On sait on est des rabat-joie , on l'avait annoncé, (et il fallait pas être devin pour le faire), il pleut l'hiver et les Alpes s'écroulent. Des sécheresses qui écartent les failles des roches, des pluies au lieu de la neige, l'eau s'engouffrent dans les failles, les sols alourdis bougent, l'effondrement des parois va devenir une contrainte terrible ici, notamment sur les accès routiers. Des millions sont a investir sur les routes et sur les endiguements.
Rassurer on prépare l'avenir en faisant des compétes de mumuse a plusieurs milliards pour la gloire de nos dirigeants !
80 éboulements, 12 millions d'euros, dans le 05 , la Savoie, aussi.
Pour les JO on risque de rigoler si les accès sont impossibles
Au bout de six ans de procédure judiciaire,
Véronique Deschamps, avec son avocat Me Moncoq, a mis fin aux locations
de courte durée dans sa résidence de Saint-Malo Intra-Muros.
Une émission d'analyse critique des Jeux Olympiques comme institution capitaliste et comme mystification idéologique (1ère partie) et d'histoire critique des Jeux Olympiques modernes (notamment des Jeux Olympiques de Berlin de 1936) depuis Pierre de Coubertin (2ème partie), avec Jean-Marie Brohm, professeur émérite de sociologie de l’Université de Montpellier III, auteur notamment de Le mythe olympique, de Pierre de Coubertin, le seigneur des anneaux : aux fondements de l’olympisme et de 1936. Les Jeux Olympiques à Berlin.
Qu'il est beau d'entendre la FNSEA parler de pratiques illégales et d'écoterrorisme, quand on connait un peu son histoire et sa responsabilité sur la destruction des temps de biodiversité, on peut s'en craindre dire qu'aucune organisation n'a autant détruit la nature en France....un organisation écodestructrice
Projet de
construction de la Télécabine du Rocher de l’Aigle
Contribution de
l’AESC à la procédure de participation du public par voie électronique
Préambule
En août 2022, lors de l’enquête
publique pour la mise en place du télésiège 6 places exploité uniquement en
hiver, l’AESC avait transmis ses observations et propositions au Commissaire
Enquêteur. La question de l’exploitation estivale, niée dans l’étude d’impact,
était déjà posée, ainsi que celle de la prise en compte du projet de Réserve
Naturelle Régionale sur le massif du Chenaillet, déjà engagé mais ignoré dans
les documents de l’enquête. Suite à des questions du Commissaire Enquêteur, la
Mairie de Montgenèvre reconnaissait sa volonté d’exploitation estivale et transmettait
au Commissaire Enquêteur une carte de zonage d’un périmètre d’étude pour la
Réserve, faisant croire au Commissaire Enquêteur que cette carte avait été
élaborée avec les associations du groupe de travail constitué pour la mise en
protection du massif du Chenaillet, ce qui n’était pas le cas.
Par la suite, nous apprenions que
le télésiège 6 places était remplacé par une télécabine 10 places, que
l’exploitation estivale n’était officiellement plus de mise (dans « Alpes
et Midi », le 19 janvier 2023, le Maire de Montgenèvre indique « De
plus, les cabines seront enlevées et stockées durant l’été, impactant d’autant
moins le paysage »), puis qu’elle était réinscrite dans les documents du
premier permis modificatif (Etude d’impact modifiée / février 2023), puis à
nouveau ré-abandonnée (réponse à la MRAE / avril 2023), ce qui été confirmé à
l’AESC par courrier du Maire de Montgenèvre le 29 juin 2023.
Suite au recours gracieux de
l’AESC contre le permis modificatif accordé le 27 avril 2023, la Préfecture
indique : « ll en ressort une illégalité sur la mise à disposition du
public du nouveau projet de télécabine », cette formalité préalable étant
« régularisable » (courrier du 13 juillet 2023). Suite au dépôt d’un
second permis modificatif (10 août 2023), la consultation actuelle du public
(18 oct- 17 nov 2023) est réalisée alors que les travaux sont terminés et les
équipements en phase de test.
Observations et questions de
l’AESC
•Est-il
raisonnable de poursuivre encore davantage l’anthropisation de cette zone de
haute montagne ?
