A partir de 1945 l'électricité suit le prix du pétrole, mais en 1973 la France à lancer son plan géant électronucléaire. Le prix n'est plus fixé par le pétrole, le prix d'une électricité nucléaire, qui ne paye ni assurances, ni ne provisionne le prix du démantèlement et de 24 000 ans de gestions de déchets, le prix de l’électricité va monter bien moins vite que le pouvoir d'achat et l'électricité devient un bien que l'on peut gaspiller comme on gaspille l'alimentation: la moitié de la bouffe finit à la poubelle, l'électricité, aussi. Il devient plus cher d'économiser l'électricité que de la gaspiller, le prix est historiquement bas
On peut ainsi dans le système Boiteux faire concurrence aux pétrole et gaz importés pour un usage ou elle était chère, produire de la chaleur.
L'indépendance est atteinte, à condition de considérer que l'uranium gabonnais et nigérien est à nous. EDF s'enrichit, prospère et devient une vache à lait de l'état qui ponctionne allégrement pour boucler ses budgets. EDF met au point avec l'Allemagne la nouvelle génération de réacteurs qui seront Européens (EPR), intrinsèquement sur: piscine bunkérisée, double enceinte de confinement, récupérateur de cœur fondu en cas de fusion du cœur. Au firmament de leur gloire, les nucléocrates en plein euphorie décident de construire le plus gros réacteur du monde, dans lequel aurait lieu le taux de réaction nucléaire la plus dense du monde, le rendement de vapeur le plus élevée des centrales nucléaires et qu'il pourrait supporter 100 % de combustibles à plutonium. Les chercheurs ont de quoi s'occuper après la fermeture de super phénix. Il faut faire vite, la nouvelle génération doit être construite en 2010.
Dans les années 2000, l'Europe décide de tout privatiser, la brocante des services public est lancée. Tout doit y passer, même ce que nos anciens ont nationalisé à force de constater les dysfonctionnements du libéralisme sur ces secteurs stratégiques: l'énergie et les transports( dans l’entre-guerre: le train et l'électricité....).
La santé doit y passer mais c'est plus compliqué, les capitalistes veulent au minimum tout.
L'Europe est à leur service, les commissaires européens sont soient idiots, soit corrompus, soit impuissants....
L'objectif est clair, il faut que les producteurs d'énergie soient libres de faire ce qu'ils souhaitent et de favoriser ce que préfère le pur capitaliste: acheter pour revendre, produire c'est pénible et compliqué. Dorénavant, un fournisseur d'énergie peut n'avoir qu'un téléphone et un(e) secrétaire, il achète de l'électricité en gros et la revend. Reste à sa charge le marketing: du low cost ou marketing vert.... Le réseau se doit dans cet objectif être le plus transparent possible. Pour cela on sépare le réseau des producteurs mais pas n'importe comment, le réseau est au service des producteurs : ceux-ci payeront un timbre poste pour le transport. Que le producteur soit à Nice et le consommateur en Bretagne , il payera le même prix que le client est en face du producteur. Cela favorise pas trop la proximité. Cela évite au producteur de se casser la tête pour savoir où il pose une usine; A RTE (Reseau de Transport Electricité) à planter des pylônes. La loi sépare les producteurs des réseaux rendant toute planification impossible et favorisant les sous investissements et les accidents de réseau (black out). Pour limiter la casse (ils ont un peu appris de la Californie), une taxe est imposée au consommateur et le transporteur de réseau achète de la production qui vient en soutien du réseau.
Les factures sont alors divisées en trois: production-transport-taxes.
Pour finir leur œuvre idéologique, les intégristes ultra libéraux en pleine radicalisation créés une bourse de l'électricité appelée EPEX pour Européan Power Exchange. Le prix de l'électricité va varier toutes les heures et même devenir parfois négatif....Mais en France et dans d'autres pays les clients sont accrochés aux prix régulés et à leur fournisseur habituel national. Il faut rendre la concurrence réelle, mais l'électricité ne se transporte pas en container sur des autoroutes payés par les impôts. Pour qu'un marché européen existe, il faut construire des interconnexions transfrontalières, les réseaux ayant été pensés nationaux avec des échanges d'équilibres et de sécurité. Le réseau européen n'existe pas, on ne peut exporter que marginalement. La France, avec sont surplus nucléaire est fort motivé, elle veut tirer des lignes en Espagne, Allemagne et Italie et Grande Bretagne. Le tunnel sous la manche, le tunnel de Fréjus lui offre des possibilités. L’Europe subventionne la création de liaisons onéreuses, l'argent public est là pour cela. Il sera toujours possible de privatiser ces autoroutes électriques, une fois rentable comme les autoroutes.
