Je reprends quelques vidéos, car il me semble qu'en ces temps actuels cela peut expliquer pas mal de choses notamment pourquoi on peut fairevoter les gens en pleine pandémie. Cela pourrais aussi nous permettre de faire évoluer nos organisations militantes. J'aime beaucoup la critique de la recherche de consensus.
L'électricité ne se stocke pas sauf dans les resserves d'eau qui sont peu nombreuses par rapport à la production. Or le stockage peut être la seul réponse dans un marché à prix libre pour tenter d'équilibrer la demande avec l'offre. De plus l'électricité est instantanée: entre la production,la livraison et la consommation, la vitesse de la lumière ! En plus facteur aggravant elle ne peut pas être exporter très loin (on ne vendra pas de l'électricité a l'autre bout du monde).
L'électricité est donc un parfait exemple de ce qui se passe quand on ne régule pas les prix. Les anciens l'avaient compris avec la création d'EDF , les prix furent fixés pour au moins une année. De 1946 à 2004 les prix de l'électricité en France ont été fixé de manière règlementaire par l'état. C'était un compromis entre les besoins des producteurs et celui des consommateurs. Pas de variation pour les uns comme pour les autres.
Depuis que le fondamentalisme religieux économique a pris le pouvoir en Europe et en France, les prix de l’électricité sont volatils en temps normal, chaotique en temps de crise. Et quand en 2003 en pleine canicule la production nucléaire baisse car on ferme certaines centrales pendant que la demande climatisation bondit: conséquence le prix passe de 4 c€ le kilowattheure à 2 € !
En 2020, le coronavirus fait chuter la consommation alors que le soleil brille et que le vent souffle, le prix devient négatif, on paye les gens pour consommer de électricité à 11c€ le kilowattheure.
Ces prix négatifs ruinent les producteurs d'énergie et il faudra a la fin de l'année renflouer EDF de plusieurs milliards. Les gagnants sont les consommateurs qui ont le prix indexé au marchés comme les grosses entreprises. Le particulier lui doit changer de fournisseur s'il veut bénéficier d'une baisse de prix. Le gros gagne gros , le petit gagne petit, la régle du cacapitalisme autre nom du capitalisme en temps de crise.
Mais les capitalistes eux-mêmes n'aiment pas trop l’incertitude et le risque alors ils ont inventé l'ARENH, c'est a dire le rachat obligatoire a prix fixe au producteur public EDF!
Ainsi ils achètent a prix fixe à 42 € un bon prix (inférieur au prix de revient du nucléaire) pour le revendre sur le marché a prix libre:
Pas bête, tu achètes a prix fixe tu revends a prix libre.
En 2019 le prix de l'électricité est en forte hausse et dépasse les 50 à 60 €, les capitalistes, TOTAL, ENGIE, ect...ont réclamé plus d’électricité pas cher. La bonne affaire se disaient t'il. en plus il allait privatiser les barrages, les seuls outils pour stocker ou déstocker de électricité !!!!
Patatras le prix s'écroule à 20 € avec le covid19 voir négatif, ils réclament la fin de ce système et total attaque au tribunal !
Nous constatons donc que même pour les pires capitalistes, le capitalisme pur est insupportable!
Nous ne pouvons pas laisser le marché fixer le prix à chaque instant ! Nous pouvons le faire différemment de manière longue, par exemple fixer un prix sur un an comme avant la libéralisation! Une négociation entre producteurs et consommateurs pourraient être arbitré par l’état et tous le monde seraient gagnants.
Ce qui valable pour l’électricité, l'est pour les autres matières premières. Ce l'est aussi pour les loyers, l'alimentation et les terrains.
En limitant la spéculation non seulement nous réduisons les enrichissements sans raisons et les ruines sans raisons ce qui moral et juste. Mais en plus nous éviteront que le chaos engendrer par des catastrophes naturelles dues au climat ou à une pandémie se propage dans notre système économique. Ceci est donc non seulement moral mais vital.
La loi du marché n'est pas résiliente et d'un autre siècle, pas celui du 21 ème, pas de celui du réchauffement climatique et du chaos.
PS:
Le covid19 a fait baissé la consommation d'électricité de 20 % en Grande Bretagne, le vent qui souffle et pour la première fois depuis 1882, la patrie qui a inventé la première centrale électrique au charbon ne brulait pas de charbon pour faire de électricité pour la première fois !
La spéculation est un pari, un simple pari, c'est pas parce qu'il porte fier des cravates que les spéculateurs, boursier, investisseurs immobiliers ne font autres choses que les joueurs de casino. En temps normal, les variations des prix sont faibles. Le spéculateurs quand il gagne prend un peu de d'argent, il vole une part de la richesse à celui qui la produit, c'est souvent pénible mais accepté car il f ait varié le prix que de peu. Le parasite grattouille mais tue pas...
