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jean from Audrey Klein on Vimeo.
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Il y a 10 ans
j’étais un jeune ingénieur en énergie se jetant a corps perdu dans les énergies
renouvelables et la transition énergétiques. 10 ans plus tard il est temps de
reconnaitre les impasses de la biomasse.
La transition
énergétique est d’actualité pour le gouvernement français. La société civile en
parle, les acteurs locaux, les collectivités locales s’agitent. La transition énergétique
fait une place prépondérante en France sur la Biomasse qui doit fournir 50 %
des énergies renouvelables. La biomasse, joli nom bio veut dire vivant renvoi
obligatoirement à l’agriculture biologique et masse fait échos chez tout le monde
de massique, important. La biomasse désigne en fait tout production de matière
à partir du vivant, cela concerne ainsi toutes les plantes animales et forets.
Tiré sont énergie de la biomasse veut dire s’accaparer du vivant pour produire de
l’énergie. L’homme le fait depuis la nuit des temps, il tire sa propre énergie
des plantes et des animaux soit en les mangeant, sont en se déplaçant à cheval,
soit en brulant du bois.
Les deux erreurs
dramatiques sont de croire que l’impact est faible et que la quantité d’énergie
mobilisable soit massique, depuis la longtemps les famines et la déforestation
nous ont prouvés le caractère limité de cette ressource, il a fallu le vent des
voiles, les moulins mais surtout les fossiles pour nous sortir de la rareté de
l’énergie de la biomasse….
Pour la
production d’énergie, nous avons vu naitre en 10 ans une vraie révolution :
les énergies renouvelables. Elles sont devenues fiable, abordable, industrielles.
Mais renouvelables ne veut pas dire infinie ni sans impact. Dans ces énergies un
coucou c’est introduit, faisant de lui une énergie propre canada Dry. Parer de belles
images, cette énergie fonctionne en fait comme les énergies fossiles, elle est minière.
Les capitalistes s’en régale. Il s’agit des bio-carburants et du bois énergie.
Le plus fort dans cette dramatique histoire, que les capitaliste-minier ont vu
leur entreprise défricher par de sincères écologistes. Aujourd’hui fasse au désastre,
la cécité et la dénégation de ces « écologiste » relève clairement du
processus de dissonance cognitive, bien connu chez les psychologues : on
ne peut reconnaitre une grave erreur quand on passer trop de temps à promouvoir
une idée, un concept. Elle est d’autant plus drôle que ce sont les mêmes qui dénonce
depuis des décennies la dissonance cognitive qui a atteint les vieux communistes
dans les années 80, les nucléocrates frappés depuis 20 ans, les capitalistes
libéraux depuis la crise financier de 2007.
Mais revenons à
nos biocarburants et nos forêts, tentons de comprendre pourquoi une énergie
plus polluante que les fossiles soit paré des vertu écologiques et subventionné
énormément : ils génèrent beaucoup de CO2 et détruit nos écosystèmes déjà mis à
mal pas le changement climatique, elle ressemble à la saignée de nos médecins moyenâgeux. Mais pourquoi tant de cécité ? Surement
à cause du peu de connaissance du fonctionnement énergétique de la terre et de
leur côté gratuit : la biomasse pousse toute seul et elle est naturelle.
Ainsi la gestion par le gouvernement français est-elle
caricaturale et dangereuse pour ce qui reste de nos espaces naturels en France
nos forêts.
Pour bien
comprendre reprenons le problème à la base.
