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...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
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C'est la troisième fois que nous retrouvons l'ami libanais Serge
dans le cadre des Confins du Monde. Cette fois-ci il est venu sur
la colline Zinzine avec Lucas, un Français qui habite au Liban
depuis plus de cinq ans. Tous les deux font partie du projet
agro-écologique "Buzuruna Juzuruna" (Nos semences sont nos
racines) dans la vallée de la Bekaa qui réunit des Libanais, des
réfugiés syriens et des Français. Dans la profonde crise
économique et politique qui sévit dans ce pays, un tel projet a
encore plus de sens. Un tour d'horizon de l'histoire du Liban, des
soulèvements contre le système corrompu et du défi que représente
l'arrivée d'un million et demi de réfugiés syriens.
Lien vers cette émission : http://www.zinzine.
Un péage de plus. Le monde à la Damasio arrive ......
Un golf, des péages en forets, un rêve de vieux bourgeois notable, un cauchemar pour d'autres ...
Il était une fois dans une région très éloignée de la nôtre où ce genre de choses ne sauraient arriver vue la qualité et la probité de nos élus !Il était une fois une région lointaine de montagne, un lac. Il attirait de nombreux touristes qui se pressaient pour admirer le paysage sauvage grandiose avec ses montagnes. La fraicheur estivale, par ces temps chauds, les libéraient. Se baigner dans l’eau fraiche était un bonheur par ces canicules de plus en plus régulières. Faire du bateau ou encore pratiquer un tas de jeux rendus propices par ce bijou, une source de divertissement gratuit et intarissable. Ce lac était protégé par de multiples lois : loi montagne, littoral, périphérie du parc du bijou, il était bien difficile de construire aux bords de ce lac; La royauté veillait. ; Moralité toute construction valait le prix d’un bijou et les propriétaires de terrain aux bords du lacs maudissaient ces protections.
Le seigneur d’un village, dans cette région une étrange coutume régnait: on était élu seigneur , ensuite on faisait ce qu'on voulait sans écouter personne et c’était un mandat à vie. très différent de ce qui se pratique ici. Le seigneur rêvait de construire un golf car il aimait construire, il aimait le béton, le gazon propre, la nature en friche le répugnait, elle faisait pauvre et il voulait que son village fasse riche, n’avait-il pas un château magnifique. Le seigneur du village d’à côté était habitué des tribunaux depuis longtemps ou une malheureuse affaire d’argent volé dans de la vente de limonade de luxe l’avait entrainé dans des péripéties pénibles. Mais rebondissant comme un chat, ce maire avait toujours su se débrouiller de tous les procès intentés. Il était maintenant vice-comte du comté du lac, ces temps obscurs l’obligeant de partager le pouvoir avec la gente féminine. Ah , triste époque ou le pelotage était répréhensible. Déjà que la suppression du droit de cuissage avait été difficile à avaler pour la noblesse, mais voilà que même les plus futiles amusements et plaisanteries libertines étaient retirées du droit seigneurial.Heureusement pour nos seigneurs on pouvait encore se lancer dans ce qui avait toujours été l’activité principale de la seigneurie locale, le bétonnage, le bulldozer. A voir les bulldozers arracher des arbres, voir les ciments couler leur mouillaient les yeux, penser aux factures qui s’empilent, les marchés à attribuer, le progrès avancé et la nature reculée. Comme beaucoup de campagnard il avait un fantasme de la ville; Il en voulait en avoir les attributs, si lui n’avait pas pu vivre à la grande ville, la ville viendrait à lui. Noblesse oblige ! Si de nombreux touristes venaient chercher l’inverse de la ville c’est à dire la nature sauvage, lui n’en voulait pas, ! Il voulait que les riches nobles veinassent en son lieu et non les manants à camping-car qui viennent camper gratuitement sans infrastructures ni béton dans la friche.