La dérégulation qui aiguisait l'appétit des nucléocrates sur de leurs couts, va leur jouer un sale tour. D'abord le prix variable, cela enlève la planification nécessaire au nucléaire.
Mais un autre coup dur, l'Allemagne décide de sortir du nucléaire. Le plus dur est qu'elle ne nous aidera pas à mettre au point l'EPR, le réacteur le plus compliqué de l'histoire de cet industrie. Cruel manque, l'Allemagne a une expertise technique supérieure à la France. La France espère faire changer d'avis le gouvernement allemand et c'était presque fait en 2011 quand arrive Fukushima, l'accident de trop...
Dans un premier temps la libéralisation a lieu dans un contexte d'augmentation du prix de toutes les énergies. résultat, le prix de l'électricité monte. Les gros consommateurs sont gagnants car historiquement ils payaient plus. Les moyens et petit consommateurs sentent l'arnaque et boudent les offres de marché.
En même temps, suite à l'abandon du nucléaire par l’Allemagne, les énergies renouvelables se déploient, les allemands ont décidé de ne pas faire semblant comme les français. Négligeables en 2005, elles se développent rapidement notamment en Allemagne, Espagne, Portugal et Italie, fortement subventionnées par une taxe sur le KWh.
L'effet est double: cette taxe renchérit le cout de l'électricité et finance les ENR, qui sont rachetées à prix fixe sur 10 à 20 ans. Pour le producteur l'affaire est excellente: un prix garantie dans un marché erratique. Mais, le renchérissement du prix combiné à la crise arrête la croissance de la consommation déjà limitée par les progrès des économies d'énergie. Si entre 2005 et 2015, la capacité de production augmente de manière exponentielle, la consommation stagne.Il faut par conséquent fermer des centrales de production polluantes, (c'était l'objectif des ENR, non ?). Mais personne ne veut fermer, surtout pas les français. Les prix s'effondrent.
On peut ainsi dans le système Boiteux faire concurrence aux pétrole et gaz importés pour un usage ou elle était chère, produire de la chaleur.
L'indépendance est atteinte, à condition de considérer que l'uranium gabonnais et nigérien est à nous. EDF s'enrichit, prospère et devient une vache à lait de l'état qui ponctionne allégrement pour boucler ses budgets. EDF met au point avec l'Allemagne la nouvelle génération de réacteurs qui seront Européens (EPR), intrinsèquement sur: piscine bunkérisée, double enceinte de confinement, récupérateur de cœur fondu en cas de fusion du cœur. Au firmament de leur gloire, les nucléocrates en plein euphorie décident de construire le plus gros réacteur du monde, dans lequel aurait lieu le taux de réaction nucléaire la plus dense du monde, le rendement de vapeur le plus élevée des centrales nucléaires et qu'il pourrait supporter 100 % de combustibles à plutonium. Les chercheurs ont de quoi s'occuper après la fermeture de super phénix. Il faut faire vite, la nouvelle génération doit être construite en 2010.
Dans les années 2000, l'Europe décide de tout privatiser, la brocante des services public est lancée. Tout doit y passer, même ce que nos anciens ont nationalisé à force de constater les dysfonctionnements du libéralisme sur ces secteurs stratégiques: l'énergie et les transports( dans l’entre-guerre: le train et l'électricité....).
La santé doit y passer mais c'est plus compliqué, les capitalistes veulent au minimum tout.
L'Europe est à leur service, les commissaires européens sont soient idiots, soit corrompus, soit impuissants....
