...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
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vendredi 25 janvier 2019
Thèse sur l'Analyse environnementale et économique des filières bois-énergie
Une thèse sur le bois énergie qui confirme ce que nous disons (SOS FORET DU SUD) depuis des années: pas de potentiel énergétique important du bois énergie, peu de ressources, la neutralité carbone complétement artificiel. Je vous livre la conclusion ici
Thèse en entier ici
CONCLUSION:
L’utilisation du bois pour l’énergie peut être un levier de diminution des émissions de gaz à effet de serre, mais la chaîne de production doit être considérée dans son ensemble et la gestion de la ressource a un impact non négligeable sur le bilan environnemental final. Les plantations sylvicoles destinées en priorité à la production de bois d’œuvre ne doivent pas être systématiquement converties et intensifiées. En effet, l’intensification de l’exploitation et le raccourcissement des cycles de croissance diminuent l’effet de puits de carbone de la forêt et donc l’avantage du bois vis-à-vis des énergies fossiles. L’utilisation en cascade des produits bois, avec recyclage puis récupération d’énergie, doit être privilégiée, tout comme l’utilisation prioritaire de ressources locales. A petite échelle, l’effet de la technologie sur l’impact du chauffage au bois est important. Les réseaux de chaleur sont un moyen efficace de développer l’utilisation du bois pour le chauffage, tant du point de vue énergétique qu’économique, si la ressource bois est produite dans la région. Les technologies à granulés ont vu leur popularité augmenter ces dernières années, en raison de leur rendement énergétique élevé et de leur facilité d’utilisation. Ces avantages compensent, pour certains utilisateurs, le fort coût d’investissement de ces systèmes. Les technologies à granulés présentent également une meilleure qualité de combustion que les poêles et chaudières traditionnels à bûches. Les poêles à bûches produisent notamment beaucoup de Composés Organiques Volatils et de particules qui peuvent avoir des impacts importants sur la santé humaine. La production de ces polluants peut varier fortement avec l’humidité du combustible et l’apport d’air, ce qui rend d’autant plus importante une bonne utilisation et un entretien régulier des équipements. Cependant si la biomasse-énergie doit se développer à grande échelle, l’exploitation des forêts et des plantations sylvicoles ne suffira pas à répondre à la demande mondiale, en raison des faibles rendements et des coûts élevés de production. La culture de plantes lignocellulosiques à croissance rapide devra être mise en place dans les régions où les terres sont disponibles, ce qui exclut l’Inde et l’Europe par exemple. Les potentiels de production à l’échelle mondiale sont présents, mais le développement de ces cultures soulève des problèmes d’infrastructure, de compétition avec la production alimentaire, et d’impacts liés au changement d’usage des sols.
Cette thèse montre que l’échelle d’analyse peut être un facteur limitant pour répondre à certaines questions, et est confrontée à des défis spécifiques. Ainsi, l’étude de la filière bois en France ne donne finalement pas beaucoup d’éléments sur la place de la biomasse dans une politique mondiale de réduction des émissions de GES, et une étude menée au niveau de l’Union Européenne n’apporterait pas beaucoup plus de réponses. Les enjeux se situent en effet au niveau des grands réservoirs de production que sont l’Amérique du sud, l’Afrique, et la Russie, avec une place prédominante des cultures dédiées. Réciproquement, l’analyse mondiale ne prend pas en compte des facteurs localisés qui peuvent être décisifs pour l’établissement des filières biomasse ligno-cellulosique, en particulier l’accès au marché. Ceci conduit à des évaluations très optimistes et une production dans des régions où le réalisme de ces filières est limité, comme illustré par les résultats obtenus.
