La cour des compte régionale a publié un rapport édifiant sur la gestion de l'hôpital de Gap et Sisteron:
Rappelons le déroulement:
Arrives-en un directeur Richard Dalmasio en 2010 à la tête du Chicas (Hôpital
Gap , Sisteron, Embrun). Sciences po Aix, technocrates pur jus, chargé des
travaux à Avignon, il reste peu en place ( Hôpital Crest, Gap puis Tours en
moins de 10 ans), il est un directeur qui aime construire et a comme spécialité
la gestion des travaux.
L'hôpital de Gap a décidé d'investir à fond en s'endettant lourdement (en 10
ans elle passe de 0 à 40 millions dettes). Investir 65 millions d'euros qu'en
vous avez 110 millions de chiffres d'affaires c'est costaud. Surtout l'hôpital décide
de s'agrandir alors que rien ne dit que le besoin est là (pas d'évaluation des
besoins dit la CRC (chambres régionale des comptes).
Surtout que face à l'hôpital public se monte une clinique privée, monté par
Mr Christian Boyer chirurgien, administrateur de l'hôpital, mari de notre
député Pascale Boyer (elle-même actionnaire à 3% de la clinique (voir déclaration
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique). Cette clinique va grignoter
l'hôpital.
S'agrandir sans besoin est déjà une idée farfelue, mais le
déroulement des travaux pose des questions. Le financement des travaux se fait
aussi par la vente de patrimoine qui ressemble à de la braderie entre l'hôpital
, la mairie de Gap et l'Office HLM OPH05, ce qui pose des questions de conflits
d'intérêts notamment pour Roger Didier maire de Gap, président du Chicas et de
L'oph05.
Mais revenons à nos travaux:
Un appel d'offres est lancé, a la grande surprise, les entreprise du BTP 05
ne sont pas retenues, C'est le groupe Fayat qui construits. Groupe marseillais
qui a beaucoup travaillé pour Mr Gaudin à rénover l'avenue de la république
dans le cadre des chantiers titanesques du centre-ville. Connu aussi pour avoir
fait des travaux polémique bordeaux (Pont Simone Veil) Lyon (musée confluence),
c'est à dire après avoir été moins cher que ces concurrents et ensuite réclamer une
rallonge pour imprévue technique (il faut renforcer le pont, la confluence à
Lyon est une zone instable). Pour les travaux du Chicas après avoir été moins
cher que les entreprises du 05, les travaux s'avèrent plus cher de beaucoup (
18 % ?) par des avenants dont la cour des comptes ne comprends pas toujours la
justification. Peut être des surprises et des imprévues, de la pente en montagne des modifications de dernières minutes ?
Mais Mr Damasio spécialiste des travaux voit les couts s'envoler, pour lui c'est pas grave,
il s'agit pour lui de surprise toujours difficiles à anticiper. Les finances
vont mal, le retour à l'équilibre se fera en bradant du patrimoine et en
comprimant le personnel. Pas son salaire.
Surprenant la dérive des couts et le retard du chantier surtout que Mr Didier
pensait le contraire quand il parlait de l'entreprise marseillaise préféré aux
haut-alpins (dont la réputation de sérieux est pourtant reconnue)
"Il a été retenu parce qu'il « garantit une réalisation optimale dans les délais envisagés, le respect du programme dans ses phases de réalisation et dans ses contraintes, un coût global compatible avec le budget de l'établissement, une bonne gestion de la qualité énergétique et environnementale avec l'installation d'une chaufferie bois sur le site », détaille Roger Didier.
"Il a été retenu parce qu'il « garantit une réalisation optimale dans les délais envisagés, le respect du programme dans ses phases de réalisation et dans ses contraintes, un coût global compatible avec le budget de l'établissement, une bonne gestion de la qualité énergétique et environnementale avec l'installation d'une chaufferie bois sur le site », détaille Roger Didier.
Que penser aussi de la qualité énergétique quand la cour des compte ne
s’explique pas pourquoi quand on investit autant dans une chaufferie bois avec
Dalkia et la performance énergétique les cout en Energie monte de 40 % dans un
contexte de chute des prix de l’Energie ?
Beaucoup de questions , comme par exemple pourquoi l'hôpital vend 5000 m²
d'immeuble à 2.5 millions d'euros au lieu de 4 estimés par le service des patrimoine
de l'état, reconnu pour toujours prendre une estimation basse. Pourquoi l'hôpital
peut brader du terrain constructible à 24 € le m² dans le centre-ville de Gap.
Comment c'est passé la négociation des transactions entre l'hôpital, la mairie
et l'oph05, sachant que ces trois structures avaient un même et seul chef, Roger
Didier ? Pourquoi toutes les transactions ont été négocier au prix le plus bas
pour l'hôpital ?
