Un projet de golf existe à Crots depuis 20 ans, d'abord 18 trous sinon pas sérieux, maintenant en 2020 9 trous c'est beaucoup mieux. 3 millions d'argent public, une rentabilité évasif, une étude d'impact a été fait :
10 hectares en zones rouges , une dérogation a prévoir, des machines a concasser les cailloux a faire passer . De l'engrais, du gazon, des pesticides, un seul parcours nécessite autant d'eau qu'une ville de 7000 habitants par an - 18 kg de pesticides par hectares, des balles qui se perdent pas très durables...
Feront 'ils mieux qu'a Gardanne ? Les paris sont lancés , tout est possible par les temps qui court !
Dans son dernier bilan prévisionnel du système électrique pour 2021-2030, présenté le 24 mars, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE estime que, d'ici 2026, les marges de sécurité du système électrique
seront très faibles voire insuffisantes. Les reports du calendrier de
maintenance des centrales nucléaires liés à la Covid-19 et le retard
pris sur le développement des énergies renouvelables
(principalement pour les parcs éoliens en mer et le photovoltaïque)
réduisent les marges pour les prochaines années. Ce qui compromet la
mise en œuvre de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) qui
prévoyait la fermeture de deux tranches nucléaires d'ici 2025-2026 et de
l'ensemble des centrales à charbon d'ici 2022.
Les plus fortes tensions sont attendues pour les hivers 2021 à
2024, classés comme période de vigilance par le gestionnaire de réseau.
Entre 2024 et 2026, la situation devrait s'améliorer avec une meilleure
disponibilité des centrales nucléaires et l'entrée en service de l'EPR
de Flamanville. Les marges seront alors acceptables sans toutefois être
confortables, prévient RTE. Il faudra attendre 2026-2030 pour que le
système électrique connaisse une très nette amélioration. Malgré une
hausse de la consommation de 5 % par rapport à 2019, le développement de
solutions de flexibilité permettra à ce moment-là un découplage entre
consommation et pointe électrique. Grâce au renforcement de l'efficacité
énergétique des équipements et au pilotage des flexibilités, la pointe
de consommation hivernale non modulable pourrait diminuer de l'ordre de 3
GW, évalue RTE.
De nouveaux leviers à activer
Mais d'ici là, il faudra activer de nouveaux leviers pour assurer des marges de sécurité à court terme. « Nous
ne sommes pas protégés des situations extrêmes qui pourraient conduire à
la mobilisation de moyens exceptionnels. Il faudrait s'octroyer des
marges supplémentaires », souligne Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE. Une accélération du déploiement du photovoltaïque et de l'éolien est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par la PPE, estime ce dernier. Il souligne que « les énergies renouvelables contribuent désormais à la sécurité d'approvisionnement ». Il
faudra également poursuivre les actions engagées pour permettre une
meilleure disponibilité du parc nucléaire, malgré les arrêts de tranches
liées à la maintenance et les travaux du Grand carénage. Autre point
essentiel : conserver en activité les moyens de production bas-carbone
dont la fermeture était envisagée d'ici à 2026, indique RTE. La PPE
prévoyait notamment l'arrêt définitif de deux tranches nucléaires. « Les conditions de fermeture pourront difficilement être remplies », estime Xavier Piechaczyk. Par ailleurs, RTE préconise de s'appuyer sur la centrale thermique de Cordemais, qui doit être convertie à la biomasse,
jusqu'en 2026. Le développement de nouvelles flexibilités, et notamment
l'interruptibilité des électro-intensifs, permettra également de
soulager le système électrique.
Un mix énergétique moins carboné en 2030
S'agissant du bilan carbone du mix énergétique, RTE estime que, d'ici
2030, le remplacement des énergies fossiles par l'électricité dans le
secteur des transports, de l'industrie et du bâtiment conduira à une
réduction de 30 à 40 millions de tonnes de CO2 : moins 10 MtCO2 pour le système électrique et moins 20 à moins 30 MtCO2 du fait des transferts d'usages vers l'électricité. « Ces
émissions ne seront pas délocalisées vers nos voisins européens.