L'objectif est clair, il faut que les producteurs d'énergie soient libres de faire ce qu'ils souhaitent et de favoriser ce que préfère le pur capitaliste: acheter pour revendre, produire c'est pénible et compliqué. Dorénavant, un fournisseur d'énergie peut n'avoir qu'un téléphone et un(e) secrétaire, il achète de l'électricité en gros et la revend. Reste à sa charge le marketing: du low cost ou marketing vert.... Le réseau se doit dans cet objectif être le plus transparent possible. Pour cela on sépare le réseau des producteurs mais pas n'importe comment, le réseau est au service des producteurs : ceux-ci payeront un timbre poste pour le transport. Que le producteur soit à Nice et le consommateur en Bretagne , il payera le même prix que le client est en face du producteur. Cela favorise pas trop la proximité. Cela évite au producteur de se casser la tête pour savoir où il pose une usine; A RTE (Reseau de Transport Electricité) à planter des pylônes. La loi sépare les producteurs des réseaux rendant toute planification impossible et favorisant les sous investissements et les accidents de réseau (black out). Pour limiter la casse (ils ont un peu appris de la Californie), une taxe est imposée au consommateur et le transporteur de réseau achète de la production qui vient en soutien du réseau.
Les factures sont alors divisées en trois: production-transport-taxes.
Pour finir leur œuvre idéologique, les intégristes ultra libéraux en pleine radicalisation créés une bourse de l'électricité appelée EPEX pour Européan Power Exchange. Le prix de l'électricité va varier toutes les heures et même devenir parfois négatif....Mais en France et dans d'autres pays les clients sont accrochés aux prix régulés et à leur fournisseur habituel national. Il faut rendre la concurrence réelle, mais l'électricité ne se transporte pas en container sur des autoroutes payés par les impôts. Pour qu'un marché européen existe, il faut construire des interconnexions transfrontalières, les réseaux ayant été pensés nationaux avec des échanges d'équilibres et de sécurité. Le réseau européen n'existe pas, on ne peut exporter que marginalement. La France, avec sont surplus nucléaire est fort motivé, elle veut tirer des lignes en Espagne, Allemagne et Italie et Grande Bretagne. Le tunnel sous la manche, le tunnel de Fréjus lui offre des possibilités. L’Europe subventionne la création de liaisons onéreuses, l'argent public est là pour cela. Il sera toujours possible de privatiser ces autoroutes électriques, une fois rentable comme les autoroutes.
La dérégulation qui aiguisait l'appétit des nucléocrates sur de leurs couts, va leur jouer un sale tour. D'abord le prix variable, cela enlève la planification nécessaire au nucléaire.
Mais un autre coup dur, l'Allemagne décide de sortir du nucléaire. Le plus dur est qu'elle ne nous aidera pas à mettre au point l'EPR, le réacteur le plus compliqué de l'histoire de cet industrie. Cruel manque, l'Allemagne a une expertise technique supérieure à la France. La France espère faire changer d'avis le gouvernement allemand et c'était presque fait en 2011 quand arrive Fukushima, l'accident de trop...
Dans un premier temps la libéralisation a lieu dans un contexte d'augmentation du prix de toutes les énergies. résultat, le prix de l'électricité monte. Les gros consommateurs sont gagnants car historiquement ils payaient plus. Les moyens et petit consommateurs sentent l'arnaque et boudent les offres de marché.
En même temps, suite à l'abandon du nucléaire par l’Allemagne, les énergies renouvelables se déploient, les allemands ont décidé de ne pas faire semblant comme les français. Négligeables en 2005, elles se développent rapidement notamment en Allemagne, Espagne, Portugal et Italie, fortement subventionnées par une taxe sur le KWh.
L'effet est double: cette taxe renchérit le cout de l'électricité et finance les ENR, qui sont rachetées à prix fixe sur 10 à 20 ans. Pour le producteur l'affaire est excellente: un prix garantie dans un marché erratique. Mais, le renchérissement du prix combiné à la crise arrête la croissance de la consommation déjà limitée par les progrès des économies d'énergie. Si entre 2005 et 2015, la capacité de production augmente de manière exponentielle, la consommation stagne.Il faut par conséquent fermer des centrales de production polluantes, (c'était l'objectif des ENR, non ?). Mais personne ne veut fermer, surtout pas les français. Les prix s'effondrent.
Mais les multinationales sont furieuses, leur outil industriels devient obsolètes. La libéralisation est imposée fin 2015 en France, sur les moyens consommateurs. La réduction des surcapacités est lente, le prix s'effondre durablement. Toutes les centrales charbon ferment en France (il en reste 4) et mettent en péril la sécurité de réseau. L'Europe fait la même chose aux producteurs d'électricité qu'aux producteurs de lait, libéraliser un marché en pleine surproduction structurelle. Tout le monde y perd ses culottes. Les multinationales réagissent d'abord en faisant pression sur l'Europe pour réduire la voilure sur les ENR. Mais la population en redemande et la réduction des subventions réduit leur prix de revient et rendent les ENR compétitives....
