Transformer les factures électriques en casino, voila le beau résultat de la mise en boursicotage du marché de l’électricité. Quand le marché détruit ceux qui nous font notre pain quotidien, il y a urgence à revenir à un marché régulé et faire de l'énergie un bien commun. Une urgence vitale face aux gloutons car le marché électrique régulé c'est le gloutons-out.
...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
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jeudi 5 janvier 2023
lundi 2 janvier 2023
Energie et solaire , parole sur radio zinzine
mercredi 7 décembre 2022
Les démons du déni, nous entrainent jusqu’à l’agonie
Industrie du ski et climat, les démons du déni, nous entrainent jusqu’à l’agonie
Il y a 10 ans j’écrivais un rapport sur les couts énergétiques des stations de ski et sur le devenir face au réchauffement. Un maire m’affirmait : « la guerre du réchauffement nous la gagnerions à coup de canons ». Un jeune directeur(1) de station ambitieux me menaçait de me passer par la fenêtre de son bureau si « je venais encore le faire chier encore avec ces conneries de climat ». Pour les bâtiments, on pouvait diviser par 5 la consommation d’énergie pour le prix d’un gros téléportes. Ma proposition de plan d’actions, pour la vallée en matière d’économies d’énergies et d’énergie renouvelables était rejeté par la présidente de la comcom à l’unanimité me signala-t-elle. Un maire m’affirmait « j’ai des choses sérieuses à faire, je peux pas m’occuper de ces conneries d’écolo ». Tous ces brillants et perspicaces dirigeants, dix ans plus tard sont aux manettes : ils ont eu tous des promotions et financent ou gèrent l’industrie du ski*. Ils sont représentatifs d’un milieu caricatural qui a institué le déni comme mode de pensée, la fuite en avant comme horizon. 10 ans plus tard le déni a remplacé les certitudes mais les démons du déni nous entrainent jusqu’à l’agonie….le tube de ces 10 ans qui viennent…
Station de V*, un télésiège voit un de ses poteaux bougé, une hypothèse sérieuse, la montagne bouge comme jamais. Le réchauffement ici multiplie les mouvements du sols, présents de tout temps en montagne, la pente est forte. Depuis quelques années ce multiplie les cas de villages isolés suite à l’effondrement de routes. Un pan entier d’une montagne qui s’effondre à Serre-Chevalier, aux Jorasses, l’effondrement ici est littéral. Les stations de ski sont construites dans un milieu hostile : froid, chaleur, humidité, neige, la corrosion est forte et de nombreux équipements ou bâtiments sont en mauvais état voir au bord de l’effondrement. L’entretien des routes coutent cher. La date de construction de nombreux bâtiments est de 40 à 50 ans et de nombreux travaux sont nécessaires, ils sont au bout du rouleau comme une vulgaire centrale nucléaire. Face a ces murs de travaux, règne la loi du coup de peinture, du cache la misère. Les bâtiments sont des passoires thermiques, chauffés à l’électricité, au grille-pain ou au GPL. Les énergies les plus chers. Les stickers des écogestes sont partout. La peinture verte dégouline de partout.
Malgré ce constat inquiétant, des centaines de millions d’argent publics vont vers l’agrandissement des stations, la construction de nouvelles routes, de nouvelles retenues colinéaires, de nouveaux téléportés, de nouveaux bâtiments. Des forfaits plus chers et des saisons plus courtes, donc moins de journées de ski sont à prévoir. Moins de journée de ski veut dire des forfaits plus chers. Moins de neige, veut dire plus de frais pour fabriquer la neige de culture, cela fait encore des forfaits plus chers. Des forfaits plus chers, veut dire l’ exclusion des classes moyennes du ski et des skieurs de proximité, on essaie de se rattraper en faisant venir des de plus en plus loin, qui sont plus en plus exigeant, on leur construit des parkings souterrains sous les pistes de ski et des jacuzzi partout. La boucle de rétroaction est infernale.
Face à ce mouvement de fond irrésistible, la réponse des « acteurs de la montagne » comme ils aiment se nommer : le déni et la fuite en avant. Il faut faire des sous rapidement avant que tout s’écroule ? Plus de canons à neige, des fonds publics à gogo, et bien sûr compresser les salaires des saisonniers. Difficile, les salaires des saisonniers sont récupérés par les rentiers de l’immobilier qui les essorent.
