Projet Syndièse: fabrication de diesel de synthèse à partir du bois, à 3 kms de Bure. 20 à 25% de la ressource lorraine supplémentaire disponible au stade du prototype.
Promoteur : CEA
SYNDIESE : acronyme pour « diesel de synthèse », projet du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) à Saudron (Haute Marne & Meuse) pour la production de carburant à partir de biomasse forestière SYNDIESE, est un projet du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) à Saudron en Haute Marne. Ce projet se situe à 3 kilomètres de la commune de Bure (Meuse) où l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) projette d’enfouir les déchets les plus radioactifs et dangereux issus de l’industrie électronucléaire (projet CIGEO).
Le projet SYNDIESE est un projet de démonstrateur pré industriel visant à produire du
diesel de synthèse à partir de 75 000 tonnes par an de biomasse sèche 1 issue de ressources forestières locales.
Voir la note de Mirabel:
http://mirabel-lne.asso.fr/f/SYNDIESE_def03062014.pdf
...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
Archives du blog
lundi 7 mars 2016
vendredi 4 mars 2016
"Menaces sur la forêt française" (52') de Benoit Grimont :
Le documentaire "Menaces sur la forêt française" (52') de Benoit Grimont :
Vous pouvez voir le documentaire de Benoit Grimond ici:
https://drive.google.com/open?id=0B_xODJk8hprccEpkMEFQSFVkUFE
"L'électricité « biomasse », débarque en France, estampillée verte et renouvelable.
Ainsi, à Gardanne, en Provence, le groupe E.ON, a entrepris dès 2012 la conversion d'une vieille centrale à charbon.
Elle deviendra, début 2016, la plus grande centrale biomasse de France.
Mais transition énergétique ne veut pas dire transition écologique.
Dégradation des paysages, gaspillage des ressources (1 arbre sur 5 est utile), pollution, industrialisation de l'exploitation forestière
et destruction de la biodiversité : l'arrivée d'E.On à Gardanne provoque colère et indignation.
Et l'impact de ce projet pharaonique n'est pas seulement local. Gardanne, devra importer une partie de son bois.
Une véritable manne pour les pays producteurs, mais un désastre pour leurs forêts.
De
la France au Québec, en passant par l'Angleterre et les Etats-Unis,
militants, élus locaux et scientifiques de renom témoignent."
"Qu'est-ce qu'on aurait pu faire avec 1,4 milliards d'euros ?" et poserons la question : "Le bois-énergie, une énergie propre ?".
Le
bois-énergie mérite un débat. Quelle différence d'impact y a-t-il entre
une centrale biomasse telle que Gardanne, les réseaux de chaleur bois
dont s'équipent nos communes et les poêles à bois ou à granules des
particuliers subventionnés par nos institutions ? Quel est l'impact sur
la pollution de l'air, sur nos forêts ?
https://drive.google.com/open?id=0B_xODJk8hprccEpkMEFQSFVkUFE
Invitation aux projections - débat : "Menaces sur la forêt française"
"L'électricité « biomasse », débarque en France, estampillée verte et renouvelable.Ainsi, à Gardanne, en Provence, le groupe E.ON, a entrepris dès 2012 la conversion d'une vieille centrale à charbon.Elle deviendra, début 2016, la plus grande centrale biomasse de France.
Mais transition énergétique ne veut pas dire transition écologique.
Dégradation des paysages, gaspillage des ressources (1 arbre sur 5 est utile), pollution, industrialisation de l'exploitation forestièreet destruction de la biodiversité : l'arrivée d'E.On à Gardanne provoque colère et indignation.Et l'impact de ce projet pharaonique n'est pas seulement local. Gardanne, devra importer une partie de son bois.Une véritable manne pour les pays producteurs, mais un désastre pour leurs forêts.De la France au Québec, en passant par l'Angleterre et les Etats-Unis, militants, élus locaux et scientifiques de renom témoignent."