A petite échelle, les questions techniques sont dominantes ; mais l’augmentation des objectifs fait apparaître rapidement les problèmes de disponibilité de la ressource et d’approvisionnement. Un exemple en France est la centrale thermique de Gardanne, dont les besoins s’élèvent à 850.000 tonnes de bois par an. La région n’étant pas capable d’y répondre, la centrale a été alimentée partiellement à partir de bois importé, avant d’être fermée par une décision du tribunal administratif en raison de l’insuffisance des analyses d’impact sur la ressource de la région [Bertrand, 2017; de Broqua, 2017]. Principales avancées de cette thèse Grâce à la modélisation de la combustion basée sur des données d’émissions mesurées en laboratoire, nous avons pu fiabiliser le bilan matière et énergie de l’ensemble de la chaîne de production de la forêt à l’usager final. L’Analyse de Cycle de Vie a démontré l’importance non seulement de la qualité de la combustion, mais aussi des étapes de transformation de la biomasse, notamment l’étape de séchage des granulés de bois. Cette étape pénalise largement les scénarios à granulés, qui par ailleurs bénéficient de rendements énergétiques élevés. Une substitution des énergies fossiles par des énergies à moindre contenu carbone permettrait d’améliorer le bilan environnemental de cette forme de bois-énergie en plein développement. L’ACV a également démontré l’importance du CO 2 biogénique et de sa comptabilisation dans l’impact Changement Climatique des scénarios bois-énergie. Le considérer comme neutre du point de vue du changement climatique abaisse artificiellement l’impact des scénarios basés sur l’exploitation des forêts, en raison de la durée du cycle de réabsorption du carbone.
Par une ACV dynamique, nous avons constaté que l’intensification des itinéraires forestiers, par un raccourcissement des cycles de croissance et/ou par une récolte plus intensive des petits bois et rémanents, entraîne une baisse du stock de carbone dans le sol et une hausse du potentiel global de réchauffement climatique. Cette augmentation des impacts n’est pas suffisamment compensée par l’augmentation de la production de biomasse. Le développement de la filière forestière en France devrait plutôt être orienté sur l’exploitation raisonnée des forêts actuellement à l’abandon, où un excédent de biomasse est disponible. L’analyse technico-économique menée sur les scénarios bois-énergie a démontré l’intérêt des scénarios à réseau de chaleur qui sont les solutions les moins chères pour l’utilisateur final, en raison des économies d’échelle et du faible coût du combustible utilisé. Les technologies à granulés souffrent d’un niveau d’investissement important et donc ne sont pas compétitives. Par contre, les scénarios à bûches sont très bon marché, et peuvent absorber une augmentation conséquente du prix de leur combustible avant de rattraper les scénarios fossiles. Pour avoir une perspective plus large, une modélisation économique à l’échelle mondiale a aussi été menée, avec pour but de simuler la production de bioénergie dans plusieurs scénarios de demande, avec et sans taxe carbone. En l’absence de corrélation entre la localisation de l’offre et de la demande, on constate que la production de biomasse-énergie se base principalement sur des cultures dédiées comme les Taillis à Courte Rotation, et que cette production s’effectue presque exclusivement en Afrique. Ceci soulève des questions à la fois techniques, économiques et éthiques. Le continent africain a certes un large potentiel de production, mais les infrastructures et les liquidités manquent, et des difficultés d’approvisionnement en nourriture sont déjà présentes dans certaines régions.
