La privatisation des routes nationales est en marche !
La
privatisation de biens communs est nécessaire pour les capitalistes: ils ont
beaucoup de monnaie à la suite de la création de monnaie par les banques
centrales qui a atterrit dans la bourse et leurs bourses. Cet argent est
virtuel et quiconque en possèdent beaucoup peut l'investir soit dans l'économie
réelle peu profitable (ils le font peu) ou dans la bourse normalement très profitable mais devenue casse-gueule avec la pandémie, le climat et le
surendettement de tous, l'instabilité bancaire. Transformer des biens virtuels en biens réels est une
nécessité, le mieux est de l'investir dans des monopoles gérés par
le public, là c'est le jackpot, de la sécurité et du profit !
Le
gouvernement accélère pour privatiser et dégager du cash surendetter qu'il est depuis le renflouement des banques en 2008 et la crise du corona: les lignes à haute-tension électriques,
les autoroutes de l'électricité (RTE), les réseaux de distribution de
l'électricité (ENEDIS), vos fameux compteurs linky, les barrages, les énergies renouvelables,
l’eau potable, les réseaux gaz (vente d'ENGIE), la vente de Suez a Véolia.
La
privatisation en cours de la santé bute politiquement sur la pandémie, l'école
est sensible, le privé s'attaque aux études supérieures le reste suivra surement rapidement avec la dégradation de l'école...
Reste aussi
un domaine inexploré, les routes nationales, les autoroutes rentables ayant été pratiquement toutes vendues.
La privatisation
des autoroutes soldées au privé à moins du tiers du prix réel a été une
formidable gâterie pour les VINCI, EFFAGE et consort. Elles recueillent annuellement les
délices de cette privatisation des milliards. Le choix discret ces dernières années de transférer les routes
nationales aux départements et villes fut finement jouer !
Ce transfert
condamne ces collectivités a des choix dramatiques: de l'argent pour les routes
ou les pauvres ! Un département comme les Hautes-Alpes, montagneux, peu peuplé,
se retrouve comme bien d'autres avec une impossibilité d'entretenir ses routes
nationales et les obligent à faire appel au privé. Transférer les routes aux
départements est la méthode la plus pernicieuse pour démanteler une
mutualisation des couts: si on devait faire payer aux 4 habitants d'un hameau
leur route, ils seraient ruinés En réaction, ils mettraient immanquablement un
péage pour quiconque l'utilise.
Ce fut le
cas avant la révolution et la revendication d’abolir les péages, une des
principales revendications du moment (et tous les impôts inégaux). Les routes
coutent chers et leur entretien aussi. 1 millions de kilomètres de routes
existent en France. Le réseau est déjà trop gros et de moins en bien entretenu donc coute de plus en plus cher.
Mais les privatiser condamnent les plus pauvres comme avant la révolution. A l'époque,
le dégout qu’inspirait ces péages était aussi que leurs recettes étaient bien souvent pas du
tout employées à l'entretien des routes mais détournées comme rente aux plus riches. Nos ancêtres payaient
des routes déplorables. Ils furent un tant abolis avant de revenir avec Napoléon le traitre de la révolution.
La révolution veut aussi dire faire une 360 ° et
revenir au point de départ, nous y sommes.
Qui
fréquente les routes nationales, notamment la nuit y voit maintenant une armada
de petits camions immatriculés en Europe de l'est, évitant les autoroutes a péages
et livrant la nuit les Amazon et consort... Le cout énergétique de ces petits
camions est énorme, le choix d'emprunter les nationales les dégradent. Les
routes nationales privatisées, va t'on les voir emprunter les départementales, les
chemins vicinaux ?
Notre
député, le bien aimé Joel Giraud dit "Giraud, Girouette, J'y reste"
vient de faire adopter un amendement permettant de considérer qu’une autoroute
peut être une route nationale, une simple route. Il vous dira ainsi, lui le
retors de la rhétorique qu’on ne privatise pas les routes nationales ! Le
comble ! Il faut dire que monsieur est expert-senior en foutage de gueule (voir
comment il a combattu la taxe pour le climat sur le poids des véhicules en affirmant
que dans le 05 tout le monde ici était obligé d'avoir un 4*4!)
La
démocratie est l'art de prendre des décisions en expliquant clairement les
choses. Nier est une méthode profondément anti-démocratique. Les as de la
bureaucratie comme Mr Giraud en sont les protagonistes. Les voir s'étonner que
le bullshit complotiste existe est paradoxale. Leur méthode (nier la réalité) en est une des causes. A force de
dire de la merde, ils s'étonnent que ça chlingue grave.