En temps de crise, la spéculation peut rendre le prix du pétrole négatif, le prix de l’électricité aussi ou inférieure largement au prix de revient. La spéculation peut aussi rendre très cher les matières premières et faire mourir de faim celui qui peut plus se payer du blé...elle peut aussi ruiner celui qui fabrique de l’électricité ou du coton, comme EDF actuellement Actuellement tout est perturbé, les gens achète plus de vêtement et le prix du coton flanche, le petit paysan du tiers monde est ruiné. EDF est en faillite et son président affirme ne pas pouvoir payer les travaux d'entretien de ces centrales nucléaire, une info qui fout la trouille. Mais si le prix est devenue aussi variable, la raison est la volonté de laisser spéculer sur les matières premières. En temps de crise c'est simplement criminelle. En temps de famine au moyen age on tuait les spéculateurs, Napoléon l'avait interdit.
Si on ne peut pas complétement tout phénomène de spéculation en temps de crise, la moindre des choses est de la prohiber, la rendre délictueuse, fermer les bourses de spéculation obliger a des contrat sur longue durée avec des prix fixes, voir fixer le prix légalement en temps de crise. La pandémie actuelle doit être l'occasion d'interdire cette horreur qu'est la possibilité que des personnes très riches jouent au casino la bouffe des miséreux. S on interdiction est vitale maintenant, elle doit le rester même si nous revenons a la normale. A la perturbation des récoltes, du transport des matières premières, la spéculation va en rajouter une autre encore plus violente la perturbation des prix et ceci à la vitesse électronique. Alors à l'idée de l’annulation des dettes qui fait enfin des pas de géants, rajoutons celle de l'interdiction de la plus néfastes des activité, la spéculation sur les matières premières.
Nucléaire,
uranium, Areva, Anne Lauvergeon, Afrique, Niger, "uranium gate",
Etats-Unis, Chine, EPR, Uramin, services secrets intérieurs et
extérieurs, jeux d'influences, détournement de fonds, blanchiment,
caisse noire, pots de vin, secrets des affaires et secrets judiciaires,
commissions financières, secret défense, corruptions sur le dos des
contribuables français avec la complicité des pouvoirs politiques : le
scandale est loin d'être fini. Révélations et confirmations sur les près
de 4 milliards d'euros détournés.
Voici une réponse a tout les porteurs de rumeurs virales sans justifications fondée sur la pose de panneaux photovoltaïques ne réduit pas les émissions de CO2. Spécial dédicace à Jancovici et les pro-nucléaires.
Chaque installation en France de 10 panneaux photovoltaïque permet la réduction d'environ 1 tonne de Co2. par an soit l'économie de 10 000 km en voiture (100 g/km).
Une centrale de 9 KWc chez vous : 30 000 km de voiture Une centrale de 100 KWc sur une toiture commerciale ou industrielle : 300 000 Km de voiture ! Production par an : 4000 KWh Économie par an : 238 gCO2/KWh
Chiffres valables dans le Sud de la France. Source: Dans un communiqué de presse daté du 14 avril, France territoire solaire présente son étude sur l’impact climat des capacités additionnelles solaires photovoltaïques en France à horizon 2030. Le think-tank fournit régulièrement des données chiffrées sur le secteur et fait des propositions aux décideurs publics dans le but de développer l’énergie solaire en France. Cette étude réalisée par Artelys et I Care & Consult affirme que les nouvelles productions PV se substituent pour 52 % (7,4 TWh) à des sources fossiles et pour 48 % (6,8 TWh) à une production nucléaire. A l’horizon 2030, la production solaire permettrait d’entraîner une diminution de 238 gCO2/kWh. Ce résultat se base sur un niveau de 270 gCO2/ kWh évitées dans le système électrique français et européen auxquels on soustrait 32 gCO2/kWh nécessaires à la fabrication et l’installation des panneaux. En référence à deux variantes prévues par la PPE, « PV haut » et « PV bas », l’étude simule le comportement de l’équilibre offre-demande suite à l’installation de 12,5 GW supplémentaires d’ici 2030. En cohérence avec l’analyse récente de RTE, cette étude infirme l’idée selon laquelle, le mix français étant déjà fortement décarboné, le PV n’engendrerait pas de réductions d’émissions supplémentaires. Au contraire il permettrait, selon l’étude, de réduire significativement le contenu CO2 des mix électriques français et européen Source:
Ence temps de confinement est bien sûr idéal pour écouter des
émissions, n'est-ce pas?! J'ai donc pensé à vous... Voici d'abord
cinq émissions plus ou moins récentes sur la problématique
complexe de la relation entre les forêts, la biodiversité et le
climat.