Thèse en entier ici
CONCLUSION:
L’utilisation du bois pour l’énergie peut être un levier de diminution des émissions de gaz à effet de serre, mais la chaîne de production doit être considérée dans son ensemble et la gestion de la ressource a un impact non négligeable sur le bilan environnemental final. Les plantations sylvicoles destinées en priorité à la production de bois d’œuvre ne doivent pas être systématiquement converties et intensifiées. En effet, l’intensification de l’exploitation et le raccourcissement des cycles de croissance diminuent l’effet de puits de carbone de la forêt et donc l’avantage du bois vis-à-vis des énergies fossiles. L’utilisation en cascade des produits bois, avec recyclage puis récupération d’énergie, doit être privilégiée, tout comme l’utilisation prioritaire de ressources locales. A petite échelle, l’effet de la technologie sur l’impact du chauffage au bois est important. Les réseaux de chaleur sont un moyen efficace de développer l’utilisation du bois pour le chauffage, tant du point de vue énergétique qu’économique, si la ressource bois est produite dans la région. Les technologies à granulés ont vu leur popularité augmenter ces dernières années, en raison de leur rendement énergétique élevé et de leur facilité d’utilisation. Ces avantages compensent, pour certains utilisateurs, le fort coût d’investissement de ces systèmes. Les technologies à granulés présentent également une meilleure qualité de combustion que les poêles et chaudières traditionnels à bûches. Les poêles à bûches produisent notamment beaucoup de Composés Organiques Volatils et de particules qui peuvent avoir des impacts importants sur la santé humaine. La production de ces polluants peut varier fortement avec l’humidité du combustible et l’apport d’air, ce qui rend d’autant plus importante une bonne utilisation et un entretien régulier des équipements. Cependant si la biomasse-énergie doit se développer à grande échelle, l’exploitation des forêts et des plantations sylvicoles ne suffira pas à répondre à la demande mondiale, en raison des faibles rendements et des coûts élevés de production. La culture de plantes lignocellulosiques à croissance rapide devra être mise en place dans les régions où les terres sont disponibles, ce qui exclut l’Inde et l’Europe par exemple. Les potentiels de production à l’échelle mondiale sont présents, mais le développement de ces cultures soulève des problèmes d’infrastructure, de compétition avec la production alimentaire, et d’impacts liés au changement d’usage des sols.
Cette thèse montre que l’échelle d’analyse peut être un facteur limitant pour répondre à certaines questions, et est confrontée à des défis spécifiques. Ainsi, l’étude de la filière bois en France ne donne finalement pas beaucoup d’éléments sur la place de la biomasse dans une politique mondiale de réduction des émissions de GES, et une étude menée au niveau de l’Union Européenne n’apporterait pas beaucoup plus de réponses. Les enjeux se situent en effet au niveau des grands réservoirs de production que sont l’Amérique du sud, l’Afrique, et la Russie, avec une place prédominante des cultures dédiées. Réciproquement, l’analyse mondiale ne prend pas en compte des facteurs localisés qui peuvent être décisifs pour l’établissement des filières biomasse ligno-cellulosique, en particulier l’accès au marché. Ceci conduit à des évaluations très optimistes et une production dans des régions où le réalisme de ces filières est limité, comme illustré par les résultats obtenus.
A petite échelle, les questions techniques sont dominantes ; mais l’augmentation des objectifs fait apparaître rapidement les problèmes de disponibilité de la ressource et d’approvisionnement. Un exemple en France est la centrale thermique de Gardanne, dont les besoins s’élèvent à 850.000 tonnes de bois par an. La région n’étant pas capable d’y répondre, la centrale a été alimentée partiellement à partir de bois importé, avant d’être fermée par une décision du tribunal administratif en raison de l’insuffisance des analyses d’impact sur la ressource de la région [Bertrand, 2017; de Broqua, 2017]. Principales avancées de cette thèse Grâce à la modélisation de la combustion basée sur des données d’émissions mesurées en laboratoire, nous avons pu fiabiliser le bilan matière et énergie de l’ensemble de la chaîne de production de la forêt à l’usager final. L’Analyse de Cycle de Vie a démontré l’importance non seulement de la qualité de la combustion, mais aussi des étapes de transformation de la biomasse, notamment l’étape de séchage des granulés de bois. Cette étape pénalise largement les scénarios à granulés, qui par ailleurs bénéficient de rendements énergétiques élevés. Une substitution des énergies fossiles par des énergies à moindre contenu carbone permettrait d’améliorer le bilan environnemental de cette forme de bois-énergie en plein développement. L’ACV a également démontré l’importance du CO 2 biogénique et de sa comptabilisation dans l’impact Changement Climatique des scénarios bois-énergie. Le considérer comme neutre du point de vue du changement climatique abaisse artificiellement l’impact des scénarios basés sur l’exploitation des forêts, en raison de la durée du cycle de réabsorption du carbone.
