...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
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jeudi 24 mars 2016
lundi 21 mars 2016
vendredi 18 mars 2016
Un exil ruineux dont on parle peu
Les multinationales souhaite utiliser les infrastructures, une population formée sans les charges. Parfois elle font de leur fond de commerce, l'image d'une région en vendant du marketing et du rêve matinées aux herbes de Provence.... Mais pour la taxe, le charme discret du trou noir fiscal du Luxembourg est le plus fort et il attire tout ! Même si cela menace d’effondrer le système sur lui même.
1 % de la planète possèdent autant que les 99 % suivant. Cela bloque l'économie.
La rémunération du capital n'est plus possible sans croissance (qui atteint ses limites physiques).
La rémunération du capital n'est plus possible sans croissance (qui atteint ses limites physiques).
Pour retarder le RESET sur les dettes, ils font de la planche à billets (fois 10 en 10ans de la base monétaire)
Les obligations d’états et les prêts finissent par des taux négatif.
La monnaie devient fondante.
La monnaie devient fondante.
Les capitaux vont s'investir dans l'immobilier et les biens matériels réels comme l'avait prévue Silvio Gesel provoquant une nouvelle bulle et un accaparement des biens matériels par les plus riches: terres agricoles, forets, immobilier...(Silvio Gesel inventeur de la monnaie locale)
Nous sommes gouverner par des menteurs aux services de voleurs dans un monde sourds et d'aveugles....
Pourrais t'on s'énerver, se mettre en colère et la diriger contre les menteurs et les voleurs Cela évacuerait peut être la peur des plus faibles qui monte inexorablement.....
Pourrais t'on s'énerver, se mettre en colère et la diriger contre les menteurs et les voleurs Cela évacuerait peut être la peur des plus faibles qui monte inexorablement.....
Après la présentation cette semaine des chiffres des finances publiques par Joaquin Cester,
directeur des Finances Publiques des Alpes de Haute-Provence,
présentant un bilan global de l’activité économique du département sous
le symbole d’un « recul historique » dû à « la restructuration d’une des grandes entreprises du département, dont la filiale s’est installée au Luxembourg », voilà que la question de l’optimisation fiscale s’invite dans le débat.
L’optimisation fiscale, de qui et quoi parle-t-on ?
Sans la nommer, cette « grande entreprise du département » qu’a pointée Joaquin Cester n’est autre que l’Occitane, basée à Manosque.
Fleuron de l’industrie senteurs-saveurs de la vallée de la Moyenne
Durance et symbole de la réussite d’une entreprise familiale, créée en
1976 par Olivier Baussan, devenue un groupe, dirigé par Reinold Geiger,
comptant aujourd'hui cinq marques : L'OCCITANE en Provence, Melvita, Le
Couvent des Minimes, Erborian et L'OCCITANE au Brésil. Avec au cœur de
ses produits les principes de l’aromathérapie et de la phytothérapie,
qui a fait de lui le premier groupe français coté à la Bourse de Hong
Kong, et des effectifs pointant à quelques 8.000 salariés dans le monde
pour un chiffre d’affaires de 1,18 milliard d’euros, en 2015.
La suite ici
La suite ici
mercredi 16 mars 2016
Les sans papiers et les sans exil
Les sans papiers et les sans exil
L'exil c'est pas facile,
quand tout autour de vous,
tout le monde devient fous,
Ironie, tu demandes l'asile,
Tu te faufiles dans la file,
tu franchis des miles et des miles,
pour te retrouver calez,
devant une ile.
Tu es isolé et tellement mille
tu es pressé et doit patienter,
Tu voulais tout changer,
et te retrouve cible.
Rôle que tu voulais délaissé,
comme quoi dans l'exil,
on peut tout abandonné,
sauf ce truc pas futile,
qu'est sa fatalité.
Tu veux la briser
Mais les sans-exil
en ont il la volonté !
L'exil c'est pas facile,
quand tout autour de vous,
tout le monde devient fous,
Ironie, tu demandes l'asile,
Tu te faufiles dans la file,
tu franchis des miles et des miles,
pour te retrouver calez,
devant une ile.
Tu es isolé et tellement mille
tu es pressé et doit patienter,
Tu voulais tout changer,
et te retrouve cible.
Rôle que tu voulais délaissé,
comme quoi dans l'exil,
on peut tout abandonné,
sauf ce truc pas futile,
qu'est sa fatalité.
Tu veux la briser
Mais les sans-exil
en ont il la volonté !
mardi 15 mars 2016
Confiez la forêt aux Multinationales, autant prend Marc Dutroux comme nou nou
La politique de l’Union européenne (UE) sur les énergies renouvelables vise à faire baisser les émissions de CO2 en remplaçant les combustibles fossiles par des alternatives durables, et l’un de ses principaux outils est la promotion de la bioénergie. Le chauffage et l’électricité obtenus à partir de la biomasse représentent plus de la moitié des énergies renouvelables produites dans l’UE
1.Les trois quarts de cette biomasse sont constitués d’une « biomasse ligneuse », issue directement des forêts. Si les États membres devaient avoir recours à la biomasse conformément à leurs plans en matière d’énergies renouvelables, d’ici 2020, la quantité de bois utilisée à des fins énergétiques équivaudrait au volume total de bois récolté aujourd’hui dans l’UE. L’UE réfléchit actuellement au moyen d’atteindre la cible qu’elle s’est fixée pour 2030 en matière d’énergies renouvelables et la Commission européenne devrait proposer de nouvelles politiques concernant les énergies renouvelables et la durabilité de la biomasse d’ici 2016-17.
