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vendredi 13 mars 2020

Cours d’auto-défense contre le coronavirus

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Cours d’auto-défense contre le coronavirus

Chers amis,
Il y a une chose que nous a appris le coronavirus : nous ne devons pas compter sur les pouvoirs publics pour nous protéger mais sur nous-mêmes.
Je ne vous parle pas de vous protéger par l’usage de gels hydro-alcooliques ou de masques en papier, ces solutions fétiches guère plus efficaces que le savon.
Je vous parle d’auto-défense immunitaire, la seule « vraie » protection efficace disponible actuellement.
Je vais revenir sur les moyens de mettre en place cette « auto-défense ».
Avant cela, j’aimerais revenir sur l’impuissance des pouvoirs publics dans la crise actuelle.

Pourquoi est-ce la panique au sommet de l’État ? 

S’il n’existe actuellement aucun traitement connu au Covid-19, ça n’est pas parce que la maladie serait exceptionnellement dangereuse, il faut le dire et le redire.
C’est parce que les pouvoirs publics ne se sont pas donné les moyens d’anticiper la situation.
Pourquoi l’État panique-t-il ainsi, excédant des populations entières ? Pourquoi les grands médias relayent-ils sans cesse une telle psychose, alors que le nombre d’infections au coronavirus, et le nombre de décès dus au Covid-19, sont négligeables comparés à tant de maladies virales bien plus mortelles ?
Les médias expliquent que le Covid-19 est une maladie « émergente » et « méconnue ».
Et c’est vrai qu’on ne connaît pas avec précision son mode de transmission, je vous l’ai dit dans une précédente lettre.
Mais si je vous disais que les pouvoirs publics avaient les moyens de mieux connaître le coronavirus, et donc de trouver une solution fiable dès 2003
…mais ne l’ont pas fait ?
C’est ce que j’ai découvert ces derniers jours.

De l’argent pour étudier le coronavirus ?... À quoi bon ?...

La recherche scientifique demande beaucoup d’argent, vous le savez, surtout quand il s’agit d’étudier de nouveaux virus au comportement déroutant, comme c’est le cas du coronavirus.
Il n’y a que deux moyens de financer une recherche de remède contre le coronavirus :
  • soit par l’industrie pharmaceutique, auquel cas la recherche a pour but de concevoir un médicament (vaccin ou autre) et de le mettre sur le marché ;

  • soit par l’État ou l’Union européenne, quand on considère que le domaine de recherche est un enjeu urgent de santé publique.

En France, le coronavirus a-t-il fait l’objet de recherches scientifiques avant 2019 ?
La réponse est oui. Et bien avant même, depuis 2003.
Ces recherches ont-elles bénéficié de fonds suffisants ?
La réponse est non. Parce que ces études étaient financées par l’État et l’Union européenne.
Je vais vous raconter cela.
Le week-end dernier, un directeur de recherche spécialisé en virologie au CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) a publié sur les réseaux sociaux un témoignage édifiant[1].
Nommé Bruno Canard, ce virologue spécialisé dans les virus à ARN (dont font partie les coronavirus) raconte qu’en 2002, alors qu’il travaillait sur la dengue, les milieux scientifiques ont commencé à parler des coronavirus.
L’année suivante, en 2003, a eu lieu l’épidémie de SRAS. L’Union européenne a alors lancé des grands programmes de recherche pour essayer de ne pas être prise au dépourvu en cas d’émergence de nouveaux virus du même type.
Bruno Canard précise qu’il s’agissait d’une recherche « indépendante » des laboratoires pharmaceutiques, afin d’éviter « un scandale Mediator-bis ».