Au début des
années 2000 face au défi climatiques un certain nombre d’environnementalistes
(personnes défendant l’environnement, les petites et grosses bêtes, luttant contre
le bétonnage) ont promu l’énergie de la biomasse : les biocarburants, le
bois essentiellement. Ces personnes-là n’avaient réellement que peu de
connaissance de l’écologie énergétique de la planète. Figure respecté et
respectable comme Jean-Marie Pelt et de nombreux militants écologiques ont
promut l’idée que fasse au réchauffement climatique, l’utilisation de
bio-carburants et de bois énergie limiterait le réchauffement en s’inscrivant
dans le cycle court du carbone, les énergies fossiles, elles s’inscrivant dans
le cycle long. L’idée parut lumineuse d’autant plus que la comparaison se
faisait en association avec l’agriculture. L’agriculture chimique utilise du
pétrole non durable et polluante et l’agriculture biologique des produits
naturels et pollue peu. Il suffisait de faire dans l’énergie la même
conversion. L’idée séduisant portée par des gens sincères et engagé dans
l’environnement fut propagé par les canaux écologistes. La France était bien fournie,
de nombreux champs, une surproduction agricole, des forêts qui regagnaient du terrain
depuis un siècle et demi, avec une reforestation accélérée après-guerre et l’exode
rurale. Les bio-carburants et le bois énergie semblaient plus « écolos »
que les deux autres énergies renouvelables émergentes : le photovoltaïque
dont le géniteur était l’industrie spatiale et l’éolien et sa taille immense du
au vents situé à 100 m de haut. Un panneau photovoltaïque est moins romantique
qu’un feu de bois…. Un champ de colza chimique semble plus naturel qu’une
éolienne. Devinez qui décime les oiseaux ? Celui qui détruits les insectes
et la nourriture des oiseaux ou celui qui tape quelques chauvesouris…Comme
toujours le cerveau est paresseux et préféré aller au plus simple et apparents.
Mais revenons à
nos années 2000. Les capitalistes aiment écoutés les alternatifs, il y a
toujours une idée à récupérer et pourrir. Le parrain de l’agriculture chimique
et patron de la FNSEA organisation transgénique sorte de MEDEF de l’agriculture
auxquelles la CGT adhérait, décide de reprendre l’idée à son compte. La
surproduction de céréales en France écroule les prix, pour soutenir les prix 1.5
millions d’hectares sont en jachères pour le plus grand bonheur des insectes
qui voit des terrains de repos dans la guerre d’extermination qui leur est
livré. Les abeilles et les oiseaux se nourrissent dans des réserves naturelles
improvisées.
Tout le monde est
convaincu que ce gâchis de ressources peut être utiliser pour remplacer le
pétrole de nos voitures. Le langage est martial, la mobilisation de la ressource
est lancée, l’argent public est demandé en renfort. Certaines petites voix de
scientifique en écologie (Professeur Lebreton) sont discordantes, mais qui
écoute ceux qui savent dans notre société. Comme toujours, ils ont tort d’avoir
ont raison trop tôt. Compliqué à fabriquer, ressources limitées, effet sur le
climat difficile à évaluer, une fausse bonne idée ! L’idée de faire
tourner la société industrielle qui consomme mille fois plus d’énergie que l’époque
de louis XIV avec les ressources de cette époque (foret et grain), est absurde,
mais comme toutes les folies collectives son avenir est immense.
Jacques Chirac, un relais sur de la maffia(SEA,)
lance Xavier Belin dans la transformation de grain en pétrole. Le procédé est
compliqué, couteux en énergie et argent, peu rentable énergétiquement elle
consomme presque autant de pétrole que pétrole produit et économiquement
ruineux. Mais la réalité physique et économique sera gommée par la volonté politique :
des subventions pour construire des usines et l’absence de taxe sur le
carburant produit ainsi le E85 éthanol coute deux fois moins cher que le
super : l’un est taxé à 0 % l’autre à 80 % !
Les champs de jachère ou
s’épanouissait la biodiversité sont transformés en champs de céréales
produisant des biocarburants. En effet ces carburants sont bio au sens qu’ils
sont produits de manière organique. Le mode de culture lui n’a rien de bio, on l’asperge
avec des machines géantes de pesticides et d’engrais issus du gaz et du pétrole
respectivement. L’agriculture produit des aliments à partir du soleil. Le
rendement est faible 1 à 3 % (le maïs et canne à sucre) est transformé en
sucre. La culture biologique nécessite un peu d’énergie mais de la main d’œuvre,
la chimique beaucoup d’énergie et peu de main d‘œuvre : c’est raccord avec
le système capitaliste, il faut fabriquer les engrais à partir du gaz et les
pesticides. Les plantes sont malades et il faut les traiter avec d’énormes
tracteurs consommant 80 litres à l’heure. Résultat on utilise plus d’énergie en
engrais, pesticides, tracteurs que l’on produit de l’énergie. ? La
transformation de céréales en carburants nécessite de chauffer, transformer,
raffiner les céréales, elles consomment elle-même beaucoup d’énergie. C’est
comparativement comme si je vous demandais d’aller chercher à pied un litre
d’eau dans une fontaine située à 20 kilomètres et que pour cela je vous file
une gourde de 2 litres d’eau !
