Nous avons redécorer le rond point et installé un banc public dessus, mais la mairie la enlevé ce matin...
Puis on a distribué la note d'autoroute à tous , 20 milliards c'est ce que coute la privatisation de l'autoroute, c'est cher alors faut nous enlever nos urgences fermer nos école, fermer le tribunal de briançon.
Elisabeth borne qui en 2015 a renégocié le contrat d'autoroute connaissait le sujet en 2007 elle était directrice chez Eiffage, maintenant elle est ministre des transports, étonnant non !
Le contrat des autoroutes est secret, normal à ce prix là on n'a pas à le rendre public !!!!
Gros rassemblement sur Forcalquier (04300): samedi 19 janvier 14 h rdvGJ, ou pas GJ, citoyens, syndicats, et toute personne contre le système politique actuel.Afin
de montrer dans le village de Castaner que le peuple est uni, et non
divisé comme il le prétend. Que vous soyez du 04, 05, 06, 13, 84, ....,
ou d'une autre planète, tout le monde est bienvenu
Embrun : RDV le 19 janvier au rond point à 13 H pour une action sur Embrun
Marche des femmes contre les TOUTES violences policières manif à Gap dimanche 20 janvier à 10 h . Marche des femmes mais tout le monde est invité bien sûr. Départ devant le musée départemental, en face la gare SNCF, à côté de la pépinière
Faisons un peu d’histoire, et rappelons ensemble quelle est l’origine de la création monétaire.
Junon est la première des Déesses-Méres italiques, la plus grande. On la nomme Princeps Dearum.
Dans l’antiquité, Déesse était le nom générique de toutes les femmes
supérieures et qui n’indiquait alors que les qualités morales inhérentes
au sexe féminin. Pas de surnaturel ; partout les mêmes principes,
c’est-à-dire les mêmes commencements, avaient pour base la nature même,
encore inviolée.
Le mois de Janvier (January) était sous la protection de Junon, et de
son nom on fit Jonassa, nymphe qui présidait à la modération dans le
gouvernement.
Elle était aussi surnommée Moneta (Juno-Moneta), parce que c’est elle
qui inventa la monnaie, qui était frappée dans son temple. Près d’elle
nous trouvons Pecunia, dont on fait la Déesse de l’argent monnayé.
L’autorité des Déesses-Mères leur donnait le pouvoir de faire travailler
les hommes. Toute l’organisation économique des tribus en dépendait.
Chacun trouvait dans cette vie familiale la vie matérielle assurée,
quoique subordonnée au travail de tous.
Mais, dans tout groupement humain, il y a des travailleurs et des
paresseux. Il fallut donc trouver un moyen de régulariser le travail en
stimulant les activités. Pour punir ou retenir ceux qui voulaient
s’évader de la vie régulière et s’affranchir du travail, on essaya tous
les moyens de remontrance. Du nom même de la demeure familiale, Mora, on
fit le verbe morigéner, former les mœurs, remettre dans l’ordre ;
ad-monester, de monere (avertir).
Mais les ad-monestations n’ayant pas suffi, on ne trouva pour punir les
insoumis, ou les retenir, qu’un moyen ; on créa un équivalent du
travail, tout en laissant au travailleur la liberté qu’il réclamait, et
ce fut l’origine du travail salarié.
Cependant, ceux qui acceptaient ce système, qui les affranchissait des
devoirs envers les Déesses (les dieux lares, dira-t-on), avaient reçu
d’abord l’avertissement divin, Monitus, mettre au régime de la monnaie ;
ad-monester, c’est inférioriser les hommes, c’est une punition.
Mais le mot qu’il faut surtout remarquer, c’est Monitum, prédiction,
oracle de la Déesse qui aperçoit le désordre que ce système nouveau va
produire. Cependant, il fallut s’y contraindre, et l’on fabriqua cette
valeur représentative qu’on appelle la monnaie dans le Temple de Junon à
Rome, ce qui fit donner à la Déesse le surnom de Juno Moneta (au lieu
de Monitor, celui qui guide, qui conseille).
