C'est la troisième fois que nous retrouvons l'ami libanais Serge
dans le cadre des Confins du Monde. Cette fois-ci il est venu sur
la colline Zinzine avec Lucas, un Français qui habite au Liban
depuis plus de cinq ans. Tous les deux font partie du projet
agro-écologique "Buzuruna Juzuruna" (Nos semences sont nos
racines) dans la vallée de la Bekaa qui réunit des Libanais, des
réfugiés syriens et des Français. Dans la profonde crise
économique et politique qui sévit dans ce pays, un tel projet a
encore plus de sens. Un tour d'horizon de l'histoire du Liban, des
soulèvements contre le système corrompu et du défi que représente
l'arrivée d'un million et demi de réfugiés syriens.
Le maire des Crots a décider de privatiser l’accès départ pour aller au sommet du Morgon, pour s'y rendre, il faudra payer 5 € l'été avec une exception pour les habitants des Crots qui s'appellent les Crétorins
Un péage de plus. Le monde à la Damasio arrive ......
Un golf, des péages en forets, un rêve de vieux bourgeois notable, un cauchemar pour d'autres ...
Il était une fois dans une région très éloignée de la nôtre
où ce genre de choses ne sauraient arriver vue la qualité et la probité de nos élus !Il était une fois une région lointaine de montagne, un lac. Il attirait de nombreux
touristes qui se pressaient pour admirer le paysage sauvage grandiose avec ses montagnes. La fraicheur estivale,
par ces temps chauds, les libéraient. Se baigner dans l’eau fraiche était un bonheur
par ces canicules de plus en plus régulières. Faire du bateau ou encore pratiquer un tas de jeux rendus propices par ce
bijou, une source de divertissement gratuit et intarissable. Ce lac était protégé par de multiples lois : loi montagne, littoral, périphérie
du parc du bijou, il était bien difficile de construire aux bords de ce lac; La royauté veillait. ;
Moralité toute construction valait le prix d’un bijou et les propriétaires de
terrain aux bords du lacs maudissaient ces protections.
Le seigneur d’un
village, dans cette région une étrange coutume régnait: on était élu seigneur , ensuite on faisait ce qu'on voulait sans écouter personne et c’était un mandat à vie. très différent de ce qui se pratique ici. Le seigneur rêvait de
construire un golf car il aimait construire, il aimait le béton, le gazon
propre, la nature en friche le répugnait, elle faisait pauvre et il voulait que
son village fasse riche, n’avait-il pas un château magnifique. Le seigneur du village d’à côté était habitué des tribunaux depuis
longtemps ou une malheureuse affaire d’argent volé dans de la vente de
limonade de luxe l’avait entrainé dans des péripéties pénibles. Mais
rebondissant comme un chat, ce maire avait toujours su se débrouiller de tous
les procès intentés. Il était maintenant vice-comte du comté du lac, ces temps obscurs l’obligeant
de partager le pouvoir avec la gente féminine. Ah , triste époque ou le pelotage était
répréhensible. Déjà que la suppression du droit de cuissage avait été difficile
à avaler pour la noblesse, mais voilà que même les plus futiles amusements et plaisanteries libertines étaient retirées du droit seigneurial.
Heureusement pour nos seigneurs on pouvait encore se lancer dans ce qui avait toujours été l’activité
principale de la seigneurie locale, le bétonnage, le bulldozer. A voir les
bulldozers arracher des arbres, voir les ciments couler leur mouillaient les yeux, penser aux factures
qui s’empilent, les marchés à attribuer, le progrès avancé et la nature
reculée. Comme beaucoup de campagnard il avait un fantasme de la ville; Il en
voulait en avoir les attributs, si lui n’avait pas pu vivre à la grande ville,
la ville viendrait à lui. Noblesse oblige ! Si de nombreux
touristes venaient chercher l’inverse de la ville c’est à dire la nature
sauvage, lui n’en voulait pas, ! Il voulait que les riches nobles veinassent en
son lieu et non les manants à camping-car qui viennent camper gratuitement sans
infrastructures ni béton dans la friche.