Lors du débat, nous présenterons le contre projet de la centrale : "Qu'est-ce qu'on aurait pu faire avec 1,4 milliards d'euros ?" et poserons la question : "Le bois-énergie, une énergie propre ?".Le bois-énergie mérite un débat. Quelle différence d'impact y a-t-il entre une centrale biomasse telle que Gardanne, les réseaux de chaleur bois dont s'équipent nos communes et les poêles à bois ou à granules des particuliers subventionnés par nos institutions ? Quel est l'impact sur la pollution de l'air, sur nos forêts ?Nous vous invitons donc à venir à nos projections et à participer à nos débats :- le 1er mars à la salle de la Communauté de Communes d'Aiguilles à 20hCette soirée est organisée en partenariat avec l'EOEP et la Communauté de Communes du Queyras.Diane Roussel, la chargée de mission énergie, nous présentera les projets de chaufferie-bois du Queyras et l'économie circulaire qui s'est créée autour de ce secteur.- le 3 mars au cinéma L'Eau Vive de l'Argentière à 21h- le 17 mars au cinéma Le Riou Bel à Guillestre à 20h30Cordialement,
Elsa pour Rions de Soleil
Plus d'infos sur le bois énergie :Sur Rions de soleil : http://www.rionsdesoleil.org
jeudi 3 mars 2016
mardi 1 mars 2016
ETUDE ADEME SUR LE BOIS ENERGIE EN 2030 PAS DE PLACE POUR LE BOIS D'OEUVRE
l'article de Collet est plutôt insipide, il ne rend très mal
compte des approches de l'étude commandée par l'Ademe.
Elle est téléchargeable ici : http://www.ademe.fr/ disponibilites-forestieres- lenergie-materiaux-a-lhorizon- 2035.
Il y a un résumé. A chacun de se faire une opinion, mais c'est
une analyse de ressource plus complète que ce qu'on a pu lire
précédemment, n'omettant pas les contraintes de gestion, à mon
avis pragmatique et honnête. Et mettant en regard les
prospectives de consommation à l'horizon 2031-2035.
Concernant ta question, en 2031 le scénario moyen de l'offre nationale serait de 62 Mm³/an, alors que la prospective moyenne de demande serait de 90Mm³/an. Il en manque un bon peu, je t'ai collé les tableaux ci-dessous. Ils se trouvent dans les annexes, il y a pas mal d'analyses à utiliser pour outiller les débats.
Les auteurs notent que l'offre ne pourra équilibrer la demande à l'horizon 2031 que si les hypothèses optimistes sont réunies : gestion dynamique des forêts et marché du bois atone.
Le scénario de gestion dynamique conduiraient en 20 ans à un ratio prélèvement/croissance nette de 70%, au lieu de 55% actuellement. Soit 100% en forêts publiques, et 62% en forêts privées. ça pourrait être soutenable, il ne s'agit pas de ratios bruts, mais c'est hautement improbable. Quels seraient donc les personnels et les moyens de cette gestion ambitieuse ? (au passage on peut lire d'où viennent les objectifs du COP de l'ONF)
Une vision agréable, c'est celle la progression du volume moyen hexagonal à l'ha, qui passerait au-dessus des 200m³ en 2031. Une moins bonne, c'est la capture annuelle de carbone qui baisserait de 30% dans le scénario de gestion dynamique (de 86,3Mtonnes à 62,1Mtonnes). A voir, si la filière construction est aussi dynamique, ça peut compenser.
La ressource supplémentaire sera majoritairement feuillue. Les auteurs n'ont pas comptabilisés les Menus Bois (MB), car ils soutiennent que les contraintes environnementales et les coûts économiques de prélèvement sont difficiles voire impossibles à estimer. Quand aux plantations résineuses, c'est une suggestion pour des objectifs à 60 ans.