Par une ACV dynamique, nous avons constaté que l’intensification des itinéraires forestiers, par un raccourcissement des cycles de croissance et/ou par une récolte plus intensive des petits bois et rémanents, entraîne une baisse du stock de carbone dans le sol et une hausse du potentiel global de réchauffement climatique. Cette augmentation des impacts n’est pas suffisamment compensée par l’augmentation de la production de biomasse. Le développement de la filière forestière en France devrait plutôt être orienté sur l’exploitation raisonnée des forêts actuellement à l’abandon, où un excédent de biomasse est disponible. L’analyse technico-économique menée sur les scénarios bois-énergie a démontré l’intérêt des scénarios à réseau de chaleur qui sont les solutions les moins chères pour l’utilisateur final, en raison des économies d’échelle et du faible coût du combustible utilisé. Les technologies à granulés souffrent d’un niveau d’investissement important et donc ne sont pas compétitives. Par contre, les scénarios à bûches sont très bon marché, et peuvent absorber une augmentation conséquente du prix de leur combustible avant de rattraper les scénarios fossiles. Pour avoir une perspective plus large, une modélisation économique à l’échelle mondiale a aussi été menée, avec pour but de simuler la production de bioénergie dans plusieurs scénarios de demande, avec et sans taxe carbone. En l’absence de corrélation entre la localisation de l’offre et de la demande, on constate que la production de biomasse-énergie se base principalement sur des cultures dédiées comme les Taillis à Courte Rotation, et que cette production s’effectue presque exclusivement en Afrique. Ceci soulève des questions à la fois techniques, économiques et éthiques. Le continent africain a certes un large potentiel de production, mais les infrastructures et les liquidités manquent, et des difficultés d’approvisionnement en nourriture sont déjà présentes dans certaines régions.
Lettre à sa majesté le roitelet de la république
Monsieur le Président,
hologramme du grand capital
Nous savons tous, qu'au plus
près de l'espace sidéral qui nous entoure et que notre soleil plus ou moins
réchauffe,
il n'y a pas de plan B où le Vivant pourra trouver
refuge et s'épanouir
quand la barbarie capitaliste qui saigne les
veines et empoisonne la vie du plus grand nombre de nos semblables,
aura vidé le dernier baril de pétrole et pompé la
dernière goutte d'eau potable,
aura grillé à coup de pesticides le dernier lopin de
terre arable
et écrasé d'un sauvage coup de marteau les mains
rugueuses des édentés,
aura mis le feu aux paillotes où les rêves de jours
heureux se cachaient sous des pavés de fortune
et réduit en palettes et meubles de terrasse les fûts
de la dernière forêt tropicale,
aura sublimé le plus ridé des glaciers polaires
et rôti le dernier humain sur le barbecue des
changements climatiques en cours. (1)
Et ça vous le savez aussi bien que nous, monsieur le
Président, hologramme du grand capital !