Celles-ci seront les bienvenues, car poursuivre la politique européenne actuelle en matière d’énergies renouvelables ne ferait sans doute qu’aggraver la disparition des forêts et de la biodiversité, sans réellement atténuer les effets du changement climatique.
À travers cette série de notes d’information, Fern soutient l’idée que, premièrement, les nouvelles politiques européennes en matière d’énergies renouvelables devraient reconnaître qu’il n’y a pas assez de bois disponible pour permettre de développer considérablement l’utilisation de la biomasse ; et deuxièmement, que le recours à la biomasse ligneuse ne réduit pas forcément les émissions de CO2. L’UE ne devrait donc pas autoriser les subventions permettant l’utilisation de la biomasse forestière après 2020.
Cette note d’information, la première de la série, démontre la disponibilité limitée de la biomasse forestière et propose une stratégie, à l’échelle européenne, qui permettrait d’utiliser plus efficacement les ressources en bois, qui se font rares.
suite ici: http://www.fern.org/sites/fern.org/files/Bioenergy%20briefing%20note%20final%20french.pdf
1.Les trois quarts de cette biomasse sont constitués d’une « biomasse ligneuse », issue directement des forêts. Si les États membres devaient avoir recours à la biomasse conformément à leurs plans en matière d’énergies renouvelables, d’ici 2020, la quantité de bois utilisée à des fins énergétiques équivaudrait au volume total de bois récolté aujourd’hui dans l’UE. L’UE réfléchit actuellement au moyen d’atteindre la cible qu’elle s’est fixée pour 2030 en matière d’énergies renouvelables et la Commission européenne devrait proposer de nouvelles politiques concernant les énergies renouvelables et la durabilité de la biomasse d’ici 2016-17.
Celles-ci seront les bienvenues, car poursuivre la politique européenne actuelle en matière d’énergies renouvelables ne ferait sans doute qu’aggraver la disparition des forêts et de la biodiversité, sans réellement atténuer les effets du changement climatique.
À travers cette série de notes d’information, Fern soutient l’idée que, premièrement, les nouvelles politiques européennes en matière d’énergies renouvelables devraient reconnaître qu’il n’y a pas assez de bois disponible pour permettre de développer considérablement l’utilisation de la biomasse ; et deuxièmement, que le recours à la biomasse ligneuse ne réduit pas forcément les émissions de CO2. L’UE ne devrait donc pas autoriser les subventions permettant l’utilisation de la biomasse forestière après 2020.
Cette note d’information, la première de la série, démontre la disponibilité limitée de la biomasse forestière et propose une stratégie, à l’échelle européenne, qui permettrait d’utiliser plus efficacement les ressources en bois, qui se font rares.
suite ici: http://www.fern.org/sites/fern.org/files/Bioenergy%20briefing%20note%20final%20french.pdf
lundi 14 mars 2016
Bonne anniversaire Fukushima-Tchernobyl et nos centrales !!!!
Bon anniversaire Fukushima, Tchernobyl, nos centrales !
Bon anniversaire Fukushima-Tchernobyl et nos... par la-longueur-de-la-chaine
Un karaoke pour l'anniversaire de Fukushima et... par la-longueur-de-la-chaine
Bon anniversaire Fukushima-Tchernobyl et nos... par la-longueur-de-la-chaine
Une petite karaoké pour fêter cela
Un karaoke pour l'anniversaire de Fukushima et... par la-longueur-de-la-chaine
dimanche 13 mars 2016
Gestion des rémanents forestiers : préservation des sols et de la biodiversité - le projet Resobio
Vous pouvez trouver le rapport complet publié en 2013 sur le
site de l'ADEME :
et une synthèse publiée en 2015 sur le site du GIP Ecofor :
Ce travail a été financé par l'ADEME et le ministère de
l'agriculture, et menée sous la coordination du GIP Ecofor. C'est une
méta-analyse des études existantes, qui réunit les connaissances disponibles en
s'attachant à la zone tempérée qui nous concerne. Les experts observent que
les études à long terme restent rares et que cela limite les enseignements.
Il y a notamment un déficit de connaissances sur les aspects fonctionnels des
écosystèmes et les aspects de fourniture de services communs.
-----
Il est important de retenir au préalable ces 2 définitions :
1) Les rémanents forestiers : se
définissent comme l'ensemble des éléments qui restent sur le parterre des
coupes après l'exploitation. Il s'agit des menus bois + les autres produits
abandonnées, les branches Ø>7cm non valorisées, les chutes de coupe, les
feuilles, les écorces, les souches. Dans les chantiers de récolte des rémanents
ayant fait l'objet d'un suivi, environ 60% de la biomasse est exportée.
2) Les menus bois
: se définissent comme les branches d'un diamètre Ø<7cm. Ils ont une
concentration en éléments minéraux plus forte que le reste du bois. En France
leur récolte est estimée à moins de 10% de la production de plaquettes
forestières.