C’est Junon, dit la Mythologie, qui inventa la monnaie ; près d’elle se
trouve une autre Déesse, Pecunia, dont on fit la Déesse de l’argent
monnayé et qui pendant longtemps centralisa dans le Temple de Junon
l’administration des monnaies à Rome. C’est l’autorité spirituelle seule
qui avait le droit de frapper monnaie, ce qui lui donne une force
nouvelle, appuyée, du reste, sur celui qui est l’auxiliaire dévoué de la
Déesse, le chevalier (eques), vassal de la Dame Faée. Il est Féal, ce
qui indique la foi et l’hommage à sa suzeraine (de sus préfixe, en haut,
de sursum). Suzeraine a fait Suzanne.
La foi, c’est la grâce suprême.
Le cheval monté par le chevalier est appelé dans la langue celtique
Marc’h, et le chevalier qui le monte marquis, dont on fait homme de
marque au lieu d’homme de cheval.
On met le cheval sur les monnaies gauloises, et c’est de ce nom marc’h qu’on a fait le nom de la monnaie allemande : Mark.
Les Egyptiens ne se servaient pas primitivement de monnaie ; ils n’en
usent qu’après Alexandre et sous les Ptolémées. On se servait pour les
échanges de métaux qu’on pesait et qui avaient la forme d’anneaux, pour
que le maniement en fût plus facile. On en faisait des sortes de
chapelets, comme on se sert encore de nos jours des cauries dans
certains pays africains.
La monnaie, dans le régime masculin, contribua à changer complètement
les mœurs, On créa le régime que Fabre d’Olivet appelle emporocratique,
mot nouveau pour exprimer une idée nouvelle. Il est tiré du grec et
signifie marchand et force (Etat social, t. II, p. 140). C’est le régime
dans lequel tout se vend ; l’homme est un marchand, il se vend
lui-même, c’est-à-dire vend ses services et vend tout ce dont il peut
disposer.
Les auteurs qui ont envisagé l’origine de la monnaie n’ont envisagé que
cet aspect de la question. Ils font tout commencer au régime masculin et
ne nous disent rien du régime antérieur. Cependant, tout existait déjà
avant ce régime, et c’est ce qu’on nous a caché, les lois naturelles du
matriarcat, qui contiennent l’explication de toutes les origines. Sans
ces lois, nous ne pouvons pas comprendre le premier régime économique.
Malheureusement, avec le temps, et bien qu’ils reparaîssent, par
atavisme, dans le désintéressement de notre jeunesse actuelle, tous les
beaux sentiments, antérieurs à l’invention de la monnaie, comme le
désintéressement, le dévouement, l’abnégation ou l’altruisme ont été
altérés ou détruits par l’amour de l’argent qui a tari la source de la
générosité primitive.
Le 14 décembre dernier, le
Conseil Régional de PACA a voté une mesure visant à faire installer, à
partir de 2019, des dispositifs de reconnaissance faciale à l’entrée de
deux lycées de Nice et de Marseille. Dès le mois d’octobre, La
Quadrature du Net avait demandé à la CNIL la communication des documents
en sa possession sur ce dossier, cette dernière ayant été consultée par
la région pour la mise en place de ces dispositifs. L’analyse de ces
documents, ainsi que les précisions apportées par Christian Estrosi,
confirment l’impuissance de la CNIL à enrayer la banalisation d’une
technologie particulièrement liberticide et qui vise ici à s’étendre à
l’ensemble des établissements scolaires de la région.
De quoi s’agit-il ? En octobre 2017,
Renaud Muselier, président de la région PACA, demande les conseils de la
CNIL pour la mise en place dans deux lycées de Nice et de Marseille de
dispositifs de « portiques virtuels » associant « des moyens classiques
d’identification (…) à un dispositif biométrique utilisant des
technologies de comparaison faciale, seuls à même d’après nos premières
investigations, d’apporter une solution fiable et rapide dans un
contexte de contrôle d’accès portant sur un nombre potentiellement élevé
de personnes ». Cette nouvelle étape est la suite logique de sa
politique sécuritaire ayant conduit, entre 2016 et 2017, à ce que plus
de 1 300 caméras de vidéosurveillance soient installées dans l’ensemble
des lycées de la région. La technologisation à outrance est également
présentée par la région comme une réponse au contexte d’austérité
budgétaire :
Ce dispositif constitue une réponse au différentiel croissant
constaté entre les exigences de sécurisation des entrées dans les
établissements et les moyens humains disponibles dans les lycées, dans
le cadre des plans successifs de réduction des effectifs dans la
fonction publique.