L'empreinte carbone des importations (déjà faible et de l'ordre de 1
MtCO2) continuera de baisser. Mieux, la France sera
exportatrice et contribuera ainsi à la baisse des émissions au niveau
européen (de 30 à 40 MtCO2 par an à l'horizon 2030) », analyse RTE.
Ce projet écocombust date de 2015, en 2017 c'était une filière d'avenir
selon Nantes Métropole RSE. Le 29/7/2017 M. Hulot s'était prononcé
devant les députés contre ce projet : mauvais rendements, problèmes
environnementaux. C'était bien la première fois qu'un ministre, illustre
écologiste de surcroit, condamnait de telles combustions bois. Ainsi,
il n'était plus affirmé que "la combustion du bois économisait pas le
CO2 " . Pourtant le 24 /1/2019 l'Etat validait le programme de
travail d'EDF, préalable à une décision sur le projet ECOCOMBUST. Le
premier Arrêté Préfectoral 9/7/2019 autorisait les essais. Par, décision
n° 2019/150/PROJET ECOCOMBUST/1 du 2 octobre 2019 , la Commission
Nationale de Débat Public, Mme C Jouanno, déclare n'avoir pas pu
trouver un garant pour porter le projet (tellement il est mauvais).
Janvier 2020, à Nantes, Mme E Wargon rejette le projet qui ne répondrait
qu'à 20 % ( 10 % ? ) des critères environnementaux, et donne 3 mois
supplémentaires. Le second AP du 10/9/2020 prolonge les essais.
C'est surprenant que l'Autorité Environnementale ne s'exprime que
maintenant : 14 jours après la publication du second AP, pour des
installations soumises à Autorisation de 530 MW quand même ! fiche EDF
SA , et les A P https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0063.01217?url=region=52&departement=44&commune=44045#/ jc25mercier.free.fr
voici encore quelques infos sur des émissions sur les forêts en
France :
1. hier soir il y avait un très bon film sur France 5 "Sur le
front des forêts françaises" qui dénonce clairement et d'une
manière
pédagogique les coupes rases, les plantations monospécifiques de
résineux à la place de forêts de feuillus, les conséquences
néfastes de
l'engouement pour le bois énergie, la situation catastrophique de
la filière bois en France qui a comme conséquence que de plus en
plus de
chênes et de hêtres sont exportés vers la Chine et en même temps
des charpentiers et artisans en France n'arrivent pas à trouver du
bois
français...
Ce n'est pas du tout un film plombant, il donne envie de bouger.
C'est beaucoup grâce à Sylvain Angerand, ancien coordinateur de
campagnes aux Amis de la Terre, qui a crée l'association "Canopée
- Forêts Vivantes". Pour voir le documentaire diffusé hier :
2. Une émission que j'ai réalisée pour Radio Zinzine en février
qui reste d'actualité :
"L'Intersyndicale de l'ONF en colère"
Philippe Canal, porte parole de l'Intersyndicale de l'Office
Nationale des Forêts explique pourquoi il a été décidé de porter
plainte pour "Mise en danger de la vie d'autrui" : le cycle sans
fin de suppressions de postes, l'abandon des missions de service
public, la dégradation des conditions de travail et de la santé
des personnels. Tout cela contre l'avis de la Convention Citoyenne
pour le Climat et deux récentes votes de l'Assemblée Nationale et
du Sénat. Philippe Canal apporte aussi son regard très critique
sur le plan de relance récemment annoncé pour les forêts, qui
comporte 150 millions d'euros pour des plantations, y compris en
remplacement de forêts mixtes déjà existantes.
3. Autre émission de Radio Zinzine qui concerne les forèts, mais
cette fois-ci bien plus loin - en Guyane....