Aujourd'hui la récolte des menus bois n'est économiquement rentable
qu'à condition de récolter l'arbre entier. La hausse du prix de la biomasse
peut changer la donne.
Les menus bois constituent le principal gisement
additionnel de bois énergie en forêts publiques, et un gisement important en
forêt privée.
Les données d'études agronomiques : elles sont insuffisantes
- La récolte des feuillages est le type d'exportation
dont les effets sont les plus néfastes sur l'écosystème
- Plus le diamètre fin bout des menus bois diminue, plus
l'impact de leur récolte sur l'écosystème augmente.
- L'impact des récoltes de petites tiges entières
augmente en deçà d'un diamètre à 1m30 de 10 à 20 cm selon l'essence.
- La connaissance des impacts de la récolte des souches
est trop fragmentaire pour en tirer un enseignement.
La récolte des rémanents entraine une diminution des
litières, une baisse des stock de carbone et de nutriments, la modification des
communautés microbiennes et de l'activité biologique, et une altération de la
structure du sol. Les effets sont plus marqués lorsque les feuillages sont
exportés. Le statut nutritif des
arbres n'est en général pas affecté, mais les modifications entrainent
une baisse de la croissance des arbres, entre 2 et 7%. Il n'a pas été
possible de mettre en évidence quels types d'écosystème étaient les plus
sensibles.
Les données sur les impacts à long terme : elles sont inexistantes
Les rémanents au sol constituent un habitat et une ressource
pour un grand nombre d'espèces, notamment celles qui sont impliquées dans la
décomposition du bois, ou bien en dépendent. Plus que le volume total, c'est
la diversité des pièces de bois au sol qui est le déterminant majeur de la
diversité des espèces. Ces espèces constituent à leur tour une ressource
pour les niveau trophiques supérieurs, qui seront ainsi impactées (entomofaune,
herpétofaune, avifaune, etc ...)
Les effets à long terme sont mal cernés faute de données,
mais un effet cumulatif des récoltes est probable. Les études françaises sont
limitées à l'exportation des minéraux. (quasi-absence de données françaises sur
les impacts, alors que les données d'exportation des minéralomasses sont
nombreuses).
L'extraction des rémanents impacte l'ensemble de la
biodiversité, mais les études sont trop rares et trop ponctuelles pour dégager
des tendances.
Les techniques de mobilisation - stockage, passage d'engins,
sont aussi sources d'impacts non évalués.
Les recommandations des experts du GIP : de bonnes pratiques
L'état des connaissances disponibles ne permet pas de
statuer sur les stratégies de prélèvement pour minimiser les impacts. Seules
quelques propositions de bonnes pratiques peuvent être formulées.
Dans le domaine de la fertilité minérale, à l'heure actuelle les recommandations ne
peuvent être que qualitatives : limiter au maximum l'exportation des feuillages
(ndr : sont visés les conifères récoltés en arbre entier), adapter la récolte
des menus bois à la sensibilité du sol.
Dans le domaine de la biodiversité, une attention
particulière doit être portée à la récolte dans les zones forestières à rôles
de protection ou d'intérêt patrimonial, en intégrant la quantité et la qualité
de bois mort restant sur coupe parmi les objectifs de gestion.
Pour les sylviculteurs pratiquants, la correspondance entre
les seuils de pH et ceux basés sur les formes d'humus, proposée par le guide
ADEME de 2006, n'est pas vérifiée et peut mener à des erreurs de diagnostics de
sensibilité des sols à l'exportation de rémanents. Dans la pratique il est
conseillé de ne conserver que les seuils de variable pH. Il conviendrait
d'affiner l'approche en combinant la sensibilité des sols avec le niveau de
risques selon les compartiments exportés (feuillage, menus bois, branches non
valorisées, souches ...)
La question de l'épandage des cendres
L'intérêt de l'épandage des cendres de brûlage en forêt
s'inscrit dans une stratégie d'économie circulaire. Cette approche demeure
agronomique, cantonnée à la notion d'amendement minéral, avec des résultats
contradictoires. Leur réintroduction demanderait une amélioration de la
stabilité des cendres de manière à obtenir une libération progressive. La
question se pose du lessivage et de la contamination par les métaux lourds. Question
flore-faune, s'il y a restauration de la
fertilité, cela aura des impacts sur
l'activité biologique, mais sans qu'on puisse aujourd'hui mesurer les effets -
positifs et/ou négatifs - sur les cortèges d'espèces. Et ce type d'épandage en
forêts est interdit en France.
Mon commentaire :
Effectivement, la valorisation des rémanents forestiers présenterait l'avantage
de ne pas être en conflit d'usage avec
les utilisations de bois d'œuvre et d'industrie. Mais cette exportation
impacte fortement le fonctionnement des écosystèmes forestiers, sans qu'on
dispose d'évaluation des effets sur les habitats, les espèces, et les services
écosystémiques ! (comme la production de bois, le maintien des sols, la
qualité de l 'air et de l'eau, etc...)
Les approches actuelles de la récolte des rémanents sont
purement agronomiques, dans une conception réductrice de culture de bois. Les
experts apportent leurs recommandations sous une forme prudente, et
conditionnelle.