L’état, la région PACA et la région AURA mettent 1 milliards sur la table. Elle va financer n’importe quel chantier sauf si il est intelligent :
- Un gros plan de parkings souterrains. Au nom de l’écologie pour ne plus voir les voitures cela fait moches. Dans une station pendant qu’un parking souterrain menace de s’effondrer sous trop de rouille, un autre est construit coté pour que le riche skieur puisse accéder du parking aux nouveaux télésièges sans marcher.
- De nouveaux bâtiment à côté des foutus fleurissent pour compenser les bâtiments de plus en plus vides.
- La bataille de l’eau est en cours, l’objectif étant de pouvoir enneigés 100 % des pistes de manière artificielle.
Le modèle du Qatar est dans la tête de ses dirigeants : clientèle de luxe, déni écologique, mise en servage des saisonniers. Actuellement le manque de saisonniers rend cette tache impossible, mais la crise qui arrive et la réduction des droits du chômage effectuera le travail.
L’assistanat par l’argent public de l’industrie du ski est patent. Sa voracité à croquer dans l’argent de tous pour financer le loisir de 6 % de ses citoyens est choquante. Nous sommes dans une société qui finance avec l’impôt un loisir de riches. Les mêmes qui crient à l’assistanat dès que l’état vient au secours des besoins primaires des plus pauvres ; Le RSA ou les allocations chômages finance à peine de quoi manger et se mal logés.
Cette fuite en avant ressemble à une digue de sable face à la marée qui monte.
La crise climatique, va rendre non seulement onéreux la pratique du ski mais va aussi tout simplement la détériorer et la rendre aléatoire : neige artificielle trop verglassé ou trop molle, orage en plein hiver fermant les remonter, bourrasque de vents. Je suis, je le confesse un vieux skieur et j’ai toujours adoré ce sport, j’y ai pris beaucoup de plaisir, mais j’avais de la bonne poudreuse, des pistes sauvages et des forfaits cadeaux…. Tout cela semble être du passé : les pistes sont nivelées à coup de bulldozer et sécurisés pour accueillir une couche de neige artificielle bien plus dure. L’ambiance de la montagne prohibitifs en a déjà pris un bon coup : elle est remplie de panneaux publicitaires, de parkings payants. Elle va devenir de plus en plus détestable. Bien loin de la zénitude vantée par les campagnes de pub.
Il est aussi a craindre que ce loisirs pas pratiqué par 90 % des français deviennent impopulaire et vois son image se détériorer fortement. Nous allons passer du « je dis à tout le monde que je vais faire du ski » au ski honteux.
L’industrie touristique est aussi basée sur une part de rêve, de marchandises symboliques. Casser ce rêve et ce symbole peut faire bien autant de mal que le manque de neige. Qui voudra consacrer un mois de salaires pour se faire pigeonner à ski sur de la soupe ou du verglas ?
Face à la catastrophe climatique, la raison et la prévoyance voudrais qu’on envisage un plan décennal de fermeture des stations de basse altitude et de moyennes. Fermer les stations ne veut pas dire fermer les activités sur place : luge, ski de fond, raquettes, balades sont possibles, toucher un peu de fraicheur, du froid et du soleil vont encore faire recette a condition que cela soit abordable.
Que la construction de nouveaux bâtiments soient stoppés et la rénovation entière de l’existant engagé. Les couts de chauffage seraient réduits d’un facteur 5. En plus ces bâtiments sont tout électrique et favorise la pointe et monopolise plusieurs réacteurs nucléaires en pointe (et consomme sur la saison la production annuelle d’une centrale).
Lors de mon étude énergétique j’avais fait apparaitre que les trois quarts de l’enjeu énergétique se situait dans le déplacement et que les remontées mécaniques consommaient 5 % de la dépenses énergétiques du skieur : en gros un skieur de randonnée venant en voiture consomme beaucoup plus qu’un skieur de station venant en train.
Changés la mobilité de vacanciers d’hiver est la bataille a mener : l’éradication de la voiture individuelle une nécessité et pas impossible. L’exemple de la vallée des dolomites le montre.
Faire venir des vacanciers d’hiver en transports collectifs au lieu d’enterrer les voitures dans des parkings souterrains, les loger dans des immeubles isolés qui ne reste pas vides 365 jours par an, faire du ski que si la neige est la et diversifier les amusements, tout cela est un peu plus raisonnable.