Surtout que les chinois ont observé les allemands et ils sont entrés dans la danse. Ils ont compris le tournant historique des renouvelables: ils n'ont pas de pétrole, le charbon les asphyxie, ils dépendent du moyen orient. Les ENR deviennent une nécessité géopolitique de réduction de leur dépendance au fossile, un placement profitable dans l'avenir. En effet quoi qu'il arrive à terme, les ENR prendront le dessus avec le renchérissement des fossiles ou leur interdiction si l'humanité décide de survivre. Ils mettent les bouchés doubles et font razzia sur le photovoltaïque, ils en écroule le prix du PV et le rende, rentable en 5 ans....
Longue a comprendre, les multinationales réagissent. Certaines multinationales essaient de repeindre leur centrales polluantes comme EON a Gardanne et/ou choisissent de scinder leurs activités en deux: le polluant d'un coté, le vert de l'autre. Ainsi EON se transforme en deux parties :Uniper, pot pourri d'actifs pourris (nucléaire et aussi Gardanne) et EOn, la société des ENR, propre, verte, souriante. GDF fait de même et devient Engie, EDF confirme son EPR: Entêtement Persistant Ruineux. Elle investi tout son argent dedans et même pas en France : à se ruiner autant dévaster chez les autres.
Mais une révolution émerge au niveau du réseau: pour la première fois arrive une chose extraordinaire: le consommateur qui produit une partie de sa consommation. Pour la première fois de l'histoire, le petit producteur peut avec le photovoltaïque produire moins cher que le courant du réseau. La parité arrive en 2015 au sud de la France et remonte en 2016 au milieu de la France. La production mondiale de modules explose: Dubai installe une centrale PV à 2.7 c€/KWh quand l'EPR est vendu à 11.5 c€/KWh. Les batteries voient leur prix prendre le même chemin. Au Chili dans le nord ou il ne pleut jamais, certaines heures de la journée, l'électricité est gratuite. Bref, le modèle de réseau centralisée et descendant est obsolète. L’autoconsommation photovoltaïque est la grande nouveauté: elle consiste a produire soi-même son électricité qui est consommée directement sur son installation, tout en continuant a utiliser le réseau quand ses modules photovoltaïques ne produisent pas va. L'autoconsommation consiste aussi à produire pour son voisin ou son quartier quand on produit et que l'on consomme pas. L'autoconsommation est à l'énergie ce que l'agriculture paysanne est à l'agriculture, du local en circuit court. Face à la demande des citoyens d'une relocalisation de l'énergie et surtout vu qu'elle est moins chère que le nucléaire+réseau, celle-ci peut prendre comme un feu en plein canicule. Mal aimé et déconsidéré par une gestion perverse des autorités françaises, le photovoltaïque va s’imposer comme l'énergie numéro un....Je sais , la pollution pour les fabriquer, le recyclage, produire de l'énergie pollue c'est vrai. Mais le PV pollue 15 fois que le gaz naturel et si les modules sont fabriquer avec de l'électricité PV , il polluerait peu. Le solaire a ceci de vital, est qu'il ne fonctionne pas dans le cycle du carbone comme les fossiles ou le bois, le PV pollue le climat 10 fois moins que le gaz et déjà deux fois moins que le nucléaire et bien moins que le bois. Pour le recyclage et les métaux rares, je vous conseille de vous faire une opinion sur http://www.pvcycle.org/fr/.
La révolution du photovoltaïque.
Comme chaque animaux, ou plantes a une taille optimale de fonctionnement, chaque technologie a une taille optimale de fonctionnement. Pour une turbine, il est très onéreux de construire des petites installations de quelques KW. Les frottements d'un tuyau diminue au carré de sa section, les prises d'eau sont répartis de manières très variables, l'eau peut manquer longtemps, les débits sont limités. Le potentiel est limité.
Pour l'éolien, le vent est situé à souvent à 100 mètres de haut et sa production varie au cube de la vitesse du vent. Il faut pour rendre l'investissement en énergie du éolienne de grandes unités. Pas accessible au pékin moyen, même si des investissement collectifs peuvent être fait. Le vent n'est pas situé partout.