Concernant la problématique biomasse PACA, si j'ai bien lu, le meilleur scénario de gestion mettrait sur le marché 454 000m³ supplémentaires/an en 2031 ... c'est pas gagné pour l'appro local d'Uniper et d'Inova ! Mais aussi c'est pathétique de voir ainsi confirmé nos arguments.
bien cordialement
SUITE
zoom sur l'étude ADEME-IGN-FCBA
à l'horizon 2031, l'étude établit la disponibilité supplémentaire technico-économique ainsi :
- scénario à sylviculture constante :
PACA : BO-BIBE + 164 000m³ (dont BO 97 000m³), et MB +233 000m³ potentiellement récoltable
L-R : BO-BIBE + 257 000m³ (dont BO 182 000m³), et MB +286 000m³ potentiellement récoltable
- scénario à gestion dynamique progressive :
PACA : BO-BIBE + 454 000m³ (dont BO 241 000m³), et MB +373 000m³ potentiellement récoltable
L-R : BO-BIBE + 546 000m³ (dont BO 327 000m³), et MB +369 000m³ potentiellement récoltable
part privée dans le scénario 1 = 63%
part privée dans le scénario 2 = 61%
Vu la faiblesse de la politique forestière, et vu que le bois caché se trouve principalement dans les zones accidentées et de montagne, la bonne approche est plus près du scénario à sylviculture constante que du scénario dynamique.
Les menus bois sont cette partie de l'arbre qui est jusqu'à présent abandonnée en forêt, car trop coûteuse à ramasser, sauf par les particuliers. Quand on façonne l'arbre en troncs et rondins, ce qui est la méthode traditionnelle, la collecte des rémanents est trop onéreuse. Ils ne sont économiquement valorisables que si on récolte l'arbre entier, arbre qui sera détaillé éventuellement sur place de dépôt. Dans le cas général il faut laisser les "menus bois" sur le parterre des coupes, car ils participent à l'amélioration du bilan du sol (minéral et hydrique). Il peut y avoir un intérêt ponctuel de protection incendie qui conduise à les ramasser en bord de route et de zone urbanisée, mais le broyage et la dispersion sur place sont préférables pour l'environnement naturel, tout en ne compromettant pas la sécurité.
sur la zone d'approvisionnement d'UNIPER, le ressource biomasse supplémentaire disponible à l'horizon 2031, par rapport à 2015, pourrait être de :
- si on s'en tient à la qualité BIBE, environ 300 000m³, dont 200 000m³ en feuillus (hé oui, l'engagement de ne brûler que du bois de conifères ...)
- si on brûle en plus le BO, environ 700 000m³, dont 300 000m³ en feuillus (mais là on tourne carrément au parjure)
C'est à rapprocher des derniers articles de presse faisant la promo d'Uniper. Comme on l'a déjà dit et répété depuis 2013, c'est insuffisant pour garantir l'approvisionnement local des projets énergétiques (thermiques et électriques). D’où tensions sur les filières, abus de coupes, importations "insoutenables", pillage des autres continents, etc ... dès à présent ! L'utilisation de la biomasse dans ces conditions ne peut être une énergie durable, sans parler de la santé publique. L'ignorance n'est plus une excuse, on a bien affaire à une escroquerie dangereuse.
bien cordialement, R F
Elle est téléchargeable ici : http://www.ademe.fr/
Concernant ta question, en 2031 le scénario moyen de l'offre nationale serait de 62 Mm³/an, alors que la prospective moyenne de demande serait de 90Mm³/an. Il en manque un bon peu, je t'ai collé les tableaux ci-dessous. Ils se trouvent dans les annexes, il y a pas mal d'analyses à utiliser pour outiller les débats.
Les auteurs notent que l'offre ne pourra équilibrer la demande à l'horizon 2031 que si les hypothèses optimistes sont réunies : gestion dynamique des forêts et marché du bois atone.
Le scénario de gestion dynamique conduiraient en 20 ans à un ratio prélèvement/croissance nette de 70%, au lieu de 55% actuellement. Soit 100% en forêts publiques, et 62% en forêts privées. ça pourrait être soutenable, il ne s'agit pas de ratios bruts, mais c'est hautement improbable. Quels seraient donc les personnels et les moyens de cette gestion ambitieuse ? (au passage on peut lire d'où viennent les objectifs du COP de l'ONF)
Une vision agréable, c'est celle la progression du volume moyen hexagonal à l'ha, qui passerait au-dessus des 200m³ en 2031. Une moins bonne, c'est la capture annuelle de carbone qui baisserait de 30% dans le scénario de gestion dynamique (de 86,3Mtonnes à 62,1Mtonnes). A voir, si la filière construction est aussi dynamique, ça peut compenser.
