fortement la surface nécessaire.


L’éolien nécessite peu de place mais son impact visuel est important. Le rendement est encore meilleur que le photovoltaïque mais son intermittence plus grande. Produisant plus l’hiver que l’été il se marie bien avec le solaire. Le triptyque Éolien-solaire-hydraulique est bon, quand y’a plus de soleil, y’a du vent et de la pluie….

Quant aux ressources en métaux consommés à leur fabrication par les énergies renouvelables (énergie grise), le débat actuel occulte un fait important :

 Avec ou sans renouvelables nous aurons toujours un problème de ressources !

La réduction de la demande de ressources minières demande d’abord :

Une réduction de l’obsolescence des objets (une voiture peut durer 25 ans), la priorité donnée aux immeubles sur la maison individuelle qui ne sera jamais écologique, la priorité donnée aux transports collectifs qui pourraient compenser la consommation induite par la construction de milliers d’hectares de panneaux et de dizaines de milliers d’éoliennes. Reste enfin le cas du cuivre, qui peut être remplacé par l’aluminium, ce qui risque d'ailleurs d’arriver, vu que le prix du cuivre a de forts risques de s’envoler au vu de la demande générée par les énergies renouvelables.

Mais accuser le dernier arrivé dans l’histoire de l’industrie du pillage des ressources est hypocrite : cette industrie est vitale.

Le bois énergie : sortir de la photosynthèse.

L’engouement pour le bois énergie ne se dément pas et son impact sur les forets est immense

 


Pour la forêt, la production moyenne de bois de la forêt française équivaut en énergie à 0,15 litres/m²/an. Le rendement est encore pire que celui des biocarburants car une grande partie de l’énergie capté par une forêt ne sert pas à faire du bois.

DANS UNE GÉNÉRATION BRÛLER DU BOIS SERA JUGÉ IDIOT !

Utiliser le bois pour le brûler est un gaspillage de matière : nous avons besoin de remplacer le béton par du bois d’œuvre, le polystyrène par de la laine de bois, bref le bois est une matière bien trop pratique, stockant du CO2 pour faire autre chose avec que le brûler.

Utilisé en matériaux, il stocke du CO2, quand vous le brûlez il le rejette. Il met 100 ans pour être de nouveau ravalé par les forêts qui en stockent. De plus, nos forêts françaises sont jeunes, et cela est dû au reboisement de la déprise agricole après 45 ; Elles sont de parfaits puits de stockage de CO2.

Le marché du bois étant mondial, plus nous utilisons de la ressource en France et plus les forêts plus fragiles comme les africaines sont impactées.

 Il est urgent de déclarer le bois-énergie comme nocif pour le climat au lieu de le subventionner et d'en faire la promotion. 

Vu les quantités des services écologiques que nous rendent les forêts ; dépollution de l'air, recharges des nappes phréatiques, rafraîchissement, reconstitution des biotopes, il est totallement idiot de les brûler ou de les industrialiser pour en faire des champs d'arbres. C'est comme scier la dernière branche qui nous retient avant l'abîme....

POLLUTION DE L’AIR : DANS 10 ANS PIRE QUE LES VOITURES.

 Je ne parlerai pas non plus de la pollution qu’il génère. Pollution qui se verra bientôt supérieure aux rejets automobiles, compte-tenu de l'évolution de ces derniers. C’est déjà le cas dans de nombreuses vallées de montagne l’hiver.

Je sais cela demande a beaucoup de gens une révision de leur vision du problème de l'énergie.

Mais ce qui sera dans le futur une évidence, nous devons l'affirmer haut et fort:

Nous en prenons déjà la moitié !
Pour l'énergie :
IL FAUT SORTIR DE LA PHOTOSYNTHÈSE !

Sinon nous aurons développé deux monstres climatiques: les biocarburants et le bois énergie... au nom de l'écologie



 

 

 

 

 

 

jeudi 28 janvier 2021

Le financement du développement comme agro-colonialisme :

 

Nouveau Rapport
Le financement du développement
comme agro-colonialisme :

Le financement des plantations d’huile de palme de Feronia-PHC en RDC par les banques européennes de développement

Ph: Oskar Epelde
Télécharger le rapport
Le rapport Le financement du développement comme agro-colonialisme détaille les abus qui souffrent les communautés affectées par les plantations industrielles de palmiers à huile gérées par la société congolaise Plantations et Huileries du Congo (PHC). D'énormes superficies de terres communautaires ont été illégalement accaparrées en 1911 et les palmeraies transformées en plantations industrielles de palmiers à huile par PHC, une société créée par le co-fondateur de la société alimentaire mondiale Unilever, Lord Leverhulme.