L'altération des services rendus par la forêt pourraient bien
se révéler d'un coût collectif nettement supérieur au gain énergétique. A la
lumière des connaissances actuelles, il est irresponsable de promouvoir la
récolte des menus bois, et de les prendre en compte dans la ressource de
biomasse disponible.
J'ai noté que la question des effets cumulés des diverses
agressions que subissent les écosystèmes n'est pas abordée (pollutions, pesticides,
modifications climatiques). En terme de santé publique, l'irresponsabilité
pourrait vite être requalifiée en méfait.
SOSforêtdusud - Richard Fay
mercredi 9 mars 2016
FAIRE TOURNER LE MODE DE TRANSPORT LE PLUS ENERGIVORE A LA BIOMASSE
Air Canada souhaite commencer à
mettre du biocarburant dans ses avions afin de réduire son empreinte
écologique. Le hic : dans un avenir rapproché, personne au Canada ne
semble pouvoir lui fournir ce type de carburant en quantités suffisantes
et à bon prix.
C'est la conclusion d'une étude de faisabilité réalisée par deux chercheurs ontariens à la demande d'Air Canada et d'Airbus.
« Produire des biocarburants dont le prix peut concurrencer celui du carburant actuel est un réel problème », explique à La Presse Affaires Warren Mabee, spécialiste des biocarburants à l'Université Queen's et l'un des auteurs de l'étude, qui présentera ses résultats au congrès international de la Biotech Industry Organization à Montréal ce mois-ci.
Air Canada s'est engagée à plafonner ses émissions de gaz à effet de serre dès 2020. L'entreprise souligne que le biocarburant pour les avions pourrait être acheté de sources internationales.
« Notre objectif est de trouver une source de biocarburants canadienne socialement responsable et économiquement viable. », soutient la direction d'Air Canada, dans une déclaration écrite transmise à La Presse Affaires.
Selon le chercheur Warren Mabee, ce sont les résidus forestiers, les résidus agricoles et des déchets municipaux qui forment la matière première la plus prometteuse pour fabriquer de grandes quantités de biocarburant d'avion. Peu dispendieux et abondants, ces déchets pourraient produire chaque année plus de 10 milliards de litres de biocarburant d'avion, soit plus que les ventes actuelles de carburant d'avion conventionnel (6,8 milliards de litres en 2012).
Nombreux défis
Sauf que transformer ces matières en biocarburants exige des investissements que personne n'a faits jusqu'à maintenant au Canada.
« Il reste des défis techniques et économiques à surmonter », écrivent les chercheurs, qui jugent cette option irréaliste pour 2020.
Les experts ont ensuite voulu voir si Air Canada pourrait se tourner vers les huiles végétales comme celles de soja ou de maïs pour générer du carburant d'avion. Le processus de transformation de ces huiles en carburant est bien compris. Mais ici, ce sont le prix des matières premières et la concurrence pour les sols qui risquent de miner les efforts.
Conclusion : selon les auteurs, Air Canada risque fort de se retrouver le bec à l'eau si elle veut s'approvisionner en biocarburants canadiens.
« C'est dommage parce que les biocarburants sont l'une des rares options vraiment efficaces pour réduire les émissions des entreprises aériennes », dit M. Mabee. Selon lui, la seule façon de faire débloquer les choses serait que le gouvernement intervienne pour favoriser l'essor de cette nouvelle filière.
« Si nous voulons voir le biocarburant utilisé à grande échelle par l'industrie aérienne, il faudra un programme quelconque - un prix sur le carbone ou un autre incitatif - afin de permettre aux producteurs de franchir la barrière de prix qui les empêche actuellement d'être concurrentiels », dit-il.
Air Canada, de son côté, dit demeurer optimiste même si la filière ne semble pas « viable » à l'heure actuelle. « Nous croyons qu'il y a un futur pour les biocarburants fabriqués au Canada », dit l'entreprise.
« Produire des biocarburants dont le prix peut concurrencer celui du carburant actuel est un réel problème », explique à La Presse Affaires Warren Mabee, spécialiste des biocarburants à l'Université Queen's et l'un des auteurs de l'étude, qui présentera ses résultats au congrès international de la Biotech Industry Organization à Montréal ce mois-ci.
Air Canada s'est engagée à plafonner ses émissions de gaz à effet de serre dès 2020. L'entreprise souligne que le biocarburant pour les avions pourrait être acheté de sources internationales.
« Notre objectif est de trouver une source de biocarburants canadienne socialement responsable et économiquement viable. », soutient la direction d'Air Canada, dans une déclaration écrite transmise à La Presse Affaires.
Selon le chercheur Warren Mabee, ce sont les résidus forestiers, les résidus agricoles et des déchets municipaux qui forment la matière première la plus prometteuse pour fabriquer de grandes quantités de biocarburant d'avion. Peu dispendieux et abondants, ces déchets pourraient produire chaque année plus de 10 milliards de litres de biocarburant d'avion, soit plus que les ventes actuelles de carburant d'avion conventionnel (6,8 milliards de litres en 2012).