La ressource supplémentaire sera majoritairement feuillue. Les auteurs n'ont pas comptabilisés les Menus Bois (MB), car ils soutiennent que les contraintes environnementales et les coûts économiques de prélèvement sont difficiles voire impossibles à estimer. Quand aux plantations résineuses, c'est une suggestion pour des objectifs à 60 ans.
Concernant la problématique biomasse PACA, si j'ai bien lu, le meilleur scénario de gestion mettrait sur le marché 454 000m³ supplémentaires/an en 2031 ... c'est pas gagné pour l'appro local d'Uniper et d'Inova ! Mais aussi c'est pathétique de voir ainsi confirmé nos arguments.
bien cordialement
SUITE
zoom sur l'étude ADEME-IGN-FCBA
à l'horizon 2031, l'étude établit la disponibilité supplémentaire technico-économique ainsi :
- scénario à sylviculture constante :
PACA : BO-BIBE + 164 000m³ (dont BO 97 000m³), et MB +233 000m³ potentiellement récoltable
L-R : BO-BIBE + 257 000m³ (dont BO 182 000m³), et MB +286 000m³ potentiellement récoltable
- scénario à gestion dynamique progressive :
PACA : BO-BIBE + 454 000m³ (dont BO 241 000m³), et MB +373 000m³ potentiellement récoltable
L-R : BO-BIBE + 546 000m³ (dont BO 327 000m³), et MB +369 000m³ potentiellement récoltable
part privée dans le scénario 1 = 63%
part privée dans le scénario 2 = 61%
Vu la faiblesse de la politique forestière, et vu que le bois caché se trouve principalement dans les zones accidentées et de montagne, la bonne approche est plus près du scénario à sylviculture constante que du scénario dynamique.
Les menus bois sont cette partie de l'arbre qui est jusqu'à présent abandonnée en forêt, car trop coûteuse à ramasser, sauf par les particuliers. Quand on façonne l'arbre en troncs et rondins, ce qui est la méthode traditionnelle, la collecte des rémanents est trop onéreuse. Ils ne sont économiquement valorisables que si on récolte l'arbre entier, arbre qui sera détaillé éventuellement sur place de dépôt. Dans le cas général il faut laisser les "menus bois" sur le parterre des coupes, car ils participent à l'amélioration du bilan du sol (minéral et hydrique). Il peut y avoir un intérêt ponctuel de protection incendie qui conduise à les ramasser en bord de route et de zone urbanisée, mais le broyage et la dispersion sur place sont préférables pour l'environnement naturel, tout en ne compromettant pas la sécurité.
sur la zone d'approvisionnement d'UNIPER, le ressource biomasse supplémentaire disponible à l'horizon 2031, par rapport à 2015, pourrait être de :
- si on s'en tient à la qualité BIBE, environ 300 000m³, dont 200 000m³ en feuillus (hé oui, l'engagement de ne brûler que du bois de conifères ...)
- si on brûle en plus le BO, environ 700 000m³, dont 300 000m³ en feuillus (mais là on tourne carrément au parjure)
C'est à rapprocher des derniers articles de presse faisant la promo d'Uniper. Comme on l'a déjà dit et répété depuis 2013, c'est insuffisant pour garantir l'approvisionnement local des projets énergétiques (thermiques et électriques). D’où tensions sur les filières, abus de coupes, importations "insoutenables", pillage des autres continents, etc ... dès à présent ! L'utilisation de la biomasse dans ces conditions ne peut être une énergie durable, sans parler de la santé publique. L'ignorance n'est plus une excuse, on a bien affaire à une escroquerie dangereuse.
bien cordialement, R F
vendredi 26 février 2016
Association Rions de Soleil vous invite à participer à sa campagne Edition d'un livre d'éducation populaire sur le nucléaire
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lundi 22 février 2016
Pas de budget pour controler la conformité de L'EPR
Il n'y aura pas de contrôle de la conformité de la cuve de l'EPR, le comptable d'EDF la jugé conforme pour éviter la faillite....