La montagne d’altitude est un
espace rare, de très haute valeur pour l’Homme et pour le Vivant, qui se trouve
toujours plus dénaturé sous la pression de l’homme « moderne ». Cette
évolution constitue une perte considérable et irrémédiable du patrimoine
naturel, paysager, ainsi que symbolique et spirituelpour l’être humain.
Toute intensification
supplémentaire de cette anthropisation dégradante ne saurait se justifier que
par l’impérieuse nécessité, qui n’est clairement pas présente ici.
Par le surcroît de pression
humaine qu’entrainera inévitablement ce projet, l’atteinte supplémentaire qu’il
portera à ce milieu précieux ne nous paraît absolument pas justifiée au regard
de ses objectifs.
Ce projet nous paraît aussi
totalement incompatible avec la préservation des ressources,notamment hydriques, et du climat, qui
s’impose aujourd’hui à notre société. Il serait grand temps de penser la
montagne autrement, et d’orienter l’argent public vers les défis écologiques
considérables auxquels le pays doit faire face.
Concernant la période
d’exploitation :
●Pouvez-vous répondre clairement et
définitivement à la question : « la télécabine sera-t-elle exploitée
en saison estivale ? »
Contrairement aux dernières
positions officielles de la Mairie de Montgenèvre qui exprimaient explicitement
l’abandon de l’exploitation estivale (voir ci-dessus), le deuxième permis
modificatif déposé le 10 août 2023 indique toujours, dans sa notice descriptive,
que l’exploitation sera hivernale ET estivale.
Venant après les changements de
pied successifs rappelés en préambule, cette incohérence prolongée dans la
présentation de la politique d’exploitation de l’équipement n’est pas
acceptable.
Si l’exploitation estivale est réellement
abandonnée, le permis modificatif devrait l’indiquer clairement afin que le
doute soit définitivement levé.
●La télécabine du Rocher de l’Aigle est
associée côté italien à la réalisation du télésiège Gimont-Colleto Verde
annoncée pour 2024, chaque projet se justifiant par la réalisation de l’autre (ce
que les logiciens appellent joliment « l’étreinte fatale »). Notons
que les études d’impact indiquent à tort que le projet italien a été réalisé en
2022 (Etude d’impact modifiée - p155).
Si la télécabine du
Rocher de l’Aigle ne fonctionne pas en été, qu’en sera-t-il pour le télésiège
italien ? Pouvez-vous confirmer que le télésiège italien ne fonctionnera
pas non plus en période estivale, ces deux équipements étant étroitement associés
?
Concernant les risques liés à
la surfréquentation et les atteintes à la biodiversité
●L’étude d’impact modifiée, tout comme l’étude
initiale de 2022, ne présente aucune analyse de l’impact sur la biodiversité du
surcroît de fréquentation engendré par le projet, que ce soit l’hiver ou l’été.
La réponse fournie à la MRAE à ce sujet, suggérant l’absence d’itinéraires dans
ce secteur, est trompeuse, omettant par exemple les itinéraires de randonnée et
de trail dénommés « Le Chenaillet » qui passent au voisinage de la
gare d’arrivée du Rocher de l’Aigle. De nombreux itinéraires de randonnées, de
VTT ou de trail existent sur le massif du Chenaillet, promus par les stations
française et italienne et nul doute que la télécabine favorisera l’accès à ces
parcours et suscitera la mise en place de nouveaux parcours.
De plus, cette
réponse occulte totalement la forte fréquentation actuelle du versant cerveyrin
du massif du Chenaillet, que ce soit à partir du versant Nord (Montgenèvre), ou
à partir du lac Gimont très facilement accessible par le côté italien, alors que
le versant cerveyrin fait déjà l’objet de dégradations dommageables pour les
milieux naturels par l’importante fréquentation touristique et scolaire.
Or ce projet, avec le télésiège
Gimont-Colletto Verde côté italien, répond à la volonté affichée des stations
française et italiennes de «faciliter les échanges d’un versant à l’autre des
domaines skiables » et de « garantir une itinérance franco-italienne
en toutes saisons » (cf SCOT du Briançonnais DOO p64), et entraînera par
conséquent un accroissement « voulu » de la fréquentation du massif
du Chenaillet. L’étude d’impact n’envisage aucune mesure compensatoire à ce
sujet.