"Energie aberrante en Guyane"
Entretiens avec Marine Calmet, juriste à l'association Wild
Legal, et François Kuseni, militant à Guyane Ecologie, sur des
projets fort inquiétants de centrales thermiques prévues en
Guyane, dont la plus grande au Larivot fonctionnerait soit au fuel
soit aux agrocarburants, probablement issus de soja. Une
aberration pure et simple qui aurait des conséquences néfastes
pour la forêt, pour les habitants vivant près de la centrale... Un
exemple de duplicité du Président Macron et de son gouvernement
qui s'insurgent contre la déforestation au Brésil et identifie
comme cause majeure la culture de soja et qui dans son propre
territoire, la Guyane, fait exactement le contraire.
8 mai 2021, Journée nationale de
résistance à la privatisation des biens communs
Vous avez
aimé la manif sur le pont de Savines le 8 mai 2019?
alors on le refait partout et ensemble
Nous
espérons la réussite de ce 8 mai 2021. Ce sera
différent du 8 mai 2019, à nous de faire encore
mieux.
Ce jour là 1200 personnes en manif sur le pont de
Savines, sous la pluie, et une ambiance extraordinaire,
avec une banderole de 100m de long:
"Quand tout sera privé, on sera privés de tout"
Ce 8 mai 2021, c'est plus largement pour défendre tous
nos biens communs, il y a déjà un site, une page facebook
et des écrits, à adapter en fonction des lieux, des biens
communs à défendre, et des volontaires.
Lors de cette soirée, nous avons dénoncé les fiascos successifs
des projets de nos collectivités sur le haut et très haut débit.
Particulièrement en Drôme Ardèche avec le syndicat ADN (Ardèche
Drôme Numérique) qui se présente depuis toujours comme la zone la
plus avancée en France.
Cela fait 13 ans que la CGT dénonce les projets menés par ce
syndicat ADN. Avec même un recours gracieux par la CGT auprès du
Tribunal Administratif.
On en est à 570 Millions d'€, et comme en PACA ou ailleurs, nous
dénonçons la gabegie et l'inefficacité de ces projets.
Et Hier, par un hasard incroyable, un article parait sur le Dauphiné Libéré avec
comme titre:
Réseau
internet, une situation apocalyptique,
l'article complet est joint.
Bien sur, on n'est
pas naïfs, Wauquiez, le président de cette région AURA, a des
visées électorales.
Mais quand même, cet
article valide nos analyses depuis 13 ans.
Dans nos expressions,
nous allons plus loin que la couverture numérique, nous
parlons de l'emploi, de la maintenance des réseaux etc...
A quand une véritable
prise de conscience? A quand un bilan de tous ces fiascos?
A quand une
concertation avec les salariés, les citoyens et leurs
représentants demandée depuis 13 ans?
A quand une remise en
cause de cette politique dévastatrice pour les finances des
collectivités et l’inefficacité de ces projets successifs?
Pour ceux qui sont
intéressés, je peux vous adresser le texte support de ma
contribution de hier soir, et pour ADN, de nombreux courriers
de la CGT qui dénonçait ces projets et leurs conséquences,
nous avions raison, les décideurs ne nous ont pas écoutés. Je
peux également vous adresser les coupures de presse, le
recours au TA et la réponse de la justice.
Ce 17 mars, passe Gilles Reynaud au Prud’homme, pour déloyauté contre
son employeur Orano (ancien nom : Areva). Gilles Reynaud est un lanceur
d’alerte, il travaille dans la sureté nucléaire et il anime le site et
l’organisation Ma Zone Contrôlée. Pourquoi ce nom :ce terme fédère tous
ceux qui font l’entretien sur les zones radioactives d’une centrale.
Ces travailleurs sont en sous traitance depuis les années 90. "On a
privatisé l’entretien des centrales nucléaires à cet époque maintenant,
on décide de faire du low-cost "comme le dit Gilles. Si nous parlions de
nourriture nous dirions de la mal bouffe, gilles parle de sureté
Nucléaire low-cost.
Ma zone contrôlée revendique une évidence, les travailleurs de zone
irradiée devraient être intégrer comme travailleurs d’EDF. Ils devraient
avoir un statut qui protège leurs conditions de travail, leur santé.