La création d’un golf serait une parfaite idée pour faire
venir la noblesse, certes cela couterait cher aux finances publiques donc aux manants, mais on
pourrait la renflouer en mettant des péages et des octrois sur les vagabonds et limiter les aides aux miséreux (son bien trop nombreux ces temps ci, une vrai épidémie, se vautrer dans la fainéantise). Certes ce beau gazon détruirait de nombreuses espèces mais il ferait des corridors et des ilots
et achèterait un label « Golf pour la biodiversité » en vente chez
une asso en peinture verte. Certes le golf nécessiterait d’arracher des
hectares d’arbres et de broyer des pierres et des quantités d’eau phénoménales.
Mais quelle beauté le gazon ! Voir enfin un gazon sans une seule mauvaise herbe, quel
prestige. Certes l’époque était à la disette et le désœuvrement et la pénurie
d’eau. Le manque d’argent frappait la populace, une épidémie ravageaient le continent mais tout cela sont des problèmes
de manants.
Et puis une fois le golf construit, un déficit peut avoir du bon ! La caisse public devra le renflouer
et l’argent manquant tout le monde acceptera de construire enfin cette zone.
Le seigneur du village vient de faire poser des trottoirs, éclairage, et électricité à grand frais. Les manants voyant la note leur arriver seront
tout contents qu’on leur propose la construction de nouveaux palais pour la noblesse. Cela renflouera les caisses du village (et pas que). Et l’on verra arriver cette
magnifique noblesse qui vient s’amuser. Avec tout ce qui se passe ils doivent
bien oublier le monde qui part en lambeaux. Ils ne voudraient passe détourner de leur unique préoccupation, juste faire hennir les chevaux du plaisir.
Ceci est une fiction et toutes ressemblances avec des
personnes existantes serait fortuits.
Contre l’artificialisation et la bétonisation des terres : Stop au golf de Crots, RDV le 17 sur place !
Le tract
Attestation de déplacement pour manifestation
Depuis maintenant plus d’un an, nous vivons dans un état de
semi-confinement permanent, conséquence de la pandémie qui s’est
propagée à travers le monde. Le lien entre le covid et la folie écocide
n’est plus à faire. Et malgré tout, nos sociétés marchandes semblent
prêtes à poursuivre l’empoisonnement du monde jusqu’à son dernier
souffle. Nous constatons également cela au niveau de notre département,
avec des projets qui continuent à être destructeurs pour la nature et
qui continuent à envisager le tourisme de masse comme la seule
opportunité pour nous faire vivre.
Le 17 novembre, nous étions présent.e.s sur la rocade de Gap,
contre ce projet dévastateur pour les terres agricoles, contre les
logiques politiques de développement du siècle précédent et contre la
réintoxication du monde.
Ce 17 avril, nous serons à Crots pour lutter contre un nouveau
grand projet inutile, pourtant cher à certain.e.s élu.e.s qui avancent
masqué.e.s : la construction d’un golf neuf trous (pouvant évoluer en 18
trous). Ce projet est porté par la Communauté de Communes de
Serre-Ponçon et son contenu détaille une analyse de l’offre et des
besoins, les détails des aménagements prévus sur 35 hectares (golf,
académie, club house, atelier de maintenance, parking, hôtellerie de
plein air...), l’impact socio-économique (clientèle potentielle locale
et touristique), la faisabilité économique et les modes de gestion. Qu’en est-t-il de la question environnementale et de la question
sociale sur un lieu qui constitue aujourd’hui un espace de promenade
accessible à tout-e-s les habitant-e-s permanent-e-s ? Ces questions ne
sont même pas abordées...
En effet, le nombre d’abonnés à l’année du golf (donc les habitants
permanents) représenteraient 140 personnes en année d’ouverture, 300
personnes en année cinq. A mettre en balance avec une dépense
prévisionnelle pour ce projet qui est estimée à 3 392 000 €.
Ce projet profitera en terme de loisirs principalement à un public
touristique, et l’objectif affiché est d’« améliorer la fréquentation du
territoire, sa notoriété et le niveau de consommation des touristes ».
Encore une fois, nous ne tirons pas les enseignements des événements que
nous sommes en train de vivre, et continuons à imaginer que la
croissance de la consommation est le seul modèle existant sans nous
soucier des conséquences pour les générations futures. Il y a mieux à
faire comme investissement environnemental et social avec plus de 3
millions d’euros, par exemple créer 10 fermes bio ?!!!!!!