Le versant cerveyrin est
particulièrement attractif et « vendeur » car vanté pour sa haute
vallée encore vierge d’aménagements, et il subit une fréquentation hivernale et
estivale de plus en plus dommageable pour les milieux naturels et la biodiversité.
L'exploitation estivale des équipements du Rocher de l'Aigle ne ferait
qu'aggraver cette situation de surfréquentation déjà prégnante. En effet, ces
dernières années, les VTT, VAE et tous types de 2 roues, les coureurs,
randonneurs, publics scolaires et scientifiques des sites géologiques
exceptionnels, de plus en plus nombreux, ont fortement dégradé les sentiers et
leurs abords. Des zones humides ont été piétinées et traversées. De multiples
passages hors sentiers ont été créés, avec des disparitions de couvert végétal
et de sols qui, en haute montagne, mettent très longtemps à se reconstituer,
voire ne se reconstituent jamais. Certaines plantes rares ont déjà disparu. En
hiver, les pratiques « hors pistes » qui se sont développées (ski,
raquettes, randonnée, vélos) conduisent à des dérangements néfastes de la
faune, ainsi qu’à des dégradations des sols et du couvert végétal.
Toutes ces pratiques s’accroissent
dans un contexte où les acteurs économiques et institutionnels promeuvent la
montagne et les espaces naturels comme un « fabuleux terrain de
jeux » dans lequel la protection de la biodiversité est tout à fait secondaire.
●Face à ce constat, la mise en place de mesures
de protection telles que le projet de Réserve Naturelle Régionale en cours de
construction est une nécessité. Dans l’étude d’impact modifiée, seule une
référence au projet de RNR a été ajoutée (page 117 Chapitre Patrimoine culturel
et archéologique / Site naturel emblématique), avec une carte présentant un
projet de "premier périmètre de principe" qui "servira de base
de travail" mais qui, rappelons-le, n'a jamais été discuté avec les associations
parties prenantes. Le projet de réserve en cours n'est pas mentionné dans le
résumé de l'étude d'impact ni dans aucun des tableaux d'analyse des impacts.
La Mairie de Montgenèvre, partie
prenante dans ce projet, ne devrait-elle pas mettre en avant le projet de
Réserve dans sa communication ? Quels moyens seront mis en œuvre par la
Mairie pour supprimer les impacts négatifs de l’accroissement de la fréquentation
entraîné par les nouveaux équipements, français et italien, du Rocher de
l’Aigle ?
On note également
que dans les deux études d’impact, la zone Natura2000 FR9301503
« Rochebrune-Izoard-Vallée de la cerveyrette », qui inclut notamment
le marais du Bourget et une partie du versant Sud du massif du Chenaillet,
située dans le même massif à moins de 3 km, est totalement ignorée. De même,
les nombreuses études naturalistes effectuées sur le massif du Chenaillet
depuis plus de 20 ans ne sont même pas citées, alors que ces lacunes avaient
déjà été signalées lors de l’enquête publique en 2022.
Concernant le changement
climatique et les besoins en eau et énergie accrus
Le projet est
fortement associé à la production de neige de culture, forte consommatrice de
ressource en eau et d’énergie. Il y a là une fuite en avant car les besoins en
neige de culture vont augmenter, alors que la ressource en eau va se raréfier
et l'énergie devenir une ressource de plus en plus précieuse. Le ski n’est-il
pas voué à devenir un luxe pour notre société ? Compte-tenu de l’impact
énergétique délétère du tourisme intensif, comment concevez-vous la
contribution de la station à la politique de transition énergétique ? La
justification de l’utilisation pour la neige de culture d’une ressource en eau
de plus en plus convoitée devrait également s’analyser au moins à l’échelle des
bassins versants régionaux (Durance, Doire).
Dans son avis, "La MRAE
recommande de démontrer, à partir d’éléments de consommation quantifiés et
suffisamment précis, que la ressource en eau est suffisante pour répondre à
l’ensemble des usages dans le futur, dont l’enneigement artificiel dans un
contexte de réduction de la durée d’enneigement en raison du changement
climatique." La réponse apportée à cette demande ne fait état que de
données pour la situation actuelle, l'estimation des besoins et ressources
futurs prenant en compte le changement climatique n'est pas présentée. Or c'est
bien une question primordiale. Pouvez-vous présenter ces données de
projection, mettant en regard les besoins et les ressources futurs pour les
différents usages de l’eau ?