Il est
toujours étonnant de voir ces personnes ayant fait toute leur carrière dans le
public avec la sécurité de l'emploi être d'une telle servitude envers les
intérêts privés au nom du pragmatisme public ! Déjà en mai 2019, il nous
expliquait que la privatisation des barrages n'existait pas. Prendre les
décisions en douce pour décider du sort de biens aussi fondamentales est
profondément anti-démocratiques et vicieuse. Vieille pratiquent manipulatrice…la
perversité du pouvoir est peu étonnante vu le profil psychologique des
puissants.
Si
vous êtes si fier de vos mesures et de votre supériorité intelligente, débattons
‘clairement, avancez démasqué ! Dites ce" que vous pensez en off,:
"la gestion publique c'est de la merde, le privé de la bonne gestion
!" Vous avez le droit et cette opinion entendable et à débattre
démocratiquement preuve contre preuve ! Rationnellement comme vous aimez le
dire, vous les intégristes du marché libérale ! On verra qui sont les
idéologues ! La rationalité est l'art d'argumenter et de s'appuyer sur des faits.
Notre
hypothèse, vous avez peut-être peur d'une maladie ! Avez-vous peur d'attraper le
virus de la démocratie et de la réflexion sur les biens publics ? Ce débat risque-t-il
de contaminer les citoyens et les infecter d'une maladie incurable pour eux:
l'argumentation et la preuve par le réelle et le passé (le cas des autoroutes,
de l'eau potable, des banques et tout ce que vous avez vendu ces 40 dernières
années). Privatiser un bien commun est une spoliation de tous au profit
des rentiers....vous parler de gaspillage public mais mème si s'était vrai, ne vaut'il pas mieux entretenir une minorité de fonctionnaires
qui abusent que payer des gros actionnaires....Vous montrez les petits abus
(dont au passage vous êtes les piètres gestionnaires) pour justifier une
spoliation généralisée.
La
privatisation des routes nationales est en marche...il s'agit exactement d'une
marche arrière, retour vers le passé...
Le rouage et
le péage au moyen age était une taxe payée pour le passage sur une route. La privatisation est un rouage du capitalisme dévorant la société...
Ils veulent
élargir les privilèges des rentiers et nous élargir le cercle de nos
contributions !
Un peu
d'histoire de France: "L’Ancien Régime était apparu paralysé par des institutions
ankylosées que l’État se révélait incapable de moderniser. Il avait bien tenté
de supprimer les péages mais, prisonnier de la logique du privilège sur
laquelle reposaient ses prétentions à l’autorité absolue, il s’était engagé à
les rembourser. Autant dire qu’étant donné la situation désastreuse des
finances royales, c’était surseoir sine die à l’exécution de ce projet. La
monarchie n’était donc pas parvenue à répondre à la demande pressante de
réformes dans la dernière décennie de l’Ancien Régime. La conjonction du
caractère inévitable à long terme de la suppression des péages et de la
spontanéité de deux crises consécutives, en 1788 et 1789, ne fit qu’exacerber
la détestation du péage.
Certaines
personnes appellent à se réunir le 17 novembre de 15 à 18 voire 19 h au
rond-point des sénateurs pour protester contre la privatisation des routes
nationales et le bétonnage des sols (voir article là-dessus). Bien sur en
pleine pandémie, vu que s’est répréhensible, nous n’appelons pas à se réunir ce
jour là dans une ambiance chaleureuse avec masques et gel hydroalcoolique. Nous
déplorons que l’inauguration d’un péage symbolique soit programmée et nous
n’incitons surtout pas les gens à venir passer une heure ou l’après midi pour
montrer notre désaccord, leur colère et leur détermination. Mais il peut être
aussi déplorable que le pouvoir crie à l’inconscience de se réunir en pleine
pandémie dehors pendant qu’il continue à privatiser en plein mois d’aout des
biens fondamentaux, pendant la mi-temps d’une pandémie. Peut-être que l’esprit
de responsabilité voudrait qu’en ces périodes de pandémie, les gros choix démocratiques
soit ajournés et que des questions aussi sensibles soit remis à des jours ou le
débat pourraient avoir lieu tranquillement. En bref, il ne faut surement pas
confondre la cause et les conséquences, c’est-à-dire qu’il est surement plus
honteux gouvernants de prendre des décisions de privatisation pendant le covid
que de protester contre la spoliation. L’irresponsabilité est dans quel camp ?
Ne
venez pas le 17 novembre et ne faites pas passer le message !
Tract a ne pas diffuser:
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https://app.agorakit.org/groups/1620/files/7775/download
https://app.agorakit.org/groups/1620/files/7776/download
https://app.agorakit.org/groups/1620/files/7777/download
Quelques
articles sur le sujet
https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/23/une-privatisation-des-routes-nationales-est-elle-envisagee-par-le-gouvernement_1734349
https://www.ram05.fr/wordpress/vers-une-privatisation-des-routes-nationales/