La région PACA présente ainsi à la CNIL son projet visant à
« sanctuariser » les entrées et les sorties dans les établissements
secondaires. Il s’agit non seulement de reconnaissance faciale mais
également d’un dispositif de « suivi de trajectoire » de certains des
visiteurs : un logiciel installé couplé à une caméra permet de détecter
des points de comparaison faciale déterminés par un algorithme et de le
comparer avec ceux stockés dans une base de données. Un écran mis à la
disposition des agents de contrôle permet alors de visualiser trois
types de profils : « vert » pour les personnes autorisées à pénétrer
dans l’enceinte du lycée, « jaune » pour les personnes non identifiées
et invitées à se présenter à l’accueil et « rouge » pour les personnes
non identifiées et qui ne se sont pas dirigées dès leur entrée vers
l’accueil.
Il est par ailleurs précisé qu’il s’agit pour l’instant d’une
« expérimentation limitée dans le temps » et fondée sur le consentement
explicite de volontaires au sein des établissements visés.
La CNIL impuissante face au développement de la reconnaissance
faciale
Alors qu’elle avait appelé en septembre 2018 à un débat urgent sur ces
nouveaux usages des caméras vidéo et qu’elle souligne elle-même les
risques considérables d’atteinte aux libertés individuelles que cette
technologie entraîne, la CNIL n’a opéré ici qu’un suivi très souple –
voire accommodant – du projet.
Soulignons d’abord que, depuis l’entrée en vigueur du RGPD en mai 2018,
les responsables de traitement de données personnelles n’ont en principe
plus à réaliser de formalités auprès de la CNIL avant la mise en œuvre
du traitement, tel qu’obtenir son autorisation dans certains cas. Le
contrôle de l’autorité ne se fait qu’a posteriori, conformément au
principe de responsabilisation des acteurs prévu dans le règlement. Tout
au plus certains traitements, et c’est le cas pour la reconnaissance
faciale, doivent-ils faire l’objet d’une analyse d’impact. Le
consentement des utilisateurs est désormais censé fournir une base
légale suffisante pour le déploiement de ces systèmes qui font pourtant
entrer la surveillance dans une nouvelle ère. En supprimant le pouvoir
d’autorisation de la CNIL s’agissant de ce type de dispositifs, le RGPD
marque donc un recul pour les libertés.
Selon les documents qui nous ont été communiqués, la CNIL s’est donc
contentée de demander des précisions complémentaires à la Région sur le
dispositif envisagé et, sur certains points, de fournir des
recommandations. C’est d’ailleurs suite à l’une de ces recommandations
que la Région a décidé que le stockage des données biométriques ne se
ferait pas sur une base de données mais sur un support individuel, sous
le contrôle exclusif de la personne (en l’espèce, un badge) (comme c’est
le cas pour ce qui existe déjà dans plusieurs aéroports où la
photographie n’est stockée que dans le microprocesseur du passeport
biométrique).
Ainsi, et contrairement à ce qui a été annoncé par une partie de la
presse et par Christian Estrosi lui-même, la CNIL n’a pas donné son
« feu vert » à ce dispositif mais a simplement accompagné la région dans
sa mise en place.
Pourtant, en laissant se développer ce type de technologies à des buts
sécuritaires, sans qu’il ne soit apporté à un seul moment la preuve de
la pertinence d’un tel dispositif par rapport au système existant,1 sans
même une réelle réflexion sur la nature du consentement que peuvent
donner des mineurs à l’égard d’une expérimentation au sein de leur
lycée,2 la CNIL participe à la banalisation de ces technologies. Elle
devient l’alibi au développement d’une surveillance généralisée qui sera
au cœur des « Safe City » qui commencent à essaimer sur le territoire. Un dispositif qui a vocation à s’étendre à toute la région
Car, sous le qualificatif faussement tranquillisant d’
« expérimentation » mis en exergue par Renaud Muselier et Christian
Estrosi, ces derniers souhaitent en réalité, comme ils l’ont eux-mêmes
énoncé lors de l’assemblée plénière du Conseil Régional, étendre ce
dispositif de reconnaissance faciale à l’ensemble des lycées de la
région :
Avec ces deux expériences, une fois que nous l’aurons démontré, nous
irons très vite sur la généralisation, à partir du réseau de
vidéosurveillance déjà existant, sur lequel il ne nous restera plus qu’à
mettre le logiciel qui correspond à l’usage de la reconnaissance
faciale par rapport aux caméras déjà installées dans nos établissements
scolaires.