Concernant l’impact
paysager :
Dans l’étude d’impact, l’impact
paysager de la télécabine est minimisé : en réalité, il est beaucoup plus
important. Les nouvelles gares sont beaucoup plus volumineuses et plus hautes
que les anciennes gares. La nouvelle gare d'arrivée se détache beaucoup plus
sur la crête que l'ancienne gare, et devient beaucoup plus visible depuis de
nombreux points de vue. Les pylônes, certes moins nombreux et épargnant les
zones humides, sont beaucoup plus grands et imposants. Ces détériorations de
paysage semblent complètement occultées.
Concernant les travaux de la
gare italienne du Rocher de l’Aigle :
La RARM indique que les travaux de
terrassement de la gare italienne ont été réalisés cette année (2023) en même
temps que ceux de la gare française.
Dans quel
contexte règlementaire ont été effectués ces travaux, dont une partie se situe
en France et qui ne sont pas mentionnés dans le permis modificatif ?
De plus, l’AESC rappelle que le
projet de porteur Cesana-Rocher de l’Aigle figure dans le SCOT du Briançonnais
en tant qu’UTN structurante à moyen et long terme, et que sa réalisation est
conditionnée à "une Modification, Révision allégée ou une Déclaration du
projet du SCOT approuvé et d’une présentation devant le comité de massif
compétent". Où en est cette procédure ?
Points spécifiques
●Une mesure compensatoire prévue
dans l'étude d'impact est à confirmer :
Pouvez-vous
confirmer la mise en place des balises avifaune sur le câble de sécurité, avant
la mise en service de l'installation, comme prévu dans l'étude d'impact (p201
Mesure de réduction 5), tous les 3 ou 5m (actuellement, les photos disponibles
montrent qu'elles ne sont pas installées) ?
●Un document est manquant :
Dans les documents fournis, l'étude Climsnow n'est
pas jointe en annexe de la réponse faite à la MRAE, contrairement à ce que vous
indiquez dans votre réponse. Pouvez-vous la mettre à disposition du
public, comme les autres documents ?
BIOCARBURE :
Les Biocarburants, une imposture qui a la peau dure.
Utiliser la production agricole ou des forêts pour produire
du carburant est une folie, comme beaucoup de folies elle a décidément la peau
dure.
L’imposture est impressionnante, les biocarburants arrivent
à se faire passer pour le contraire de leur réalité : ils sont une énergie
climaticide et affamante.
Respect au communicants d’éthanols, d’huile de palme,
d’alcool de canne à sucre etc…
Si vous souhaitez comprendre le problème des biocarburants,
il faut faire un peu d’histoire.
De tout temps les humains ont utilisé la production des
grains et des plantes pour avoir de l’énergie. Les intermédiaires furent
longtemps l’animal, le cheval, l’âne, l’esclave. Les biocarburants de l’époque.
Autrefois, nous savions faire uniquement de la chaleur avec
du bois, mais tous les moteurs tournaient aux grains, aux plantes. Toute la
motricité était humaine ou animale. Un Français de 1900 mangeait beaucoup plus
qu’actuellement. Il exerçait de nombreuses taches physiques. Nous pensons
instinctivement l’inverse : les gens autrefois étaient pauvres donc
sous-alimentés, donc mangeaient moins… c’est faux : ce qui a changé est que
nous avons remplacé de nombreuses activités physiques par des moteurs …Nous mangeons
moins parce que nous brulons moins de calories, mais nous mangeons pas assez
peu pour ne pas être en surpoids.
En 1900 tout se faisait à la force animale ou humaine :
le travail des champs, la construction des habitations, décharger des camions
ou des navires, se rendre au travail à bicyclette…
La découverte de l’énergie de l’eau et du vent durant le
moyen âge, nous a permis de garder des grains pour nourrir l’humain. Un moulin à
eau remplaçait des chevaux et libérait du grain.
L’exploitation de la forêt, le bois transformé en charbon de
bois fut la ressource pour nos fonderies et nos verreries. Saint Gobain, le
verrier français, voit son nom venir d’une forêt. La ressource qui pousse
chaque année est limitée mais le stock est important, nous pouvons prélever
plus que ce qui pousse, contrairement à l’agriculture ou les stocks sont
minimes.