Pourquoi la mairie de Gap doit à l'hôpital des places de parking qu'elle
fournies pas ALORS qu'elle loue 280 000€/an des places à la mairie.
Voila les questions de cour des comptes.
Voila les questions de cour des comptes.
S'agrandir pour rien c'est nul, mais Mr Dalmasio ne va pas gérer les problèmes,
il est allé gérer à Tours ou il vante le développement du partenariat avec le
privé pour faire de l'hôpital un hôtel sans infirmiers, les syndicats ne sont jamais
contents.
Mr Roger Didier vue l'étendue de ses mandats porte peut-être une responsabilité dans
cette gestion catastrophique de l'hôpital ? Peut-être a t'il mal été conseillé
ou a t'il fait des mauvais choix lui-même, l'erreur est si vite faite, même si
son bras droit de l'époque Serge Moro avocat dans l'immobilier, il paraissait un
bon choix. Aléas des travaux, surcout car le terrain était en pente, chose
surprenante en montagne... peu de place pour travailler, bref des aléas des travaux
compliqués (construire un bâtiment en montagne pour des marseillais c'est
compliqué ?). Misère de l'infortune, surtout pour le personnel qui devient la
variable d'ajustements pour rembourser les dettes, l’hôpital étant considéré comme trop endetté
"Confronté à l’impossibilité d’accéder à un financement qui l’oblige à fortement
mobiliser son fonds de roulement, l’établissement a décidé de recourir au service d’un intermédiaire néerlandais, basé à Amsterdam, la société Y. Le directeur lui a confié en mars 2018 un mandat en vue de la mise en place d’un emprunt sur les marchés de capitaux, sous la forme d’un placement privé inspiré d’un produit financier allemand, le Schuldschein.
mobiliser son fonds de roulement, l’établissement a décidé de recourir au service d’un intermédiaire néerlandais, basé à Amsterdam, la société Y. Le directeur lui a confié en mars 2018 un mandat en vue de la mise en place d’un emprunt sur les marchés de capitaux, sous la forme d’un placement privé inspiré d’un produit financier allemand, le Schuldschein.
Mais à Gap la clinique privée devient florissante. Quand à l'hôpital pour
payer ses travaux inutile elle voit son personnel se faire virer. Des chirurgiens très
entreprenants ont monté avec Mr Boyer, la clinique avec des capitaux
marseillais
La réussite est exemplaire au plan financier Mr Boyer le président peut être
heureux, même si au niveau de la gestion humaine, c'est plus mitigé, les syndicats parlent de
gestion par la terreur et le personnel obtient la tête de la directrice:
La collaboration avec l'hôpital de la polyclinique porte un nom , le GCS:
"Le chicas et la polyclinique collabore mais cela reste difficile de
comprendre comment:
La polyclinique des Alpes du sud étant détentrice de l’autorisation
d’hospitalisation à domicile, le CHICAS a souhaité s’associer à elle au travers d’un GCS constitué en
établissement de santé de droit privé à but non lucratif. Le GCS « HAD* des Alpes du sud » dont le siège était à Gap, regroupait la polyclinique, le CHICAS et les centres hospitaliers d’Embrun et de Briançon et disposait d’une antenne à Briançon. Ce GCS a fonctionné entre 2012 et 2016 et a fait l’objet d’un contrôle de certification par la haute autorité de santé (HAS) en octobre 2014, à l’issue de laquelle il a été certifié avec une seule réserve tenant au circuit du médicament 65 . Les comptes financiers du CHICAS pendant sa période d’activité ne contenaient aucun des éléments d’informations financières qui auraient pourtant dû figurer dans l’annexe retraçant l’état des participations, ce qui est irrégulier. " dit la cour des comptes et de rajouter: L’établissement n’a pas été en mesure de répondre à une interrogation de la chambre concernant le coût annuel de la participation du CHICAS et le circuit de la dépense. Il a simplement indiqué que le compte de résultat 2015 du GCS, fixé par les liquidateurs, s’était soldé par une perte de 100 483 €.
En 2016, la polyclinique a décidé de sortir unilatéralement du GCS, lequel a été dissous lors d’une assemblée générale du 23 aout 2016. Les frais de liquidation supportés par le CHICAS se sont élevées d’après l’ordonnateur à 263 207,78 €. Un soutien financier de l’ARS de 490 950 € a permis de couvrir cette charge et celle des deux CH d’Embrun et de Briançon. Le reliquat devant permettre, toujours d’après l’établissement de compenser les ultimes dépenses restant à régler en 2018 sans toutefois que celles-ci soient déterminées dans leur occurrence, leur temporalité ou leur volume.