Forêts, biodiversité et climat, 1ère partie (mars 2020)
La Commission Européenne nous a réunis début février pour une
grande conférence à Bruxelles sur les forêts et leur rôle
essentiel pour la biodiversité et le climat. Normalement, la
question des forêts ne fait pas partie des compétences de
l’Union Européenne. Il est donc certainement la double urgence
provoquée par le changement climatique et par la perte
vertigineuse de la biodiversité qui a incité la Commission à
prendre cette initiative. Entretiens avec Hannah Mowat
(coordinatrice de l'association Fern), William Moomaw (expert
sur le changement climatique, co-auteur de cinq rapports du
GIEC, Etats Unis), Xavier Morin (chercheur au CNRS et président
de Canopée)et Peg Putt (militante australienne depuis presque 40
ans pour la protection des forêts).
Retour à la grande conférence sur les forêts, la biodiversité
et le climat, organisée à Bruxelles par la Commission
Européenne, les 4 et 5 février 2020. Dans cette deuxième partie,
nous évoquerons la pression accrue exercée sur les forêts à
cause de l’expansion fulgurante de la combustion, à une échelle
industrielle, de la biomasse forestière pour la production de
l’énergie. William Moomaw, expert américain sur le changement
climatique, dénonce le mythe de la neutralité-carbone, Mary
Booth, également des Etats-Unis, présente la plainte collective
qu'elle a initiée contre la Directive de l'Union Européenne sur
les Energies Renouvelables. D'autre part, Peg Putt, militante
australienne, raconte la terrible saison de feux gigantesques
que son pays a subie. Entretiens également avec Hannah Mowat
(Fern, Bruxelles) et Xavier Morin (chercheur au CNRS et
président de Canopée).
Voilà l'intitulé des Assises
Nationales de SOS Forêt, organisées les 23 et 24 octobre 2019 au
Domaine de Villarceaux près de Paris. Elles sont venues à un
moment crucial de bascule pour l'avenir des forêts en France.
Face aux impacts déjà bien palpables du changement climatique,
donnerons-nous la priorité à l'œuvre de la nature et des
écosystèmes, c'est à dire des forêts vivantes, ou alors à des
plantations en monoculture censées mieux assurer l'avenir de nos
forêts? Un entretien avec Philippe Canal, porte parole de
l'intersyndicale à l'Office National des Forêts, et Raphaël
Kieffert, forestier à l'ONF dans les Ardennes.
Forêts vivantes ou déserts boisés? 2ème partie
(novembre 2019)
Retour aux Assises Nationales de
SOS Forêt (23-24 octobre 2019) et à la relation entre forêts
et climat. Vincent Magnet, technicien forestier dans le
Limousin, évoque l'impact du changement climatique dans cette
région et les modes de gestion forestière les plus aptes à
renforcer la résilience des forêts face au changement
climatique. Ensuite Gaëtan du Bus, ingénieur forestier, parle
le rapport "Gestion forestière et changement climatique" qu'il
a présenté aux Assises. Entretiens également avec Kelsey
Perlman de Fern et Tammouz Helou de la Fédération Nationale
des Entrepreneurs des Territoires.
Forêts vivantes ou déserts boisés? 3ème partie
(novembre 2019)
Ernst Zurcher est ingénieur forestier suisse,
chercheur et professeur spécialisé sur de nombreuses questions
touchant aux forêts et aux caractéristiques du matériel bois.
Dans le contexte du changement climatique, il explique la
différence fondamentale entre une vraie forêt mélangée marquée
par une forte complémentarité et symbiose entre espèces, et
une plantation monospécifique, où c'est la concurrence entre
les arbres qui domine. Les forêts mixtes sont bien plus
résilientes face aux aléas climatiques.
Et pour vous faire voyager vers des contrées
lointaines et peu connues, voici encore deux émissions :
Au fin fond de la taïga, 1ère partie (mars 2020)
Un entretien avec Elina Kurovskaya, chercheuse russe qui fait
un Master à l'EHESS en anthropologie. Elle a grandi en Sibérie
en devenir, rencontrée chez elle dans la Creuse. Elle s'est
rendue dans les immenses espaces au nord du fleuve Amour afin
d'étudier l'histoire et la situation actuelle du peuple Evenki
qui y élève des rennes. Elle a voulu comprendre le rôle des
femmes dans cette société. Elle évoque les changements imposés
par la colonisation russe et par l'Union Soviétique avec la
mise en place de kolkhozes, l'arrivée d'entreprises engagées
dans l'extractivisme (notamment de l'or)..