Nombreux défis
Sauf que transformer ces matières en biocarburants exige des investissements que personne n'a faits jusqu'à maintenant au Canada.
« Il reste des défis techniques et économiques à surmonter », écrivent les chercheurs, qui jugent cette option irréaliste pour 2020.
Les experts ont ensuite voulu voir si Air Canada pourrait se tourner vers les huiles végétales comme celles de soja ou de maïs pour générer du carburant d'avion. Le processus de transformation de ces huiles en carburant est bien compris. Mais ici, ce sont le prix des matières premières et la concurrence pour les sols qui risquent de miner les efforts.
Conclusion : selon les auteurs, Air Canada risque fort de se retrouver le bec à l'eau si elle veut s'approvisionner en biocarburants canadiens.
« C'est dommage parce que les biocarburants sont l'une des rares options vraiment efficaces pour réduire les émissions des entreprises aériennes », dit M. Mabee. Selon lui, la seule façon de faire débloquer les choses serait que le gouvernement intervienne pour favoriser l'essor de cette nouvelle filière.
« Si nous voulons voir le biocarburant utilisé à grande échelle par l'industrie aérienne, il faudra un programme quelconque - un prix sur le carbone ou un autre incitatif - afin de permettre aux producteurs de franchir la barrière de prix qui les empêche actuellement d'être concurrentiels », dit-il.
Air Canada, de son côté, dit demeurer optimiste même si la filière ne semble pas « viable » à l'heure actuelle. « Nous croyons qu'il y a un futur pour les biocarburants fabriqués au Canada », dit l'entreprise.
United fait le saut
Le transporteur américain United a annoncé cette semaine que, dès
cet été, certains de ses avions voleront en utilisant du carburant
produit avec des déchets de ferme et des gras d'animaux. L'entreprise a
annoncé du même coup un investissement de 30 millions US dans Fulcrum
BioEnergy, un fabricant de biocarburants d'avion.
United utilisera un mélange incluant 30 % de biocarburants dans ses vols entre Los Angeles et San Francisco. British Airways et Southwest Airlines font partie des autres transporteurs qui ont fait des investissements importants dans les biocarburants.
United utilisera un mélange incluant 30 % de biocarburants dans ses vols entre Los Angeles et San Francisco. British Airways et Southwest Airlines font partie des autres transporteurs qui ont fait des investissements importants dans les biocarburants.
mardi 8 mars 2016
BLOQUONS LE SOMMET DES FOSSOYEURS DU CLIMAT
4 mois à peine après l’adoption de l’Accord de Paris lors de la COP21 par tous les Etats du monde, fixant l’objectif du maintien du réchauffement climatique en dessous de +2°C à l’horizon 2100, voire en dessous de +1,5°C, les grandes compagnies pétrolières et gazières se réunissent à Pau du 5 au 7 avril pour une véritable « COP21 des fossoyeurs de climat ».
Le sommet MCE Deepwater Development, accueilli par Total, visant à connecter les acteurs du marché du pétrole et du gaz en eaux profondes pour développer leurs activités et trouver des solutions communes face à la baisse des cours, ne doit pas avoir lieu ! Les stratégies que ces décideurs économiques veulent définir à Pau nous mènent droit à l’emballement irréversible et incontrôlable du climat. Forer toujours plus loin, toujours plus profond et dans des conditions de plus en plus extrêmes entre en total contradiction avec l’Accord de Paris : c’est un crime climatique !
Le mouvement Action Non-Violente COP21, ainsi que les Amis de la Terre, Alternatiba, Bizi!, 350.org, Emmaüs Lescar-Pau, et Nation Océan appellent donc tous les défenseurs du climat et des océans à se rendre à Pau du 2 au 7 avril 2016 pour empêcher physiquement la tenue de ce sommet climaticide. Durant le sommet, trois jours d’actions et mobilisations de masse dans un esprit 100% non-violent auront lieu. Elles seront précédées d’un camp climat du 2 au 4 avril.
http://www.bizimugi.eu/mce/en/
lundi 7 mars 2016
FAIRE DU DIESEL AVEC DU BOIS : LA FORET EN AGRO CARBURANT
Projet Syndièse: fabrication de diesel de synthèse à partir du bois, à 3 kms de Bure. 20 à 25% de la ressource lorraine supplémentaire disponible au stade du prototype.
Promoteur : CEA
SYNDIESE : acronyme pour « diesel de synthèse », projet du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) à Saudron (Haute Marne & Meuse) pour la production de carburant à partir de biomasse forestière SYNDIESE, est un projet du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) à Saudron en Haute Marne. Ce projet se situe à 3 kilomètres de la commune de Bure (Meuse) où l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) projette d’enfouir les déchets les plus radioactifs et dangereux issus de l’industrie électronucléaire (projet CIGEO).
Le projet SYNDIESE est un projet de démonstrateur pré industriel visant à produire du
diesel de synthèse à partir de 75 000 tonnes par an de biomasse sèche 1 issue de ressources forestières locales.
