Je vous écris de votre futur.
Je vous écris du futur pas si éloigné, ou règne un chaos sans nom. Ici le déni, cette capacité, si incroyable chez l’homme est devenue aussi rare que l’espoir. Plus personne n’ose le pratiquer. La seule chose proche qui la remplacé est le délire croyant. Ils poussent comme champignon après la pluie; Des sectes souvent complotistes ou attachées a des pensées magiques de renaissance d’un ordre divin sortent de partout. Leurs intolérances rendent le monde encore plus insupportable. Les familles, les couples se déchirent encore pire que pendant le Covid. Les forêts brûlent et la population éberluée s’est aperçu qu’une nation pouvant chaque jour faire voler des milliers d’avions pour transporter des touristes, n’avait qu’une trentaine de vieux canadairs en mauvais état pour lutter contre les méga-feux. Ces méga-feux font pleuvoir de la cendre incandescente qui génèrent d’autres feux. Porté par le vent , là ou elles passent, le voile gigantesque de fumées fait baisser la température mais rend l’ambiance apocalyptique. Tout le monde a une toux de tabagique. Entre la sidération et la colère, les tempéraments décident. L’âge aussi, les jeunes sont agressifs envers les boomers, les insultant régulièrement. J’ai du mal à leur donner tort. Le monde reçu en héritage est digne d’un film catastrophe. Le pouvoir ne sait pas trouver les mots qui remettrait du sens collectif. Sa réponse autoritaire a tout débordement ressemble à vouloir arrêter un raz de marée avec du grillage. Cette fois , il devrait nous dire que nous sommes en guerre et qu’effort de guerre collectif est impératif, pour juste survivre. Mais cela n'est pas possible pour nos dirigeants, cela dois être les derniers à être dans le déni. Réélire cette clique fut bien la dernière des nombreuses idées folles que nous avons eues. Avoir eu peur d’un coup de volant en fonçant dans le mur, quelle bêtise suprême.
La baisse dramatique des récoltes de céréales nécessiterait d’abattre 9 bêtes sur 10 des élevages, pour diriger les céréales vers les pays affamés. Nous devrions être cohérent avec notre la volonté très partagée de refuser l’entrée des millions de réfugiés climatiques. Ils arrivent des zones devenues trop chaudes pour être habitables et des pays dont l'état s'est effondré. Mais si le déni n’est plus de mise, l’égoïsme est devenu la règle. Ils tournent en boucle partout, son carburant est la peur. La peur de manquer. Aussi stupide est la croyance de plus en plus répandue que chacun peut bricoler seule ou a plusieurs sont petit radeau pour échapper au naufrage collectif. Mais ces radeaux sont vains car seuls une action vigoureuse collective peut faire encore quelque chose. Au moins rendre la vie un peu supportable. Hélas dans ce temps de panique, il faudrait des clairvoyants et nous avons que des melons boursouflés. Le désespoir est dans toute une partie de la population. Cela entraine un refus de se rendre au travail; Les raisons sont multiples, le dépit profond, la volonté de profiter du temps qui reste ou juste à cause d’une profonde dépression. toutes ses démissions amplifient la situation chaotique. La contrainte est peut efficace sur les condamnés à mort.
Certains milliardaires proposent des solutions miraculeuses vendues par des escrocs: asperger le ciel d’une poudre de perlimpinpin, lancé des trucs dans la haute atmosphère, du bullshit pour mégalo se rêvant sauveur du monde. Ah, les escrocs et les gourous (pléonasme), ils sont les seuls a se lancer dans le business ses temps-ci
Rien ne rendra l’ancien monde celui que plus personne ne trouve rétrospectivement horrible. Nous avons ouvert la boite de pandore et tous les maux en sortes. L’espérance doit sortir la dernière dit l'histoire, mais c’est juste un mythe. Nous n’avons pas voulu changer d’un iota ! Si un iota, nos petits gestes de colibri vendu par des entrepreneurs de bonne consciences. Je boufferai bien un colibri , ces temps-ci, avec rage, cela passerait ma colère. Des années j’en ai gâché à militer dans tout les sens pour cassandrer que nous devions tout changer sous peine de finir en génocides. Je regrette un peu, même si je peux regarder mes enfants dans les yeux en leur faisant du déni et en leur disant que ce n’est pas si grave, que l’homme c’est toujours adapté et toute l’injection de baratins tranquillisants indispensables à leur santé mentale. Je veux juste vivre ce qui reste en paix dans ce monde qui délire. Nous aurions dû réagir avant, 20 % des plus riches c’est-à-dire nous , sommes le problème : nous sommes trop gros, trop cons, trop voyageurs, trop carnivores, trop boulimique, nous voulons trop de choses, nous avons instituer la tyrannie du confort et nous n’avons rien voulu lâcher. Et toujours appliquer la règle du "plus on a moins on lâche". Nous pouvons encore faire quelques chose, une longue lutte de survie fraternelle en changeant tout mais nous avons la flemme de le faire : même si tout le monde sait qu’on doit le faire. Mais nous préférons le délire sectaires ou croyants ou construire nos maisons radeaux. Vous avez l’air de quoi avec vos poules et vos potagers pour deux soupes. Vous avez pour ambition de gagner quinze jours sur la fin du monde ? Nous vivions une période historique de l’humanité et nos générations ne sont pas à la hauteur des défis du moment ! Que des gros culs boursouflés de gras et d’égo. Un ramassis de nombrils dirigés par les pires autocentrés finement sélectionnés par nous.Nous avons brillamment détruit nos services publics indispensables et rien investis pour l'avenir, juste consommer et sauvegarder les rente. Ah mourir sacrifiés sur l’autel de la rente. Dollars Akbar !
Je vomirai bien encore ma bile, à vous des gens du passé mais j'ai pas le temps N’étant pas classé comme non essentiel, je dois partir encore de chez moi et intervenir pour aider les autres. Le confinement régulier, les écoles fermées sont de plus en plus de mise pour éviter en temps de canicule , les morts, les émeutes et les scènes de paniques comme les bouchons dramatiques. Les pénuries d’énergie sont de plus en plus régulières, comme les blacks out, les poste de transfo qui pètent sous la chaleur. L’eau manque tellement que les centrales ferment les unes après les autres, font marrer rétrospectivement les croyants du nuke et ceux qui râlaient contre la défiguration du paysage par les éoliennes: t'as vu la gueule du paysage maintenant, on dirait mars après la guerre des mondes. Quand je pense à ces connards qui hurlent quand on vient les aider, je resterai bien chez moi a faire de la musique avec mes gosses. J’aimerai tellement qu’on chante tous ensemble un soir de son balcon pour se dire a tous rien d’autre qu’un peu de bonheur collectivisé. J'aimerai temps avoir un peu de fraicheur.
A ne pas suivre...
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