Nous poursuivons notre conversation avec Elina Kurovskaya,
chercheuse russe qui fait son Master en anthropologie à l'EHESS.
Elle nous parle du peuple Evenki qui a traditionnellement élèvé
des rennes dans les immenses étendus au nord du fleuve Amour.
Dans cette partie elle évoque la question du foncier. Le concept
de propriété privée était totalement étranger à ce peuple
nomade. L'arrivée d'industries extractivistes qui proposent de
nouveaux emplois mine les traditions des Evenkis et provoque des
ravages écologiques...
Gros pavé dans la mare des instituions financières
Et ouverture possible d'une porte qui jusqu'alors restait
fermement close contre vents et marées
Là où l'ensemble des États financent leur dépenses en s'endettant
sur les marché, la Banque d'Angleterre va financer directement
l'État par création monétaire pour l'aider à supporter les
dépenses liées à la crise du coronavirus.
C'est temporaire, bien sûr, mais c'est un rempart qui vient de
tomber!
Coronavirus en France : « En matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie »
Pour l’ancien directeur général de la santé William Dab, le
gouvernement fait peser, avec le confinement, l’ensemble des efforts de
prévention sur la population.
Propos recueillis par Paul BenkimounPublié le 11 avril 2020 à 10h31 - Mis à jour le 12 avril 2020 à 06h21
Temps de Lecture 6 min.
Professeur
émérite au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), où il
était il y a peu titulaire de la chaire Hygiène et sécurité, William Dab
est médecin et épidémiologiste. De 2003 à 2005, il a été directeur
général de la santé et avait démissionné en raison de désaccords sur la
politique de santé publique avec le ministre de la santé d’alors,
Philippe Douste-Blazy. Il livre une analyse critique de la réponse
française au Covid-19.
Quelle est votre appréciation de la situation sanitaire de l’épidémie de Covid-19 ?
Un
premier élément à prendre en compte est qu’actuellement nous avons un
décompte de la morbidité et de la mortalité directement liée au virus.
En fait, nous aurons aussi à déplorer des répercussions sur la santé à
moyen terme qu’on peut appeler indirectes parce que ce n’est pas le
virus qui sera en cause, mais les complications chez les patients
souffrant de maladies cardiaques, pulmonaires, rénales, etc.
Ces
complications ont deux origines. Le Covid-19, qui entraîne un
alitement, qui est un facteur de risque important chez les personnes
âgées. Et le fait que le suivi des malades chroniques est moins bon
parce que le système de soins est saturé par l’épidémie. Il faut donc
s’attendre au total à plusieurs dizaines de milliers de décès
directement et indirectement liés à l’épidémie.
Je
suis frappé par le fait qu’après quatre semaines de confinement, la
courbe épidémique n’est que ralentie. Nous restons avec un flux
important de malades chaque jour. Trois raisons peuvent expliquer cela.
D’abord
le confinement n’est qu’imparfaitement respecté. En particulier, ceux
qui continuent de travailler et qui prennent les transports en commun
peuvent se contaminer, alors que le port du masque n’est pas généralisé.
Ensuite, on peut se demander s’il n’y a pas une transmission aérienne
du virus et pas seulement par les gouttelettes. Cette question est
débattue, notamment cette semaine dans la revue Nature. Enfin,
et cela me semble très grave, on laisse retourner chez elles des
personnes contagieuses à la sortie de l’hôpital ou du cabinet du médecin
parce qu’elles n’ont pas besoin de soins. Elles peuvent alors
contaminer leurs proches. Comment l’éviter quand on vit dans un petit
appartement ?
Cela
fait des jours que plusieurs instances, dont le conseil scientifique du
gouvernement, recommandent de mettre ces personnes, de même que leurs
contacts, en isolement dans des hôtels (qui sont vides) ou des lieux
fermés analogues. La maire de Paris le demande aussi, mais il ne se
passe rien.
De façon
générale, dans les mesures adoptées, il y a un mélange d’excellence et
de médiocrité. L’excellence, ce sont les soins. Des centaines de vie ont
été sauvées par l’héroïsme des soignants et des aidants, ainsi que par
un effort sans précédent qui a permis de doubler nos capacités de
réanimation et de désengorger les hôpitaux saturés. C’est vraiment
remarquable.
En revanche, en matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie.
Pourquoi ?