Les états unis de
Bush l’évangéliste fou se lance dans la transformation du maïs en carburants.
Des quantité gigantesque de maïs finissent dans les 4*4, SUV et monospace : il
faut un hectare pour faire un plein…..
Le bilan est
désastreux à tous niveaux : le climat reçoit plus de co2 que si on était
resté au bon vieux pétrole, la biodiversité saccagée mais surtout les céréales
retirées de l’alimentation tirent les prix à la hausse. Dans un monde qui voit
un milliard de bouches supplémentaires en 10 ans, l’effet est violent, les
céréales en surproduction qui étaient données aux pays pauvres ne le sont plus.
Les émeutes de la faim, guerre se multiplient. Les 4*4 des riches mangent la
nourriture des pauvres. L’idée qu’on aurait des terres en abondances en France
ne tient pas dans un contexte de mondialisation.
Dans ce contexte
là les voix discordantes commencent à se faire entendre, Jean Marie Pelt fait
amende honorable, c’est un homme honnête qui n’entre pas dans la dissonance
cognitive. Dans le combat d’idées certains avancent l’idée de ne plus parler de
biocarburant mais d’agro-carburant. D’un point de vue politique c’est pas
idiot, mais d’un vu scientifique c’est faux : ils s’agit bien de
bio-carburants comme le calcaire est une roche issus de matière organique.; Le
pétrole et le gaz naturel le sont aussi. Maniaquerie de spécialiste, sodomie de
diptère ? Non, car tout l’enjeu énergétique du 21 émé siècle est de sortir
les ressources énergétiques du cycle organique, du cycle du carbone. Beaucoup
d’énergie arrive sur terre vient le soleil, une partie infime (moins de 0.1 %)
est capté par la nature pour fabriquer de la, biomasse, appelez là comme vous
le souhaitez, mais cette partie, ce sont les plantes, le plancton, les animaux
bref tout ce qui est vivant. De ces 0.1 % l’homme en prend une part déjà bien
trop importante (40 % ?), impossible de l’augmenter. L’essentielle de
l’énergie qui arrive sur terre à 99.99 % l’est par le soleil l’est par des
rayons du soleil, a nous de la capter. C’est 10000 fois plus que la chaleur de
la terre est 1 000 000 fois de plus que l’attraction de la lune et du
soleil qui nous fait bien marée.
LA SURFACE EST PROPORTIONNELLE AU POTENTIEL
Les chiffres donnés sont des estimations avec un degré d’incertitudes importantes à prendre comme ordre de grandeur
Ces rayons de soleil sont transformés en
chaleur 95.9 % et 4 % en vent et 0.1 % en biomasse à votre avis dans quel
catégorie choisi le gouvernement, le soleil, le vent ou la biomasse ? Le
solaire et l’éolien sont les deux ressources, la messe est dite et lâchez les
petites sources d’énergies folkloriques (c’est-à-dire, fort sympathiques mais
très locales) : la marémotrice me fait bien marée, la géothermie manque de
failles, ou très limités. L’énergie pas sympathiques du tout comme le nucléaire
(le stock d’uranium terrestre= 1 an d’énergie) et ne parlez pas des idées de
comptoir, moteur à eau, air, pastis, générateur surnuméraire, réacteur à fusion
nucléaire, thorium qui sont à l’énergie ce que l’eau bénite est à la médecine,
effet placebo en moins.
Quant à notre
propos la biomasse, l’homme en prend une part déjà trop importante 40 % à
travers l’agriculture, la pêche et l’exploitation de la forêt : impossible
de l’augmenter, surtout que le réchauffement et la surexploitation va les
réduire fortement.