Les banques de développement ont financé Feronia-PHC à hauteur de plus de 150 millions de dollars depuis 2013. Les abus contre les communautés en relation avec les conflits sur l'occupation de leurs terres ancestrales par PHC se sont poursuivis. Un membre de l'organisation RIAO-RDC a été tué et des membres de la communauté arrêtés arbitrairement en 2019.

Fatiguées des promesses vides, quatre communautés sur l'un des sites de plantation, Lokutu, ont repris quelque 400 hectares de plantation abandonnée par PHC au début de 2020 et ont commencé leur propre production de l'huile de palme. Elles ont retrouvé une autonomie et des niveaux de revenus jamais vus comme journaliers dans les plantations de PHC. "Avec l'accès à ces terres, nous sommes en mesure de reprendre notre production d'huile de palme, qui a été violemment interrompue avec la colonisation", a déclaré un membre de l'équipe de gestion de l'opération communautaire.
 
Le rapport est disponible en anglais et en français.
 
Voir la section sur le site web du WRM pour un recueil de déclarations des communautés affectées par les plantations de Feronia-PHC òu les communautés demandent la restitution de leurs terres ancestrales.
 

lundi 10 septembre 2018

La biomasse une énergie bio ou à la masse.

La biomasse une énergie bio ou à la masse.
Version video sur la longueur de la chaine

jean from Audrey Klein on Vimeo.


Version texte:
Il y a 10 ans j’étais un jeune ingénieur en énergie se jetant a corps perdu dans les énergies renouvelables et la transition énergétiques. 10 ans plus tard il est temps de reconnaitre les impasses de la biomasse.
La transition énergétique est d’actualité pour le gouvernement français. La société civile en parle, les acteurs locaux, les collectivités locales s’agitent. La transition énergétique fait une place prépondérante en France sur la Biomasse qui doit fournir 50 % des énergies renouvelables. La biomasse, joli nom bio veut dire vivant renvoi obligatoirement à l’agriculture biologique et masse fait échos chez tout le monde de massique, important. La biomasse désigne en fait tout production de matière à partir du vivant, cela concerne ainsi toutes les plantes animales et forets. Tiré sont énergie de la biomasse veut dire s’accaparer du vivant pour produire de l’énergie. L’homme le fait depuis la nuit des temps, il tire sa propre énergie des plantes et des animaux soit en les mangeant, sont en se déplaçant à cheval, soit en brulant du bois.
Les deux erreurs dramatiques sont de croire que l’impact est faible et que la quantité d’énergie mobilisable soit massique, depuis la longtemps les famines et la déforestation nous ont prouvés le caractère limité de cette ressource, il a fallu le vent des voiles, les moulins mais surtout les fossiles pour nous sortir de la rareté de l’énergie de la biomasse….
Pour la production d’énergie, nous avons vu naitre en 10 ans une vraie révolution : les énergies renouvelables. Elles sont devenues fiable, abordable, industrielles. Mais renouvelables ne veut pas dire infinie ni sans impact. Dans ces énergies un coucou c’est introduit, faisant de lui une énergie propre canada Dry. Parer de belles images, cette énergie fonctionne en fait comme les énergies fossiles, elle est minière. Les capitalistes s’en régale. Il s’agit des bio-carburants et du bois énergie. Le plus fort dans cette dramatique histoire, que les capitaliste-minier ont vu leur entreprise défricher par de sincères écologistes. Aujourd’hui fasse au désastre, la cécité et la dénégation de ces « écologiste » relève clairement du processus de dissonance cognitive, bien connu chez les psychologues : on ne peut reconnaitre une grave erreur quand on passer trop de temps à promouvoir une idée, un concept. Elle est d’autant plus drôle que ce sont les mêmes qui dénonce depuis des décennies la dissonance cognitive qui a atteint les vieux communistes dans les années 80, les nucléocrates frappés depuis 20 ans, les capitalistes libéraux depuis la crise financier de 2007.