La création d’un golf serait une parfaite idée pour faire venir la noblesse, certes cela couterait cher aux finances publiques donc aux manants, mais on pourrait la renflouer en mettant des péages et des octrois sur les vagabonds et limiter les aides aux miséreux (son bien trop nombreux ces temps ci, une vrai épidémie, se vautrer dans la fainéantise). Certes ce beau gazon détruirait de nombreuses espèces mais il ferait des corridors et des ilots et achèterait un label « Golf pour la biodiversité » en vente chez une asso en peinture verte. Certes le golf nécessiterait d’arracher des hectares d’arbres et de broyer des pierres et des quantités d’eau phénoménales. Mais quelle beauté le gazon ! Voir enfin un gazon sans une seule mauvaise herbe, quel prestige. Certes l’époque était à la disette et le désœuvrement et la pénurie d’eau. Le manque d’argent frappait la populace, une épidémie ravageaient le continent mais tout cela sont des problèmes de manants.
Et puis une fois le golf construit, un déficit peut avoir du bon ! La caisse public devra le renflouer et l’argent manquant tout le monde acceptera de construire enfin cette zone. Le seigneur du village vient de faire poser des trottoirs, éclairage, et électricité à grand frais. Les manants voyant la note leur arriver seront tout contents qu’on leur propose la construction de nouveaux palais pour la noblesse. Cela renflouera les caisses du village (et pas que). Et l’on verra arriver cette magnifique noblesse qui vient s’amuser. Avec tout ce qui se passe ils doivent bien oublier le monde qui part en lambeaux. Ils ne voudraient passe détourner de leur unique préoccupation, juste faire hennir les chevaux du plaisir.
Ceci est une fiction et toutes ressemblances avec des personnes existantes serait fortuits.
Contre l’artificialisation et la bétonisation des terres : Stop au golf de Crots, RDV le 17 sur place !
Le tract
Attestation de déplacement pour manifestation
Depuis maintenant plus d’un an, nous vivons dans un état de semi-confinement permanent, conséquence de la pandémie qui s’est propagée à travers le monde. Le lien entre le covid et la folie écocide n’est plus à faire. Et malgré tout, nos sociétés marchandes semblent prêtes à poursuivre l’empoisonnement du monde jusqu’à son dernier souffle. Nous constatons également cela au niveau de notre département, avec des projets qui continuent à être destructeurs pour la nature et qui continuent à envisager le tourisme de masse comme la seule opportunité pour nous faire vivre.
Le 17 novembre, nous étions présent.e.s sur la rocade de Gap, contre ce projet dévastateur pour les terres agricoles, contre les logiques politiques de développement du siècle précédent et contre la réintoxication du monde.
Ce 17 avril, nous serons à Crots pour lutter contre un nouveau
grand projet inutile, pourtant cher à certain.e.s élu.e.s qui avancent
masqué.e.s : la construction d’un golf neuf trous (pouvant évoluer en 18
trous). Ce projet est porté par la Communauté de Communes de
Serre-Ponçon et son contenu détaille une analyse de l’offre et des
besoins, les détails des aménagements prévus sur 35 hectares (golf,
académie, club house, atelier de maintenance, parking, hôtellerie de
plein air...), l’impact socio-économique (clientèle potentielle locale
et touristique), la faisabilité économique et les modes de gestion.
Qu’en est-t-il de la question environnementale et de la question
sociale sur un lieu qui constitue aujourd’hui un espace de promenade
accessible à tout-e-s les habitant-e-s permanent-e-s ? Ces questions ne
sont même pas abordées...
En effet, le nombre d’abonnés à l’année du golf (donc les habitants permanents) représenteraient 140 personnes en année d’ouverture, 300 personnes en année cinq. A mettre en balance avec une dépense prévisionnelle pour ce projet qui est estimée à 3 392 000 €.