Cela protègerait aussi chaque habitant de la France d’une catastrophe
majeure. Ces petites économies sur ce personnel est non seulement
immorale, maltraitantes, mais aussi stupides et dangereuses pour nous
tous et nous couterons une fortune, cela peut même nous ruiner. Que l'on
soit pro ou anti nucléaire, la sureté est un bien communs précieux.
Depuis quelques décennies le capitalisme a décidé de faire plus de
profits. Pour améliorer ses bilans les entreprises sous-traitent de plus
en plus. Un poste passe inaperçue et il est méprisé car invisible par
les décideurs à tableur Excel : l’entretien, la maintenance, un truc de
loseur(qui nécessite pourtant une grande expérience). J’ai travaillé des
années dans l’entretien de bâtiments et cet aspect est bien le dernier
des soucis de nos dirigeants. Pas de budget pour entretenir, du budget
pour construire du neuf oui. L’obsolescence programmée touche aussi le
bâtiment et les grosses infrastructures ! La raison : invisible et à
long terme ou surement parce qu’il n’y a pas de pot d’inauguration dans
la maintenance. La maintenance est sur des temps longs, les décideurs
sur des temps rapides. J’ai tellement voyagé en Absurdie que j’ai changé
de métiers.
Alors quand Gilles Reynaud voit ce qu’il voit, il le rapporte sur son
site. Quand une députée fait un rapport sur le nucléaire, il rapporte
la vérité de son quotidien : une cascade de son traitants démotivés, des
entretiens bâclés, une mascarade de papiers falsifiés, une logique de
mensonge voulue par celui qui commande et veut des économies sans que
cela soit dit, bref des injonctions contradictoires : tu dois faire bien
l’entretien avec de moins en moins de temps et de de moyen. La députée
devenue ministre de l’écologie ne la connais plus.
La maltraitance de la sous-traitance est tellement courante, que les
costKiller, ces brillants cerveaux issus d’école de commerce la pensent
infinie : ils pensent qu’ils peuvent toujours faire une économie dans
cette case. Pour eux l’entretien, c’est juste une case d’un tableau
Excel. Une case d’un gros montant, qu’ils peuvent modifier pour avoir
une présentation PowerPoint de leur plan d’économies à la réunion à
l’étage du haut du siège. Le marché de l’électricité est à la baisse, il
manque des milliards à EDF ! La spéculation sur l’électricité fait
perdre des milliards à EDF, ses concurrents revendent sa production à
vils prix. Le résultat un trou financier. Le tableau Excel se met à
cogiter et finit par décider d’un énième plan d’économies sur la
maintenance, ce gros poste, on peut gratter beaucoup dessus sans que
cela se voit!
La réalité est un carnage de désorganisation, d’aberrations, de mise
en danger du personnel, la baisse de qualification du personnel, la
démotivation, le recours à des travailleurs détachés. La réalité
s’invite parfois et proteste.
Des cris se lancent et disent que l’entretien low-cost est une
hérésie partout mais dans le nucléaire c’est une folie imbécile. Des
cris se lancent et rapportent les souffrances, les dangers, l’absurdité.
Alors comme toujours face à la réalité qui ramène sa face, nos
dirigeants, nos zélés zélites capitalistes, veulent la tordre, la faire
taire, la réalité ce sont eux qui l’inventent, elle est à leur ordre,
sinon elle est déloyale.
Comme disait le poète, le premier qui dit la vérité il faut l’assassiner, ici il faut le licencier.
Énorme soutien à Gilles Reynaud et à MA Zone contrôlée.
La sureté nucléaire est un bien communs précieux à ne pas privatisé
et qui nous concernent tous. Pro ou anti, les radiations font pas de
distinctions !
Revendiquons haut et fort l’Intégration des travailleurs précaires du nucléaires come agent Edf !
Le premier qui répond, « oui mais cela couterait beaucoup d’argent » à
rien compris ou nous dirige (dans le mur). La vérité, c’est le
contraire !