A ces éléments, nous pouvons ajouter les conséquences
environnementales en terme de pollution, d’un golf, ainsi que le
grignotage supplémentaire sur des terres qui vont
subir une artificialisation, alors que dans le même temps paysan-ne-s
sont en difficulté pour trouver et acquérir des terres.
Notons que le projet de golf à Crots n’exclut pas la possibilité de
projet immobilier touristique complémentaire : "La recherche de
partenariat privé, qui peut être partiel, ne parait envisageable que si
le Projet inclus un programme immobilier touristique pouvant contribuer à
un retour sur investissement de moyen terme."
Par ailleurs, cette activité sportive et de loisir fait partie de celles qui mobilisent le plus de ressources naturelles :
une consommation d’eau excessive, un gaspillage de la ressource
Les golfs entrent en concurrence avec d’autres usages des sols et de
l’eau : eau potable, irrigation agricole... Dans un contexte de
réchauffement climatique où nous allons vers des saisons estivales plus
chaudes et plus sèches, avec des canicules plus fréquentes, une
augmentation des incendies, il est inacceptable de mobiliser ainsi la
ressource en eau pour des activités de loisirs : un golf comme celui
prévu à Crots, d’une quarantaine d’hectares, utilise les besoins en eau
de 7000 personnes, c’est-à-dire l ’équivalent de la ville d’Embrun.
un usage de pesticides et d’engrais incompatible avec la vie
L’utilisation d’engrais contenant des nitrates, du phosphore et du
potassium pollue les nappes, les eaux de surface mais également le sol
et l’air. Ce sont les « greens » qui sont le plus gourmands en
produits : désherbants, insecticides, fongicides, lombricides (alors que
le lombric fait partie des organismes indispensables à la vie du sol :
il participe à son aération, à son drainage, à l’installation des
racines des plantes et à leur alimentation en eau.), mais aussi
raticides, taupicides et souricides. On retrouve notamment de l’arsenic
accumulé dans les sols de tous les golfs, et cela, entre autres
conséquences, empoisonne la faune, les organismes du sol, les
champignons...
-* des milieux abritant souvent des habitats vulnérables.
Les golfs provoquent des phénomènes d’insularisation et de pièges
écologiques, et quand ils sont proches de zones littorales ( comme
Serre-Ponçon), ils modifient des espaces sauvages qui sont des corridors
biologiques ou de migrations des oiseaux. On assiste également à une
homogénéisation des milieux par cette gestion très artificialisante.
Dans le cas présent, même si le projet prévoit des "ilots et des
corridors", c’est une douzaine d’espèces protégées qui vont être
fragilisées ou détruites (Lézard des souches, Sonneur à ventre jaune,
Barbastelle d’Europe, Grand murin, Murin de Capaccini, Faucon
Pélerin....). Alors que dans le même temps nous faisons le constant
qu’en France nous avons perdu 50% de la biodiversité.
Les golfs accentuent la spéculation immobilière, foncière et financière.
La pression sur le foncier (naturel, agricole et urbain) continue
d’augmenter de même que la périurbanisation. Cette pression détruit les
milieux naturels et agricoles. En France, les terrains dédiés aux golfs
occuperaient une surface équivalente à deux fois la taille de Paris.
Malgré le fait que les défenseur des golfs estiment que ces derniers
produisent une quantité d’oxygène équivalente aux besoins de 2 millions
d’habitants, en réalité cela reste inférieur à la production d’une forêt
ou d’une prairie permanente....
Au final, nous voulons maintenir des conditions d’existence
possibles et désirables pour les habitant-e-s des Hautes-Alpes, comme
pour le reste du monde et le reste du vivant, et cela sera
possible uniquement en dehors du monde marchand. Le 17 avril se trouve
être aussi la journée internationale des luttes paysannes, qui défend
chaque année la nécessité de préserver des terres.
Rendez-vous donc le samedi 17 avril à 12h à l’intersection
RN94/route de Boscodon pour la défense des terres et de la nature,
contre l’artificialisation, la bétonisation et la réintoxication du
monde.
