Articles dessus
https://blogs.mediapart.fr/jean-ganzhorn/blog/040922/en-periode-de-penurie-l-abondance-des-uns-fait-le-manque-des-autres
Nous revendiquons :
Des emplacements à prix très réduits dans chaque canton pour les habitats légers (camions, yourtes, tinny house)
La fin de la vente des HLM et la construction de nouveaux logements sociaux par centaines.
La rénovation thermique de tous les HLM en 5 ans.
L’obligation aux propriétaires d’appartements énergivores, dont les loyers seraient bloqués de D à G, à payer une part des factures des locataires : G et F : 75 %, - E = 50 % D= 30 % par exemple. Afin d’obliger les propriétaires à investir dans le chauffage et l’isolation de leur logement.
Une grosse surtaxe foncière pour les maisons secondaires non louées à l’année, proportionnelle à la valeur de la maison. Cet argent servirait à financer l’isolation des appartements énergivores et des HLM
Une limitation du nombre de location d’Air B&B par commune et par personne comme cela se fait dans certaines villes touristiques (voir annexes)
La suppression des avantages fiscaux aux résidences de tourisme. Ce n’est pas à l’argent public de financer la spéculation immobilière.
Passer le temps d’exonération de la TVA sur la revente de logement de 2 ans à 5 ans.
Passer la TVA sur la rénovation des HLM que Mr Macron a passé de 5 à 10 %, la remettre à 0 %. (Et faire de même pour toute rénovation thermique).
Nous proposons à tous ceux qui sont intéressés de venir discuter de nos revendications ce week-end-là.
Cette protestation contre la gloutonnerie est indispensable. Le fait que des personnes souvent âgées possèdent plusieurs maisons immenses, vides, pendant que des familles se gèlent dans des logements exigus n’est pas acceptable. La fracture générationnelle est criante sur cette injustice. La fracture est aussi entre actifs et inactifs : penser que les inactifs vont pouvoir gloutonner pendant que des travailleurs laissent la moitié de leur salaire dans la rente immobilière aux inactifs est difficilement supportable.
Je me rappelle un matin de canicule où, en qualité d'artisan, je réparais un toit, entendre un rentier hurler et se plaindre du dérangement. La gloutonnerie n’est pas supportable quand l’abondance n’est plus là. Nous leur disons que nos revendications sont à prendre en compte avant que la crise ne s’approfondisse et que la colère déborde avec toutes ses conséquences.
Nous vous invitons à un festif rassemblement de colère et de propositions ou à en relayer le message et les vidéos.
Le
défi du changement climatique est d’abord le défi de la fin de la
gloutonnerie. Les gloutons ne seront sevrés que sous contraintes. Le
sevrage sera d’autant moins douloureux et brutal pour eux que nous ne
tarderont pas à agir. Outre ses conséquences pour les autres, la
gloutonnerie a un grave défaut pour celui qui la pratique : elle mène
quasi-systématiquement à l’insatisfaction chronique et l'envie du
toujours plus.
La gloutonnerie r n'est plus d'époque. Elle redevient un pêché capital, un pêché capitaliste.