Ce projet profitera en terme de loisirs principalement à un public touristique, et l’objectif affiché est d’« améliorer la fréquentation du territoire, sa notoriété et le niveau de consommation des touristes ». Encore une fois, nous ne tirons pas les enseignements des événements que nous sommes en train de vivre, et continuons à imaginer que la croissance de la consommation est le seul modèle existant sans nous soucier des conséquences pour les générations futures. Il y a mieux à faire comme investissement environnemental et social avec plus de 3 millions d’euros, par exemple créer 10 fermes bio ?!!!!!!
A ces éléments, nous pouvons ajouter les conséquences
environnementales en terme de pollution, d’un golf, ainsi que le
grignotage supplémentaire sur des terres qui vont
subir une artificialisation, alors que dans le même temps paysan-ne-s
sont en difficulté pour trouver et acquérir des terres.
Notons que le projet de golf à Crots n’exclut pas la possibilité de
projet immobilier touristique complémentaire : "La recherche de
partenariat privé, qui peut être partiel, ne parait envisageable que si
le Projet inclus un programme immobilier touristique pouvant contribuer à
un retour sur investissement de moyen terme."
Par ailleurs, cette activité sportive et de loisir fait partie de celles qui mobilisent le plus de ressources naturelles :
Les golfs accentuent la spéculation immobilière, foncière et financière.
La pression sur le foncier (naturel, agricole et urbain) continue
d’augmenter de même que la périurbanisation. Cette pression détruit les
milieux naturels et agricoles. En France, les terrains dédiés aux golfs
occuperaient une surface équivalente à deux fois la taille de Paris.
Malgré le fait que les défenseur des golfs estiment que ces derniers
produisent une quantité d’oxygène équivalente aux besoins de 2 millions
d’habitants, en réalité cela reste inférieur à la production d’une forêt
ou d’une prairie permanente....
Au final, nous voulons maintenir des conditions d’existence possibles et désirables pour les habitant-e-s des Hautes-Alpes, comme pour le reste du monde et le reste du vivant, et cela sera possible uniquement en dehors du monde marchand. Le 17 avril se trouve être aussi la journée internationale des luttes paysannes, qui défend chaque année la nécessité de préserver des terres.
Rendez-vous donc le samedi 17 avril à 12h à l’intersection
RN94/route de Boscodon pour la défense des terres et de la nature,
contre l’artificialisation, la bétonisation et la réintoxication du
monde.
Pic-nic partagé le midi/soir
Signer l’appel local : adieuglacier05@gmail.com
La Confédération Paysanne s’associe à cette action
Signer l’appel national : agir17@riseup.net
L’appel complet sur : https://agir17.noblogs.org/
Un projet de golf existe à Crots depuis 20 ans, d'abord 18 trous sinon pas sérieux, maintenant en 2020 9 trous c'est beaucoup mieux. 3 millions d'argent public, une rentabilité évasif, une étude d'impact a été fait :
Vous pouvez le trouver ici:
https://drive.google.com/file/d/1RnWvJlKsxZerE5sdaSpCo1k-w-Dl47Di/view?usp=sharing
10 hectares en zones rouges , une dérogation a prévoir, des machines a concasser les cailloux a faire passer . De l'engrais, du gazon, des pesticides, un seul parcours nécessite autant d'eau qu'une ville de 7000 habitants par an - 18 kg de pesticides par hectares, des balles qui se perdent pas très durables...
Voir plus: https://www.goodplanet.info/2012/10/17/le-golf-un-sport-nature-pas-vraiment-green/
En 2018 un golf de 18 trous sinon rien, un golf de 9 trous en 2020 !
Un projet concurrent à Serre-Chevalier ?
La maire d'Embrun nous promet un golf durable et écolo !
Hautes-Alpes : le point sur le projet du golf de Crots avec Chantal Eyméoud from ALTO Dici Radio on Vimeo.
Le maire de Crots, nous dit clairement, il y a golf et golf !
https://www.ram05.fr/wordpress/municipales-jean-pierre-gandois-crots/