Le démonstrateur BioTfueL prêt pour produire des biodiesel et biokérosène de seconde génération
La
plateforme de démonstration BioTfuel de Dunkerque (Nord) a été
officiellement inaugurée début décembre. Elle va pouvoir valider
techniquement la technologie de transformation de résidus agricoles ou
forestiers en biodiesel et biokérosène de seconde génération mise au
point par le CEA, IFP Energies nouvelles (Ifpen) avec l'appui des
partenaires industriels Avril, Axens, Thyssenkrupp et Total.
La validation de la partie amont du procédé se fera sur le site du groupe Avril à Venette (Oise). La biomasse y sera préparée par broyage, séchage et torréfaction. La torréfaction consiste en un traitement thermique de la biomasse à 300°C maximum, en l'absence d'oxygène et sous balayage d'azote. Elle permet de concentrer l'énergie dans le matériau. Une douzaine de biomasses représentatives des ressources disponibles à travers le monde seront traitées : pailles de céréales et oléagineux, plaquettes forestières (feuillus, résineux), cultures dédiées (miscanthus, switch grass). La seconde étape sera testée sur un site mis à disposition par Total à proximité de Dunkerque. Elle va permettre de gazéifier la biomasse puis de transformer le gaz en carburant liquide via le procédé Fischer-Tropsch.
Point original : le procédé est capable de co-traiter de la biomasse avec des ressources fossiles classiques solides ou liquides, comme des résidus pétroliers ou du charbon, pour s'affranchir des variations d'approvisionnement en biomasse. Le produit obtenu sera un mélange de carburant d'origine fossile et d'un biocarburant dont la teneur dépendra de la part de biomasse utilisée en entrée, et qui variera selon les saisons et les sites de production. "Cette flexibilité permettra de garantir la continuité de l'approvisionnement des futures unités industrielles tout en réduisant le coût de production", explique l'Ifpen. Le déploiement à l'échelle industrielle est prévu pour 2020.
Soutenu par l'Ademe dans le cadre du Fonds démonstrateur de recherche, la région Hauts-de-France et le Fonds européen de développement régional (Feder), le projet BioTfueL bénéficie de 33,2 millions d'euros de financement public pour un budget total de 178,1 millions d'euros.
La validation de la partie amont du procédé se fera sur le site du groupe Avril à Venette (Oise). La biomasse y sera préparée par broyage, séchage et torréfaction. La torréfaction consiste en un traitement thermique de la biomasse à 300°C maximum, en l'absence d'oxygène et sous balayage d'azote. Elle permet de concentrer l'énergie dans le matériau. Une douzaine de biomasses représentatives des ressources disponibles à travers le monde seront traitées : pailles de céréales et oléagineux, plaquettes forestières (feuillus, résineux), cultures dédiées (miscanthus, switch grass). La seconde étape sera testée sur un site mis à disposition par Total à proximité de Dunkerque. Elle va permettre de gazéifier la biomasse puis de transformer le gaz en carburant liquide via le procédé Fischer-Tropsch.
Point original : le procédé est capable de co-traiter de la biomasse avec des ressources fossiles classiques solides ou liquides, comme des résidus pétroliers ou du charbon, pour s'affranchir des variations d'approvisionnement en biomasse. Le produit obtenu sera un mélange de carburant d'origine fossile et d'un biocarburant dont la teneur dépendra de la part de biomasse utilisée en entrée, et qui variera selon les saisons et les sites de production. "Cette flexibilité permettra de garantir la continuité de l'approvisionnement des futures unités industrielles tout en réduisant le coût de production", explique l'Ifpen. Le déploiement à l'échelle industrielle est prévu pour 2020.
Soutenu par l'Ademe dans le cadre du Fonds démonstrateur de recherche, la région Hauts-de-France et le Fonds européen de développement régional (Feder), le projet BioTfueL bénéficie de 33,2 millions d'euros de financement public pour un budget total de 178,1 millions d'euros.
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