Mais revenons à nos biocarburants et nos forêts, tentons de comprendre pourquoi une énergie plus polluante que les fossiles soit paré des vertu écologiques et subventionné énormément : ils génèrent beaucoup de CO2 et détruit nos écosystèmes déjà mis à mal pas le changement climatique, elle ressemble à la saignée de nos médecins moyenâgeux.  Mais pourquoi tant de cécité ? Surement à cause du peu de connaissance du fonctionnement énergétique de la terre et de leur côté gratuit : la biomasse pousse toute seul et elle est naturelle.
 Ainsi la gestion par le gouvernement français est-elle caricaturale et dangereuse pour ce qui reste de nos espaces naturels en France nos forêts. 

Pour bien comprendre reprenons le problème à la base.
Au début des années 2000 face au défi climatiques un certain nombre d’environnementalistes (personnes défendant l’environnement, les petites et grosses bêtes, luttant contre le bétonnage) ont promu l’énergie de la biomasse : les biocarburants, le bois essentiellement. Ces personnes-là n’avaient réellement que peu de connaissance de l’écologie énergétique de la planète. Figure respecté et respectable comme Jean-Marie Pelt et de nombreux militants écologiques ont promut l’idée que fasse au réchauffement climatique, l’utilisation de bio-carburants et de bois énergie limiterait le réchauffement en s’inscrivant dans le cycle court du carbone, les énergies fossiles, elles s’inscrivant dans le cycle long. L’idée parut lumineuse d’autant plus que la comparaison se faisait en association avec l’agriculture. L’agriculture chimique utilise du pétrole non durable et polluante et l’agriculture biologique des produits naturels et pollue peu. Il suffisait de faire dans l’énergie la même conversion. L’idée séduisant portée par des gens sincères et engagé dans l’environnement fut propagé par les canaux écologistes. La France était bien fournie, de nombreux champs, une surproduction agricole, des forêts qui regagnaient du terrain depuis un siècle et demi, avec une reforestation accélérée après-guerre et l’exode rurale. Les bio-carburants et le bois énergie semblaient plus « écolos » que les deux autres énergies renouvelables émergentes : le photovoltaïque dont le géniteur était l’industrie spatiale et l’éolien et sa taille immense du au vents situé à 100 m de haut. Un panneau photovoltaïque est moins romantique qu’un feu de bois…. Un champ de colza chimique semble plus naturel qu’une éolienne. Devinez qui décime les oiseaux ? Celui qui détruits les insectes et la nourriture des oiseaux ou celui qui tape quelques chauvesouris…Comme toujours le cerveau est paresseux et préféré aller au plus simple et apparents.



Mais revenons à nos années 2000. Les capitalistes aiment écoutés les alternatifs, il y a toujours une idée à récupérer et pourrir. Le parrain de l’agriculture chimique et patron de la FNSEA organisation transgénique sorte de MEDEF de l’agriculture auxquelles la CGT adhérait, décide de reprendre l’idée à son compte. La surproduction de céréales en France écroule les prix, pour soutenir les prix 1.5 millions d’hectares sont en jachères pour le plus grand bonheur des insectes qui voit des terrains de repos dans la guerre d’extermination qui leur est livré. Les abeilles et les oiseaux se nourrissent dans des réserves naturelles improvisées.
Tout le monde est convaincu que ce gâchis de ressources peut être utiliser pour remplacer le pétrole de nos voitures. Le langage est martial, la mobilisation de la ressource est lancée, l’argent public est demandé en renfort. Certaines petites voix de scientifique en écologie (Professeur Lebreton) sont discordantes, mais qui écoute ceux qui savent dans notre société. Comme toujours, ils ont tort d’avoir ont raison trop tôt. Compliqué à fabriquer, ressources limitées, effet sur le climat difficile à évaluer, une fausse bonne idée ! L’idée de faire tourner la société industrielle qui consomme mille fois plus d’énergie que l’époque de louis XIV avec les ressources de cette époque (foret et grain), est absurde, mais comme toutes les folies collectives son avenir est immense.
 Jacques Chirac, un relais sur de la maffia(SEA,) lance Xavier Belin dans la transformation de grain en pétrole. Le procédé est compliqué, couteux en énergie et argent, peu rentable énergétiquement elle consomme presque autant de pétrole que pétrole produit et économiquement ruineux. Mais la réalité physique et économique sera gommée par la volonté politique : des subventions pour construire des usines et l’absence de taxe sur le carburant produit ainsi le E85 éthanol coute deux fois moins cher que le super : l’un est taxé à 0 % l’autre à 80 % !