« On met le paquet en cas d’épidémie et, ensuite, on oublie » 

L’équipe de recherche du CNRS a abouti à des résultats prometteurs dès 2004.
« Mais, en recherche virale, en Europe comme en France, la tendance est plutôt à mettre le paquet en cas d’épidémie et, ensuite, on oublie. Dès 2006, l’intérêt des politiques pour le SARS-CoV avait disparu ; on ignorait s’il allait revenir. L’Europe s’est désengagée de ces grands projets au nom de la satisfaction du contribuable. »
Et il enfonce le clou :
« Désormais, quand un virus émerge, on demande aux chercheur·ses de se mobiliser en urgence et de trouver une solution pour le lendemain. Avec des collègues belges et hollandais·es, nous avions envoyé en 2015 deux lettres d’intention à la Commission européenne pour dire qu’il fallait anticiper. »
Mais rien n’a été fait. Et le virus Zika est apparu entre-temps.
Bruno Canard évoque toutes les alertes qu’il a lancées, les rapports qu’il a écrits. Il se demande si quelqu’un les a lus. Il raconte les congés maternité et les congés maladies non remplacés dans les équipes de recherche, ainsi que les départs en retraite laissant des places vides.
Il raconte, surtout, les fonds qui s’amenuisent inexorablement. La précarité des chercheurs « publics » qui désertent les programmes de recherche après avoir participé à des congrès internationaux au régime pomme-sandwich, tandis que les collègues de l’industrie pharmaceutique « allaient au banquet ».
Ce désengagement de l’État a commencé sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Elle s’est poursuivie sous celle de François Hollande. Elle demeure sous celle d’Emmanuel Macron, qu’on imagine actuellement se réveiller en sueur dans son lit du Palais de l’Élysée en pensant à tous ces rapports du CRNS qui alertaient sur les dangers du coronavirus, sans doute passés dans un sous-sol du ministère de la santé pour caler des meubles.
Pendant quinze ans personne n’a rien fait.
Maintenant que le virus est là, que le ministre de la Culture et quelques membres de l’Assemblée nationale en sont atteints, l’État nous dit : il faut faire quelque chose.
Le problème, c’est qu’il fait n’importe quoi…
L’agitation à laquelle nous assistons aujourd’hui, ces mesures grotesques d’encadrement du prix des gels hydro-alcooliques ou d’ouverture des placards des mairies pour ressortir des stocks de masques en papier, n’ont qu’un seul but : masquer le manque de préparation des pouvoirs publics… par sa propre faute.
Il fallait anticiper, trouver une solution intelligente et visionnaire.
Il fallait surtout prendre le problème au sérieux, lire les rapports reçus, investir avec persévérance dans la recherche.

Auto-défense immunitaire 

Le coronavirus nous sert de leçon, nous démontrant que nous ne pouvons plus compter, dans nos économies mondialisées, sur les autorités de santé officielles pour empêcher la propagation de virus.
La déplorable conséquence, ce sont moins les décès qui nous attendent, qui seront infiniment plus faibles que ce que l’on nous promet (alors que d’autres maladies virales comme les hépatites, la grippe, le sida, font des millions de morts par an, sans inquiéter qui que ce soit), que le climat de peur qui s’installe dans nos pays et la bérézina économique qu’il crée.

Dans ce contexte, il m’apparaît urgent de vous appeler, à nouveau, à reprendre en main votre santé par vous-même.
Cela passe par un travail de renforcement de votre immunité par tous les moyens naturels à notre disposition.
Je vous rappelle que 80 % des porteurs du coronavirus ont des symptômes bénins. Si vous renforcez correctement votre immunité, ce sera la même chose pour vous.
C’est cela que j’appelle « l’auto-défense immunitaire ».
Le « programme » le plus complet et le plus synthétique pour y arriver, c’est Jean-Marc Dupuis, célèbre rédacteur de santé que certains d’entre vous connaissent, qui le fournit.
Je ne suis pas toujours d’accord avec Jean-Marc Dupuis mais, là, il donne des recommandations vraiment parfaites et complètes pour renforcer son système immunitaire face au coronavirus dans sa lettre datée du 10 mars :
  • vérifiez votre statut en vitamine D (idéalement vous devez avoir plus de 65 ng/mL). Dans tous les pays d’Europe actuellement, il fait trop froid, et le soleil est trop bas pour pouvoir fabriquer naturellement de la vitamine D, essentielle pour le système immunitaire. Une supplémentation de 1 500 UI à 4 000 UI par jour est recommandée ;

(la suite ci-dessous)

Vitamine D en hiver : laquelle faut-il prendre ?

Si vous vous apprêtez à prendre de la Vitamine D ou si vous en prenez déjà, lisez vite l'enquête qui suit. 