L’expérimentation des lycées de Nice et de Marseille s’inscrit donc
en réalité parfaitement dans les divers projets que La Quadrature du Net
dénonce depuis près d’un an, et qui sont d’ailleurs particulièrement
avancés dans ces deux villes : « Observatoire Big Data de la
tranquillité publique » à Marseille, « Safe City » à Nice… Cette
actualité apparaît alors comme une nouvelle briqueau développement,
toujours plus rapide et incontrôlable, de ces nouvelles technologies de
surveillance (« Big Data », caméras « intelligentes », reconnaissance
faciale…) au profit des municipalités et de leurs polices.
Un tel projet profitera par ailleurs pleinement à son maître
d’œuvre, la société CISCO, qui finance entièrement cette expérimentation
[lien doc] et qui s’occupera « dans un premier temps » de former les
professeurs des lycées à ces nouvelles technologies. Cisco, acteur
américain central de la « Safe City », et avec qui le gouvernement
français avait déjà signé un partenariat important pour mener un projet
de « Smart City » dans une ville française, se positionne dans un marché
en plein essor. Il pourra pleinement tirer parti de cette occasion que
lui donne la région de tester ses nouvelles technologies de surveillance
dans nos établissements scolaires pour mieux la revendre plus tard,
dans le cadre de marchés publics à vocation sécuritaire.
Alors qu’il y a plus d’un mois, nous appelions déjà la CNIL à imposer un
moratoire sur le développement de ces technologies, cette dernière
semble s’en tenir à une posture attentiste. Nous appelons les syndicats
de lycéens et d’enseignants ainsi que les parents d’élèves et toutes
celles et ceux révulsés par ces évolutions à s’organiser pour les tenir
en échec.
References
1. ↑
Il est ainsi seulement précisé dans les documents produits par la
région, et cela sans aucune preuve ou réelle analyse, que « les nombreux
incidents et agressions constatés aussi bien dans l’enceinte du lycée
qu’à ses abords, ainsi que le contexte sécuritaire existant depuis les
attentats terroristes de 2016, conduisent également à tenter de limiter
les temps d’attente et les attroupements à l’extérieur des
établissements aux moments de forte affluence (rentrées matinales
notamment) » ou que « ce dispositif constitue une réponse au
différentiel croissant constaté entre les exigences de sécurisation des
entrées dans les établissements et les moyens humains disponibles dans
les lycées, dans le cadre des plans successifs de réduction des
effectifs de la fonction publique. Il apporte une assistance aux
personnels du lycée, qui peuvent ainsi mieux se concentrer sur les cas
nécessitant une intervention humaine, et reporter leur vigilance sur les
multiples situations menaçant la sécurité, en augmentant la présence
humaine dans les lieux de vie de l’établissement. »
2. ↑
Le courrier de la région précise à ce titre que « Les personnes
volontaires (ou leur représentant légal pour les mineurs) doivent signer
préalablement un formulaire de recueil de consentement expliquant la
finalité de l’expérimentation, la durée de conservation des donnée ainsi
que la manière d’exercer les droits Informatique et Libertés »
Les 40 plus belles victoires sociales, écologiques,
démocratiques
et culturelles de 2018
Des
inégalités toujours plus grandes et plus scandaleuses ; des
guerres et des conflits sanglants qui se poursuivent; des attentats
monstrueux qui se perpétuent ; une absence toujours totale de
volonté politique pour entamer la transition écologique ; des
multinationales qui continuent de violer les droits humains en toute
impunité et de licencier massivement alors qu'elles font de juteux
profits ; des politiques antisociales, autoritaires et xénophobes
qui continuent de se propager un peu partout ; des centaines de
millions de personnes qui continuent de mourir de faim alors qu'on
pourrait sans problème nourrir correctement 12 milliards d'individus
; les violences envers les femmes qui continuent, encore et encore...