Pic-nic partagé le midi/soir
Signer l’appel local : adieuglacier05@gmail.com La Confédération Paysanne s’associe à cette action
Signer l’appel national : agir17@riseup.net
L’appel complet sur : https://agir17.noblogs.org/
Un projet de golf existe à Crots depuis 20 ans, d'abord 18 trous sinon pas sérieux, maintenant en 2020 9 trous c'est beaucoup mieux. 3 millions d'argent public, une rentabilité évasif, une étude d'impact a été fait :
10 hectares en zones rouges , une dérogation a prévoir, des machines a concasser les cailloux a faire passer . De l'engrais, du gazon, des pesticides, un seul parcours nécessite autant d'eau qu'une ville de 7000 habitants par an - 18 kg de pesticides par hectares, des balles qui se perdent pas très durables...
Feront 'ils mieux qu'a Gardanne ? Les paris sont lancés , tout est possible par les temps qui court !
Dans son dernier bilan prévisionnel du système électrique pour 2021-2030, présenté le 24 mars, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité RTE estime que, d'ici 2026, les marges de sécurité du système électrique
seront très faibles voire insuffisantes. Les reports du calendrier de
maintenance des centrales nucléaires liés à la Covid-19 et le retard
pris sur le développement des énergies renouvelables
(principalement pour les parcs éoliens en mer et le photovoltaïque)
réduisent les marges pour les prochaines années. Ce qui compromet la
mise en œuvre de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) qui
prévoyait la fermeture de deux tranches nucléaires d'ici 2025-2026 et de
l'ensemble des centrales à charbon d'ici 2022.
Les plus fortes tensions sont attendues pour les hivers 2021 à
2024, classés comme période de vigilance par le gestionnaire de réseau.
Entre 2024 et 2026, la situation devrait s'améliorer avec une meilleure
disponibilité des centrales nucléaires et l'entrée en service de l'EPR
de Flamanville. Les marges seront alors acceptables sans toutefois être
confortables, prévient RTE. Il faudra attendre 2026-2030 pour que le
système électrique connaisse une très nette amélioration. Malgré une
hausse de la consommation de 5 % par rapport à 2019, le développement de
solutions de flexibilité permettra à ce moment-là un découplage entre
consommation et pointe électrique. Grâce au renforcement de l'efficacité
énergétique des équipements et au pilotage des flexibilités, la pointe
de consommation hivernale non modulable pourrait diminuer de l'ordre de 3
GW, évalue RTE.
De nouveaux leviers à activer
Mais d'ici là, il faudra activer de nouveaux leviers pour assurer des marges de sécurité à court terme. « Nous
ne sommes pas protégés des situations extrêmes qui pourraient conduire à
la mobilisation de moyens exceptionnels. Il faudrait s'octroyer des
marges supplémentaires », souligne Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE. Une accélération du déploiement du photovoltaïque et de l'éolien est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par la PPE, estime ce dernier. Il souligne que « les énergies renouvelables contribuent désormais à la sécurité d'approvisionnement ». Il
faudra également poursuivre les actions engagées pour permettre une
meilleure disponibilité du parc nucléaire, malgré les arrêts de tranches
liées à la maintenance et les travaux du Grand carénage. Autre point
essentiel : conserver en activité les moyens de production bas-carbone
dont la fermeture était envisagée d'ici à 2026, indique RTE. La PPE
prévoyait notamment l'arrêt définitif de deux tranches nucléaires. « Les conditions de fermeture pourront difficilement être remplies », estime Xavier Piechaczyk. Par ailleurs, RTE préconise de s'appuyer sur la centrale thermique de Cordemais, qui doit être convertie à la biomasse,
jusqu'en 2026. Le développement de nouvelles flexibilités, et notamment
l'interruptibilité des électro-intensifs, permettra également de
soulager le système électrique.
Un mix énergétique moins carboné en 2030
S'agissant du bilan carbone du mix énergétique, RTE estime que, d'ici
2030, le remplacement des énergies fossiles par l'électricité dans le
secteur des transports, de l'industrie et du bâtiment conduira à une
réduction de 30 à 40 millions de tonnes de CO2 : moins 10 MtCO2 pour le système électrique et moins 20 à moins 30 MtCO2 du fait des transferts d'usages vers l'électricité. « Ces
émissions ne seront pas délocalisées vers nos voisins européens.