Elle nous révèle :
  • les 8 produits de vitamine D que vous ne devez surtout pas acheter (certains sont très connus) ;

  • pourquoi il faudrait éviter de prendre des "comprimés de vitamine D" ;

  • où trouver de la Vitamine D fiable et efficace. Il y a 6 produits à privilégier.

Je clique ici pour accéder à l'enquête.

Suite de la lettre de ce jour :
  • mangez des probiotiques (aliments fermentés non pasteurisés) pour votre flore intestinale qui est un des principaux sièges de l’immunité ;

  • buvez des bouillons faits à partir d’os riches en acides aminés et en moëlle (à la source des globules blancs) ;

  • mangez des fruits et légumes frais riches en vitamine C ;

  • prenez des tisanes d’échinacées, ces grandes fleurs utilisées par les Indiens d’Amérique contre les infections des voies respiratoires (et les morsures de serpent, mais c’est un autre sujet) ;

  • buvez du jus de citron chaud avec du miel, de la cannelle – et un « schluck » de rhum ;

  • prenez de la propolis, pure, à mâcher, ou alors en gouttes (400 mg chaque matin). La propolis réduit les symptômes des maladies hivernales type angine, sinusite, grippe ;

  • les huiles essentielles de thym et d’origan (deux gouttes dans une cuillerée de miel) dégagent les voies respiratoires. Vous pouvez aussi mettre sur la poitrine ou sur les poignets deux gouttes d’huile essentielle de ravintsara ou de Tea Tree ;

  • faites du sport au grand air, en choisissant des activités qui donnent de fortes accélérations cardiaques. N’oubliez pas que le muscle, en cas de maladie, sert de réserve au système immunitaire pour lutter contre les microbes ;

  • dormez, d’un sommeil de qualité ;

  • attaquez-vous aux problèmes qui vous pourrissent la vie, vous causent du stress, du mal-être, et vous rendent plus vulnérables aux maladies (pour cela, lisez régulièrement mes lettres, en particulier celles que je publie le dimanche matin et qui s’attaquent aux plus graves sources d’anxiété dans notre société malade).

Merci Jean-Marc de ces bons conseils.
Et vous mes chers lecteurs… tenez bon ! La panique va finir par retomber et la raison s’imposer. Et alors, je l’espère, on pourra parler des responsabilités de ce fiasco qui vous gâche la vie, qui met à mal les économies, qui nous éloigne de « vrais » sujets de santé autrement plus meurtriers.
Portez-vous bien,
Rodolphe



Rédacteur en chef du mensuel Alternatif Bien-Être, je partage en exclusivité avec vous mes recherches sur la santé.

Je vous fais découvrir des solutions hors des sentiers battus, inspirées du monde entier, et des protocoles 100% naturels pour mieux vivre.


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Sources :
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jeudi 12 mars 2020

Du coronavirus pour les vieux au climatovirus pour les jeunes

ou l'insoutenable difficultés de croire à la fin de la normalité 

Ce que raconte la pandémie en cours est la difficulté de croire à l'exceptionnelle, qu''il est inconcevable de changer le cours de sa propre normalité.
La destruction des climats en cours devrait nous décider comme une évidence de faire ce que l'on fait pour une épidémie, stopper les déplacements inutiles, rendre l'avion exceptionnelle, en finir avec le tourisme de masse, relocaliser les économies, investir dans les hôpitaux et les pompiers, changer le cours de notre normalité.
TOUT CHANGER DU JOUR AU LENDEMAIN. l’alerte Générale

Mais ce que raconte la pandémie en cours est que même face a un danger imminent, nous tergiversons, nous trouvons tout cela exagéré, nous trouvons disproportionné de stopper ou deviez le train de nos vies, lancé a toute barzingue.
La planète va bruler , un continent l’Australie a brulé, c'est télévisé, spectaculaire mais lointain, ça arrive au autre au bout de la terre.