L'année 2018 fût à de nombreux niveaux, noire,
négative,
déprimante, révoltante, indigne de notre humanité.
Si
nier cette triste réalité est absurde, affirmer qu'il est
impossible de la changer l'est tout autant. Non seulement les
alternatives à la mondialisation capitaliste existent, mais de
nombreuses luttes porteuses d'espoirs, locales et globales, ont
fleuri un peu partout sur la planète en 2018. Et certaines de ces
luttes ont abouti à des victoires. Des victoires importantes pour
les droits des femmes ont été obtenues. Des luttes sociales ont
réussi à faire plier des multinationales. Des mobilisations ont
fait reculer des projets néfastes pour l'humanité. Des hommes et
des femmes ont développé des initiatives locales
renforçant la
solidarité et la coopération. Des décisions de justice
ont
confirmé la primauté des droits humains sur le profit ou les
autres
droits. Des gouvernements ou des autorités publiques ont pris leur
courage à deux mains et mis en oeuvre des politiques progressistes
en faveur de la justice sociale...
Bien
sûr, ces petites et grandes victoires restent partielles et
insuffisantes. Prises individuellement, certaines peuvent même
paraître dérisoires. Mais elles sont un point d'appui. Elles
prouvent que des victoires sont possibles et, mises ensemble, elles
montrent à quel point la volonté de changement est puissant et
omniprésent.
Grâce
à un travail collectif, nous avons recensé, publié et
diffusé
plus de 150 victoires en 2018. Nous vous proposons ci-dessous un
petit Best of des 40 plus belles victoires. Nous espérons
qu'elles vous aideront à lutter contre le fatalisme ambiant et
constitueront des moteurs et des sources d'inspiration pour vos
actions individuelles et collectives.
PS1 :
vous pouvez les retrouver toutes, classées par pays et par
thématique sur le site.
PS2 : Vous aimez
notre site et vous voulez nous aider ? Soutenez-nous en faisant un
don ICI.
Merci à toutes
celles et tous ceux qui ont décidé de nous soutenir !
PS3 : Le livre
d'Olivier Bonfond « IL FAUT TUER TINA, 200 propositions pour rompre
avec le fatalisme et changer le monde » est toujours disponible dans
toutes les librairies. Vous pouvez trouver une présentation du livre
et le commander ici :
http://www.ilfauttuertina.net/livre/commandez-le-livre/
PS4 : vous
voulez rejoindre notre équipe bénévole ?
Contactez-nous via
le site.
PS5 : bien sûr, continuez de partager nos articles, de liker notre
page facebook (https://www.facebook.com/il.faut.tuer.tina/
) , et de faire connaître cette dynamique autour de vous.
En
vous souhaitant toute la réussite possible pour vos projets et vos
combats pour la justice en 2019.
Solidairement.
L'équipe
de Bonnes nouvelles : Philippe, Vanessa, Hélène, Brieuc,
Jeanne-Marie, Caroline & Olivier
Les luttes
sociales, ça peut payer, même contre des multinationales
Victoire des
travailleuses de Lidl après une grève (Lire)
Notre-Dame-des-Landes
: le projet d'aéroport est abandonné (Lire)
Grève
victorieuse des éboueurs de Véolia propreté à
Clermont (Lire)
Le syndicat
débutant qui a gagné le bras de fer avec le géant des
cafés : le
cas de Starbucks au Chili (Lire)
Victoire pour
les mineurs chiliens d'Escondida (Lire)
Allemagne :
grâce aux mobilisations, la justice stoppe l'agrandissement d'une
vaste mine de charbon (Lire)
Affaire des
emprunts toxiques : la Ville Sassenage gagne en appel contre la
banque Dexia (Lire)
Marseille :
victoire des salariés contre MacDonalds (Lire)
Des
initiatives locales qui renforcent la solidarité et la justice
Italie : «
SfruttaZero », une sauce tomate contre l'exploitation des
travailleurs migrants et des précaires en Italie (Lire)
Quand la
résistance se fait créatrice : Vio.Me, de l'entreprise
occupée
vers la coopérative autogérée (Lire)
Et pis si on met le RIC c'est pour pouvoir remettre la peine de mort et revenir sur le mariage pour tous.
Raciste: Entendu sur un Rond-Point, " j'aime pas le café noir !"