L'empreinte carbone des importations (déjà faible et de l'ordre de 1
MtCO2) continuera de baisser. Mieux, la France sera
exportatrice et contribuera ainsi à la baisse des émissions au niveau
européen (de 30 à 40 MtCO2 par an à l'horizon 2030) », analyse RTE.
Ce projet écocombust date de 2015, en 2017 c'était une filière d'avenir
selon Nantes Métropole RSE. Le 29/7/2017 M. Hulot s'était prononcé
devant les députés contre ce projet : mauvais rendements, problèmes
environnementaux. C'était bien la première fois qu'un ministre, illustre
écologiste de surcroit, condamnait de telles combustions bois. Ainsi,
il n'était plus affirmé que "la combustion du bois économisait pas le
CO2 " . Pourtant le 24 /1/2019 l'Etat validait le programme de
travail d'EDF, préalable à une décision sur le projet ECOCOMBUST. Le
premier Arrêté Préfectoral 9/7/2019 autorisait les essais. Par, décision
n° 2019/150/PROJET ECOCOMBUST/1 du 2 octobre 2019 , la Commission
Nationale de Débat Public, Mme C Jouanno, déclare n'avoir pas pu
trouver un garant pour porter le projet (tellement il est mauvais).
Janvier 2020, à Nantes, Mme E Wargon rejette le projet qui ne répondrait
qu'à 20 % ( 10 % ? ) des critères environnementaux, et donne 3 mois
supplémentaires. Le second AP du 10/9/2020 prolonge les essais.
C'est surprenant que l'Autorité Environnementale ne s'exprime que
maintenant : 14 jours après la publication du second AP, pour des
installations soumises à Autorisation de 530 MW quand même ! fiche EDF
SA , et les A P https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0063.01217?url=region=52&departement=44&commune=44045#/ jc25mercier.free.fr
voici encore quelques infos sur des émissions sur les forêts en
France :
1. hier soir il y avait un très bon film sur France 5 "Sur le
front des forêts françaises" qui dénonce clairement et d'une
manière
pédagogique les coupes rases, les plantations monospécifiques de
résineux à la place de forêts de feuillus, les conséquences
néfastes de
l'engouement pour le bois énergie, la situation catastrophique de
la filière bois en France qui a comme conséquence que de plus en
plus de
chênes et de hêtres sont exportés vers la Chine et en même temps
des charpentiers et artisans en France n'arrivent pas à trouver du
bois
français...
Ce n'est pas du tout un film plombant, il donne envie de bouger.
C'est beaucoup grâce à Sylvain Angerand, ancien coordinateur de
campagnes aux Amis de la Terre, qui a crée l'association "Canopée
- Forêts Vivantes". Pour voir le documentaire diffusé hier :
2. Une émission que j'ai réalisée pour Radio Zinzine en février
qui reste d'actualité :
"L'Intersyndicale de l'ONF en colère"
Philippe Canal, porte parole de l'Intersyndicale de l'Office
Nationale des Forêts explique pourquoi il a été décidé de porter
plainte pour "Mise en danger de la vie d'autrui" : le cycle sans
fin de suppressions de postes, l'abandon des missions de service
public, la dégradation des conditions de travail et de la santé
des personnels. Tout cela contre l'avis de la Convention Citoyenne
pour le Climat et deux récentes votes de l'Assemblée Nationale et
du Sénat. Philippe Canal apporte aussi son regard très critique
sur le plan de relance récemment annoncé pour les forêts, qui
comporte 150 millions d'euros pour des plantations, y compris en
remplacement de forêts mixtes déjà existantes.
3. Autre émission de Radio Zinzine qui concerne les forèts, mais
cette fois-ci bien plus loin - en Guyane....
"Energie aberrante en Guyane"
Entretiens avec Marine Calmet, juriste à l'association Wild
Legal, et François Kuseni, militant à Guyane Ecologie, sur des
projets fort inquiétants de centrales thermiques prévues en
Guyane, dont la plus grande au Larivot fonctionnerait soit au fuel
soit aux agrocarburants, probablement issus de soja. Une
aberration pure et simple qui aurait des conséquences néfastes
pour la forêt, pour les habitants vivant près de la centrale... Un
exemple de duplicité du Président Macron et de son gouvernement
qui s'insurgent contre la déforestation au Brésil et identifie
comme cause majeure la culture de soja et qui dans son propre
territoire, la Guyane, fait exactement le contraire.