Autrefois, le monde fonctionnait grâce à la photosynthèse de
plantes et des arbres, une énergie limitée est souvent malheureusement capricieuse,
dépendante des aléas du climat…
En résumé, nous avons fonctionné énergétiquement pendant des
millénaires à la photosynthèse, déforestant des continents. A l’époque du Far West,
un champ sur trois servait à nourrir des chevaux.
Chaque période de disette voyait l’abattage des chevaux et
des animaux de trait, les gens enrageaient de voir les chevaux des riches
engloutir les grains qui manquaient cruellement à leurs enfants. L’arrivée du
charbon puis du pétrole entraina le plus grand abattage de chevaux de
l’histoire de France et une grande reforestation de celle-ci. Les biocarburants
et les forêts avaient bien du mal à faire tourner une société française qui
consommait des dizaines de fois moins d’énergie qu’actuellement. Il ne faut pas
être très fort en math pour comprendre que la société actuelle, gloutonne en énergie,
ne peut pas tourner aux biocarburants ni au bois énergie. La photosynthèse
n’est pas la solution, le problème est physique, nous n’avons pas assez de
champs , ni de forêts.
Les chiffres parlent d’eux même : tous les animaux,
plantes, forêts, tous les champs du monde, toutes algues des océans, bref tout
le vivant ne transforme en énergie qu’une infime petite partie de l’énergie
solaire. Toutes ces énergies du vivant réunies sont l’équivalent de notre
consommation d’énergie mondiale.
L’impasse des énergie issues de la photosynthèse est
physique : 0.1 % du soleil. Il faut se brancher ailleurs sur le soleil en
direct, le vent, la géothermie qui ont 1000 fois plus de potentiel….
Dans les années 2000, portés par des écologistes ignorants les
problèmes énergétiques et les dirigeants de la FNSEA, les biocarburants ont été
lancés. Gavés de subventions, les usines ont fleuri, 800 000 hectares ont
été consacrés à leurs productions. Le bilan carbone a beau être ridicule,
l’imposture dure. Elle a même la peau dure. Bien que largement documentée par
les scientifiques comme chère, dispendieuse, inefficace. Cette imposture fait
les délices d’AVRIL le Groupe dont le Président arrive à cumuler deux
casquettes, celui de chef de multinationale a plusieurs milliards de chiffres d’affaires
et de Président du Syndicat agricole ! C’est comme être président de TOTAL
et de la CGT en même temps - Respect pour le tour de force !
L’ADEME démontre l’inévitable inefficacité des biocarburants
et leur bilan carbone minable, Bercy (le ministère de l’Économie) pointe son coût
énorme, la Cour des comptes dénonce un gaspillage d’argent sans résultat pour
le climat, la Commission Européenne veut les réduire pour leur nocivité.
Que se passe-t-il ?
RIEN ! La FNSEA est puissante ! LA FNSEA fait la politique agricole
française pour le plus grand bonheur d’Avril, dont le slogan est « Servir
la nature ». Il manque un « A » et un « s » devant !
Même mieux, elle obtient le développement de méthaniseurs géants,
de biocarburants pour les tracteurs, les navires de plaisance, les avions, les
dameuses de station de ski, les jets-skis, les jets privés, les rallyes
automobiles. Ils feront des Jeux Olympiques, des JO durables !
Chapeau !
Le monde réclame de la peinture « verte » en
grande quantité, les multinationales en produiront. Evidemment, la concurrence
est terrible pour le marché alimentaire. Il s’avère impossible de fournir tout
le monde, comme nous l’avons démontré en cultivant en France. Pas si grave, nos
bagnoles ont un niveau de vie supérieure a pas mal d’habitants de la planète, nous
importons de l’huile de palme d’Afrique, d’Asie…Ces importation sont synonyme
de déforestation et leur bilan carbone réel s’avère pire que le charbon…mais
l’important n’est pas la réalité.
Qui lit les rapports, les études ? Personne !
Qui attaque les biocarburants ? Personne !
Pourquoi ?