La construction de route est ici une passion locale qui s’enracine chez les certains élus comme l’aboutissement d’une vie réussi. Ces élus sont pathétiques. Leurs rêves de JO et d’autoroutes sont si datés que leurs déclarations doivent être confié à des paléontologues. Mr CANA…SON.. ici va nous prolonger l’autoroute, lui qui a supprimé le financement de la rénovation des bâtiments du département il y a 10 ans.
Construire des vacances d’hiver économe donc abordable permettrait de conserver un tourisme d’hiver…..
Ce modèle a de gros défauts pour les épées qui nous dirigent : la fin de la grosse promotion immobilières qui tache et de tous les délices qui vont avec, la fin du couteux privilège du lit froid, la fin de des chantiers automobiles, la fin de certaines rentes de situation, la fin d’une époque….
Ce modèle nécessite de sécuriser certaines entreprises menacées par la destruction du climat : elles vont devenir dépendantes de la météo et risqueront la faillite régulièrement : les paysans d’abord et bien d’autres. Une proposition la création d’une caisse de solidarité climatique : comme pour l’agriculture pour laquelle elle n’existe pas encore il en faut une pour les saisonniers : un hiver sans neige, les chômeurs dépendant de ces activités sont indemnisés, un hiver profitable la caisse est abondé par tous. Une partie des fonds publics doivent être redirigés dans cette caisse au lieu de financer des infrastructures qui vont être abandonner dans quelques années car trop cher à entretenir.
L’utilisation de l’argent public comme morphine d’un système obsolète ne durera pas éternellement. Le réchauffement du climat est le cancer du ski, le déni ne le soignera pas, pas plus que la peinture verte. On ne peut guérir du cancer grâce à l’homéopathie. La chimio fait peur, ses effets secondaires sont lourds, mais le malade a des chances de s’en sortir. Le déni est une perte de temps précieux. Si les préconisations faites il y a dix ans avait été mis en place, le virage serait moins douloureux à prendre. Pour l’instant nos élites dirigeantes sont en tout schuss et les démons du déni nous entrainent jusqu’au bout de l’agonie.
(1) L’inénarrable directeur de station, misogyne, caractériel, anti social a fait fortune en multipliant les chantiers de téléportés et fait la promotion du ski écologique actuellement en se promenant dans sa grosse AUDI hybride.
lundi 5 décembre 2022
L'écologie réactionnaire n'est pas trés zen mais proche de vous
Voici a lire le"Témoignage d'une maman qui a sorti son enfant d'une école Steiner-Waldorf"
dans un petit village de montagne bien perché. " Texte très bien écrit qui en dit long sur l'écologie réactionnaire pas si zen et proche d'ici....
La déliquescence du système de santé et sa privatisation, font le terreau des pseudo-médecines. Le manque de transparence de l’industrie pharmaceutique fait prospérer ces idées. Et comme toujours dans l’histoire, les catastrophes du capitalisme financier engendrent des monstres. L’angoisse moderne mélangée à la corruption de nos institutions, est le terreau de l’obscurantisme et du fascisme. Toutes ces pseudo-médecines sont les alliées du démantèlement de la plus grande institution qu’est la sécurité sociale. On ne peut pas se dire ou se croire émancipateur en les soutenant. Certaines sectes et mouvements complotistes sont des alliés de l’extrême droite, car ils assurent des troupes et un écran de fumée ; dans le meilleur des cas ils aident le système en discréditant toute action collective défensive. Il est urgent pour ces forces d’actions collectives, d’expulser ces imposteurs de leurs structures, et de combattre leurs idées sectaires et intolérantes. La pensée émancipatrice va avec le doute et le libre-arbitre, comme la pensée totalitaire va avec l’emprise et l’inversion de la réalité, et du langage. N’oublions pas l'utilisation des sectes partout dans le monde pour les luttes géopolitiques : Des « born again » évangéliques à l’extrême droite de Bush, Trump et Bolsonaro, au salafisme et Daech, en passant par tous les complotistes relayant la « poutinerie confusionniste », sans oublier l'hindouisme fasciste qui a servi de rampe de lancement à Modi en Inde. La liste est longue au cours de l'histoire, plus vieille que la mise à sac de Byzance par les croisés. Parfois les riches possédants voient la créature qu'ils ont nourri, tout leur détruire, comme