Pendant que la
France se lançait a corps perdue dans les biocarburants elle négligeait le solaire
et l’éolien elle qui a un potentiel énorme (soleil au sud, vent à l’ouest).
Mais comme on ne sait
plus débrancher une machine à sous dans notre douce France, nous voilà en 2018
avec de l’éthanol à 85 % deux fois moins cher que le pétrole. Xavier Belin
disparait lui-même libéré des contraintes environnementales comme il le
réclamait pour l’agriculture. Mais son œuvre demeure, gavé d’argent public. Au
niveau du grand public, le contre feu allumé par de courageux militants écolos comme
Fabrice Nicolino a su au moins cassé l’image écolo de cette industrie néfaste. Même
l’Europe souhaite réduire la production mais elle est bloquée par la France
pays du fromage, de l’atome et des lobbies. Dans Macron y’a Mac et Rond …
Au niveau mondial,
les biocarburants ont connu dans certains pays de grand succès. Le brésil décida
de transformer la surface de la France de foret en champs de soja et de canne à
sucre qui a le meilleur des rendements au niveau de la photosynthèse
c’est-à-dire 3 %. Malgré cela seulement 30 % de l’énergie est issus de la
biomasse. Comme en Malaisie et Indonésie, l’urgence est à sauver le climat,
pour cela nous devons raser les forêts..
Ces deux pays qui
possédaient, il faut parler à l’imparfait et au passé, très approprié pour
cela, des forets équatoriales, riches en biodiversité, même pas encore toute
exploré, l’huile de palme, l’autre champion avec la canne à sucre du
biocarburant, plus performants que notre betterave ou notre blé, recouvre
désormais ces forêts. On estime que ces deux pays ont généré plus de CO2 dans
ces 10 dernières années dans l’atmosphère que les Etats-Unis, pays qui fait
pourtant de son mieux dans ce secteur. Pas étonnant si on se représente qu’il y
a plus de Co2 dans les forêts que dans l’atmosphère…. Le succès est éclatant
commercialement, ainsi Total arrive à préférer l’huile de palme à l’éthanol français
pour faire du bioplastique à la raffinerie de la Méde à Fos, provoquant la
fureur de la FN….SA, FN Naze ea, qui protesta en bloquant les raffineries au
slogan , « nous ont pollue Français mon brave monsieur. »
Quand y’a une
absurdité à faire, les USA ne sont jamais trop en retrait, c’est comme nous, ils
ont une passion pour cela ; Les USA de Bush junior, l’alcoolique fils à
papa, ayant vu jésus, décidèrent de se lancer comme nous dans le biocarburant à
base de maïs, et décidèrent d’arroser avec de l’eau fossile pomper profondément
des champs de maïs OGM pour faire du carburant à 4*4. Comme à l’heure habitude
il firent les choses en grand. Il envisage maintenant de faire voler leur avion
avec. Sachant qu’il y a dans le ciel en permanence 300 000 personnes et
qu’a l’époque où les américains était 50 millions d’habitants et se déplaçait à
cheval un tiers des champs servait au chevaux….
Les américains
sont les premiers producteurs de biocarburants avec 44 %, le brésil 23 % l’Europe
17 % dont 4 % la France….tout cela pour produire l’équivalent de 6 jours de pétrole de
consommation de sur 365 …
.
Mais à cette
mascarade destructrice au début des années 2010, une autre jumelle apparait,
celle du bois énergie. Les ingrédients sont les mêmes, les développements
identiques. La différence est la persistance de l’aveuglement des mouvements
écologistes plus forte, la dissonance cognitive ce mécanisme psychologique
d’aveuglement face à l’erreur de jugement, frappent en plein.
La France à des forêts
jeune issus de la déprise agricole. Dans l’imaginaire des hommes au pouvoir
nées dans les trente glorieuses, la forêt est envahissante. Après avoir eu une
campagne surpeuplée et déboisée la France à concentrer sa population dans les villes,
conséquence les forets ont regagnées un quart du territoire. Mais l’extension
de la maison individuelle, choix fait dans les années 70, la bétonisation de la
France, a fini par limiter sa progression qui s’est arrêtée en 2011. (Nous bétonnons
un département tous les 5 ans !).