Violent: Un gilet jaune ouvrier agricole à Montélimar a été condamné à trois mois ferme pour avoir abimé les phalanges droites d'un CRS en bloquant son poing avec sa bouche !
Complotiste: Macron serait mis en place par les plus riches
Le mouvement des gilets jaunes fait apparaitre de nombreuses fractures dans
beaucoup de familles, organisations, amis, partis, mouvement, syndicat, etc...
Il est clair que la sociologie du mouvement est très disparate mais populaire
: de classes populaires dépolitisées, petits entrepreneurs, jeunes précaires
s'informant exclusivement sur internet, militants, employés peu politisés,
retraités solitaires, sdf, ouvriers agricoles...
Sont absents de ce mouvement les classes que je n’appellerais pas cultivés
mais ayant fait des études.Je tiens à la distinction car vu la piètre qualité
de l'enseignement en France. Celui-ci nous fabrique plutôt des perroquets
savants plus quel cultive l'intelligence et qu’elle détruit la volonté. Cet
enseignement fabrique une distinction très ancrée entre ceux qui ont réussi les
études et ceux qui les ont échoués. Les qualifiés prennent cela pour des
compétences à vie. L'esprit de supériorité intellectuelle est ancré à vie chez
la plupart des personnes ayant su bien répétés sans critiques le savoir
universitaire. La sélection se fait uniquement sur la capacité de travail et la
situation familiale. Dans ce contexte les fils d'enseignant et de classes
supérieures réussissent. L'école française républicaine est devenue un modèle
de réplication des classes, on hérite de son diplôme sauf adolescent problématique…Quelques
exceptions existent, les personnes talentueuse ou en grande misère sociale
surinvestissent l’école par survie et échappent à la réplication sociale. Ceci
permet au système de se prétendre républicain.... Macron en est le prototype.
J'ai fréquenté ces diplômés puceaux de 22 ans ayant bachoté depuis 10 ans et
connaissant rien à la vie mais incollable sur le PIB de la Corée du Sud. Pour
connaitre leur arrogance et leur culte de l'intelligence qui dans leur esprit
se mesure au classement d'un concours. Ces vainqueurs de concours d'élevage
sont des abrutis dans le meilleur des cas, des pervers narcissiques dans le
pire comme Macron, parfois intelligents, rarement imaginatif et sans aucune
volonté de changement du système qui les consacre. Les moins classés des diplômés
regardent le système avec plus de critique mais reste persuadé que ceux qui ont
moins réussi qu’eux sont plus bête donc valide que l’élite est supérieure.
Mais tout une frange de la société regarde les classes populaires sauf quand
elles sont exotiques de haut. On retrouve ce mépris, ce regard condescendant de
partout, dans toutes les associations, syndicats, organisations militantes...le
diplômé doit commander, il sait, même s’il ne connait rien au monde du travail,
là où se caille toute la journée, les restructurations, la concurrence déloyales,
la gestion de petites boutiques. La galère à de ceci, qu’elle casse ou fait
grandir, murir, apprend. La rue brise ou elle est une grand école. La gestion
d'une petite boutique, peut vous transformer en gros con abrutis ou vous faire
profondément aimer et comprendre le humains, et savoir les gérer...
Bref les classes populaires ont appris aussi des choses dans leurs galères
et la réalité des politiques ultra-capitaliste, ils l’ont en pleine gueule.
Elles ont bien compris que le système capitaliste est injuste et qu'une
noblesse nous gouverne. Beaucoup ne veulent pas de demi-miettes mais renverser
la table, chose dangereuses mais la galère ne leur fait pas peur.
La gauche universitaire a renoncé dans l'ensemble au combat contre
l'inégalité qui la frappe peu. Leur salaires ont parfois baissé mais ils sont
adaptés, ils ont opté pour la moindre consommation. Ouvert sur le monde,
prenant l'avion régulièrement, ils s'inquiètent plus de la fin du monde que la
fin du mois. Hypermobiles, gros consommateurs de culture, ils sont inquiets de
la montée du fascisme et ils sont proeuropéens. Ils sont parfois engagés dans
des mouvements utiles mais identitaires : défenses des minorités, des étrangers,
lutte des femmes, luttes des noirs, lutte écologique locale, lutte pour garder
mon compteur....
