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jeudi 2 mai 2019

Centrale a charbon , vers un mix bois/ charbon !

 Le gouvernement a décidé de ne pas fermer les centrale a charbon de manière administrative mais de réglementer la durée de fonctionnement des centrales émettant plus de 550 gCo2.KWh, en réduisant progressivement leur durée de fonctionnement, les rendant économiquement pas viables. il évite ainsi une couteuse indemnisation dit il.
Mais ce système ouvre la voie à le reconversion de ces centrales  au mix 50% charbon , 50 % biomasse.
La combustion du bois ou la biomasse est administrativement classée à 0 gCo2/KWh au lieu de 1500 gCo2/KWh comme le voudrait la bonne rigueur scientifique (voir ici, le mythe de la neutralité charbon du bois énergie)
La combustion du charbon fait un joli 900 à 1000 g Co2/KWh.
Donc 50 % de 1000 + 50 % de zéro, cela vous donne 500 gCo2/KWh.
Avec un mix pareil, votre centrale n'est plus restreinte dans la nouvelle loi énergie et son exploitation peut continuée.
Reste que cela coute cher l’électricité au bois (100 €/MWh).
Mais l’électricité au charbon est donnée  (20 € /MWh).
Le mélange des deux vous fait du 60 €/MWh.
Le prix de l’Électricité est de 30 à 70 €/MWh selon l'heure et la  période de fonctionnement
Reste a trouver un peu de subventions, et a les faire tourner en pointe.
Et l'on peut continuer a polluer avec un mix réellement à 1250 gCo2 /KWh, le plus polluant de France !
Et l'on peut continuer à déforester au nom de l'écologie sans opposition massive qui se concentre sur le moins polluant de tout, l'éolien et le photovoltaïque !
Autant de bêtise si cela finit pas en génocide c'est qu'un miracle c'est produit.






 Article extrait de Bati Actu:

Sortir du charbon et diminuer le nucléaire


Dans la même veine, les centrales à charbon seront peu à peu poussées vers la retraite "sauf si elles étaient strictement nécessaires pour assurer la sécurité d'approvisionnement". Le projet de loi prévoit de définir un plafond d'émissions pour les installations de production électrique qui dépasseront le seuil des 550 grammes de CO2 par kWh, limitant leur durée de fonctionnement au-delà du 1er janvier 2022. Le dispositif ne serait pas contraignant mais mettrait un terme à la rentabilité financière de ces centrales. Un moyen "plus sécurisé" pour mettre un terme à leur exploitation qu'une "fermeture administrative", juridiquement plus complexe. Un accompagnement spécifique des salariés des quatre dernières unités françaises (deux pour EDF et deux pour Uniper) sera mis en place, y compris pour les sous-traitants.



Article de Des Echos

Le gouvernement pense avoir trouvé le bon outil juridique  pour sortir du charbon . Le projet de loi relatif à l'énergie et au climat, présenté ce mardi en conseil des ministres, prévoit de plafonner, à compter du 1er janvier 2022, les émissions de CO2 pour les centrales électriques dégageant plus de 550 grammes de CO2 par kilowattheure. Le dispositif vise les cinq dernières tranches produisant de l'électricité à partir de charbon - trois à EDF et deux à Uniper France. « Selon la performance de l'installation, cela donnera une durée autorisée » de fonctionnement, indique-t-on au ministère. 
Concrètement, « le plafond tel qu'on imagine le faire va baisser par 5 à 7 le nombre d'heures d'utilisation, qui tourne aujourd'hui entre 3.500 et 4.000 heures », dit-on dans l'entourage du ministre. Chaque centrale pourrait ainsi continuer à produire de l'électricité pendant 500 à 700 heures, un niveau que le gouvernement juge insuffisant pour assurer leur rentabilité, ce qui entraînerait leur fermeture. Les unités au charbon n'ont produit que 1,1 % de l'électricité l'an dernier, mais l'exécutif a fait de leur fermeture un symbole de la transition énergétique.

« Base légale »

« Une base légale commence à se dessiner mais c'est tard et on regrette que le gouvernement maintienne l'idée d'une date butoir. La bonne idée aurait été de coordonner les arrêts  . A défaut, le risque est grand de devoir importer de l'électricité carbonée », juge Luc Poyer, président d'Uniper France. « Le dispositif proposé pour les centrales à charbon ne garantit pas en l'état la tenue de l'engagement d'Emmanuel Macron, c'est-à-dire la fermeture effective de ces centrales au plus tard en 2022 », critique Anne Bringault, du Réseau action climat (CLER).

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