La forêt est le
lieu du temps long, il faut des siècles pour qu’une forets soit mature et dépérissent
et se rajeunissent, l’essentielle de la forêt française est jeune et ne demande
qu’à vieillir. Mais là aussi comme dans l’affaire des biocarburants, nous avons
droit aux mêmes séquences : promotion d’une fausse bonne idée par les écolos
(chauffer une région désertique forestière aux bois peut s’entendre), appropriation
de l’idée par les capitalistes minier qui actionne l’état à leur service,
destruction d’écosystèmes, montée lente des critiques, impossibilité d’arrêter
la filer constitué….
Le bois énergie
est depuis toujours une énergie de chauffage. Source essentielle de chaleur
jusqu’en 1850, le bois énergie avait déforesté la France. Remplacé par le
charbon puis le pétrole moins cher et plus pratique, moins polluant, le bois
était utilisé encore par les ruraux et paysans. Énergie peu pratique le bois
buche apparu une version simple et pratique, le granulé de bois. Deux fois
moins cher que le pétrole, le succès fut une flambée. Le bois énergie réservé
au monde rurale, absent des grosses installation chauffage centrale immeubles,
industries, lycées, il fit son apparition à coup de subventions : les
multinationales du BTP¨sont toujours heureuse de faire des trous et des
installations couteuses, elles se mirent sur le créneau : au lieu d’isoler
les bâtiments, passer au bois, peu couteux subventionné et pas polluant et
neutre en carbone….
Le problème est
que les bâtiments consomment 40 % de l’énergie en France. Avec 10 stères de
bois ont chauffe une maison moyenne ou ont fait assez de de laine de bois pour
l’isoler pour quel consomme 1 à 2 stères par an. Le problème est qu’il faut de
la main d’œuvre….
Les usines gros
consommateurs d’énergie comme Procter & Gamble voyant le prix de l’énergie
augmenté décidèrent de passer au bois en s’offrant une peinture verte….
Que le Queyras se
chauffe au bois, cela parait raisonnable mais que Paris passe son chauffage
urbain au bois d’importation à 300 000 tonnes cela pose question.
Quand un bâtiment
neuf qui se raccorde a un réseau de chaleur voit ces exigences pour l’isolation
réduite interroge. De mon expérience dans le bâtiment, depuis 10 ans je vois
des passoires thermiques passer au bois pas cher sans isoler. L’effet du bois
est pervers, il est la dernière énergie pas chère.
L’explosion de la
consommation de granules rasent des forêts entières au Canada, aux Etats-Unis,
dans le limousin maintenant…
Je vous invite de
voir la base de l’université de Maryland sur google earth qui suit la déforestation
est flagrant.
Mais le plus inquiétant
est aussi la méthode d’exploitation qui découle de la volonté de mobiliser le
bois : plantation d’arbre, engrais pesticides, utilisation des branches
comme granules, des souches.
Car une nouveauté
est d’abord apparue en Angleterre puis en Belgique maintenant en France :
faire de l’électricité avec du bois pour remplacer le charbon : bilan des
coupes rases et une électricité plus polluante que le charbon. Le bois est
reparti sur des grands espaces, le bruler dans des grosses centrales comme
Gardanne ou Drax (20 fois Gardanne), bientôt Saint Herblain (deux fois Gardanne),
nécessite camion, broyeur et grande dépenses d’énergie, moralité pour 10 arbres
bruler 7 parte en fumée chaleur, trois en électricité mais sur ces 3 un est
utilisé pour le processus.
A Gardanne nous
avons montré qu’avec le milliard d’euros investis si nous avions fait des éoliennes
en bois ce qui maintenant possible nous aurions produire 10 fois plus
d’électricité et 10 fois plus d’emploi pour une électricité 10 fois moins
polluante. Et encore ce point se révèle en réalité encore pire.