La
seule mesure de prévention est en réalité le confinement généralisé
assorti de recommandations d’hygiène. Autrement dit, on fait peser sur
la population la totalité des efforts de prévention. Ça ne peut pas
marcher et le coût humain est effrayant avec un cortège d’inégalités
sociales qui s’aggravent. Réalise-t-on bien ce que cela représente pour
une famille avec disons deux enfants qui vit dans 50 m² avec les deux
parents en télétravail et les enfants qui doivent faire l’école à la
maison ? Si l’effort de prévention est partagé, cela peut tenir encore
quelque temps, mais, s’il ne se passe rien d’autre, il y aura des
mouvements de révolte. Or l’adhésion du public est une condition pour
casser l’épidémie. Le macromanagement ne suffit pas. Il faut une
capacité de micromanagement.
Je
considère que nous entrons dans une période où le confinement aura plus
d’inconvénients (économiques, psychologiques, familiaux, médicaux) que
de bénéfices.
D’abord
de l’épidémiologie de terrain. Comment se fait-il que ce soient des
épidémiologistes britanniques qui ont estimé la proportion de Français
infectés ? Comment lutter contre une épidémie sans connaître son
étendue ? Des enquêtes par sondages hebdomadaires par téléphone ou
Internet permettraient de suivre son évolution. C’est facile à réaliser.
Ce n’est pas complètement fiable, mais c’est mieux d’être dans le
brouillard que dans le noir absolu. En attendant que des tests
sérologiques soient déployés à grande échelle, même avec des
imperfections, ce type d’enquête par sondages répétés nous donnerait une
tendance sur l’évolution de la prévalence de l’infection.
De
même, il faut comprendre pourquoi on a encore tant de nouveaux malades.
Où ont-ils été contaminés ? On ne peut pas enquêter sur tous les cas,
mais, là encore, une procédure d’échantillonnage suffirait à fournir des
indications sur les circonstances de l’infection. Dans les CHU, de
nombreuses études cliniques sur d’autres thèmes que le Covid-19 sont
actuellement suspendues. Les professionnels de santé qui les réalisent
sur le terrain et ont un savoir-faire pourraient être mobilisés à cette
fin.
Autre exemple, il y a
des dizaines de milliers de patients qui prennent quotidiennement de
l’hydroxychloroquine pour des maladies rhumatismales. Cela fait plus de
deux mois qu’il y a un débat sur ce traitement. Pourquoi ne sait-on pas
si ces patients sont moins atteints par le coronavirus que les autres ?
Nous avons des bases de données accessibles pour faire ce travail et une
agence du médicament pour le faire.
Ensuite,
on ne dit pas clairement à la population quand les masques et les tests
arriveront. Si on ne le sait pas, il faut le dire. Aucun déconfinement
n’est envisageable sans ces outils. De même, quand les soignants
seront-ils enfin correctement protégés ? On n’entend pas la réponse.
Enfin, il faut un commandement unifié et moins de bureaucratie.
Que voulez-vous dire ?
Je
vais vous donner un exemple personnel. Dès le début de l’alerte, je me
suis inscrit à la réserve sanitaire. Il y a une semaine, je reçois un
message me demandant si je suis prêt à appuyer au plan épidémiologique
une ARS [agence régionale de santé] dans un département
d’outre-mer. Je réponds immédiatement que je suis volontaire et que je
libère tout mon agenda jusqu’à fin juin. Au bout de six jours, pas de
réponse. Je fais savoir que je trouve cela anormal en situation
d’urgence. Je reçois alors comme réponse que mon dossier administratif
n’est pas complet. Il manque la copie de mon diplôme de docteur en
médecine (qui est à mon bureau, donc inaccessible) et un certificat
d’aptitude médicale. Je n’aurai pas l’odieuse pensée de déranger un
confrère surchargé pour qu’il atteste que je suis apte à faire de
l’épidémiologie ! Le président de la République a déclaré la guerre,
mais les services continuent de fonctionner comme en temps de paix.
En 1917,
la première chose qu’a faite Georges Clemenceau en devenant président
du Conseil et ministre de la guerre, c’est de se débarrasser des
bureaucrates sans valeur ajoutée, voire à valeur négative. Ensuite, il a
obtenu des Alliés un commandement unifié. On multiplie les instances,
les conseils, les comités qui font de leur mieux, mais il n’y a pas le
souci des détails, ils n’ont pas de rôle opérationnel. Quand Clemenceau
visitait le front au péril de sa vie, ce n’était pas seulement pour
soutenir le moral des troupes. C’était aussi pour vérifier que
l’intendance suivait.
Pour
gagner contre une épidémie, il faut trois conditions : la surveillance,
la réactivité et un commandement resserré qui fait un lien opérationnel
entre la doctrine et le terrain.
Etes-vous pessimiste ?
Oui,
au moment où nous nous parlons. Non, si les principes de base de la
lutte contre les épidémies sont enfin mis en œuvre de toute urgence en
s’affranchissant des contraintes administratives que le gouvernement a
désormais les outils juridiques de lever.