Les biocarburants ne se voient pas comme une éolienne. Bien
que bourrés de pesticides et d’engrais détruisant la potabilité de l’eau sur
des milliers d’hectares, un champ de colza a un gros avantage : c’est
joli, c’est tout jaune, ça ne fait pas une moche photo a la une.
Un champ ne fait pas industriel comme une éolienne qui mange
1000 m² de terre (1). Malheureusement, du français lambda à l’apprenti militant
écolo tout le monde raisonne avec ses yeux et son cœur, rarement en lisant les
rapports scientifiques.
Les opposants se lèvent de partout sur les éoliennes, le photovoltaïque,
les méthaniseurs au plus grand plaisir du lobby nucléaire qui les encourage.
La dénonciation des biocarburants est passé de mode me
racontait un journaliste, le sujet est périmé ! 800 000 hectares
artificialisés démolis avec de la plante à biocarburants, cela passe crème.
Plus un insecte, une pollution de l’eau éternelle, des sols détruit partant à la
mer, une débauche de subventions pour réaliser cet exploit et zéro intérêt
journalistique écolo !
Pourtant, un état de fait physique, énergétique ne peut pas
être périmé. La production de biomasse mondiale c’est-à-dire tous les animaux,
plantes, forêts, les champs du monde représente en fait tout le vivant.
Celle-ci ne suffirait jamais à satisfaire notre demande énergétique ! Ce
constat n’est toujours pas périmé et ne le sera jamais !
Je me répète. Mais nous devrions le répéter des milliers de
fois avant d’avoir un avis sur les modes de production énergétiques.
Notre énergie ne doit plus venir de la photosynthèse. Nous
devons laisser de la place au vivant, car l’effondrement du vivant est en
cours, un péril aussi grave que le climat.
Au début des années 2010, face à une légère contestation,
les promoteurs inventèrent une fable, les biocarburants de 2ème et 3ème génération
seraient bien meilleurs. Depuis, nous continuons à chauffer du blé ou du colza à
300 degrés dans de grosses usines. Elles sont complexes comme dans nos
anciennes usines à gaz à base de charbon. Avril est son big boss est content.
Personne, les attaque même les soulèvements de la terre. La plus grosse
critique des biocarburants a été réalisé par le PDG de TOTAL qui a affirmé,
grosso -modo : « Mais les biocarburants c’est une blague ».
Jaloux, il en produit pas.
Alors ils communiquent :« Bon pour l’instant, ce
n’est pas terrible mais vous allez voir, grâce à la Recherche » ! Belle
fable de communicant, ils savent que ce sont les fondamentaux physiques qui
condamnent les biocarburants, mais faut bien gagner du temps.
Le premier choix fut d’abord fait de mettre 10 % d’éthanol
dans l’essence. L’essence est marquée E10.
Ensuite, le lobby du biocarburant poussa l’E85, le carburant
à 85 % d’éthanol. Il suffit d’adapter son moteur le Flex fuel et vous tournez
aux grains. 75 chevaux sous le capot, 75 chevaux qui broutent les champs. Zéro
taxe, la fête ! Confidentiel au début, l’engouement est réel. La
production a du mal à suivre ! Pas de soucis, on importera !
Le chantier de démolition continue, tout le monde veut sa
part de bénédiction, même les vendeurs de fioul domestique face à
l’interdiction des chaudières, vont en réclame
L’aviation est justement pointée comme un gros destructeur
du climat, AIRBUS répond biocarburants. Les croisières sont pointées comme indécentes
et climaticide. Ces bateaux monstres rejettent de la fumée noire en pleine
ville. Que faire pour tout changer sans rien changer ?
BIOCARBURANTS ! La meilleure peinture « verte »
du magasin :
Calme les angoisses du client,
Subventionnée par l’argent public,
Ne prend pas les attaques des activistes. F
Fait plaisir à la FNSEA.
Garantie sans contradicteurs.
Dans les années 2010 est arrivée la mode du jetable
compostable, des assiettes en cartons, en plastique issu du maïs et autre matière
organique. Si ces objets jetables solutionnaient la pollution plastique, leur
imposture écologique est impressionnante : il faut bien plus de pétrole
pour faire de la vaisselle jetable pour une foire « Bien-être Santé ésotérique »
que pour le verre en plastique classique. Comme pour les biocarburants leur
seule utilité est de soigner la mauvaise conscience de ceux qui ne veulent rien
changer mais qui stressent pour l’avenir de leurs enfants.