Il est peu étonnant vu ces fractures que ces classes n’arrivent que difficilement
à se mélanger et s'allier pour arrêter le mouvement de destruction de l'état social.
Celui-ci a été mis en place après 1945 par le mouvement national de la résistance.
A cet époque toutes les tendances politiques et classes sociales s'étaient unis
face à un ennemi. Elles avaient en fin de lutte fait émerger un consensus pour
une société ou la santé, l'éducation, la retraite serait pour tous et public.
Arracher du capitalisme, l'école, la santé, les retraites, les banques, la règlementation
de la circulation des capitaux, leur taxation, quel belle avancé, en 1789 on
avait arraché un peu, la révolution était enfin sociale.
Mais depuis 40 ans c’est
le retour en arrière, le capitalisme a déjà beaucoup repris, d’abord les
banques et la monnaie, la libertés de circulation des capitaux, le plus
important. Il lui reste à prendre, reste la santé c'est pour bientôt, les
retraites c'est maintenant. Les classes déjà touchées se révoltent et le
pouvoir prend peur que les classes peu touchées mais instruites le rejoignent.
Heureusement pour lui, reste le mépris de classes, la différence de culture,
outil de distinction sociale s'il est un.
La stratégie du pouvoir est d'accusée
avec force et médias que les gilets jaunes sont des racistes, des gens d'extrême
droite. Il suffit par exemple quand 400 personnes vont à Montmartre rendre
hommage au dix morts du mouvement en référence avec la commune de filmer les 20
infiltrés d’extrêmes droites qui font leur quenelles et tourner cela en boucle.
L'extrême droite s'amuse bien à s’introduire dans le mouvement, c'est tellement
porte ouverte et facile, principe du mouvement. Certaine gauche pourrait faire
pareil, mais elle aime tellement l'entre soi ! Cela donne une bonne excuse a
tous ceux qui ne veulent pas affronter, moi je ne me mélange pas !
Pourtant en
deux mois j'ai tellement peu entendu de conneries racistes. La raison, c’est le
sujet de la révolte. Pourtant des conneries j'en ai entendu des grandes peltés.
Eh alors, le taux de conneries ne dépend pas de ou on est juste de la densité
du nombre, je peux dire que j’en ai moins entendu que dans certains colloque
sur la transition énergétique ou salon bobo. Je n’en entends pas plus que si
j'écoute France Inter, la radio bobo. Mais dire qu'il faut accepter la
mondialisation comme inévitable, grosse connerie anesthésiante c'est plus
classe ! Faire dire par des stars qui prennent l'avion comme nous une voiture
que : « l'écologie cela dépends de nous et pas du système» Une grosse connerie dite par
Marion Cotillard c'est plus classe que par Robert autour du braséro avec son
Lovenbrau de chez ED qui dit que le diesel ça ne pollue pas. Pourtant Robert,
il fait 5000 km avec son vieux diesel qui pue et il n’a pas pris l'avion depuis
30 ans. Pourtant Robert, il a bien compris que l’Europe et l'euro sont un outil
des banques pour continuer à nous voler. Pourtant Robert, il n’est pas resigné à
se faire piquer sa retraite. Il est écœuré que l'on le jette sa R21, comme on
la jeter à la fin de son opération à l’hôpital. Lui il ne comprend pas sur
France inter ce que veut dire la phrase du ministre qui dit "pour
sauver l'hôpital public il faut un plan de rationalisation des hôpitaux avec
transfert sur la médecine déambulatoire" L'universitaire comprend tous
les mots mais il ne comprend rien du sens, Robert c'est l'inverse.
Voilà pour finir temporairement deux vidéos, une d’Audiard sur les intellos et
l'autre sur l’Europe et l'euro pour les universitaires qui n’ont encore pas
compris ce que c'est l’Europe et se raccroche à leur catéchisme.
Version populo:
version intello:
Là aussi sur la nation il y a beaucoup à dire : là où les classes populaire crient peuple,
nation, France, marseillaise, Europe de la merde, nous voulons des frontières....