Voir la note de Mirabel:
http://mirabel-lne.asso.fr/f/SYNDIESE_def03062014.pdf
Promoteur : CEA
SYNDIESE : acronyme pour « diesel de synthèse », projet du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) à Saudron (Haute Marne & Meuse) pour la production de carburant à partir de biomasse forestière SYNDIESE, est un projet du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) à Saudron en Haute Marne. Ce projet se situe à 3 kilomètres de la commune de Bure (Meuse) où l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) projette d’enfouir les déchets les plus radioactifs et dangereux issus de l’industrie électronucléaire (projet CIGEO).
Le projet SYNDIESE est un projet de démonstrateur pré industriel visant à produire du
diesel de synthèse à partir de 75 000 tonnes par an de biomasse sèche 1 issue de ressources forestières locales.
Voir la note de Mirabel:
http://mirabel-lne.asso.fr/f/SYNDIESE_def03062014.pdf
vendredi 4 mars 2016
"Menaces sur la forêt française" (52') de Benoit Grimont :
Le documentaire "Menaces sur la forêt française" (52') de Benoit Grimont :
Vous pouvez voir le documentaire de Benoit Grimond ici:
https://drive.google.com/open?id=0B_xODJk8hprccEpkMEFQSFVkUFE
"L'électricité « biomasse », débarque en France, estampillée verte et renouvelable.
Ainsi, à Gardanne, en Provence, le groupe E.ON, a entrepris dès 2012 la conversion d'une vieille centrale à charbon.
Elle deviendra, début 2016, la plus grande centrale biomasse de France.
Mais transition énergétique ne veut pas dire transition écologique.
Dégradation des paysages, gaspillage des ressources (1 arbre sur 5 est utile), pollution, industrialisation de l'exploitation forestière
et destruction de la biodiversité : l'arrivée d'E.On à Gardanne provoque colère et indignation.
Et l'impact de ce projet pharaonique n'est pas seulement local. Gardanne, devra importer une partie de son bois.
Une véritable manne pour les pays producteurs, mais un désastre pour leurs forêts.
De
la France au Québec, en passant par l'Angleterre et les Etats-Unis,
militants, élus locaux et scientifiques de renom témoignent."
"Qu'est-ce qu'on aurait pu faire avec 1,4 milliards d'euros ?" et poserons la question : "Le bois-énergie, une énergie propre ?".
Le
bois-énergie mérite un débat. Quelle différence d'impact y a-t-il entre
une centrale biomasse telle que Gardanne, les réseaux de chaleur bois
dont s'équipent nos communes et les poêles à bois ou à granules des
particuliers subventionnés par nos institutions ? Quel est l'impact sur
la pollution de l'air, sur nos forêts ?
https://drive.google.com/open?id=0B_xODJk8hprccEpkMEFQSFVkUFE
Invitation aux projections - débat : "Menaces sur la forêt française"
"L'électricité « biomasse », débarque en France, estampillée verte et renouvelable.Ainsi, à Gardanne, en Provence, le groupe E.ON, a entrepris dès 2012 la conversion d'une vieille centrale à charbon.Elle deviendra, début 2016, la plus grande centrale biomasse de France.
Mais transition énergétique ne veut pas dire transition écologique.
Dégradation des paysages, gaspillage des ressources (1 arbre sur 5 est utile), pollution, industrialisation de l'exploitation forestièreet destruction de la biodiversité : l'arrivée d'E.On à Gardanne provoque colère et indignation.Et l'impact de ce projet pharaonique n'est pas seulement local. Gardanne, devra importer une partie de son bois.Une véritable manne pour les pays producteurs, mais un désastre pour leurs forêts.De la France au Québec, en passant par l'Angleterre et les Etats-Unis, militants, élus locaux et scientifiques de renom témoignent."
Lors du débat, nous présenterons le contre projet de la centrale : "Qu'est-ce qu'on aurait pu faire avec 1,4 milliards d'euros ?" et poserons la question : "Le bois-énergie, une énergie propre ?".Le bois-énergie mérite un débat. Quelle différence d'impact y a-t-il entre une centrale biomasse telle que Gardanne, les réseaux de chaleur bois dont s'équipent nos communes et les poêles à bois ou à granules des particuliers subventionnés par nos institutions ? Quel est l'impact sur la pollution de l'air, sur nos forêts ?Nous vous invitons donc à venir à nos projections et à participer à nos débats :- le 1er mars à la salle de la Communauté de Communes d'Aiguilles à 20hCette soirée est organisée en partenariat avec l'EOEP et la Communauté de Communes du Queyras.Diane Roussel, la chargée de mission énergie, nous présentera les projets de chaufferie-bois du Queyras et l'économie circulaire qui s'est créée autour de ce secteur.- le 3 mars au cinéma L'Eau Vive de l'Argentière à 21h- le 17 mars au cinéma Le Riou Bel à Guillestre à 20h30Cordialement,
Elsa pour Rions de Soleil
Plus d'infos sur le bois énergie :Sur Rions de soleil : http://www.rionsdesoleil.org
jeudi 3 mars 2016
mardi 1 mars 2016
ETUDE ADEME SUR LE BOIS ENERGIE EN 2030 PAS DE PLACE POUR LE BOIS D'OEUVRE
l'article de Collet est plutôt insipide, il ne rend très mal
compte des approches de l'étude commandée par l'Ademe.
Elle est téléchargeable ici : http://www.ademe.fr/disponibilites-forestieres-lenergie-materiaux-a-lhorizon-2035 .