Les biocarburants sont le verso d’une pièce, son recto est
le bois énergie.
Notre agriculture, la plupart du temps à base d’engrais et
de pesticides, prend trop de place sur terre, elle occupe 38 % des surfaces. Elle
ne laisse pas assez de place aux milieux naturels et l’effondrement de la
biodiversité nous menace aussi grandement que le réchauffement climatique.
Les forêts sont aussi fortement exploitées par les humains. De
grandes surfaces de forêt ont été transformée en plantations d’arbres. Ces plantations
sont elles aussi bourrées d’engrais et de pesticides. Une grande surface de
certaines forêts tropicales a été transformée en huile de palme. Souvent pour
aller plus vite, la déforestation a été réalisé par l’incendie des forêts tropicales
existantes rejetant des tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
Le bois énergie s’est lui aussi développé en masse : une dizaine de millions de foyers individuels
en France, des quartiers entiers chauffés, des usines, des fours d’industrie,
la demande explose !
Le granulé a vu sa demande être supérieure à l’offre. Son
prix à exploser !
Pourtant bruler du bois pollue en CO2 25 % plus que le
charbon. Mais cette réalité physique a été décrétée nulle lors du protocole de
Kyoto. Les raisons, le recaptage sur 100 ans du CO2.
Une hérésie dans un monde ou le nombre d’hectare de forêt ne
fait que reculer. Une hérésie vue l’urgence climatique. Nous devons stocker du
carbone et donc faire sauvegarder et faire vieillir nos forêts.
Cette brillante idée appelée neutralité carbone du bois énergie
sur un siècle est contestée par de nombreux scientifiques et études. Mais on n’arrête
pas une industrie qu’on vient de lancer et qui génère des milliards. Elle a la
bénédiction du pouvoir, d’élus se prétendant écologistes, d’une grande part de
la population qui la voit naturelle, saine et écologique. 20 années de
propagande ont fait son œuvre, le bois énergie détruit le climat, pollue l’air
des villages et des villes comme une autoroute, il génère des coupes rases, il industrialise
les forêts encore plus.
Un vrai carnage mais vert !
Comme pour les biocarburants, les promoteurs de cette énergie
ne doivent pas s’inquiéter, le bois c’est joli, romantique et naturel donc parfait
en apparences. Personnes ne souhaitant creuser plus loin que la croyance
surtout pas dans la mouvance contestataire écologiste. Dissonance cognitive
oblige.
Encore plus fou est la volonté de produire de l’électricité
avec du bois. Elle a un mauvais rendement à cause de la température de
combustion, elle nécessite un approvisionnement de loin donc énergivore. Elle a
été lancée à Gardanne en 2012. La médiocrité technique des promoteurs de cette
centrale a permis de limiter la casse, elle a peu fonctionné pour le bonheur
des forêts.
Ses propriétaires sont allés jusqu’à perdre leur tarif de
rachat d’électricité subventionnés. Elle a perdu son étude d’impact retoqué au
conseil d’état. Ses instigateurs ont eu le culot d’estimer que son impact était
localisé sur 15 km à la ronde !!!! Ils se sont engagés qu’au bout de 10
ans, il n’y aurait plus d’importation de bois, résultat… rien n’a changé pour
le plus grand bonheur du port de Fos qui en a fait une grosse activité portuaire
: la déforestation tropicale, béni par le syndicat des dockers …. !
Mais un échec patent n’est pas suffisant pour faire renoncer
ceux qui nous dirigent (dans le mur). Récemment, E. Macron nous a proposé de
transformer la centrale de Cordemais au charbon en centrale à bois. Elle est
bien située sur un port et permettra l’importation de bois après déforestation.
Nous devons réduire la place occupée par l’agriculture. Si
nous pouvons méthaniser des déchets de proximité, il est bien différent de créer
des méthaniseurs géants. Surtout alimenté par du maïs arrosé par des megabasines.
Tout ceci est une hérésie écologique et énergétique, mais au plus grand plaisir
de la FNSEA.