Cette
situation illustre jusqu’à la caricature la faiblesse de la santé
publique française. On mise tout sur les soins sans réaliser que la
prévention est un investissement très rentable. Chaque fois que l’on
dépense 100 euros dans le domaine de la santé, 96 % vont aux soins et
4 % à la prévention organisée. C’est cela que nous payons, comme nous
payons l’incurie de la gestion de l’amiante – 100 000 décès cumulés.
Tous
les soirs à 20 heures, nous applaudissons nos soignants. Je me demande
si nous ne devrions pas siffler tous les midis les carences de la
prévention de terrain jusqu’à ce qu’elle devienne efficace.
En 2018 à Embrun, Hautes-Alpes, petite ville de 6000 habitants, nous apprenions que les urgences et l''hôpital sont menacés à cause de sa dette et son manque d'activité rentable, bref la politique des Macs&Ronds....
En même temps, le rond-point déjà bien paysagé des centres commerciaux âgé d'à peine 10 ans était redécoré par un œuvre d'art contemporain.
Le tout à grand frais de 90 000 €. Le résultat laissa la population dubitative !
Des piquets poussaient et la population se demandait unanimement : "A quoi sert ces piquets moches ?"
Les gilets jaunes d'Embrun les utilisèrent, tous les samedis.
Ils invitèrent la population à s'exprimer sur ce rond-point visible de tous. Chaque lundi, la ville le nettoyait et chaque samedi des nouveaux slogans poussaient.
On avait enfin trouvé l'utilité de ces piquets.
Cette décoration a continué lors de la lutte contre la privatisation des barrages, la fin de la retraite, la lutte des soignants. Les gilets jaunes du 05 étant montés à Paris, nous reprenons aussi les photos prises là-haut.
Nous revenons sur un an de lutte qui se voulait être un virus mortel contre la politique du "quand tout est privés nous sommes privés de tout..."
La fin du monde peut avoir lieu partout dans le monde …
L’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation,
la FAO, est inquiète. Le coronavirus risque d’entraîner une inflation
alimentaire mondiale si les achats de panique de produits de base
prennent de l'ampleur.
Les éditions Raisons d’agir soutiennent l’hôpital public qui affronte une crise sans précédent en diffusant la version numérique de l’ouvrage La Casse du siècle.
Des couloirs transformés en hébergements de fortune, des personnels
de santé au bord de la crise de nerfs, des mobilisations récurrentes,
l’hôpital public est mis à rude épreuve. Ce livre propose une analyse
des politiques hospitalières successives qui ont abouti à la crise
actuelle. Une véritable casse de ce service public est engagée par des
réformateurs adeptes de l’acculturation de l’univers médical à des
logiques managériales qui contredisent son bon fonctionnement.
À l’encontre de toute évidence, les défenseurs d’une réorganisation du
travail continuent de promouvoir à la fois des indicateurs de
rentabilité ineptes et une vision techniciste de la médecine qui prétend
substituer l’innovation aux relations humaines. Alors que la montée de
la précarité et des souffrances sociales née de décennies de politiques
néolibérales conduit une part croissante de la population à trouver
refuge dans des services hospitaliers sous tension, l’hôpital se trouve
devoir résister aussi bien aux manquements de la médecine de ville qu’à
la concurrence de cliniques privées largement dispensées des obligations
de service public. À l’heure où les mobilisations pour le défendre
s’intensifient, un débat s’impose sur les missions de l’hôpital et les
moyens qui lui sont accordés.
Le rassemblement de 3549 "Schtroumpfs" en France samedi 7
mars a provoqué des réactions outragées dans la presse italienne.
Voici la version vidéo qui ne manque pas de piquant
avec le recul !
Je suis le roi de la vérole j'ai chopé la couronne:
Je chopé la coronavérole et je vous fais mon petit
retour d'expérience et ma petite analyse, mes conseils. Ils sont sans
prétentions, sans dangerosité vu ce que je propose. Étant confiné depuis le 16
mars (suspicion de corona) j'ai passé mon temps a analyser et lire. Voilà mon
modeste retour.
Il s'agit d'une volonté de vulgarisation de ce que je pense on pas toujours compris la respiration, les poumons et la noyade qu'est le corona ...
....
Il est philosophiquement intéressant de penser que le
coronavirus est un étouffement et que l'on doit respirer. Il est une métaphore
du capitalisme qui nous étouffe. Il est une métaphore de la destruction du
climat (ne parler pas de changement climatique qui est un mauvais mot, trop
positive dans l'imaginaire, on détruit le climat), la destruction de notre
atmosphère ...