fut le délire sectaire hitlérien, mélange d'ésotérisme, de gourou et de délires paranoïaques de foule. Cela nous montre que l'instrumentation de la croyance absolue est le piège mortel réactionnaire. Hélas, les forces émancipatrices trop réprimées n'échappent pas toujours à ces dérives : la Corée du nord est une secte à l'échelle d'un pays et dans le culte stalinien de la personnalité on chantait l'internationale. Cette belle chanson qui ne dit «ni dieu, ni tribun, ni sauveur suprême". Le déni est une force incroyable, qui permet l'emprise et l'inversion de réalité partout, les trotskistes sont bien arrivés à faire des sectes. Si chaque époque a eu les siennes, elles fleurissent de plus belles en ce début de 21ème siècle, comme champignon après la pluie. J'y verrait presque un signe annonciateur de temps apocalyptique si j'étais mystique. Le déni climatique, l'emprise du capitalisme et ses croyants qui le croient éternel est aussi assez stupéfiant. Accuser la science d'être sa théologie, son mantra et sa philosophie est une grave erreur de jugement. Le capitalisme a des dénis, des gourous et une croyance que les problèmes qu’ils génèrent seront résolus par la science ; C'est trop lui demander. Elle nous démontre du rapport de Rome au GIEC en pensant par la loi de l'entropie tout le contraire. Les écœurés du capitalisme se fourvoient en embrassant son rejet et en mythifiant le passé, si la fuite en avant est une folie, rebrousser chemin impossible, reste les chemins de traverses. Et même s'il n'existerait pas d'échappatoire, pourquoi gâcher ce qui reste à vivre ? A chercher le paradis ailleurs que sur terre, on aboutit à un enfer terrestre. L'émancipation n'est pas métaphysique, elle n’est que réelle, ou elle n’est pas !.
.De l'électricité pour chez Marcel !
Financer un chantier de rénovation de l'électricité Chez Marcel, un lieu de vie et d'activités autogéré à Briançon.
Depuis 2016, dans le briançonnais, des personnes traversent la frontière avec l'Italie. Elles font face à des mises en danger importantes dues à la militarisation croissante de cette zone.
Dans ce contexte, depuis 2017, la maison Chez Marcel est occupée par une dizaine de personnes, notamment réfugiées en situation précaire, faute d’alternatives de solutions d'hébergement à long terme dans le Briançonnais.
Chez Marcel est à la fois un lieu de vie et d'activités (sport, maraichage, projections de films, permanences administratives, etc..) autogéré et presque autosuffisant en énergie.
Depuis des années de nombreux travaux ont déjà été effectués comme l’escalier intérieur qui a été entièrement refait, ou encore la peinture. Cependant la vétusté de la maison oblige une vigilance régulière et de nouveaux problèmes sont apparus.
Récemment, un problème d'électricité complique drastiquement la vie des habitant.e.s. En effet, l’installation solaire qui permettait jusqu’à maintenant d’alimenter la maison en énergie ne fonctionne plus, pour la sécurité et le confort de tous.tes il est urgent de la réhabilité. En attendant, les habitant.e.s sont obligés de faire tourner un groupe électrogène impliquant des coûts de carburant important.
https://www.helloasso.com/associations/rouge-durance/collectes/de-l-electricite-pour-chez-marcel
dimanche 4 décembre 2022
samedi 26 novembre 2022
Quand citoyens ,élus et associations des Hautes alpes se mobilisent pour le train.
Quand citoyens ,élus et associations des Hautes alpes se mobilisent pour le train.
Élus et habitants se mobilisent depuis près de cinq ans pour maintenir la ligne Grenoble-Gap, ligne emblématique des trains du quotidien, qui pourrait disparaître fin 2020. Si l’État semble vouloir la sauver, il tarde pourtant à débloquer le budget nécessaire aux travaux.
De plus se dessine un blocus ferroviaire du territoire des Hautes-Alpes entre le 15 Mars et le 12 décembre 20121.En effet si l’on ajoute à la fermeture de la ligne Grenoble-Gap ,les travaux interrompant la circulation des trains entre Valence et Veynes pour assurer la rénovation de la ligne assurant le passage du Paris Briançon fréquenter le département des Hautes Alpes en train en 2021 sera un parcours du combattant.
Un collectif regroupant toutes les forces vivent du territoire (dont la SAPN) organise les actions de défense de ces lignes d’aménagement du territoire indispensables à la mobilité des habitants et à l’économie montagnarde.