Le solaire lui a l'avantage d'être de toutes les énergies renouvelable la plus régulière et surtout la plus décentralisable. Il est possible de réaliser une installation de quelques kilos sans payer 10 fois le prix au kilo d'une grande installation. L'alternance jour nuit est régulière. Il est plus facile de stocker pour quelques heures que pour des mois.
Si l'hiver le soleil est 5 fois plus faible que fin juin au 45 ° parallèle, la variation est faible entre en dessous du 35 ° parallèle.
Surtout que les chinois ont observé les allemands et ils sont entrés dans la danse. Ils ont compris le tournant historique des renouvelables: ils n'ont pas de pétrole, le charbon les asphyxie, ils dépendent du moyen orient. Les ENR deviennent une nécessité géopolitique de réduction de leur dépendance au fossile, un placement profitable dans l'avenir. En effet quoi qu'il arrive à terme, les ENR prendront le dessus avec le renchérissement des fossiles ou leur interdiction si l'humanité décide de survivre. Ils mettent les bouchés doubles et font razzia sur le photovoltaïque, ils en écroule le prix du PV et le rende, rentable en 5 ans....
Longue a comprendre, les multinationales réagissent. Certaines multinationales essaient de repeindre leur centrales polluantes comme EON a Gardanne et/ou choisissent de scinder leurs activités en deux: le polluant d'un coté, le vert de l'autre. Ainsi EON se transforme en deux parties :Uniper, pot pourri d'actifs pourris (nucléaire et aussi Gardanne) et EOn, la société des ENR, propre, verte, souriante. GDF fait de même et devient Engie, EDF confirme son EPR: Entêtement Persistant Ruineux. Elle investi tout son argent dedans et même pas en France : à se ruiner autant dévaster chez les autres.
Mais une révolution émerge au niveau du réseau: pour la première fois arrive une chose extraordinaire: le consommateur qui produit une partie de sa consommation. Pour la première fois de l'histoire, le petit producteur peut avec le photovoltaïque produire moins cher que le courant du réseau. La parité arrive en 2015 au sud de la France et remonte en 2016 au milieu de la France. La production mondiale de modules explose: Dubai installe une centrale PV à 2.7 c€/KWh quand l'EPR est vendu à 11.5 c€/KWh. Les batteries voient leur prix prendre le même chemin. Au Chili dans le nord ou il ne pleut jamais, certaines heures de la journée, l'électricité est gratuite. Bref, le modèle de réseau centralisée et descendant est obsolète. L’autoconsommation photovoltaïque est la grande nouveauté: elle consiste a produire soi-même son électricité qui est consommée directement sur son installation, tout en continuant a utiliser le réseau quand ses modules photovoltaïques ne produisent pas va. L'autoconsommation consiste aussi à produire pour son voisin ou son quartier quand on produit et que l'on consomme pas. L'autoconsommation est à l'énergie ce que l'agriculture paysanne est à l'agriculture, du local en circuit court. Face à la demande des citoyens d'une relocalisation de l'énergie et surtout vu qu'elle est moins chère que le nucléaire+réseau, celle-ci peut prendre comme un feu en plein canicule. Mal aimé et déconsidéré par une gestion perverse des autorités françaises, le photovoltaïque va s’imposer comme l'énergie numéro un....Je sais , la pollution pour les fabriquer, le recyclage, produire de l'énergie pollue c'est vrai. Mais le PV pollue 15 fois que le gaz naturel et si les modules sont fabriquer avec de l'électricité PV , il polluerait peu. Le solaire a ceci de vital, est qu'il ne fonctionne pas dans le cycle du carbone comme les fossiles ou le bois, le PV pollue le climat 10 fois moins que le gaz et déjà deux fois moins que le nucléaire et bien moins que le bois. Pour le recyclage et les métaux rares, je vous conseille de vous faire une opinion sur http://www.pvcycle.org/fr/.
La révolution du photovoltaïque.
Comme chaque animaux, ou plantes a une taille optimale de fonctionnement, chaque technologie a une taille optimale de fonctionnement. Pour une turbine, il est très onéreux de construire des petites installations de quelques KW. Les frottements d'un tuyau diminue au carré de sa section, les prises d'eau sont répartis de manières très variables, l'eau peut manquer longtemps, les débits sont limités. Le potentiel est limité.