 Les champs de jachère ou s’épanouissait la biodiversité sont transformés en champs de céréales produisant des biocarburants. En effet ces carburants sont bio au sens qu’ils sont produits de manière organique. Le mode de culture lui n’a rien de bio, on l’asperge avec des machines géantes de pesticides et d’engrais issus du gaz et du pétrole respectivement. L’agriculture produit des aliments à partir du soleil. Le rendement est faible 1 à 3 % (le maïs et canne à sucre) est transformé en sucre. La culture biologique nécessite un peu d’énergie mais de la main d’œuvre, la chimique beaucoup d’énergie et peu de main d‘œuvre : c’est raccord avec le système capitaliste, il faut fabriquer les engrais à partir du gaz et les pesticides. Les plantes sont malades et il faut les traiter avec d’énormes tracteurs consommant 80 litres à l’heure. Résultat on utilise plus d’énergie en engrais, pesticides, tracteurs que l’on produit de l’énergie. ? La transformation de céréales en carburants nécessite de chauffer, transformer, raffiner les céréales, elles consomment elle-même beaucoup d’énergie. C’est comparativement comme si je vous demandais d’aller chercher à pied un litre d’eau dans une fontaine située à 20 kilomètres et que pour cela je vous file une gourde de 2 litres d’eau !



Les états unis de Bush l’évangéliste fou se lance dans la transformation du maïs en carburants. Des quantité gigantesque de maïs finissent dans les 4*4, SUV et monospace : il faut un hectare pour faire un plein…..
Le bilan est désastreux à tous niveaux : le climat reçoit plus de co2 que si on était resté au bon vieux pétrole, la biodiversité saccagée mais surtout les céréales retirées de l’alimentation tirent les prix à la hausse. Dans un monde qui voit un milliard de bouches supplémentaires en 10 ans, l’effet est violent, les céréales en surproduction qui étaient données aux pays pauvres ne le sont plus. Les émeutes de la faim, guerre se multiplient. Les 4*4 des riches mangent la nourriture des pauvres. L’idée qu’on aurait des terres en abondances en France ne tient pas dans un contexte de mondialisation.
Dans ce contexte là les voix discordantes commencent à se faire entendre, Jean Marie Pelt fait amende honorable, c’est un homme honnête qui n’entre pas dans la dissonance cognitive. Dans le combat d’idées certains avancent l’idée de ne plus parler de biocarburant mais d’agro-carburant. D’un point de vue politique c’est pas idiot, mais d’un vu scientifique c’est faux : ils s’agit bien de bio-carburants comme le calcaire est une roche issus de matière organique.; Le pétrole et le gaz naturel le sont aussi. Maniaquerie de spécialiste, sodomie de diptère ? Non, car tout l’enjeu énergétique du 21 émé siècle est de sortir les ressources énergétiques du cycle organique, du cycle du carbone. Beaucoup d’énergie arrive sur terre vient le soleil, une partie infime (moins de 0.1 %) est capté par la nature pour fabriquer de la, biomasse, appelez là comme vous le souhaitez, mais cette partie, ce sont les plantes, le plancton, les animaux bref tout ce qui est vivant. De ces 0.1 % l’homme en prend une part déjà bien trop importante (40 % ?), impossible de l’augmenter. L’essentielle de l’énergie qui arrive sur terre à 99.99 % l’est par le soleil l’est par des rayons du soleil, a nous de la capter. C’est 10000 fois plus que la chaleur de la terre est 1 000 000 fois de plus que l’attraction de la lune et du soleil qui nous fait bien marée.