8 mai 2021, Journée nationale de
résistance à la privatisation des biens communs
Vous avez
aimé la manif sur le pont de Savines le 8 mai 2019?
alors on le refait partout et ensemble
Nous
espérons la réussite de ce 8 mai 2021. Ce sera
différent du 8 mai 2019, à nous de faire encore
mieux.
Ce jour là 1200 personnes en manif sur le pont de
Savines, sous la pluie, et une ambiance extraordinaire,
avec une banderole de 100m de long:
"Quand tout sera privé, on sera privés de tout"
Ce 8 mai 2021, c'est plus largement pour défendre tous
nos biens communs, il y a déjà un site, une page facebook
et des écrits, à adapter en fonction des lieux, des biens
communs à défendre, et des volontaires.
Lors de cette soirée, nous avons dénoncé les fiascos successifs
des projets de nos collectivités sur le haut et très haut débit.
Particulièrement en Drôme Ardèche avec le syndicat ADN (Ardèche
Drôme Numérique) qui se présente depuis toujours comme la zone la
plus avancée en France.
Cela fait 13 ans que la CGT dénonce les projets menés par ce
syndicat ADN. Avec même un recours gracieux par la CGT auprès du
Tribunal Administratif.
On en est à 570 Millions d'€, et comme en PACA ou ailleurs, nous
dénonçons la gabegie et l'inefficacité de ces projets.
Et Hier, par un hasard incroyable, un article parait sur le Dauphiné Libéré avec
comme titre:
Réseau
internet, une situation apocalyptique,
l'article complet est joint.
Bien sur, on n'est
pas naïfs, Wauquiez, le président de cette région AURA, a des
visées électorales.
Mais quand même, cet
article valide nos analyses depuis 13 ans.
Dans nos expressions,
nous allons plus loin que la couverture numérique, nous
parlons de l'emploi, de la maintenance des réseaux etc...
A quand une véritable
prise de conscience? A quand un bilan de tous ces fiascos?
A quand une
concertation avec les salariés, les citoyens et leurs
représentants demandée depuis 13 ans?
A quand une remise en
cause de cette politique dévastatrice pour les finances des
collectivités et l’inefficacité de ces projets successifs?
Pour ceux qui sont
intéressés, je peux vous adresser le texte support de ma
contribution de hier soir, et pour ADN, de nombreux courriers
de la CGT qui dénonçait ces projets et leurs conséquences,
nous avions raison, les décideurs ne nous ont pas écoutés. Je
peux également vous adresser les coupures de presse, le
recours au TA et la réponse de la justice.
Ce 17 mars, passe Gilles Reynaud au Prud’homme, pour déloyauté contre
son employeur Orano (ancien nom : Areva). Gilles Reynaud est un lanceur
d’alerte, il travaille dans la sureté nucléaire et il anime le site et
l’organisation Ma Zone Contrôlée. Pourquoi ce nom :ce terme fédère tous
ceux qui font l’entretien sur les zones radioactives d’une centrale.
Ces travailleurs sont en sous traitance depuis les années 90. "On a
privatisé l’entretien des centrales nucléaires à cet époque maintenant,
on décide de faire du low-cost "comme le dit Gilles. Si nous parlions de
nourriture nous dirions de la mal bouffe, gilles parle de sureté
Nucléaire low-cost.
Ma zone contrôlée revendique une évidence, les travailleurs de zone
irradiée devraient être intégrer comme travailleurs d’EDF. Ils devraient
avoir un statut qui protège leurs conditions de travail, leur santé.
Cela protègerait aussi chaque habitant de la France d’une catastrophe
majeure. Ces petites économies sur ce personnel est non seulement
immorale, maltraitantes, mais aussi stupides et dangereuses pour nous
tous et nous couterons une fortune, cela peut même nous ruiner. Que l'on
soit pro ou anti nucléaire, la sureté est un bien communs précieux.