II)
La planète brûle encore, et bien davantage qu'hier,
mais les éditocrates courtisans et les faiseurs
d'opinion qui cirent les pompes des oligarques au pouvoir,
nous invitent à regarder ailleurs, à passer notre temps
de cerveau disponible à jouer à colin-maillard pour mieux intérioriser le
sentiment d'impuissance qui nous rends serviles, envieux, résignés, corvéables,
égocentriste, dociles, anesthésiés, (2)
Les pyromanes et snipers aux manettes n'ont jamais été si puissants pour attiser le feu de
l'effondrement qui nous guette en soufflant à plein poumons sur les braises de
la régression écologique et sociale qui nous font pleurer de rage, crier de
désespoir, rugir d'indicibles souffrances, régressions qui musclent la haine de
classe que leurs blessures réveillent et avivent, dangereusement, au cœur de
l'homme spolié, humilié, massacré, déplacé ou parqué (2) (3)
Partout,
l'asservissement des agents du pouvoir politique
aux multinationales,
depuis 40 ans déjà et indépendamment du terreau où
leurs racines partisanes s'abreuvent,
leur commande :
- De lubrifier les engrenages de leurs volontaires
démission et compromissions, à l'aide d'avantageuses privatisations, de plans
d'ajustement structurel, de l'octroie de permis de chasse pour tirer les
profits vers le haut, de passeports pour la mise bas de la casse des services
publics,
- D'enfumer
l'horizon à coup d'onéreux, inutiles et
récurrents plans bidons de lutte contre le chômage ou pour l'emploi, pour
l'équilibre des caisses de retraite, pour lyophiliser le code du travail, pour
dégraisser les mammouths, pour privatiser les routes et les chemins de fer,
pour fluidifier l'évasion fiscale, pour engraisser jusqu'au gavage le foie gras
des oligarques,
- De faire
semblant de défendre l'intérêt général en donnant des coups d'épée dans les
eaux troubles et marécageuses de l'union européenne des trusts et du
capitalisme financier,
le tout concourant, sciemment, à l'appauvrissement et
à l'endettement de l’État qui se trouve ainsi bien mal pourvu pour affronter et
corriger les riantes asymétries et injustices sociales nées de l'inégale
partage, entre Capital et Travail, des richesses crées (1) ,
La dégénérescence civique des grands serviteurs de l’État, le discrédit de la
parole et de l'action politiques des partis de gouvernement ont fait de l'abstention (4)
le premier parti politique, de la prétendue démocratie représentative une
ripouxblique qui défend chèrement la liberté du renard dans la poulailler, et
ainsi, de concert ou en dépit de leur plein gré, ils ont ouvert un boulevard
aux forces fascisantes de l'extrême droite, depuis toujours la plus fidèle roue
de secours des grands prédateurs et saigneurs qui pompent l'air et tout le
reste aux gens de peu,
Les écolos de service (5) à force
d'avaler sans sourcilier (et d'en être
fiers)
tant de plantureuses couleuvres sont incapables d'assurer le service
après vente du bien frelaté greenwashing qu'ils cautionnent, discréditant ainsi
tout ce dont l'écologie politique était porteuse, à savoir : une critique
radicale du capitalisme, qui brutalise la planète, stérilise la biodiversité,
viole nos vies à longueur de journée et ouvre grandes les portes de la barbarie
au devenir proche de nos sociétés.
Les start-upeurs que vous, monsieur le Président, chérissez tant, ces tueurs-nés,
fraîchement sortis de leur batterie d’élevage et qui, imberbes encore, jouent
déjà aux généraux en plomb dans les champs de bataille du Tous contre tous
et que le meilleur d'entre nous dévore les autres, sont capables du pire
pour gagner du galon et monter en grade dans l'aristocratie de l'argent-roi,
qui n'a jamais été aussi puissante,
ostentatoire, arrogante, méprisante, prédatrice, nuisible, parasite... mais
promise, et vous le savez et le craignez, à la vindicte populaire, autour des
feux de joie que les gueux un jour,sans doute, allumeront le soir d'un nouveau
4 août...
Les délires des petites divinités transhumanistes
et de leur clergé de la science sans conscience, nous offrent la glorieuses
perspective d'avoir à apprendre à marcher à quatre pattes, laisse au cou, dans
le merveilleux monde virtuel de demain, grâce à un binaire cerveau reptilien,
version 2.0, qui nous permettrai d'atteindre, sans peine ni efforts, le sommet de l'évolution que
serait la robotisation et l'asservissement généralisé des 99 % des humains,
pucés à souhait, shootés sans le savoir et parqués mais libres de circuler à
l'intérieur d'enclos aux grillages transparents mais dissuasivement survoltés.