LA SURFACE EST PROPORTIONNELLE AU POTENTIEL

Les chiffres donnés sont des estimations avec un degré d’incertitudes importantes à prendre comme ordre de grandeur


 Ces rayons de soleil sont transformés en chaleur 95.9 % et 4 % en vent et 0.1 % en biomasse à votre avis dans quel catégorie choisi le gouvernement, le soleil, le vent ou la biomasse ? Le solaire et l’éolien sont les deux ressources, la messe est dite et lâchez les petites sources d’énergies folkloriques (c’est-à-dire, fort sympathiques mais très locales) : la marémotrice me fait bien marée, la géothermie manque de failles, ou très limités. L’énergie pas sympathiques du tout comme le nucléaire (le stock d’uranium terrestre= 1 an d’énergie) et ne parlez pas des idées de comptoir, moteur à eau, air, pastis, générateur surnuméraire, réacteur à fusion nucléaire, thorium qui sont à l’énergie ce que l’eau bénite est à la médecine, effet placebo en moins.
Quant à notre propos la biomasse, l’homme en prend une part déjà trop importante 40 % à travers l’agriculture, la pêche et l’exploitation de la forêt : impossible de l’augmenter, surtout que le réchauffement et la surexploitation va les réduire fortement.
Pendant que la France se lançait a corps perdue dans les biocarburants elle négligeait le solaire et l’éolien elle qui a un potentiel énorme (soleil au sud, vent à l’ouest).
Mais comme on ne sait plus débrancher une machine à sous dans notre douce France, nous voilà en 2018 avec de l’éthanol à 85 % deux fois moins cher que le pétrole. Xavier Belin disparait lui-même libéré des contraintes environnementales comme il le réclamait pour l’agriculture. Mais son œuvre demeure, gavé d’argent public. Au niveau du grand public, le contre feu allumé par de courageux militants écolos comme Fabrice Nicolino a su au moins cassé l’image écolo de cette industrie néfaste. Même l’Europe souhaite réduire la production mais elle est bloquée par la France pays du fromage, de l’atome et des lobbies. Dans Macron y’a Mac et Rond …  