Depuis quelques décennies le capitalisme a décidé de faire plus de
profits. Pour améliorer ses bilans les entreprises sous-traitent de plus
en plus. Un poste passe inaperçue et il est méprisé car invisible par
les décideurs à tableur Excel : l’entretien, la maintenance, un truc de
loseur(qui nécessite pourtant une grande expérience). J’ai travaillé des
années dans l’entretien de bâtiments et cet aspect est bien le dernier
des soucis de nos dirigeants. Pas de budget pour entretenir, du budget
pour construire du neuf oui. L’obsolescence programmée touche aussi le
bâtiment et les grosses infrastructures ! La raison : invisible et à
long terme ou surement parce qu’il n’y a pas de pot d’inauguration dans
la maintenance. La maintenance est sur des temps longs, les décideurs
sur des temps rapides. J’ai tellement voyagé en Absurdie que j’ai changé
de métiers.
Alors quand Gilles Reynaud voit ce qu’il voit, il le rapporte sur son
site. Quand une députée fait un rapport sur le nucléaire, il rapporte
la vérité de son quotidien : une cascade de son traitants démotivés, des
entretiens bâclés, une mascarade de papiers falsifiés, une logique de
mensonge voulue par celui qui commande et veut des économies sans que
cela soit dit, bref des injonctions contradictoires : tu dois faire bien
l’entretien avec de moins en moins de temps et de de moyen. La députée
devenue ministre de l’écologie ne la connais plus.
La maltraitance de la sous-traitance est tellement courante, que les
costKiller, ces brillants cerveaux issus d’école de commerce la pensent
infinie : ils pensent qu’ils peuvent toujours faire une économie dans
cette case. Pour eux l’entretien, c’est juste une case d’un tableau
Excel. Une case d’un gros montant, qu’ils peuvent modifier pour avoir
une présentation PowerPoint de leur plan d’économies à la réunion à
l’étage du haut du siège. Le marché de l’électricité est à la baisse, il
manque des milliards à EDF ! La spéculation sur l’électricité fait
perdre des milliards à EDF, ses concurrents revendent sa production à
vils prix. Le résultat un trou financier. Le tableau Excel se met à
cogiter et finit par décider d’un énième plan d’économies sur la
maintenance, ce gros poste, on peut gratter beaucoup dessus sans que
cela se voit!
La réalité est un carnage de désorganisation, d’aberrations, de mise
en danger du personnel, la baisse de qualification du personnel, la
démotivation, le recours à des travailleurs détachés. La réalité
s’invite parfois et proteste.
Des cris se lancent et disent que l’entretien low-cost est une
hérésie partout mais dans le nucléaire c’est une folie imbécile. Des
cris se lancent et rapportent les souffrances, les dangers, l’absurdité.
Alors comme toujours face à la réalité qui ramène sa face, nos
dirigeants, nos zélés zélites capitalistes, veulent la tordre, la faire
taire, la réalité ce sont eux qui l’inventent, elle est à leur ordre,
sinon elle est déloyale.
Comme disait le poète, le premier qui dit la vérité il faut l’assassiner, ici il faut le licencier.
Énorme soutien à Gilles Reynaud et à MA Zone contrôlée.
La sureté nucléaire est un bien communs précieux à ne pas privatisé
et qui nous concernent tous. Pro ou anti, les radiations font pas de
distinctions !
Revendiquons haut et fort l’Intégration des travailleurs précaires du nucléaires come agent Edf !
Le premier qui répond, « oui mais cela couterait beaucoup d’argent » à
rien compris ou nous dirige (dans le mur). La vérité, c’est le
contraire !
Merci d’en parler dans vos journaux, il y a urgence !
On a refait une version de Beart:
Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié D'abord on le tue Puis on s'habitue On lui coupe la langue on le dit fou à lier Après sans problèmes Parle le deuxième Le premier qui dit la vérité Il doit être licencier.
J'affirme que l'on m'a proposé beaucoup de promotions Pour vendre des illusions Dans le nucléaire La sureté nucléaire c'est de la maintenance qui coute cher Et dans la sous traitance Y a pas de miracle
Le syndicaliste a dit la vérité Il doit être exécuté.
A palluel un générateur est tombé de la grue La faute a la sous traitance ? ou à la gérance ? Les vrais coupables sont pas apparus En chœur ils se taisent Moins d'argent pour la maintenance gilles a dit la vérité Il doit être licencier.
Le monde doit s'enivrer de discours pas de vin Rester dans la ligne Suivre les consignes A Orano un syndicaliste de la zone contrôlé Souffle dans la soupe Où mange le groupe.