Sourrce aactu environnement:
Le 16 février, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rendu public son avis relatif au budget du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pour les années 2016 et 2017.
Si l'ASN "prend acte de l'effort consenti par le Gouvernement et le Parlement pour lui accorder 30 postes supplémentaires sur le triennal 2015-2017 et pour maintenir les crédits d'expertise de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire", elle déplore toutefois "que cet effort demeure insuffisant au regard des enjeux actuels".
En conséquence, elle "réaffirme que le dispositif de contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection constitué de l'ASN et de l'IRSN doit être doté de moyens supplémentaires", conformément à ses demandes répétées effectuées depuis trois ans.
Les problèmes de l'EPR ne sont pas prioritaires
Dans ces conditions, l'ASN "donne la priorité au traitement des sujets comportant les enjeux les plus importants en termes de protection des personnes et de l'environnement". Elle précise que "faute d'effectifs suffisants, elle devra, dès 2016, privilégier le contrôle des installations et activités existantes au détriment des projets nouveaux". La menace est à peine voilée : l'étude des tests réalisés par Areva afin d'obtenir une autorisation dérogatoire pour la cuve de l'EPR n'est pas prioritaire aux yeux de l'Autorité…
Sourrce aactu environnement:
Le 16 février, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rendu public son avis relatif au budget du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pour les années 2016 et 2017.
Si l'ASN "prend acte de l'effort consenti par le Gouvernement et le Parlement pour lui accorder 30 postes supplémentaires sur le triennal 2015-2017 et pour maintenir les crédits d'expertise de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire", elle déplore toutefois "que cet effort demeure insuffisant au regard des enjeux actuels".
En conséquence, elle "réaffirme que le dispositif de contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection constitué de l'ASN et de l'IRSN doit être doté de moyens supplémentaires", conformément à ses demandes répétées effectuées depuis trois ans.
Les problèmes de l'EPR ne sont pas prioritaires
Dans ces conditions, l'ASN "donne la priorité au traitement des sujets comportant les enjeux les plus importants en termes de protection des personnes et de l'environnement". Elle précise que "faute d'effectifs suffisants, elle devra, dès 2016, privilégier le contrôle des installations et activités existantes au détriment des projets nouveaux". La menace est à peine voilée : l'étude des tests réalisés par Areva afin d'obtenir une autorisation dérogatoire pour la cuve de l'EPR n'est pas prioritaire aux yeux de l'Autorité…
lundi 15 février 2016
Pour un débat sur le Bois énergie
Bonjour,
Nous
souhaitons lancer un débat qui concerne nos territoires, dont l'enjeu
écologique est énorme et dont le milieu politique écologique ne veut pas
aborder de peur de comprendre son erreur, il s'agit du bois énergie.
En effet, la
centrale de Gardanne au bois est l'arbre qui cache la forêt. Le développement
du bois énergie entraîne des conséquences qui seront évidentes quand il sera
difficile pour faire marche arrière....
Tant que
l'utilisation du bois énergie se contentait de brûler les déchets de sciage et
le bois impropre cela pouvait se comprendre. Et encore l'industrie du bois sait
maintenant utiliser pratiquement tous les déchets de bois pour en faire du bois
reconstitué ou de l'isolant thermique même maintenant de l’engrais (Biochar). Utilisation
qui stocke le CO2.
Mais le bois
énergie est paré de toutes les vertus. Vertus qu'adore le capitalisme vert:
économique et écologique. Les multinationale de l’énergie fonce dedans.