Merci d’en parler dans vos journaux, il y a urgence !
On a refait une version de Beart:
Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié D'abord on le tue Puis on s'habitue On lui coupe la langue on le dit fou à lier Après sans problèmes Parle le deuxième Le premier qui dit la vérité Il doit être licencier.
J'affirme que l'on m'a proposé beaucoup de promotions Pour vendre des illusions Dans le nucléaire La sureté nucléaire c'est de la maintenance qui coute cher Et dans la sous traitance Y a pas de miracle
Le syndicaliste a dit la vérité Il doit être exécuté.
A palluel un générateur est tombé de la grue La faute a la sous traitance ? ou à la gérance ? Les vrais coupables sont pas apparus En chœur ils se taisent Moins d'argent pour la maintenance gilles a dit la vérité Il doit être licencier.
Le monde doit s'enivrer de discours pas de vin Rester dans la ligne Suivre les consignes A Orano un syndicaliste de la zone contrôlé Souffle dans la soupe Où mange le groupe.
L’État ne réclamera pas une trentaine de millions d'euros que lui doit en théorie Gazel énergie, propriétaire de la centrale gardannaise. Un coup de pouce que la ministre de l'Environnement Barbara Pompili assume, estimant que la centrale n'a pas pu fonctionner
normalement jusqu'ici.
La
centrale biomasse de Gardanne. Photo Clémentine Vaysse.
“Nous n’avons pas souhaité ajouter de la difficulté aux difficultés.”Au Sénat, la ministre de l’Écologie Barbara Pompili tire ainsi un trait sur plusieurs dizaines de millions d’euros qu’elle
aurait dû réclamer à Gazel Energie, l’exploitant de la centrale biomasse de Gardanne. Ce 17 février, c’est le nouveau sénateur écologiste Guy Benarroche qui l’interrogeait et tentait de raviver une informationrévélée
parMarsactuen 2019 : la conversion du charbon vers le bois est un échec et l’industriel ne remplit pas son contrat de fourniture d’électricité, qui
lui donne droit à des subventions publiques.
De la même manière qu’un particulier qui a posé des panneaux solaires sur son toit, chaque kilowattheure produit par la centrale biomasse de Gardanne est automatiquement acheté par EDF à un prix très supérieur à celui du marché. En contrepartie, Gazel Energie
doit respecter une production minimale de la centrale, stratégique pour faire face aux pics de consommation. Si Gazel énergie n’atteint pas ses objectifs annuels, l’État est en droit d’appliquer des pénalités.
30 MILLIONS D’EUROS DE PÉNALITÉ EFFACÉS
Dans ce cas précis, au lieu de fonctionner comme le contrat actuel le prévoit au moins 6400 heures, soit trois-quarts du temps, la chaudière a tourné, au mieux, 2526 heures la première année. Pire, en 2019, la production a été divisée quasiment par dix. Avec
un tel niveau d’indisponibilité, c’est la pénalité la plus forte qui aurait dû être appliquée. Elle correspond au remboursement de la différence entre le tarif subventionné et le prix du marché. Selon nos calculs, cela représente une trentaine de millions
d’euros sur les exercices 2018 et 2019.
“Certes, le contrat de rachat prévoit des pénalités si l’installation n’atteint pas une disponibilité minimale; mais, dans le cas de Gardanne, il a été jugé que la longueur, l’ampleur et les causes de la grève qui a paralysé
le site ces dernières années justifiaient de ne pas les appliquer pour les années 2018 à 2020”, a justifié la ministre qui a par ailleurs négocié la fermeture des tranches fonctionnant au charbon, avec unpacte
pour la transition écologique et industrielle signé fin décembre.
Uniper, l’ancien exploitant qui a vendu la centrale, ne disait pas autre chose dans son premier bilan, accusant les grévistes d’avoir entraîné des dommages pour leur outil de travail :“des mouvements
de grève sous le slogan« pas de charbon, pas de biomasse »ont occasionnéa minimaune
marche réduite et au pire des arrêts réguliers de l’unité. Cette marche dégradée, voire erratique, a participé à une usure prématurée de certains équipements prévus pour fonctionner en marche stable.”