Voilà à quel nouveau monde nous vous rattachons quand
vous nous parlez, monsieur le Président hologramme du grand capital, en héraut
enflammé des valeurs chères aux premiers de cordée, aux fantassins de la race
des saigneurs, au clergé et à la garde rapproché des aristocratiques autant que
brutaux seigneurs du vieux monde féodal, pré-industriel et colonial, dont vous
êtes, sans vouloir vous en donner l'air, l'ambassadeur plénipotentiaire auprès
de la foule haineuse.
Souffrez d'apprendre, monsieur le Président,
hologramme du grand capital,
que nous avons la faiblesse de penser que tout embryon
de projet,
qui se veut solution structurante et durable,
socialement utile et pertinente réponse à la hauteur des enjeux et défis
actuels concernant les conditions d'habitabilité de la planète et de sauvegarde
des droits les plus élémentaires des générations futures,
doit asseoir sa légitimité dans le respect sans faille
des quelques grands principes, tels les suivants :
- Développer
les services publics dans la mesure où ils sont le patrimoine collectif de ceux
qui sont rien,
- Défendre
contre vents et marées l'intérêt général, les biens communs stratégiques, le
bien-être de la Pacha Mama
- Faire la
promotion du triptyque Produire moins,
Partager davantage, Prélever moins,
- Coopérer au
lieu d'asservir, de rapiner, de concurrencer,
- Assécher les
budgets militaires, qui font la guerre à la Vie, et sevrer les riches et les
multinationales des scandaleux cadeaux fiscaux que l’État leur fait, afin de
consacrer ces moyens financiers à la vitale et urgente transition énergétique
et écologique.
Apprenez donc, monsieur le Président, hologramme du
grand capital,
que tout projet qui se veut solution structurante,
durable et socialement utile, mais qui ne tient pas en considération ces grands
principes, est voué à sa désapprobation par le plus grand nombre et ne fera en
rien reculer le mur de la finitude de la planète, seule maison
d'accueil de l'aventure humaine.
III)
Voilà deux mois que nous attendons vos réponses
à la hauteur des sujets éminemment politiques que nous
avons mis sur la table, sur les tréteaux des ronds point, et qui ont trait :
- à nos
conditions de survie,
- à
l'appauvrissement de l’État,
- à l’inquiétant
délitement social,
- au congénital
dysfonctionnement des institutions,
- à
l'inacceptable et désormais intolérable accaparement et exercice du pouvoir
politique par une caste bardée de diplômes et d'expertises en tout genre mais
qui roule, bien à droite, pour l'oligarchie,
dont vous êtes, en plus d'ambassadeur plénipotentiaire, le plus zélé des
gardiens de la paix ordo-libéral (6)
Seulement après un long et assourdissant silence, et
épicé d'un mépris mal feinté, vous avez daigné répondre à la foule haineuse
et aux gens qui ne sont rien, en
leur posant 35 questions à discutailler dans le cadre d'un prétendu Grand
Débat National pour la tenue duquel toutes les ficelles sont aux mains de
vos proches et qui ne poursuit d'autre but que celui de faire diversion et de
vous permettre d'entrer en campagne électorale aux frais de la princesse et
en cherchant à mobiliser le ban et l'arrière ban de vos obligés
institutionnels.
Je tenais à vous dire que décline l'invitation.