Il y a un résumé. A chacun de se faire une opinion, mais c'est
une analyse de ressource plus complète que ce qu'on a pu lire
précédemment, n'omettant pas les contraintes de gestion, à mon
avis pragmatique et honnête. Et mettant en regard les
prospectives de consommation à l'horizon 2031-2035.
Concernant ta question, en 2031 le scénario moyen de l'offre nationale serait de 62 Mm³/an, alors que la prospective moyenne de demande serait de 90Mm³/an. Il en manque un bon peu, je t'ai collé les tableaux ci-dessous. Ils se trouvent dans les annexes, il y a pas mal d'analyses à utiliser pour outiller les débats.
Les auteurs notent que l'offre ne pourra équilibrer la demande à l'horizon 2031 que si les hypothèses optimistes sont réunies : gestion dynamique des forêts et marché du bois atone.
Le scénario de gestion dynamique conduiraient en 20 ans à un ratio prélèvement/croissance nette de 70%, au lieu de 55% actuellement. Soit 100% en forêts publiques, et 62% en forêts privées. ça pourrait être soutenable, il ne s'agit pas de ratios bruts, mais c'est hautement improbable. Quels seraient donc les personnels et les moyens de cette gestion ambitieuse ? (au passage on peut lire d'où viennent les objectifs du COP de l'ONF)
Une vision agréable, c'est celle la progression du volume moyen hexagonal à l'ha, qui passerait au-dessus des 200m³ en 2031. Une moins bonne, c'est la capture annuelle de carbone qui baisserait de 30% dans le scénario de gestion dynamique (de 86,3Mtonnes à 62,1Mtonnes). A voir, si la filière construction est aussi dynamique, ça peut compenser.
La ressource supplémentaire sera majoritairement feuillue. Les auteurs n'ont pas comptabilisés les Menus Bois (MB), car ils soutiennent que les contraintes environnementales et les coûts économiques de prélèvement sont difficiles voire impossibles à estimer. Quand aux plantations résineuses, c'est une suggestion pour des objectifs à 60 ans.
Concernant la problématique biomasse PACA, si j'ai bien lu, le meilleur scénario de gestion mettrait sur le marché 454 000m³ supplémentaires/an en 2031 ... c'est pas gagné pour l'appro local d'Uniper et d'Inova ! Mais aussi c'est pathétique de voir ainsi confirmé nos arguments.
bien cordialement


SUITE
zoom sur l'étude ADEME-IGN-FCBA
à l'horizon 2031, l'étude établit la disponibilité supplémentaire technico-économique ainsi :
- scénario à sylviculture constante :
PACA : BO-BIBE + 164 000m³ (dont BO 97 000m³), et MB +233 000m³ potentiellement récoltable
L-R : BO-BIBE + 257 000m³ (dont BO 182 000m³), et MB +286 000m³ potentiellement récoltable
- scénario à gestion dynamique progressive :
PACA : BO-BIBE + 454 000m³ (dont BO 241 000m³), et MB +373 000m³ potentiellement récoltable
L-R : BO-BIBE + 546 000m³ (dont BO 327 000m³), et MB +369 000m³ potentiellement récoltable
part privée dans le scénario 1 = 63%
part privée dans le scénario 2 = 61%
Vu la faiblesse de la politique forestière, et vu que le bois caché se trouve principalement dans les zones accidentées et de montagne, la bonne approche est plus près du scénario à sylviculture constante que du scénario dynamique.
Les menus bois sont cette partie de l'arbre qui est jusqu'à présent abandonnée en forêt, car trop coûteuse à ramasser, sauf par les particuliers. Quand on façonne l'arbre en troncs et rondins, ce qui est la méthode traditionnelle, la collecte des rémanents est trop onéreuse. Ils ne sont économiquement valorisables que si on récolte l'arbre entier, arbre qui sera détaillé éventuellement sur place de dépôt. Dans le cas général il faut laisser les "menus bois" sur le parterre des coupes, car ils participent à l'amélioration du bilan du sol (minéral et hydrique). Il peut y avoir un intérêt ponctuel de protection incendie qui conduise à les ramasser en bord de route et de zone urbanisée, mais le broyage et la dispersion sur place sont préférables pour l'environnement naturel, tout en ne compromettant pas la sécurité.
sur la zone d'approvisionnement d'UNIPER, le ressource biomasse supplémentaire disponible à l'horizon 2031, par rapport à 2015, pourrait être de :
- si on s'en tient à la qualité BIBE, environ 300 000m³, dont 200 000m³ en feuillus (hé oui, l'engagement de ne brûler que du bois de conifères ...)