La desserte ferroviaire des Alpes du Sud repose sur deux lignes perpendiculaires, essentiellement à voie unique, qui se rejoignent à Veynes .Cet équipement remarquable construit au 19eme siècle permet un désenclavement des Alpes du Sud dans toutes les directions et assure par le franchissement des Préalpes les échanges entre les régions Sud Paca et Aura.
Les gares situées sur le tracé de 500km des branches de l’Etoile de Veynes desservent 40 stations de tourisme, cinq parcs régionaux, deux parcs nationaux deux sites classés au patrimoine de l’Unesco, deux des cinq Géoparcs de France. A titre d’exemple, les Hautes Alpes avec 20 millions de nuitées par an à la plus forte capacité d’accueil du pays : 239 lits hôteliers et de gites pour 100 habitants pour une moyenne de la région Paca à 57 et de la France métropolitaine à 30.
Ces potentiels n’ont jamais été pris en compte par les gestionnaires de l’Etoile ferroviaire pour capter les flux et besoins de mobilité de la clientèle touristique. Cette situation est un handicap fort au développement économique de l’ensemble des territoires desservis et constitue …un manque de recette pour l’Etat. (Coopération de l’Etoile de Veynes : pour un deal gagnant/ gagnant)
D’autre part, par manque d’investissement, de rénovation et d’adaptation à la demande le service public ferroviaire ne répond plus suffisamment aux attentes des populations locales en matière de mobilité. Cette absence de performance exclue toute organisation cohérente d’une mobilité territoriale et impose de fait une prise en charge quasi exclusive des déplacements par les ménages. (Voir le document Réalités Rurales)
La fermeture de nombreuses gares et de la ligne Digne St Auban privent de très nombreux habitants d’un accès au train. (Voir document les oubliés du train)
L’âge moyen des rails sur certains secteurs (54 ans) et celui des traverses (73 ans) attestent d’un abandon volontaire des 110 km de la ligne Gap Grenoble durant les folles années de l’automobile et celles correspondant à la construction du réseau TGV inter métropoles. Comme sur les autres branches de l’Etoile de Veynes les investissements des régions sont demeurés insuffisants pour retrouver les performances initiales de la ligne qui auraient permis le respect des critères d’une gestion optimum sur la liaison à savoir 2/3 de rénovation pour 1/3 d’entretien et donc l’abaissement des coûts d’exploitation.
Face à l’affaiblissement constant du service public et aux menaces de fermeture les conseils de développement, collectifs, parlementaires, responsables de collectivités locales et territoriales ont initié une coopération pour créer les conditions d’une dynamisation de l’Etoile Ferroviaires de Veynes. (Voir document Coopération de l’Etoile de Veynes sur le site étoileferroviairedeveynes.info)
Aujourd’hui les usagers, les élus, les professionnels des régions concernées ont besoin d’une réponse rapide de l’Etat concernant l’avenir de la ligne Gap- Grenoble liaison interrégionale d’aménagement du territoire contribuant notamment au désenclavement des Hautes Alpes. Les régions AURA et SUD PACA, le département de l’Isère, la Métropole attendent une participation de l’Etat et de Sncf réseau pour boucler le tour de table financier.
De la réalisation rapide de certains travaux dépend la continuité du service assuré par le train de nuit Paris Briançon via Grenoble pendant une longue période (9 mois) sur les voies du tronçon Valence Aspres sur Buech et donc l’activité économique dans nos vallée
Parce que le train constitue un mode de transport d’avenir pour la mobilité quotidienne comme pour le tourisme et les loisirs nous devons tout faire pour obtenir la rénovation au plus tôt de ce formidable héritage et lui donner une place centrale dans l’organisation de nos déplacements.
Le changement de motorisation d’ici 2035 des dernières motrices roulant au fuel apportera une dernière touche à la contribution du ferroviaire tant en matière de développement durable qu’au niveau des réductions des dépenses transport des ménages. (Voir document (Sncf réalité des coûts de transport pour un salarié).
Le 4 décembre se tiendra à Valence un troisième comité de pilotage consacré au financement des travaux sur la liaison Gap Grenoble. Après l’échec de celui tenu à Gap le 26 Septembre et l’annulation du comité du 22 Octobre à Grenoble .Nous espérons que l’Etat et son opérateur seront au rendez-vous de leurs responsabilités.
Robert Besson
Pour le collectif de l’Etoile Ferroviaire de Veynes.
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