IV)
Pour finir,
permettez moi monsieur le Président, hologramme du
grand capital et faux ami,
que je vous signale qu'il est grand temps pour vous de
quitter votre grotte
afin de mieux entendre les paroles (et la petite musique qui les accompagnait)
qui animaient l'esprit de résistance à l'occupant
d'alors :
Ami, entends
tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines,
Ami, entends
tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne,
et dont la dernière version a été remixé par les
gilets jaunes (7),
partisans, ouvriers et paysans d'aujourd'hui,
citoyens qui battent le pavé sans s'essouffler depuis
dix semaines,
pour, comme vous le savez déjà,
- davantage de
Justice sociale, fiscale, environnementale,
- mettre au
cœur de l'action de l’État le seul intérêt général,
- enrichir la
Démocratie avec plus de pouvoir aux Citoyens,
Sans autres salutations distinguées que celles exigées
par le minimum syndical du respect et de la courtoisie qui vous sont dus,
L'invisible insoumis gilet jaune
qui n'est pas votre sujet
ni obligé
(1) articles
parus récemment sur le dernier rapport du GIEC
(2) Articles
paru le 20 janvier 2019 dans pas mal de journaux bolcheviques, intitulés, à
propos du dernier rapport de l'ONG Oxfam
:
Les 26 plus riches ont autant d'argent que la
moitié de l'humanité : La fortune des milliardaires dans le monde a
augmenté de 900 milliards de dollars l'an dernier, soit au rythme de 2,5
milliards par jour, alors que celle de la moitié la plus pauvre de la
population de la planète a chuté de 11%
(3) article sur les
fiévreux profits des laboratoires pharmaceutiques : mille milliards
d'euros en 20 ans, dont 90 % furent affectés aux dividendes
4) évolution
des taux d'abstention en France, au fil des scrutins, depuis 1958 https://fr.wikipedia.org/wiki/Abstention_%C3%A9lectorale_en_France
(5) Démission
de Nicolas Hulot https://e-rse.net/demission-nicolas-hulot-echec-ecologie-politique-270892/#gs.B7rNonfY
(6) L'ordo
libéralisme http://www.open-diplomacy.eu/blog/ordo-liberalisme-les-racines-de-l-economie-politique-allemande
(7) témoignage d'un
syndicaliste gardien de la paix https://www.youtube.com/watch?v=S5CZkNZq7VE&feature=youtu.be
mercredi 23 janvier 2019
Le principe de l’enquête publique va être supprimé
Concernant l’exploitation des boues rouges à Mange-garri, vous avez
été interpellés par la prochaine “consultation de la population” par ALTEO, sous
l’œil d’un “garant”.
Préfet et tribunal administratif nous l’offraient sur un plateau ???
Pourtant si l’on en croit Christophe Nobili dans le Canard Enchaîné du 16
janvier 2019 (article ci-joint), c’est une procédure en expérimentation dans
deux Régions ( Bretagne et Hauts de France) par décret du 29 décembre
2018.
Cela revient à dire que la mascarade continue et que les autorités font
tout pour éviter l’enquête publique, qui pourtant fait encore loi jusqu’à la fin
de l’expérimentation de “réduction des lourdeurs administratives”, en 2022
.
Cette simili-application masquée en 2019, de ce décret
en PACA, est illégale !!!
Nous sommes tous conscients de l’efficacité toute relative de la procédure
d’ “Enquête Publique” qui avait le mérite d’exister, et par là, de mettre sur la
place publique plus d’une forfaiture en gestation.
Le principe de
l’enquête publique va être supprimé pour tous les projets touchant à
l’environnement !
La loi du 10 août 2018, “loi pour un état au service d’une société
de confiance”, comme c’est bien dit, l’imposera après une expérimentation
de trois ans dans deux Régions de France.
Consultés, Garantis, dans Un Etat au service d’une société de confiance,
Allégés des lourdeurs administratives... Ou bien ce qui me semblerait plus
approprié :
Cons et insultés par ces “périphrases euphémistiques” de communicants au
service de la loi de la jungle !
En nous souhaitant de bonnes concertations préalables 2019,
Bonne lecture
Claude Calvet
mardi 22 janvier 2019
La révolte des gilets jaunes c'est aussi de nombreuses chansons !
On vous en propose ici un petit florilège:
Et a Manosque ils avaient fait un magnifique rond point ils ont reconstruit après la destruction:
Et a Manosque ils avaient fait un magnifique rond point ils ont reconstruit après la destruction:
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