“En 2020 elle n’a tout simplement pas tourné du tout, résume Jean Ganzhorn, ingénieur thermicien et militant de SOS forêts du sud.Elle ne marche pas et
à mon avis, elle ne marchera jamais. Il y a toujours des problèmes techniques non résolus et la grève doit empêcher l’entretien.”
UNE “SUBVENTION DÉGUISÉE” POUR LES ÉCOLOGISTES
Grève ou problème technique, l’explication de la ministre n’a en tout cas pas vraiment convaincu Guy Bennaroche, dont le parti, Europe écologie-Les Verts, a très tôt dénoncé le gigantisme de l’unité biomasse.“Pour
moi il y a deux problèmes : la subvention déguisée à une entreprise d’un côté et le sujet administratif avec l’absence de réclamation de ce qui est prévu dans un contrat, de l’autre”,estime le sénateur.
À la chambre haute, Guy Bennaroche n’a pas hésité à pointer les autres investissements dansles
médiasdu patron de Gazel énergie, Daniel Kretinsky, et l’influence afférente pour tenter d’expliquer la mansuétude de l’État. Le milliardaire tchèque n’ignorait en tout cas rien de la fin programmée de la centrale à charbon,
ni du contexte social tendu que cet abandon générait lorsqu’il a décidé d’acheteren juillet 2019. En novembre 2020, Gazel énergie, qui n’a pas répondu à notre demande d’entretien, a réaffirmé dansBastamagson
implantation gardannaise :“Cette unité biomasse va fonctionner ! Elle a nécessité 300 millions d’euros d’investissement depuis sa création, donc nous n’allons pas y renoncer comme ça ! Nous
allons faire le nécessaire et modifier ce qui doit l’être.”Le PDG de Gazel énergie espérait lui en décembredans
une déclaration à l’AFPque sa centrale puisse“tourner à plein régime au printemps”. Avec un gros coup d’éponge de l’État sur son ardoise.
LES CENTRALES BIOMASSE, UNE FAUSSE BONNE IDÉE ?
Le choix de la reconversion des centrales à charbon en centrales biomasse à base de granules de bois ne convainc pas de nombreux scientifiques. Du point de vue du réchauffement climatique,
le remède apparaît plus mauvais que le mal. “La raison est simple : lorsque la forêt est récoltée et utilisée pour la bioénergie, tout le carbone de la biomasse pénètre très rapidement dans l’atmosphère, mais il ne sera pas réabsorbé par de nouveaux arbres
avant des décennies. Ceci n’est pas compatible avec la nécessité de s’attaquer d’urgence à la crise climatique”, a indiqué Michael Norton, directeur du programme environnement del’EASAC,
une sorte d’académie des sciences européennes, dans une déclaration effectuée en décembre 2019 aux pays de l’Union européenne,cité
par Les Échos. 500 scientifiques ont aussisigné
une lettre dans ce sens à plusieurs chefs d’État.
#nucléaire Site #Orano Pierrelatte le vent arrache le bardage de la nouvelle usine CX2. Qui est responsable ? Une entreprise sous-trainte ? Des travailleurs détachés ? Qui surveille ? http://ma-zone-controlee.com
Sommes nous responsable de la chute du GV de Paluel en 2016 dont « Areva » était le pilote de ce premier grand carénage 1300Mw et qui a tourné au CARNAGE ? Non ! Mais la diffusion aux grands publics de cette information OUI
Ben tu te retrouves au tribunal
Le résident de MZC sanctionné (07/2018) de 5 jours de mise à pied pour
« certaines » publications et soutien aux débats publics sur les
conditions de la sous-traitance à :
EDF – ORANO – CEA
résident de MZC sanctionné (07/2018) de 5 jours de mise à pied pour
« certaines » publications et soutien aux débats publics sur les
conditions de la sous-traitance à :