Une épidémie, arrive a une nation, on la regarde incrédule, on trouve les réactions pour la contenir disproportionnées.
Et les rois du monde les spéculateurs de continuer a spéculer en rond.
Ils doivent attendre que le présent s'affiche concrètement chez eux pour s’affoler! Étonnant car spéculer, veut dire parier, prendre position sur l'avenir, rien ! Non seulement leur entreprise qu'est la spéculation est néfaste mais il le font mal. Ils croient qu'ils voient toujours gagné !
Drôle d'époque qui a tout figer dans instantanée ou même les hôpitaux ont leur stocks de produits basiques et non périssables en flux tendu !
Drôle de pays que le notre qui creuse les Alpes pour gagner une heure en dépensant une fortune tout en fermant des lits des hôpitaux.
On est plus très loin des shadoks , ces animaux stupides qui passaient leur temps a pomper!

Ce que raconte cette pandémie déjà est notre impossibilité a sortir de nos lignes malgré tout ce que l'on sait.
Une jeune adolescente avec qui je manifestais pour  le climat, me parlait de son angoisse pour l'avenir. Jje lui demandais ce qu'elle souhaitait faire après le bac, me racontait qu'elle souhaitait faire des études de design. Je ne lui répondis pas que ces études ne serviront a rien dans un monde en feux, qu'infirmière me semblait plus cohérent. Elle était inquiète et informé mais refusait d'enterrer les fameuses lignes droites qu'on lui avait mis dans la tête.
Le coronavirus est la fin des lignes droites, la fin de la croissance, la fin de l'exponentiel de spéculation, la fin du mythe du progrès continu, la fin mythe de la fin de l'histoire. Même si l'épidemie se limite a quelques centaines de milliers de morts, souvent âgés, l'explosion de la mega bulle financière aura lieu.
Il y avait de l'essence partout, il manquait l'allumette. 

C'est un peu comme si après avoir laissé s'accumuler de l'essence, un début d'incendie soit parti en 2008, cet incendie fut eteint en étouffant les flammes sous l'effet de souffle d'un bombardement au canadair rempli.....d'essence..... Depuis chaque départ était éteint avec un bombardement d'essence mais que faire si tout prend !
Je peux passer comme péremptoire, mais depuis des années je raconte cela sur ce blog. Il y a eu le boom, la bulle, le krack( 2008), la crise, la méga bulle et le badaboum (voir ici).
La méga-bulle en explosant, va faire abattre les cartes et ceux qui ont le mistigri vous s'en apercevoir.
Cela va être douloureux pour eux, pour ceux qui se croyait riche. Il vont ce rendre compte qu'il sont tout nu. Il réclameront leur du, mais ont leur répondra MISTIGRI.

La purge va être sévère et nous les déjà purgé on a un avance sur eux : l'habitude !
Mais si cela pouvait être un choc mentale salvateur pour qu'on comprennent que si le coronavirus menace les plus âgés, que les jeunes ne rient pas trop fort toutes les jeunes générations ont un sacré mistigri le climatovirus !
Enfin du neuf dans ce monde ou l'on fonçait a toute barzingue dans le mur, on vient de crevé un pneu, on sait que ca va partir dans tout les sens mais c'est moins angoissant que la ligne droite.... 
Vous me croyez pas, moi aussi pourtant j'en suis sur !

mercredi 11 mars 2020

Privatiser les barrages? Film le Mercredi 18 mars 18h30 à EYGUIANS -

Mercredi 18 mars 18h30 
à EYGUIANS - Garde Colombe
Salle des fêtes
Projection débat
Privatiser les barrages?
plus de détails sur le déroulement de la soirée :
    https://soupesetbobinesblog.wordpress.com/          

Agro-carburant la folie continue

Agrocarburants : la demande croissante pourrait détruire 7 millions d'hectares de forêt d'ici 2030

https://www.actu-environnement.com/ae/news/agrocarburants-biocarburants-deforestation-rapport-canopee-rainfourest-foundation-35131.php4#xtor=ES-6


Rapport:
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-35131-rapport-canopee-rainforest-foundation.pdf