établissement de santé de droit privé à but non lucratif. Le GCS « HAD* des Alpes du sud » dont le siège était à Gap, regroupait la polyclinique, le CHICAS et les centres hospitaliers d’Embrun et de Briançon et disposait d’une antenne à Briançon. Ce GCS a fonctionné entre 2012 et 2016 et a fait l’objet d’un contrôle de certification par la haute autorité de santé (HAS) en octobre 2014, à l’issue de laquelle il a été certifié avec une seule réserve tenant au circuit du médicament 65 . Les comptes financiers du CHICAS pendant sa période d’activité ne contenaient aucun des éléments d’informations financières qui auraient pourtant dû figurer dans l’annexe retraçant l’état des participations, ce qui est irrégulier. " dit la cour des comptes et de rajouter: L’établissement n’a pas été en mesure de répondre à une interrogation de la chambre concernant le coût annuel de la participation du CHICAS et le circuit de la dépense. Il a simplement indiqué que le compte de résultat 2015 du GCS, fixé par les liquidateurs, s’était soldé par une perte de 100 483 €.
En 2016, la polyclinique a décidé de sortir unilatéralement du GCS, lequel a été dissous lors d’une assemblée générale du 23 aout 2016. Les frais de liquidation supportés par le CHICAS se sont élevées d’après l’ordonnateur à 263 207,78 €. Un soutien financier de l’ARS de 490 950 € a permis de couvrir cette charge et celle des deux CH d’Embrun et de Briançon. Le reliquat devant permettre, toujours d’après l’établissement de compenser les ultimes dépenses restant à régler en 2018 sans toutefois que celles-ci soient déterminées dans leur occurrence, leur temporalité ou leur volume.
Bref pas doué le Chicas en affaires, des travaux inutiles avec retards et
surcouts, sans nourrir les entreprises haut-alpines, des partenariats infructueux.
Alors quand l'hôpital fait intervenir des médecins libéraux c'est
la pagaille administrative, le GSC,a des problèmes: absence de PV, pas d'agence
comptable, pas compta distincte, pas de validation des taux, brefs du grand
amateurisme.
Mais l'hôpital avait aussi peur que la polyclinique soit défaillante (?)
et elle a anticipé dit l'ancien ordonnateur: Lors de l’entretien de fin de
contrôle, l’ancien ordonnateur a indiqué que cette réserve était destinée à
pouvoir accueillir les activités de la polyclinique des Alpes du sud en cas de
défaillance de celle-ci. Bref on voit que les relations entre l'hôpital public et privé sont intenses. On voit aussi que le rapprochement se fait avec "Si les discussions n’en sont qu’au tout début, 2019 devrait également voir le rapprochement entre le Chicas et la polyclinique des Alpes du Sud, avec un projet de partenariat “gagnant-gagnant” souhaité entre les deux structures."
défaillance de celle-ci. Bref on voit que les relations entre l'hôpital public et privé sont intenses. On voit aussi que le rapprochement se fait avec "Si les discussions n’en sont qu’au tout début, 2019 devrait également voir le rapprochement entre le Chicas et la polyclinique des Alpes du Sud, avec un projet de partenariat “gagnant-gagnant” souhaité entre les deux structures."
Le WIN-WIN du partenariat public-privé devrait convenir aux actionnaires
de la polyclinique dont notre cher députés Pascale Boyer. Qui en détient que 3 % (d'apres sa déclaration de L'HATVP) La tres supportice de Mr Macron
Il faut dire que nous sommes entourés en PACA de brillant entrepreneur de
clinique privé qui sont élus comme le président de la région PACA Mr Muselier (dont le Vice-Président Roger Didier et Chantal Eymeoud) dont Mediapart rapporte
quelques déboires dues surement à aux aléas de ceux qui entreprennent et n'ont
pas peur de la WIN WIN.
https://www.lanceurdalerte.info/2019/11/18/muselier-et-un-fidele-destrosi-ebranles-par-un-sulfureux-dossier-immobilier/
La privatisation de l’hôpital public passe par sa destruction, le travail est bientôt terminé, préparer votre chéquier pour vous faire opérer.
Bientôt on saura si t'es malade rapidement , t'es pauvre , t'es pas malade
La privatisation de l’hôpital public passe par sa destruction, le travail est bientôt terminé, préparer votre chéquier pour vous faire opérer.
Bientôt on saura si t'es malade rapidement , t'es pauvre , t'es pas malade
2 commentaires:
Merci pour l'info détaillée, excellent comme d'hab
T
HéBé, merci... la cour des comptes n'a donc aucun pouvoir et les élus se marrent.
R
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