Au niveau mondial, les biocarburants ont connu dans certains pays de grand succès. Le brésil décida de transformer la surface de la France de foret en champs de soja et de canne à sucre qui a le meilleur des rendements au niveau de la photosynthèse c’est-à-dire 3 %. Malgré cela seulement 30 % de l’énergie est issus de la biomasse. Comme en Malaisie et Indonésie, l’urgence est à sauver le climat, pour cela nous devons raser les forêts..
Ces deux pays qui possédaient, il faut parler à l’imparfait et au passé, très approprié pour cela, des forets équatoriales, riches en biodiversité, même pas encore toute exploré, l’huile de palme, l’autre champion avec la canne à sucre du biocarburant, plus performants que notre betterave ou notre blé, recouvre désormais ces forêts. On estime que ces deux pays ont généré plus de CO2 dans ces 10 dernières années dans l’atmosphère que les Etats-Unis, pays qui fait pourtant de son mieux dans ce secteur. Pas étonnant si on se représente qu’il y a plus de Co2 dans les forêts que dans l’atmosphère…. Le succès est éclatant commercialement, ainsi Total arrive à préférer l’huile de palme à l’éthanol français pour faire du bioplastique à la raffinerie de la Méde à Fos, provoquant la fureur de la FN….SA, FN Naze ea, qui protesta en bloquant les raffineries au slogan , « nous ont pollue Français mon brave monsieur. »
Quand y’a une absurdité à faire, les USA ne sont jamais trop en retrait, c’est comme nous, ils ont une passion pour cela ; Les USA de Bush junior, l’alcoolique fils à papa, ayant vu jésus, décidèrent de se lancer comme nous dans le biocarburant à base de maïs, et décidèrent d’arroser avec de l’eau fossile pomper profondément des champs de maïs OGM pour faire du carburant à 4*4. Comme à l’heure habitude il firent les choses en grand. Il envisage maintenant de faire voler leur avion avec. Sachant qu’il y a dans le ciel en permanence 300 000 personnes et qu’a l’époque où les américains était 50 millions d’habitants et se déplaçait à cheval un tiers des champs servait au chevaux….
Les américains sont les premiers producteurs de biocarburants avec 44 %, le brésil 23 % l’Europe 17 % dont 4 % la France….tout cela pour produire  l’équivalent de 6 jours de pétrole de consommation de sur 365 …
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Mais à cette mascarade destructrice au début des années 2010, une autre jumelle apparait, celle du bois énergie. Les ingrédients sont les mêmes, les développements identiques. La différence est la persistance de l’aveuglement des mouvements écologistes plus forte, la dissonance cognitive ce mécanisme psychologique d’aveuglement face à l’erreur de jugement, frappent en plein.
La France à des forêts jeune issus de la déprise agricole. Dans l’imaginaire des hommes au pouvoir nées dans les trente glorieuses, la forêt est envahissante. Après avoir eu une campagne surpeuplée et déboisée la France à concentrer sa population dans les villes, conséquence les forets ont regagnées un quart du territoire. Mais l’extension de la maison individuelle, choix fait dans les années 70, la bétonisation de la France, a fini par limiter sa progression qui s’est arrêtée en 2011. (Nous bétonnons un département tous les 5 ans !).
La forêt est le lieu du temps long, il faut des siècles pour qu’une forets soit mature et dépérissent et se rajeunissent, l’essentielle de la forêt française est jeune et ne demande qu’à vieillir. Mais là aussi comme dans l’affaire des biocarburants, nous avons droit aux mêmes séquences : promotion d’une fausse bonne idée par les écolos (chauffer une région désertique forestière aux bois peut s’entendre), appropriation de l’idée par les capitalistes minier qui actionne l’état à leur service, destruction d’écosystèmes, montée lente des critiques, impossibilité d’arrêter la filer constitué….
Le bois énergie est depuis toujours une énergie de chauffage. Source essentielle de chaleur jusqu’en 1850, le bois énergie avait déforesté la France. Remplacé par le charbon puis le pétrole moins cher et plus pratique, moins polluant, le bois était utilisé encore par les ruraux et paysans. Énergie peu pratique le bois buche apparu une version simple et pratique, le granulé de bois. Deux fois moins cher que le pétrole, le succès fut une flambée. Le bois énergie réservé au monde rurale, absent des grosses installation chauffage centrale immeubles, industries, lycées, il fit son apparition à coup de subventions : les multinationales du BTP¨sont toujours heureuse de faire des trous et des installations couteuses, elles se mirent sur le créneau : au lieu d’isoler les bâtiments, passer au bois, peu couteux subventionné et pas polluant et neutre en carbone….
Le problème est que les bâtiments consomment 40 % de l’énergie en France. Avec 10 stères de bois ont chauffe une maison moyenne ou ont fait assez de de laine de bois pour l’isoler pour quel consomme 1 à 2 stères par an. Le problème est qu’il faut de la main d’œuvre….