- si on brûle en plus le BO, environ 700 000m³, dont 300 000m³ en feuillus (mais là on tourne carrément au parjure)
C'est à rapprocher des derniers articles de presse faisant la promo d'Uniper. Comme on l'a déjà dit et répété depuis 2013, c'est insuffisant pour garantir l'approvisionnement local des projets énergétiques (thermiques et électriques). D’où tensions sur les filières, abus de coupes, importations "insoutenables", pillage des autres continents, etc ... dès à présent ! L'utilisation de la biomasse dans ces conditions ne peut être une énergie durable, sans parler de la santé publique. L'ignorance n'est plus une excuse, on a bien affaire à une escroquerie dangereuse.
bien cordialement, R F
Elle est téléchargeable ici : http://www.ademe.fr/
Concernant ta question, en 2031 le scénario moyen de l'offre nationale serait de 62 Mm³/an, alors que la prospective moyenne de demande serait de 90Mm³/an. Il en manque un bon peu, je t'ai collé les tableaux ci-dessous. Ils se trouvent dans les annexes, il y a pas mal d'analyses à utiliser pour outiller les débats.
Les auteurs notent que l'offre ne pourra équilibrer la demande à l'horizon 2031 que si les hypothèses optimistes sont réunies : gestion dynamique des forêts et marché du bois atone.
Le scénario de gestion dynamique conduiraient en 20 ans à un ratio prélèvement/croissance nette de 70%, au lieu de 55% actuellement. Soit 100% en forêts publiques, et 62% en forêts privées. ça pourrait être soutenable, il ne s'agit pas de ratios bruts, mais c'est hautement improbable. Quels seraient donc les personnels et les moyens de cette gestion ambitieuse ? (au passage on peut lire d'où viennent les objectifs du COP de l'ONF)
Une vision agréable, c'est celle la progression du volume moyen hexagonal à l'ha, qui passerait au-dessus des 200m³ en 2031. Une moins bonne, c'est la capture annuelle de carbone qui baisserait de 30% dans le scénario de gestion dynamique (de 86,3Mtonnes à 62,1Mtonnes). A voir, si la filière construction est aussi dynamique, ça peut compenser.
La ressource supplémentaire sera majoritairement feuillue. Les auteurs n'ont pas comptabilisés les Menus Bois (MB), car ils soutiennent que les contraintes environnementales et les coûts économiques de prélèvement sont difficiles voire impossibles à estimer. Quand aux plantations résineuses, c'est une suggestion pour des objectifs à 60 ans.
Concernant la problématique biomasse PACA, si j'ai bien lu, le meilleur scénario de gestion mettrait sur le marché 454 000m³ supplémentaires/an en 2031 ... c'est pas gagné pour l'appro local d'Uniper et d'Inova ! Mais aussi c'est pathétique de voir ainsi confirmé nos arguments.
bien cordialement
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zoom sur l'étude ADEME-IGN-FCBA
à l'horizon 2031, l'étude établit la disponibilité supplémentaire technico-économique ainsi :
- scénario à sylviculture constante :
PACA : BO-BIBE + 164 000m³ (dont BO 97 000m³), et MB +233 000m³ potentiellement récoltable
L-R : BO-BIBE + 257 000m³ (dont BO 182 000m³), et MB +286 000m³ potentiellement récoltable
- scénario à gestion dynamique progressive :
PACA : BO-BIBE + 454 000m³ (dont BO 241 000m³), et MB +373 000m³ potentiellement récoltable
L-R : BO-BIBE + 546 000m³ (dont BO 327 000m³), et MB +369 000m³ potentiellement récoltable
part privée dans le scénario 1 = 63%
part privée dans le scénario 2 = 61%
Vu la faiblesse de la politique forestière, et vu que le bois caché se trouve principalement dans les zones accidentées et de montagne, la bonne approche est plus près du scénario à sylviculture constante que du scénario dynamique.
Les menus bois sont cette partie de l'arbre qui est jusqu'à présent abandonnée en forêt, car trop coûteuse à ramasser, sauf par les particuliers. Quand on façonne l'arbre en troncs et rondins, ce qui est la méthode traditionnelle, la collecte des rémanents est trop onéreuse. Ils ne sont économiquement valorisables que si on récolte l'arbre entier, arbre qui sera détaillé éventuellement sur place de dépôt. Dans le cas général il faut laisser les "menus bois" sur le parterre des coupes, car ils participent à l'amélioration du bilan du sol (minéral et hydrique). Il peut y avoir un intérêt ponctuel de protection incendie qui conduise à les ramasser en bord de route et de zone urbanisée, mais le broyage et la dispersion sur place sont préférables pour l'environnement naturel, tout en ne compromettant pas la sécurité.
sur la zone d'approvisionnement d'UNIPER, le ressource biomasse supplémentaire disponible à l'horizon 2031, par rapport à 2015, pourrait être de :
- si on s'en tient à la qualité BIBE, environ 300 000m³, dont 200 000m³ en feuillus (hé oui, l'engagement de ne brûler que du bois de conifères ...)
- si on brûle en plus le BO, environ 700 000m³, dont 300 000m³ en feuillus (mais là on tourne carrément au parjure)
C'est à rapprocher des derniers articles de presse faisant la promo d'Uniper. Comme on l'a déjà dit et répété depuis 2013, c'est insuffisant pour garantir l'approvisionnement local des projets énergétiques (thermiques et électriques). D’où tensions sur les filières, abus de coupes, importations "insoutenables", pillage des autres continents, etc ... dès à présent ! L'utilisation de la biomasse dans ces conditions ne peut être une énergie durable, sans parler de la santé publique. L'ignorance n'est plus une excuse, on a bien affaire à une escroquerie dangereuse.
bien cordialement, R F
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