Ce constat est accepté et peu contesté, imposé sans débat. Nous affirmons qu'il mérite débat contradictoire et donnons nos arguments fruit d’un long débat avec les forestiers, les énergéticiens et écologues de SOS FORET lors de la lutte contre Gardanne et des assises de la foret d’octobre 2015 à Gardanne. Ils démolissent ces affirmations. Ils sont retrouvables sur l’émissions terre a terre, venu au assises de la foret.
http://www.franceculture.fr/emissions/terre-terre/extractivisme-33-la-foret-qui-cache-la-deforestation
Ce constat est accepté et peu contesté, imposé sans débat. Nous affirmons qu'il mérite débat contradictoire et donnons nos arguments fruit d’un long débat avec les forestiers, les énergéticiens et écologues de SOS FORET lors de la lutte contre Gardanne et des assises de la foret d’octobre 2015 à Gardanne. Ils démolissent ces affirmations. Ils sont retrouvables sur l’émissions terre a terre, venu au assises de la foret.
http://www.franceculture.fr/emissions/terre-terre/extractivisme-33-la-foret-qui-cache-la-deforestation
Nous en développons
quelques-uns :
Économique: il est pas cher (3 c€/KWh soit le prix du pétrole à 30€) , il est sensé développer nos régions. En réalité le bois énergie rend l'isolation non rentable (comme le pétrole pas cher). Il permet de relier des immeubles des années 50 et 60 au bois sans les isoler . Si ces mêmes immeubles avaient été isolés par l’extérieur par de l'isolant bois, les consommations aurait été divisé par 5 pour ces bâtiments pour un coût sur 40 ans inférieure que des réseaux énormes de chaleur. L'argent aurait été fléché sur des artisans locaux et aurait alimenté des usines d'isolant bois. Dans la foret 80 % de la richesse vient du bois d’œuvre et 20 % des déchets (papiers et bois énergie). En faisant de nos forêts des usines à bois énergie, nous faisons une exploitation type pays sous-développés colonisés du pillage.
Si nous développions, scieries, usines isolants, nous créerons plus de valeur à notre foret. Ainsi dans le contre-projet de Gardanne nous montrons qu'avec la même somme d'argent public nous aurions fait trois fois plus d'emplois et trois fois plus d'énergie avec 10 fois de ressources en bois pour un impact climatique 10 fois moindre....Car le plus contestable dans ces projets est qu'on va détruire les forêts du monde au non de l'écologie comme pour agro carburants...(l’équivalent de la foret françaises disparaît chaque année dans le monde)
Économique: il est pas cher (3 c€/KWh soit le prix du pétrole à 30€) , il est sensé développer nos régions. En réalité le bois énergie rend l'isolation non rentable (comme le pétrole pas cher). Il permet de relier des immeubles des années 50 et 60 au bois sans les isoler . Si ces mêmes immeubles avaient été isolés par l’extérieur par de l'isolant bois, les consommations aurait été divisé par 5 pour ces bâtiments pour un coût sur 40 ans inférieure que des réseaux énormes de chaleur. L'argent aurait été fléché sur des artisans locaux et aurait alimenté des usines d'isolant bois. Dans la foret 80 % de la richesse vient du bois d’œuvre et 20 % des déchets (papiers et bois énergie). En faisant de nos forêts des usines à bois énergie, nous faisons une exploitation type pays sous-développés colonisés du pillage.
Si nous développions, scieries, usines isolants, nous créerons plus de valeur à notre foret. Ainsi dans le contre-projet de Gardanne nous montrons qu'avec la même somme d'argent public nous aurions fait trois fois plus d'emplois et trois fois plus d'énergie avec 10 fois de ressources en bois pour un impact climatique 10 fois moindre....Car le plus contestable dans ces projets est qu'on va détruire les forêts du monde au non de l'écologie comme pour agro carburants...(l’équivalent de la foret françaises disparaît chaque année dans le monde)
Écologique:
Voici les poncifs
En France la foret s'agrandit, ce qui n'est plus vrai depuis 2011.
Interview du Pr MOLO MOLO de la Gueule Ouverte
Le déficit commercial sur la foret est 6 milliards par an. 50% de la pâte à papier vient de l'étranger, la France consomme plus de bois qu'elle en produit.La foret française est sous exploitée voir article :
Centrale Biomasse Gardanne suite 2: Intox : On ne coupe pas assez d'arbres
Une foret jeune absorbe plus de carbone qu'une vielle. Faux.
