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vendredi 30 novembre 2007

Déchets chroniques


Novembre, la neige arrive aprés un autonme, le plus chaud jamais vu de mémoire de marmottes.
Les érables pleurent encore, ne savent plus quelles saisons on est. Les feuilles mortes sont tombées, ils faut les ramasser, les mettre dans une remorque et les porter avec le 4x4 à la dechetterie. J'observe aussi le voisin: aprés un gémissement sur le prix prohibitif du gazole, prend sa voiture pour aller chercher son fils à 300 mètres à l'école. Je vais au jardin mettre du compost de feuilles, je vois tous ces 4X4 sur le parking d'ED, acheter une voiture à 30 000 € et bouffer de la merde, efficace la pub. Je pars à la decetterie, croisent un jeune retraité bronzé, fringant avec un 4x4 et sa remorque de feuille morte. Je lui demande aimablement"s'il veut pas benner sa prochaine dans mon jardin, c'est un tres bon compost , cela peut éviter de mettre des engrais chimiques". Il sait me dit-il, comme s'il le plus important était de savoir, pas de faire. Bientôt le monde crévera comme les cancéreux qui grâce à la médecine moderne impuissante savent tous les détails de leur mal.
Retour au jardin, deux gosses dont un limite obése viennent me voir. La remorque de mon vélo les intrigue. Z'êtes pauvre monsieur me demande-t-il, z'avez pas de voiture. Je rigole. Ils m'interroge sur le jardin, "zékoiça" montrant les choux, je leur fais découvrir les poireaux, les choux de bruxelles. Connaisaient pas. Ils me demandent quel type de voitureje posséde, TWINGO je réponds. Ils connaissent. On n'a pas le cul sorti des ronces.

mercredi 28 novembre 2007

Avec Sarko de vieilles chansons redeviennent à la mode

Cavernes


Bréves


Euthanasie

Trop petit, Sarko ne rentre pas dans les habits de Robin des Bois


... et continue donc à faire payer la crise économique aux pauvres ... insolemment trop riches encore, de par leur nombre ...

Tous ensemble contre la vie chère, trompètent à longueur d’année les mousquetaires d’Intermarché sur les vitres de leurs magasins pompes à fric ...

Le gouvernement Fillon veut leur emboîter le pas, faute de trouver le point de croissance économique, promu mère de tous les espoirs chez les obscurantistes libéraux qui feignent ignorer dans quelle état la planète finira sa course quand ils auront l'âge de prendre leurs retraites (sûrement bien spéciales et certainement pas par répartition, voyons) ...

Il rame donc dans tous les sens pour débusquer la pépite qui manque à l’appel et fait tant rêver son ministre du budget indigent, la petite goutte qui à force de rouler sa bosse sur une belle assiette fiscal deviendra grande et fera rivière ...

Et à force de phosphorer hardi petit, ces techniciens de haut vol (comme les rapaces) et grands dévoués à la cause des humbles (tel la dame patronnesse du Medef) ont fini par trouver dans le maquis des lois une astuce qui leur permets de mettre au goût du jour le bon vieux principe de base des vases communicants ... qui permets sans coup férir de déshabiller Pierre pour vêtir Paul ...

L’impôt de bourse

(petit prélèvement fiscal qui frappait certaines transactions boursières) a rapporté à l’état français l’an dernier 280 M d’euros. Il a été supprimé la semaine dernière ... certainement parce que trop d'impôts tue ceux qui y sont encore soumis ...

Mais pour compenser le manque à gagner fiscal de ce petit cadeau ... lors de la même séance parlementaire les prévenants députés de la majorité présidentielle ont décidé de faire payer aux personnes âgées

(aux revenus modestes) la redevance télé dont elles étaient exonérées (780.000 foyers fiscaux seraient concernés) jusqu’à présent ...

Faut-il encore s’étonner que cette majorité aie décidé, ces jours-ci, de raquetter à nouveau les pauvres pour mieux cirer les pompes des riches ?...

Et qu’aucun micro n’aie été tendu pour faire dire à sarko tout le bien qu’il pense de cette contribution gouvernementale au traitement social de la fracture à ciel ouvert dont sont victimes les pauvres boursicoteurs de ce pays ? ...

C’est au maintient de cet ordre social que les forces du même nom veillent, vaille que vaillent ?

C’est avec ce lait de vache enragée que les pyromanes au pouvoir veulent éteindre le feu des banlieues ?

Et le parti de la rombière sociale-libérale qui, il y a quelques mois, sur la rive gauche du fleuve des cocus, pour aguicher le peuple montrait le haut sans enlever le bas, que dit-il ?....

C’est à désespérer ...

plus d’un jeune chômeur ou précaire non boursicoteur, plus d’un vieux âgé ou pas mais aux revenus modestes

(que de gants pour dire qu’il est pauvre ou désespérément fauché !) ... et qui n’a que la télé pour proche famille ...

la Restauration

(des privilèges, de l’ordre social si chère au temps des deux cents familles...) est en cours et dans l’air du temps .... par la voie d’un pétainisme qui n’osant pas encore s’afficher comme tel, donne quand même des signes clairs de sa filiation avec l’ordre social régnant aux temps des anciens saigneurs (oui, oui avec un «a» même si avec un «e» cela aurait aussi du sens) et maîtres des forges ...

apprends à nager, camarade !... avant que la tempête se lève ! ..

mardi 27 novembre 2007

Proverbes

"Le monde est tellement con, qu'on dirait que c'est moi qui fait tout"
Nicolas Sarkozy

"La justice c'est comme la sainte vierge, faut la voir de temps en temps pour qu'on y croit"
Michel Audiard


Vieux film de science fiction d'actualités

Chambre des députés ou CA de Illimited Corporation:

Un peu d'histoire du futur





Les puissants et les cons

Un livre d'histoire qui ne manque pas d'avenir

La question : « Comment des sociétés ont-elles disparu dans le passé ? » peut aussi se formuler : « Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain ? »

La réponse se formule à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps – depuis les sociétés disparues du passé (les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson ; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis ; les sociétés moche et inca ; les colonies vikings du Groenland) aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui (Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tipokia et le Japon de l'ère Tokugawa).

De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu'il n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société ne serait attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes.

Cette complexité des facteurs permet de croire qu'il n'y a rien d'inéluctable aujourd'hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l'environnement. Une dernière partie recense, pour le lecteur citoyen et consommateur, à partir d'exemples de mobilisations réussies, les voies par lesquelles il peut d'ores et déjà peser afin que, dans un avenir que nous écrirons tous, le monde soit durable et moins inéquitable aux pauvres et démunis.