Je rappelle qu'on meure de faim en trois semaines, de
soif en trois jours et de manque d'air en trois minutes....
J'avoue,je sais pas vous mais j'avais pas compris que c'était la montée au mont blanc ou à l'Everest qui pouvait se terminer par une noyade...
Au début j'ai pensé instinctivement à l'idée de virus comme la grippe
qui nous renvoie à la fièvre et l'infection: fièvre, malade, délire. En étant infecté et
avec des maux de têtes et des difficultés respiratoires et pas de fièvre que j'ai compris le mécanisme
: le virus infecte les poumons qui ne font plus leur travail correctement et se
saturent d'eau. Le sang a moins d’oxygène.
Le coronavirus c'est comme monter à l’Everest, ou monter en altitude, on respire de moins en moins bien. Si vous n’êtes pas sportifs de haut niveau ou abimé c'est vraiment dangereux, alors reste la respiration sous oxygène.
L'oxygène n'arrivant plus dans le sang, le taux d'oxygénation
du sang baisse. Normalement il est de 98 % au repos au niveau de la
terre. Ici à 1000 mètres d'altitude il est de 97 %. S'il baisse à 94 % on a une
insuffisance d'oxygénation qui se ressent au niveau de la tête (mal de tête).
S'il descend à moins de 90 % cela devient dangereux et il faut aller vite aux urgences.
Là il faut espérer avoir de l’oxygène pour le remonter sinon on devient
tout bleu comme un Schtroumpfs et on meure d’asphyxie comme dans une noyade.
Cette mort est particulièrement atroce, douloureuse. On peut sauver la personne
en la faisant respirer artificiellement mais on ne peut pas faire respirer des
milliers de gens.
L'Oxygénation artificielle (oxygénothérapie) est la
seule solution si l'infection a gagné!
Je suis tout seul chez moi je peux faire quoi ?
Ma réflexion est de comprendre comment
on peut avant limiter la détresse respiratoire, et limiter dans la mesure qu'on est chez soi tout seule éviter qu'elle s’aggrave.
Si vous vivez dans une région polluée la faculté de vos
poumons est atteinte comme quand vous fumez... Arrêtez le tabac est une
première mesure indispensable, Fermer les tabacs en laissant juste les
cigarettes électroniques me semble une mesure sanitaire d'importance...
Les régions très polluées aux particules fines sont
suspectées de transmettre plus le virus sur des personnes plus fragiles...(voir article publié sur le blog)
La voiture, la combustion de bois, épandage d'engrais
en fabrique en grand nombre. Le confinement réduit seulement les premières et leurs
suspensions dans l'air sont aussi variables, la pluie lave l'air de ces
particules fines.
Bref moralité les seules polluants sur lequel on peut agir tout de suite qui sont un truc perso : ARRÊTER DE FUMER TOUT DE SUITE: Prenez des
pastilles des cigarettes électronique, il faut arrêtez le goudron et les
particules, pas forcément la nicotine !!!
Ce qui provoque un manque c'est la nicotine pas le tousse-toussse, n'oubliez pas
qu'on va surement être 60 % a le choper !!! Et je vous garantie que quand vous l'avez vous avez plus envie de fumer !!!!
Allo Baise ? Ici l'immunité !
L'obésité gène la respiration et les obèses auront
aussi du mal face à la coronavérole. Dans ce cas c'est plus difficile de faire quelques choses. Par contre on peut aussi développer son système
immunitaire et tout de suite manger plus de viande, de graisse, limiter les
sucres rapides, préférer les céréales, les légumes, les fruits, manger des
compléments alimentaires de vitamines moi j'en prends depuis le 15 mars
Le travail c'est la santé de la fatigue ! (surtout quand on fait du manutravail )
Le repos aussi favorise l'immunité et le bon sommeil. Je
ne comprends pas qu'on envoie les gens tondre les pelouses, qu'on autorise la
semaine de 60 h; C'est pas compliqué à comprendre: il faut être en bonne forme pour affronter le virus.
Double effet Kisscoool:
J'ai refusé le 16 mars d'envoyer mes ouvriers chez des
clients. Maintenant étant contagieux sans le savoir, j'ai peut-être évité de les
contaminer.
Il est criminel de faire travailler inutilement des ouvriers !
Notament pour
construire des avions quand on arrête les aéroports style Orly. Il faut renforcer l'immunité des gens qui sont au premier front.
Proposition :passer quand c'est possible a deux jours
de travail un jour de repos, comme rythme de boulot....
10 jours de repos par mois !
Don't finish Schtroumpfs !!
La vérole chopée, je dois essayer de ne pas finir en
Schtroumpfs...