Pour l'éolien, le vent est situé à souvent à 100 mètres de haut et sa production varie au cube de la vitesse du vent. Il faut pour rendre l'investissement en énergie du éolienne de grandes unités. Pas accessible au pékin moyen, même si des investissement collectifs peuvent être fait. Le vent n'est pas situé partout.
Le solaire lui a l'avantage d'être de toutes les énergies renouvelable la plus régulière et surtout la plus décentralisable. Il est possible de réaliser une installation de quelques kilos sans payer 10 fois le prix au kilo d'une grande installation. L'alternance jour nuit est régulière. Il est plus facile de stocker pour quelques heures que pour des mois.
Si l'hiver le soleil est 5 fois plus faible que fin juin au 45 ° parallèle, la variation est faible entre en dessous du 35 ° parallèle.
En 2015 arrive la maturité pour le photovoltaïque. Elle a de spécifique est d'être simple et d'être à la portée de tous. Faire soi même faire son propre barrage, sa centrale nucléaire ou même son éolienne (le vent est en haut, elle sont plus complexes d'entretien, les grands éoliennes
sont plus écologiques que les petites ! voir notre blog). Par contre, il est
possible d'avoir ses panneaux photovoltaïque et les petites unités peuvent s'installer sur des support existant les toiture. Mais cette fois c'est la production qui
est variable.
Mais comme toujours dans l'électricité, l’intérêt du réseau est de mutualiser la consommation, production et variations et demain, stockage. A l'aube de cette révolution, la bataille du réseau commence. Garder la main et taxer l'autoconsommation, mettre des normes, comme en Espagne seront les réflexes des nucléocrates. Mais alors pourquoi ne pas taxer en TVA la pomme au fond du jardin. Cela sera dur à faire avaler.
La simplicité de la technique, de son installation et de son entretien va démocratiser le PV. Je parie même que l'on préféra mettre des chauffes-eau thermodynamiques sur PV que du solaire thermique, complexe et couteux à l'entretien et dont les rendements de chaines sont équivalent....
La bataille du réseau est la réappropriation des acteurs locaux de ce réseau électrique local. Il peut devenir une bourse d'échange entre producteurs locaux, une batterie de secours entre régions, un anti-black out. Pour cela, il ne faut pas que la part de notre facture, la part réseau ne soit pas au service du transport de la production des multinationales. Il faut que la distribution de l'électricité reviennent à des régies locales appartenant aux citoyens. Il faut changer la facturation au timbre poste du transport de l'électricité, pour rendre la concentration des moyens de production onéreuses. Il faut cesser de financer des moches THT aux services de producteurs qui délocalisent sur caisse commune. Il faut ensuite revendiquer haut et fort le droit à l'autoconsommation, avant qu'ils ne le restreignent. Il faut ensuite faire un effort pour comprendre que l'énergie doit être chère pour rendre le fait de l'économiser rentable. Une taxe doit être instituée sur l'énergie qui serait un compte d'épargne obligatoire personnel fléché vers le financement des économies d'énergie. Ce compte financerait aussi la production de la personne qui a payé cette épargne obligatoire. Ceci se rapproche de l'assurance maladie qui est une épargne obligatoire pour financer des soins quand ils sont nécessaires.
La bataille du réseau qui nous fera passer d'un Super Grid nucléaire à des micro-grid interconnectés est importante car il s'agit aussi d'une chance d'une réappropriation d'un outil essentiel, l'énergie. Il s'agit aussi de penser mutualisation au lieu de concurrence et faire reculer le fanatisme ultra-capitaliste. La tentation de l'autonomie personnelle est aussi un écueil. Elle est à la fois une aberration écologique, énergétique mais aussi sociale. Remplacer des câbles par des batteries polluera beaucoup plus qu'un simple réseau. Surtout cela rendra encore plus précaires ceux qui ne disposent pas de surface de toit ou de moyens d'investissements. Pour toutes ces raisons, l'autoconsommation photovoltaïque est une arme politique. C'est aussi et c'est pas la moindre des ses qualités, une arme de destruction massive du nucléaire. L’autoconsommation réduit considérablement la consommation nocturne de vos habitations. Généralisée c'est une arme de destruction massive du modèle économique du nucléaire existant (celui du futur c'est déjà désintégré).
L’autoconsommation est aussi un outil formidable de pédagogie pour enfin penser a économiser l'énergie domestique.