La neutralité
carbone, pièce essentielle du discours sur le bois énergie s’avère une
supercherie, une construction, comme pour les biocarburants. La combustion de
bois génère plus de CO2 que le charbon pour fabriquer un KWh de chaleur. Certes
on le savait. Mais le concept de neutralité carbone apparu pour expliquer que
bruler du bois était neutre en carbone sur 100 ans
L’argument avancer et validé pour dire que le
bois est neutre est le suivant : un arbre dans sa croissance absorbe du
CO2 et en brulant un tronc d’arbre, il va être remplacer par un tronc arbre qui
absorbera le CO2 de l’arbre qui vient de bruler. Le souci est qu’une foret
n’est pas un champs d’arbre et qu’un arbre n’est pas qu’un tronc. Un arbre est
pour faire simple des racines aussi importantes que le tronc, des
feuilles ; En rasant une forêt, les racines mortes pourrissent et libèrent
du CO2. Il y a autant de stocker dans le sol que dans les troncs. Il y a plus de CO2 dans le sol ou les forets
que dans l’atmosphère. Les coupes franches libèrent donc beaucoup de CO2. De
plus une foret a un cycle, elle est jeune, mature puis veille au bout de
plusieurs siècles sur certains types d’arbres. Au début elle stocke de plus en
plus de CO2 dans le tronc et ensuite dans le sol une fois mature. Les forets
français sont jeunes. Les laisser vieillir pendant un siècle permettrait donc
de stocker du CO2. Le problème du réchauffement ou plutôt de la destruction de
nos climats est actuel et gravissime, nous devrions logiquement laisser les forêts
vieillir. Actuellement 2/3 du CO2 de nos bagnoles, industrie chauffage est
absorbé par la nature : la moitié par les océans et la moitié par les forêts
et plantes. Lutter contre les émissions permettrait de réduire ce qui les
absorbe Des études très sérieuse remettent en question cette neutralité
carbone qui est une convention, bruler du bois produit du CO2 et participe au
changement climatique.
Ce débat qui existe aux USA, il est
faible en France mais relancé par les projets aussi absurdes que Gardanne, ou
faire du diesel à partir du bois dans la Meuse. Dans le limousin au
plateau de mille Vaches une usine de granulés veut utiliser les souches d’arbre
pour alimenter les centrales anglaises et belges : 300 000 tonnes par
an.
Pour donner une idée de l’impact de la forêt
sur le climat, rappelons que la conquête des Amériques a produit un choc microbien
sur les indigènes, 90 % de la population a été décimé, notamment en Amazonie. Le
résultat fut qu’un continent entier s’est reforesté et le résultat a été une absorption
massive de CO2. L’hypothèse que le petit âge glaciaire de Louis XIV en soit la
conséquence est évoquée !
Mais revenons à notre France, le pays de
Make planet Great again ! La promotion du bois comme énergie écolo a bien
fonctionné, l’essentielle de l’argent du climat y a été consacré. Le succès fut
d’autant plus important que le prix du bois étant bas, les personnes ayant des
maisons mal isolées non pas hésité : entre isoler à 40 000 € une
maison pour diviser sa facture en 4 et dépenser 2 000 € pour un poêle a
bois pour la diviser en deux, le choix fut rapide. Les particuliers furent
imiter par les collectivités, lycées, puis industrie, et par la mairie de Paris
qui passa une grosse part de son réseau de chaleur au bois….300 000 tonnes par
an… Puis on décida de faire aussi dans le pays en pleine surproduction
électrique, le pays qui refuse de fermer ses centrales nucléaires vielles,
dangereuses, obsolètes et inutiles, on décida de faire de l’électricité aves
bois. Enfin je devrai dire essayer car la centrale de Gardanne il n’arrive pas
à la faire marcher depuis un an !
Ainsi au lieu de capter de 20 % de la lumière
pour la transformer sans combustion en électricité, on décida de faire le
schéma suivant : on captera 1 % de la lumière avec des arbres, on les
brulera dans des centrales pour faire de la vapeur et on transformera un tiers
de ces 1 % en électricité soit un rendement de 0.3 % au lieu de 20 %. Avec un
rendement pareil cela nécessite des arbres, la centrale de Gardanne quand elle
fonctionnera, engloutira 30 hectares de forêts par jours pour produire 130 MW
d’électricité. Celle de Drax en Angleterre qui a transformé 4 000 MW de charbon
en mangera un petit millier par jours soit une forêt de Vincennes quotidienne.