Je suis allé chez le médecin qui m'a fait découvrir un
instrument que j'ai acheté immédiatement :
Oxymètre de pouls qui
permet de voir sa saturation en oxygène du sang afin de savoir si on devient Schtroumpfs.
Je n'ai pas eu e fièvre mais des maux de tête du au manque d’oxygène. La fatigue aussi est caractéristique mais surtout il y a cette angoisse aux poumons cette oppression cette difficulté a respirer. La nuit on respire moins bien et on a du mal a dormir. Il faut préférer dormir sur le ventre ou sur un gros coussin sous le dos. J'utilise beaucoup de boisson chaude: dans la journée du thé et le soir de la tisane "Bonne nuit", elle me fait du bien a la gorge " et parait que ca fait les secrétions dans l'estomac au lieu d'aller dans le poumons que j'ai lu, en fin j’espère". Bref faut nettoyer en permanence le toboggan, l'astiquer: Ça fait du bien a la gorge et je dors mieux même si je fais des nuits en plusieurs morceaux. Normal je dois aller aux toilettes.
Objectif nuit: mieux je dors et mieux les défenses immunitaires sont bonnes contre la vérole couronnée.
Quel dégout, le gout de rien !
J'ai perdu la sensation de gout et les pastilles: conséquences: Mon bourgogne de haute qualité que j'ai en stock sanitaire de réserve moi,que j'utilise en cas de maladie est franchement gaché, donc inapérationnel, putain de vérole !
Les nuit avant je dormais mal car je respirais mal et l'angoisse montait. Le Samu ne vient que quand vous êtes déjà bien essoufflé avec un taux < à 90 % alors que le manque est deja à 94 % (là ou a l’hôpital on vous met de l'oxygène). Pas question actuellement d’être en observation.
Ma séquence Raoult!
Afin de mieux dormir j'ai ressorti la mélatonine du placard que j'avais;
Moi j'en suis très content, de toute façon ça ne peut pas faire de mal même si c'est que placébo. Pour moi ça été
ma première bonne nuit et longue et depuis deux jours que j'en prends cela va
mieux. Pas de quoi en tirer une généralité mais bon à la guerre comme à la
guerre.
Kiné respiratoire la bonne astuce:
Vu que le problème principal est la respiration, j'ai
commencé à faire des exercices respiratoires et à m'exercer avec la mesure de
saturation en oxygène.
Il est important il me semble de faire des exercices
respiratoires. En tout cas j'en suis trés content.
Voici les vidéos que je vous conseille pour faire des
exercices, vous en trouverez plein d'autres
Ma séquence produit chimique que de toutes façons j'ai pas chez moi et que de toutes façons je sais pas.
En cherchant sur internet j'ai trouvé cela et j'en suis content aussi (je suis content facilement ces temps ci !)
Une remarque dans l'article de Prise en charge
clinique des infections respiratoires
aiguës sévères lorsqu’une infection par le coronavirus du syndrome respiratoire
du Moyen-Orient (MERS-CoV) est soupçonnée qui date de 2015 !!!
On remarque que les pistes de soins sont
pratiquement les même que les pistes pour le covid-19:
"Les plus importants étaient les interférons
(IFN) de type 1, et en particulier l’IFN–β dontl’activité inhibitrice était la plus forte.Parmi les
autres composés figurent la ribavirine, l’acide mycophénolique, la cyclosporine, la chloroquine, la chlorpromazine, le
lopéramide, le lopinavir, la 6-mercaptopurine (6MP) et la 6-thioguanine (6TG).
Cependant, pour nombre de ces composés, l’inhibition a lieu à des
concentrations qui ne peuvent être obtenues sans danger chez l’homme.
Ma séquence le soin par les plantes je suis qu'en même un campagnard:
Comprendre le poumon et les plantes pour lui
faire du bien:
Tisane au bâillon blanc
Ma séquence , ma grand-mère avait raison :
Ma grand mère qui était né en 1907 avait perdu deux frères avec la
grippe espagnole de 1919, elle était intransigeante avec le lavage de
main notamment avant les repas. Elle nous rappelait de le faire bien.
Son exigence de l'hygiène était aussi important, on la trouvait vieux
jeu avec cela et maniaque . Je comprends maintenant.
Autre recommandation: se raser, laver tout et se laver bien les mains régulièrement.
Une petite remarque il est dit par un collègue soignant que le problème respiratoire n'est pas unique le problème y'a le cœur, si on a des problèmes de cœur qui doit pomper plus vu qu'on respire mal. Je lui réponds que j'ai toujours eu bon cœur il me semble et que je peux m'occuper de tout qu'il me laisse un peu respirer déjà....