Elle nécessite et c'est loin d'en être un défaut, une coopération sur un territoire, et une coopération entre territoires, dans une logique d'échange gagnant*gagnant et non une logique de dépendance.
Avec l’autoconsommation photovoltaïque rentable nous avons dans nos mains un outil de réappropriation collectif et non un outil d'individualisation: cela dépend si on gagne ou perd la bataille de réappropriation du réseau électrique !
Pour toutes ces raisons je vous invite à ériger des panneaux PV chez vous partout pour gagner la bataille...
Politisez votre toit - posez des panneaux !
Votre argent est mieux sur votre toit que dans une banque !(et en plus il vous rapporte plus sur votre toit !)
Mais comme toujours dans l'électricité, l’intérêt du réseau est de mutualiser la consommation, production et variations et demain, stockage. A l'aube de cette révolution, la bataille du réseau commence. Garder la main et taxer l'autoconsommation, mettre des normes, comme en Espagne seront les réflexes des nucléocrates. Mais alors pourquoi ne pas taxer en TVA la pomme au fond du jardin. Cela sera dur à faire avaler.
La simplicité de la technique, de son installation et de son entretien va démocratiser le PV. Je parie même que l'on préféra mettre des chauffes-eau thermodynamiques sur PV que du solaire thermique, complexe et couteux à l'entretien et dont les rendements de chaines sont équivalent....
La bataille du réseau est la réappropriation des acteurs locaux de ce réseau électrique local. Il peut devenir une bourse d'échange entre producteurs locaux, une batterie de secours entre régions, un anti-black out. Pour cela, il ne faut pas que la part de notre facture, la part réseau ne soit pas au service du transport de la production des multinationales. Il faut que la distribution de l'électricité reviennent à des régies locales appartenant aux citoyens. Il faut changer la facturation au timbre poste du transport de l'électricité, pour rendre la concentration des moyens de production onéreuses. Il faut cesser de financer des moches THT aux services de producteurs qui délocalisent sur caisse commune. Il faut ensuite revendiquer haut et fort le droit à l'autoconsommation, avant qu'ils ne le restreignent. Il faut ensuite faire un effort pour comprendre que l'énergie doit être chère pour rendre le fait de l'économiser rentable. Une taxe doit être instituée sur l'énergie qui serait un compte d'épargne obligatoire personnel fléché vers le financement des économies d'énergie. Ce compte financerait aussi la production de la personne qui a payé cette épargne obligatoire. Ceci se rapproche de l'assurance maladie qui est une épargne obligatoire pour financer des soins quand ils sont nécessaires.
La bataille du réseau qui nous fera passer d'un Super Grid nucléaire à des micro-grid interconnectés est importante car il s'agit aussi d'une chance d'une réappropriation d'un outil essentiel, l'énergie. Il s'agit aussi de penser mutualisation au lieu de concurrence et faire reculer le fanatisme ultra-capitaliste. La tentation de l'autonomie personnelle est aussi un écueil. Elle est à la fois une aberration écologique, énergétique mais aussi sociale. Remplacer des câbles par des batteries polluera beaucoup plus qu'un simple réseau. Surtout cela rendra encore plus précaires ceux qui ne disposent pas de surface de toit ou de moyens d'investissements. Pour toutes ces raisons, l'autoconsommation photovoltaïque est une arme politique. C'est aussi et c'est pas la moindre des ses qualités, une arme de destruction massive du nucléaire. L’autoconsommation réduit considérablement la consommation nocturne de vos habitations. Généralisée c'est une arme de destruction massive du modèle économique du nucléaire existant (celui du futur c'est déjà désintégré).
L’autoconsommation est aussi un outil formidable de pédagogie pour enfin penser a économiser l'énergie domestique.
Elle nécessite et c'est loin d'en être un défaut, une coopération sur un territoire, et une coopération entre territoires, dans une logique d'échange gagnant*gagnant et non une logique de dépendance.
Avec l’autoconsommation photovoltaïque rentable nous avons dans nos mains un outil de réappropriation collectif et non un outil d'individualisation: cela dépend si on gagne ou perd la bataille de réappropriation du réseau électrique !
Pour toutes ces raisons je vous invite à ériger des panneaux PV chez vous partout pour gagner la bataille...
Politisez votre toit - posez des panneaux !
Votre argent est mieux sur votre toit que dans une banque !(et en plus il vous rapporte plus sur votre toit !)
José Pluki
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