Les usines gros consommateurs d’énergie comme Procter & Gamble voyant le prix de l’énergie augmenté décidèrent de passer au bois en s’offrant une peinture verte….
Que le Queyras se chauffe au bois, cela parait raisonnable mais que Paris passe son chauffage urbain au bois d’importation à 300 000 tonnes cela pose question.
Quand un bâtiment neuf qui se raccorde a un réseau de chaleur voit ces exigences pour l’isolation réduite interroge. De mon expérience dans le bâtiment, depuis 10 ans je vois des passoires thermiques passer au bois pas cher sans isoler. L’effet du bois est pervers, il est la dernière énergie pas chère.
L’explosion de la consommation de granules rasent des forêts entières au Canada, aux Etats-Unis, dans le limousin maintenant…
Je vous invite de voir la base de l’université de Maryland sur google earth qui suit la déforestation est flagrant.
Mais le plus inquiétant est aussi la méthode d’exploitation qui découle de la volonté de mobiliser le bois : plantation d’arbre, engrais pesticides, utilisation des branches comme granules, des souches.
Car une nouveauté est d’abord apparue en Angleterre puis en Belgique maintenant en France : faire de l’électricité avec du bois pour remplacer le charbon : bilan des coupes rases et une électricité plus polluante que le charbon. Le bois est reparti sur des grands espaces, le bruler dans des grosses centrales comme Gardanne ou Drax (20 fois Gardanne), bientôt Saint Herblain (deux fois Gardanne), nécessite camion, broyeur et grande dépenses d’énergie, moralité pour 10 arbres bruler 7 parte en fumée chaleur, trois en électricité mais sur ces 3 un est utilisé pour le processus.
A Gardanne nous avons montré qu’avec le milliard d’euros investis si nous avions fait des éoliennes en bois ce qui maintenant possible nous aurions produire 10 fois plus d’électricité et 10 fois plus d’emploi pour une électricité 10 fois moins polluante. Et encore ce point se révèle en réalité encore pire.
La neutralité carbone, pièce essentielle du discours sur le bois énergie s’avère une supercherie, une construction, comme pour les biocarburants. La combustion de bois génère plus de CO2 que le charbon pour fabriquer un KWh de chaleur. Certes on le savait. Mais le concept de neutralité carbone apparu pour expliquer que bruler du bois était neutre en carbone sur 100 ans
 L’argument avancer et validé pour dire que le bois est neutre est le suivant : un arbre dans sa croissance absorbe du CO2 et en brulant un tronc d’arbre, il va être remplacer par un tronc arbre qui absorbera le CO2 de l’arbre qui vient de bruler. Le souci est qu’une foret n’est pas un champs d’arbre et qu’un arbre n’est pas qu’un tronc. Un arbre est pour faire simple des racines aussi importantes que le tronc, des feuilles ; En rasant une forêt, les racines mortes pourrissent et libèrent du CO2. Il y a autant de stocker dans le sol que dans les troncs.  Il y a plus de CO2 dans le sol ou les forets que dans l’atmosphère. Les coupes franches libèrent donc beaucoup de CO2. De plus une foret a un cycle, elle est jeune, mature puis veille au bout de plusieurs siècles sur certains types d’arbres. Au début elle stocke de plus en plus de CO2 dans le tronc et ensuite dans le sol une fois mature. Les forets français sont jeunes. Les laisser vieillir pendant un siècle permettrait donc de stocker du CO2. Le problème du réchauffement ou plutôt de la destruction de nos climats est actuel et gravissime, nous devrions logiquement laisser les forêts vieillir. Actuellement 2/3 du CO2 de nos bagnoles, industrie chauffage est absorbé par la nature : la moitié par les océans et la moitié par les forêts et plantes. Lutter contre les émissions permettrait de réduire ce qui les absorbe Des études très sérieuse remettent en question cette neutralité carbone qui est une convention, bruler du bois produit du CO2 et participe au changement climatique.
Ce débat qui existe aux USA, il est faible en France mais relancé par les projets aussi absurdes que Gardanne, ou faire du diesel à partir du bois dans la Meuse. Dans le limousin au plateau de mille Vaches une usine de granulés veut utiliser les souches d’arbre pour alimenter les centrales anglaises et belges : 300 000 tonnes par an.
Pour donner une idée de l’impact de la forêt sur le climat, rappelons que la conquête des Amériques a produit un choc microbien sur les indigènes, 90 % de la population a été décimé, notamment en Amazonie. Le résultat fut qu’un continent entier s’est reforesté et le résultat a été une absorption massive de CO2. L’hypothèse que le petit âge glaciaire de Louis XIV en soit la conséquence est évoquée !