La combustion du bois est censée être neutre en carbone. Contestable :
La combustion du bois est censée être neutre en carbone. Contestable :
Le mythe de la neutralité carbone du BOIS ENERGIE
Le bois énergie rend l'isolation pas rentable et invariablement quand un
particuliers a le choix entre 30 000 € sur 40 ans pour isoler une maison au
fioul (et diviser son chauffage par 4), le particulier préfère diviser sa
facture par 2 avec un poêle a bois subventionné... On veut bien sauver la
planète mais si cela rapporte du 2% garanti payé par les autres.
Le problème sanitaire : La combustion du bois rend nos villages plus pollués que jamais. Nous avons vu les relevées de pollutions aux particules fines d’un village de la Durance, elle augmente régulièrement chaque année alors que la circulation automobile est stable: nous commençons à respirer de l'air des villes dans nos montagnes...La faute les multiples pole des particuliers.
Le problème sanitaire : La combustion du bois rend nos villages plus pollués que jamais. Nous avons vu les relevées de pollutions aux particules fines d’un village de la Durance, elle augmente régulièrement chaque année alors que la circulation automobile est stable: nous commençons à respirer de l'air des villes dans nos montagnes...La faute les multiples pole des particuliers.
La liste est
bien longue des fausses affirmations, la France veut faire du bois énergie la
première énergie renouvelable de France, il plait au grand public avec son
aspect naturel et il plait aux
multinationales: subventionnées, pas
cher, bonne image…
Le plan sur
les Hautes Alpes est de faire 400 MW de bois énergie soit l'équivalent de
Gardanne. Gardanne va démarrer avec du bois brésilien.
L'erreur fondamentale est que notre civilisation accapare dejà la moitié de tout ce que produit tous les écosystèmes et que même si nous prenions tout, cela ne suffirait pas. La solution est dans la décroissance énergétique et l’exploitation du soleil et du vent.
Nous
proposons un débats et une proposition d'exploitation du bois intelligent.
L'intelligence c'est quoi ? C'est de reconnaître et changer fasse à ses erreurs...
José Pluki.
samedi 13 février 2016
jeudi 11 février 2016
MACRON BRAQUE L'ARGENT DE VOS LIVRETS A
LE LIVRET A , LE PETIT ARGENT DE MR TOUT LE MONDE POUR LES COUPS DURS
EST RÉMUNÉRÉ A PRATIQUEMENT RIEN:
Il fiance le logement social les HLM et les projets des collectivités. Ces organismes qui investissent sur 30 ans ont besoin d'argent pas cher.
Les banques aussi, lancés dans la fuite en avant de la bulle boursière.
L''expansion de la spéculation atteint des dizaines de fois l'argent utilisé par la vraie vie. Pour continuer elle doit croître.
Cette expansion comme un trou noir avale tout.... Les assurances, les placements type LEP, les assurance vie, tout est déjà passé, maintenant elle s'attaquent au livret A....
Macron employé de banque devenu ministre avant de faire l'inverse livre le livret A aux banques. Venant d'un gouvernement socialiste, il fait ce que Sarkozy avait pas pu faire...
Voici l'article de Mediapart:
https://www.mediapart.fr/journal/economie/100216/le-logement-social-mis-en-danger-au-profit-des-banques
EST RÉMUNÉRÉ A PRATIQUEMENT RIEN:
Il fiance le logement social les HLM et les projets des collectivités. Ces organismes qui investissent sur 30 ans ont besoin d'argent pas cher.
Les banques aussi, lancés dans la fuite en avant de la bulle boursière.
L''expansion de la spéculation atteint des dizaines de fois l'argent utilisé par la vraie vie. Pour continuer elle doit croître.
Cette expansion comme un trou noir avale tout.... Les assurances, les placements type LEP, les assurance vie, tout est déjà passé, maintenant elle s'attaquent au livret A....
Macron employé de banque devenu ministre avant de faire l'inverse livre le livret A aux banques. Venant d'un gouvernement socialiste, il fait ce que Sarkozy avait pas pu faire...
Voici l'article de Mediapart:
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