Mais des frontières à quoi, aux riches au capitaux, a la délocalisation, la
concurrence déloyale. Bien sur ces classes frappés par l'ouverture des marchés,
la mondialisation, veut des frontières. L'autre classe crie plus d'Europe comme
les communiste voyant leur échec, criaient plus de communiste, ils crient à bas
les frontières des pauvres ; ils s’étonnent que les pauvres tout occuper à se
battre le bout travail éreintant, le logement HLM, la queue des restos du cœur,
bref qu’ils ne soient pas forts enthousiastes à remettre une couche de misère
dans un état qui réduit en peau de chagrin le social. Étonnant non !
Je me souviens de l’ouverture des frontières à l’Europe de l’est, la ruine que
ce fut pour certains. Mais pensez-vous que si on disait aux enseignants, maintenant
tu va travailler pour 900 € ou on te remplace par un francophone étranger qui
va te faire concurrence car eux veulent bien travailler à se prix et cela leur
fait du job. Comment évoluerais le racisme aux sein de cette catégorie ?
Combien réclamerais de remettre des frontières ?
Nous avons je pense besoins de plus de frontières, mais pour les capitaux,
les multinationales. Le périmètre où nous faisons communautés est la nation, c’est
un constat. Je regrette moi aussi, je rêve d'un périmètre plus grand, mais il
faut faire avec l'histoire, la langue et la réalité. Et puis vu la difficulté
des grands ensembles à être démocratique, la nation me semble déjà bien
grand. Nous avons besoins de frontières pour avoir des règles solidaires.
Avoir des portes ne veut pas dire qu'on ne peut accueillir personnes, mais des
portes permettent que le vent ne bouffe pas toutes la chaleur. Avoir un chez
soi sur, permet d’accueillir.
Le pouvoir des Mac et des Ronds, va s'appuyer à fond sur cette division
culturelle et sociales écouter son discours du nouvelle an. Il va utiliser le
facile repoussoir des fascistes qui pour les véritables sont si peu nombreux et
tellement bien organisés, bien financer et bien utile au pouvoir capitaliste. Ils
mettront l'axe de l'identité de partout, les anti-identitaires crieront au
loups et le débats se focalisera sur un faux problème les migrants, ce qui
permettra de faire diversion encore. Division pour régner, carotte et bâton,
rien de nouveau depuis 10 000 ans.
Pour terminer, j'espère que nous nous unirons sur l'axe de l'injustice
sociale, de la trahison de nos élites qui détruisent hôpitaux, retraites,
volent nos services publics, organisent la décollecte des taxes auprès des
entreprises et créent le trou budgétaire pour pouvoir piller les biens communs. Cet
axe sera remis en avant et permettra d'unir afin de détruire ce pouvoir qui
veut nous imposer l'extrême capitalisme qui est un fascisme....
Que les classes populaires se rendent compte de l'injustice des impôts au lieu d'applaudir aux discours des capitaliste il faut moins d’impôt (pour moi), qu'elles se rendent compte que la police matraque et bafoue les droits de manifester, qu'elles se rendent que les médias manipulent appartiennent à des milliardaires, qu'elles inventent une nouvelle forme moderne et efficace de manifestation, les ronds points, une forme d'unité, une organisation verticale et tous ses avantages et inconvénients, qu'elles créé via les réseaux sa forme auto-organisé de communication, qu'elles posent des symboles simples: le gilet, le drapeau français de la révolution, qu'elles montrent une détermination dans le froid et la pluie, qu'elles cible les banques, les supermarchés, qu'elle pètent la fête de la surconsommation de Noël, qu'elle invite aux boycotte des géant de l'internet, qu'elle fasse peur au pouvoir au point qu'il lâche du lest et commence a avoir peur et soit prêt à toutes les manipulations et crie à l’extrême droite, soit même prêt à la faire monter, n'est pas cela qu'il faut voir.... ou alors le problème est qu'il est bien dur pour certains de suivre ceux qui dans l'ordre des choses sont censés suivre et être sans idées.... Il y a une grosse bulle d'orgueil à crever au niveau de nos élites, mais aussi un peu plus bas de petites a dégonfler..
As t’on le temps d’attendre qu’il n’existe plus d’homme ou femme sexistes, d’homophobes,
de français xénophobes, pour arrêter la folle finance, le fou capitalisme…ou
peut être que tout ceci est une excuse pour rien faire et resté avec tout ceux
qui ont la bouche usée et les bras neufs….
Unis et solidaires dans le monde réel et pas rêvée….