Mais revenons à notre France, le pays de Make planet Great again ! La promotion du bois comme énergie écolo a bien fonctionné, l’essentielle de l’argent du climat y a été consacré. Le succès fut d’autant plus important que le prix du bois étant bas, les personnes ayant des maisons mal isolées non pas hésité : entre isoler à 40 000 € une maison pour diviser sa facture en 4 et dépenser 2 000 € pour un poêle a bois pour la diviser en deux, le choix fut rapide. Les particuliers furent imiter par les collectivités, lycées, puis industrie, et par la mairie de Paris qui passa une grosse part de son réseau de chaleur au bois….300 000 tonnes par an… Puis on décida de faire aussi dans le pays en pleine surproduction électrique, le pays qui refuse de fermer ses centrales nucléaires vielles, dangereuses, obsolètes et inutiles, on décida de faire de l’électricité aves bois. Enfin je devrai dire essayer car la centrale de Gardanne il n’arrive pas à la faire marcher depuis un an !
Ainsi au lieu de capter de 20 % de la lumière pour la transformer sans combustion en électricité, on décida de faire le schéma suivant : on captera 1 % de la lumière avec des arbres, on les brulera dans des centrales pour faire de la vapeur et on transformera un tiers de ces 1 % en électricité soit un rendement de 0.3 % au lieu de 20 %. Avec un rendement pareil cela nécessite des arbres, la centrale de Gardanne quand elle fonctionnera, engloutira 30 hectares de forêts par jours pour produire 130 MW d’électricité. Celle de Drax en Angleterre qui a transformé 4 000 MW de charbon en mangera un petit millier par jours soit une forêt de Vincennes quotidienne. Le tout avec de l’argent pour lutter pour le climat.
Comme dans l’histoire des biocarburants, le jugement est encore plus sévère si l’on passe d’une vision franco-française pleine d’arguments optimiste : « la forêt s’agrandit », « 40 % de la ressources est pas exploité » matinée de faux arguments : « la forêt faut l’entretenir sinon elles s’abiment » ,  « y’a du bois on peut rien en faire d’’autres »à la vision du monde tel qu’il est , mondialisé sans frontières pour les ressources naturelles : on perd l’équivalent de la Belgique en forêt chaque année », « la surexploitation ruinent les forets nordiques et tropicales » matinée d’arguments environnementalistes » doit on exploiter tous les espaces de plantes »…ou de réflexion « à partir de sciure on peut faire du bois de construction ou des granules ! »
Le bois sert aussi à la construction, les demandes sont mondialisées, le chêne français part se faire scier et transformer en chine, revient en meubles en France. Il existe dans vase communicant entre les pays et les filières. Tirer sur la ressource a pour conséquence d’aggraver la déforestation, libérez du CO2 en plus grande quantité…. 
Mais comme dans le chapitre un, on n’arrête pas un système comme cela : la moitié de la forêt est public, la moitié privée. Le MAC ROND a décidé de faire du bois énergie l’énergie numéro une de la transition. L’état encourage donc à coup d’argent l’équipement des particuliers et des collectivités. L’enfumage est total d’autant que la pollution de l’air prendra l’hiver dans nos vallée l’équivalent d’un parc automobile dans les poumons. Historiquement la gestion de la forêt a été confié pour la moitié de la forêt public à l’ONF. Cet organisme d’état a fait de la gestion de la forêt comme ressources a préservé sa mission historique, les eaux et forêts ont depuis des siècles été pensée pour exploiter la forêt a duré 1000 ans en France avant de voir la déprise agricole et le charbon laisser reprendre sa place qu’elle occupait avant. Mais sa mission est maintenant de sortir du bois, de mobiliser la ressource de rajeunir les forêts. Sa privatisation est en marche !
Que dire aussi de la transformation de la raffinerie de pétrole de la Mède vers Marseille en bioraffinerie alimenté par de l’huile de palme de Malaisie pour faire du bio-plastique : tout ceci est bien bio mais complétement à la masse. Il s’agit d’une déforestation immense repeint en vert.
Je souhaite vivement qu’un débat honnête se fasse sur le bois énergie et que l’on remette en discussion la neutralité carbone. Il existe un processus psychologique qui empêche les gens qui se sont trop engagés dans une cause de reconnaitre leur erreur, cela s’appelle la dissonance cognitive, elle atteint particulièrement les gens de haut statut social et de gros diplômes. Il est regrettable que de nombreux sincères militants associations, élus qui œuvre sur le climat soient atteints de ce phénomène et deviennent hargneux quand on émet l’idée d’un débat sur ce sujet ; Il serait aussi utile à la mouvance écolo que ceux qui sont entre deux eaux, disant que le bois énergie est bon mais l’exploitation industrielle mauvaise se radicalise tant nous avons besoin de faire bouger les lignes. Il reste aux oiseaux et insectes éradiqué des champs pesticides des forêts, veut -on vraiment pour sauver le climat qu’il ne reste plus rien ?
Le bois est un matériau noble de construction ou d’isolation, nous devons fabriquer notre énergie à partir du vent et du soleil, nous devons lutter contre la destruction de nos forets par le réchauffement.
Nous devons sortir du mythe de la neutralité en carbone du bois énergie carbone et arrêter l’industrie des criquets qui ne laisse rien sur leur passage.
Nous devons laisser autres espèces un espace de vie car nous vivons en symbiose avec elle, leur destruction sera la nôtre, tout n’est pas à nous.