« Les objectifs actuels d'utilisation de biocarburants conduisent à une augmentation massive de la demande en huiles de palme et de soja à l'horizon 2030 », concluent Canopée et Rainforest Foundation Norvège dans un rapport publié le 10 mars. A cette échéance, le secteur de l'aviation deviendrait le premier utilisateur de ces agrocarburants, prédisent les ONG.
Or, cette augmentation, estimée au plan international, se traduirait par la destruction de 7 millions d'hectares de forêts, dont 3,6 millions situés sur des sols tourbeux très riches en carbone. Les émissions de gaz à effet de serre associées seraient supérieures aux émissions annuelles de la Chine, expliquent les deux ONG. « Remplacer les énergies fossiles par des biocarburants est sans doute l'une des pires idées pour lutter contre les changements climatiques : comme le montre ce rapport, l'effet est inverse à cause de la déforestation induite », explique Sylvain Angerand de l'association Canopée.
« Entre 2015 et 2018, l'augmentation de la production de biocarburants correspond à 90 % de l'augmentation mondiale de la production d'huile végétale sur la même période », note le rapport. L'Indonésie, premier producteur d'huile de palme, en est aussi devenu le premier consommateur pour les biocarburants. « La consommation d'huile de soja dans le biodiesel augmente sur l'ensemble du continent américain », relève également la synthèse. L'Europe, de son côté, se détourne progressivement de l'utilisation des huiles de palme et de soja dans la production de biocarburants. Le soutien à la consommation de la première sera supprimé en 2030 dans l'UE. Mais la Commission européenne a décidé de ne pas inclure pour le moment le soja dans la liste des matières présentant un risque élevé de changement indirect d'affectation de sols (Casi).
La France affiche une ambition élevée avec l'adoption d'une stratégie pour lutter contre la déforestation importée et l'exclusion depuis le 1er janvier 2020 des produits à base d'huile de palme des biocarburants ouvrant droit à un avantage fiscal. Mais une note des Douanes du 19 décembre 2019, attaquée par Canopée et Greenpeace, maintient cet avantage fiscal pour les distillats d'acides gras de palme (PFAD), utilisés par Total dans sa raffinerie de La Mède pour produire du biodiesel. Cela pourrait ouvrir la voie à une utilisation massive de ces résidus dans les transports routiers et aériens, craint Canopée. « Si les compagnies aériennes se lancent dans l'utilisation de biocarburants avec le soutien du Gouvernement, l'impact sur les forêts et le climat sera désastreux », avertit Sylvain Angerand.

11 mars anniversaire de Foutu chez toi


lundi 9 mars 2020

Cacapitaliste Virus ou l'effet papillon

Un chinois mange clandestinement
un morceau de pangolin
acheté illégalement sur un marché clandestin
chassé clandestinement et illégalement
(sur lequel une pipistrelle à virus* a fienté)
dans les rares endroits où il en reste en voie de disparition
et le monde entier tousse et s'enrhume,
la société mondialisée s’encapuchonne,
la bourse faiblit,
le profit s’essouffle,
le politique titube,
le capitalisme espère le retour des jours meilleurs...
les bourses craquent
La pyramide de Ponzi s'ecroule
Dessous y'a du monde
Mais crever un pneu quand on va dans le mur,

Merci papillon...

* : Écologiquement, on aurait tort de ne penser qu'à mal au sujet de ces petits êtres ou petites choses
(sont-ils des "vivants" ou pas, la chose est en discussion ; petits, c'est sûr, on peut en juxtaposer un demi milliard sur un millimètre carré).
Très présents partout, ils jouent un grand rôle de régulateurs pour les envahisseurs en grand nombre d'un milieu donné.
Par exemple, un banal litre d'eau de mer peut contenir couramment une dizaine de milliards de virus.
Leur rôle écologique majeur ici sera de freiner les "blooms" (multiplication explosive d'une espèce opportuniste
exploitant jusqu'à épuisement rapide une ressource et entraînant de ce fait la mort de tous autres puis d'elle-même).

Ces blooms sont souvent dus à des micro-algues et, si les virus ont souvent freiné leurs extensions fatales,
ils ont su aussi les laisser vivre assez pour que ces micro-algues arrivent à fabriquer tout l'oxygène qui nous permet de respirer
(pas qu'à nous et qui permet aussi la bamboche de la combustion du charbon et du pétrole).

AP
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Ce genre d'évènement (biologico historico politico...) relativement imprévu (quoi que)
car relativement imprévisible (quoi que) et plus généralement sur la fatale imprévisibilité de l'histoire
a fait l'objet d'un best-seller (2011) à des millions d'exemplaires en des dizaines de langues
et curieusement plutôt discret en France. Étonnant, non, et pourquoi ? - "Le cygne noir" de Taleb.