La biomasse, comprend le bois énergie, les méthaniseurs
et les biocarburants, c’est une énergie complètement à la masse. Nous
devons réduire notre impact sur le milieu naturel et privilégier l’énergie qui
n’utilise pas la photosynthèse. Nos ressources en eau se réduisent comme peau
de chagrin et l’énergie hydraulique et le nucléaire en nécessitent d’énorme
quantité.
Seule, le solaire, l’éolien, les courants marins et la
géothermie n’ont que peu d’impact sur les milieux naturels. Ils ont un fort
impact en ressources minières. Mais ils sont une condition nécessaire mais pas
suffisante. La réduction de notre consommation est fondamentale, l’autre
condition nécessaire.Ce problème de réduction
de consommation, n’est lui pas technique, c’est un problème politique !
Le solaire et l’éolien ont été croqués et sont développés
par d’affreux capitalistes. Mais cela rend pas ces technologies affreuses. Ce
n’est pas une technologie qui fera sortir l’énergie de la spirale du capitalisme.
Sortir ces moyens de productions d’énergie du capitalisme est
une nécessité pour la survie de l’humanité.
Le prix de l’énergie ne saurait être fixé par la loi du marché,
l’offre et de la demande ou par la spéculation. Prix régulés, quotas pour les
pauvres, rationnement des riches, les énergivores gloutons, en résumé un marché
administré par des règles dignes de la régulation souvent faite en temps de
guerre est la seule solution réaliste. Si nous sortons ces l’énergie du
capitalisme, nous pouvons les développer bien plus vite et bien moins chers. En
effet rémunérés le capitaliste est ce qui coute le plus cher dans ces énergies
qui coute que de l’investissement.
Elles seront bien plus acceptées, car elles seront très
présentes dans nos paysages.
Il faudrait une fois pour toute évacuer les mauvaises
solutions énergétiques issus de la photosynthèse et se concentrer sur l’enjeu
principal du secteur énergétique, le sortir des affres des multinationales.
L’énergie est un enjeu bien trop grand pour l’humanité pour
le laisser au marché, à des égos de milliardaires !
Une lutte contre le fait de rasé une foret pour les capitalistes : mettre des champs de photovoltaique a la place de foret.
Confier les énergies renouvelables aux capitalistes et ils vous feront de la merde !
Communiqué des organisateurs:
NOUS AVONS BESOIN DE MONDE POUR LES ÉVÉNEMENTS DES 14 ET 19 NOVEMBRE, ÉCRIVEZ-NOUS SI VOUS POUVEZ AIDER :
Nous
sommes en attente de toutes forces et propositions pour nous aider à
diffuser par tous les moyens (boites à lettre, marchés, réunions,
projections...) les tracts et affiches pour le procès des deux
militantes d'Elzeard le 14 novembre devant le tribunal de Digne à 14h et
l'évènement du 19 à Montlaux (voir tract en PJ)
Cette cagnotte est dédiée pour l'instruction de ladeuxième plainte déposée contre Boralex à Cruis ce 25 octobre, les honoraires de l'avocat concernant la procédure en référé qui comparaitra le 2 novembre, les honoraires des 2 avocats pour la défense des deux militantes dont le procès sera le 14 novembre à Digne, les frais de déplacement des témoins. Nous devons récolter pour l'ensemble de ces actions environ 10000 euros !
Toutes
ces procédures coûtent très cher mais nous rappelons que ce n'est pas
seulement pour le site de Cruis que nous nous battons mais pour tous les
autres projets sur la Montagne de Lure (une quinzaine attendent de voir le jour), dans la DLVA (1500 hectares ont été annoncés dans la Provence, voir PJ),dans le Buech (1500 hectares également) et partout en PACA...
Merci de diffuser largement ce lien.
REUNION-PROJECTION : Vendredi 3 novembre à 18h30, à Simiane-la-Rotonde, avec les associations Vivre à Simiane et Elzéard Lure en Résistance.
Projection des courts métrages sur le déboisement et les blocages sur le site de Cruis (voir PJ)
Le
dernier blocage surprise a eu lieu mercredi 25 octobre. 25 personnes
étaient présentes dont des membres d'Extinction Rebellion d'Aix,
Marseille, Gap, Sisteron. 9 machines ont été bloquées jusqu'à l'arrivée
des PSIG vers 14h...