Le tout avec de l’argent pour lutter pour le climat.
Comme dans l’histoire des biocarburants,
le jugement est encore plus sévère si l’on passe d’une vision franco-française
pleine d’arguments optimiste : « la forêt s’agrandit »,
« 40 % de la ressources est pas exploité » matinée de faux
arguments : « la forêt faut l’entretenir sinon elles s’abiment »
, « y’a du bois on peut rien en faire d’’autres »à la vision du
monde tel qu’il est , mondialisé sans frontières pour les ressources
naturelles : on perd l’équivalent de la Belgique en forêt chaque
année », « la surexploitation ruinent les forets nordiques et
tropicales » matinée d’arguments environnementalistes » doit on
exploiter tous les espaces de plantes »…ou de réflexion « à partir de
sciure on peut faire du bois de construction ou des granules ! »
Le bois sert aussi à la construction, les
demandes sont mondialisées, le chêne français part se faire scier et
transformer en chine, revient en meubles en France. Il existe dans vase
communicant entre les pays et les filières. Tirer sur la ressource a pour
conséquence d’aggraver la déforestation, libérez du CO2 en plus grande
quantité….
Mais comme dans le chapitre un, on
n’arrête pas un système comme cela : la moitié de la forêt est public, la
moitié privée. Le MAC ROND a décidé de faire du bois énergie l’énergie numéro
une de la transition. L’état encourage donc à coup d’argent l’équipement des
particuliers et des collectivités. L’enfumage est total d’autant que la
pollution de l’air prendra l’hiver dans nos vallée l’équivalent d’un parc
automobile dans les poumons. Historiquement la gestion de la forêt a été confié
pour la moitié de la forêt public à l’ONF. Cet organisme d’état a fait de la
gestion de la forêt comme ressources a préservé sa mission historique, les eaux
et forêts ont depuis des siècles été pensée pour exploiter la forêt a duré 1000
ans en France avant de voir la déprise agricole et le charbon laisser reprendre
sa place qu’elle occupait avant. Mais sa mission est maintenant de sortir du
bois, de mobiliser la ressource de rajeunir les forêts. Sa privatisation est en
marche !
Que dire aussi de la transformation de la
raffinerie de pétrole de la Mède vers Marseille en bioraffinerie alimenté par
de l’huile de palme de Malaisie pour faire du bio-plastique : tout ceci
est bien bio mais complétement à la masse. Il s’agit d’une déforestation
immense repeint en vert.
Je souhaite vivement qu’un débat honnête
se fasse sur le bois énergie et que l’on remette en discussion la neutralité
carbone. Il existe un processus psychologique qui empêche les gens qui se sont
trop engagés dans une cause de reconnaitre leur erreur, cela s’appelle la
dissonance cognitive, elle atteint particulièrement les gens de haut statut social
et de gros diplômes. Il est regrettable que de nombreux sincères militants
associations, élus qui œuvre sur le climat soient atteints de ce phénomène et
deviennent hargneux quand on émet l’idée d’un débat sur ce sujet ; Il
serait aussi utile à la mouvance écolo que ceux qui sont entre deux eaux,
disant que le bois énergie est bon mais l’exploitation industrielle mauvaise se
radicalise tant nous avons besoin de faire bouger les lignes. Il reste aux
oiseaux et insectes éradiqué des champs pesticides des forêts, veut -on
vraiment pour sauver le climat qu’il ne reste plus rien ?
Le bois est un
matériau noble de construction ou d’isolation, nous devons fabriquer notre énergie
à partir du vent et du soleil, nous devons lutter contre la destruction de nos
forets par le réchauffement.
Nous devons
sortir du mythe de la neutralité en carbone du bois énergie carbone et arrêter
l’industrie des criquets qui ne laisse rien sur leur passage.
Nous devons
laisser autres espèces un espace de vie car nous vivons en symbiose avec elle,
leur destruction sera la nôtre, tout n’est pas à nous.