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vendredi 29 novembre 2019

Tri-Casse-Craint

Coordination antinucléai re du sud-est
contact presse : 06 60 76 04 03

Le communiqué de presse du 26/11/2019

 Scandale : durant le séisme du Teil, les capteurs sismiques de l'IRSN au Tricastin ont été en saturation. Une information gardée secrète pendant 15 jours !


0_logo_pdf.pngDans une note publiée sur son site internet, ce 26 novembre 2019, l'IRSN confirme ce que nous disions dès le 11 novembre : le site atomique du Tricastin a ressenti plus violemment qu'à Cruas le tremblement de terre. C'est ce site atomique qu'il faut mettre à l'arrêt de toute urgence. A tel point que les capteurs installés en plusieurs points se sont trouvés en "saturation" maximale. L'information a été tenue secrète pendant 15 jours après le séisme du Teil (Ardèche). Scandaleux !
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2019-11-11_seisme_implantation-capteurs-IRSN_Tricastin.jpgl'IRSN avait et a des capteurs sismiques implantés autour du site du Tricastin dans le cadre d'une étude sur les mouvements du sol sur le long terme. Trois capteurs exactement dont deux en très grande proximité du site atomique. Ces capteurs sismiques ont enregistré localement les impacts du séisme du 11/11/2019 au Teil, notamment l’amplification du mouvement sismique à partir de l'épicentre. La ramification de la faille à l’origine du séisme est localisée à environ 12 km de la centrale nucléaire de Cruas et à une vingtaine de kilomètres de la centrale du Tricastin dans la vallée du Rhône.
Tricastin encore plus touché par le séisme du 11 novembre que Cruas
Or les mesures que vient de publier l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) ce mardi 26 novembre sur son site internet, soit 15 jours après le séisme (1) indiquent que c'est au Tricastin que les mouvements sismiques ont été " nettement plus forts et de durée plus longue que ceux mesurés pour le site rocheux, pourtant plus proche de l’épicentre du séisme". A tel point que "  les capteurs installés sur le remplissage sédimentaire ont atteint la limite de leur plage de mesure (phénomène de saturation). "
15 jours d'omerta et de mensonges à la population
2019-11-11_seisme_capteurs-IRSN-saturation_Tricastin.jpgL'IRSN a tenu secrète cette information capitale notamment pour la population et l'impérieuse nécessité de mettre à l'arrêt l'ensemble du site du Tricastin. L'institut conclu que ces mesures " confortent également les expertises de l’IRSN notamment, dans le cadre des derniers réexamens de sûreté pour les installations du site du Tricastin, concluant à la nécessité qu’EDF et ORANO évaluent les éventuels effets de site sur la base de mesures et de modélisations. "
On comprend mieux pourquoi Orano-Tricastin avait mis à l'arrêt le 11 novembre certaines de ses installations de manipulation d&#39 ;uranium au Tricastin. Mais pourquoi pas toutes ? et pourquoi EDF n'en a pas fait de même alors que les 4 réacteurs nucléaires, vétustes et délabrés, sont construits sur des marnes instables et se trouvent au dessus de locaux géotechniques inondés et radioactifs ? D'autant que l'ensemble du site atomique et sa dizaine d'installations nucléaires est situé sous le niveau d'eau du canal de Donzère-Mondragon qui le borde et le surplombe. Et quid de la plus grande écluse haute de 23 mètres qui se trouve en aval du site atomique et dont les portes peuvent être dangereusement fragilisées par ce tremblement de terre.
La réponse, sordide, tient en deux termes : VD4 et Fleur
"VD4" c'est la visite décennale de prolongation possible des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans. C'est ce que veut, espère et exige EDF. Le réac teur n°1 du Tricastin est le réacteur-test au niveau national. Si il passe cette visite c'est feu vert pour les 57 autres réacteurs nucléaires implantés un peu partout en France. L'enjeu financier et de mégalomanie est immense pour l'électricien. Pas question que la population informée de la réalité se mette en travers de cet objectif.
"Fleur" c'est le doux nom donné par Orano (ex-Areva) à l'implantation d'une nouvelle installation nucléaire de retraitement de l'uranium qu'elle veut implanté sur le site du Tricatin. Une sorte de La Hague bis (Tout ce qui est dégueulasse porte un joli nom). Le nucléariste a présenté son dossier dernièrement pour avis obligatoire à l'Agence de l'Environnement. Dans celui-ci on peut y lire en toute lettre - et l'avis de l'AE reprend à son compte le mensonge - que le site nucléaire du Tricastin n'est pas sur une zone à risque!
Il est clair que la  nucléocratie, sans opposition radicale de la population continuera sa folle course suicidaire faisant fi des habitants et des territoires. Il faut arrêter le bras de ces criminels et exiger la mise à l'arrêt immédiat de toutes les installations nucléaires du Tricastin et la fermeture définitive et inconditionnelle du site atomique.
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https://www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20191126_NI-Seisme-du-Teil-11112019.aspx

lundi 25 novembre 2019

Retraites, Emplois, Salaires, Conditions de travail…
En grève et en manifestation dès le 5 décembre,
Agissons pour le progrès social !


Au service exclusif des riches et de la finance, le gouvernement met en cause les conquis sociaux et les solidarités. Il met en opposition travailleurs et privés d’emploi, actifs et retraités, ouvriers ou employés et cadres, salariés du public et du privé…

Le 5 décembre exigera le rejet «en bloc» du projet de réforme des retraites qui impactera négativement le niveau des pensions. Privé et public : on est tous concernés !

Au delà des retraites, conditions de travail, rémunérations, assurance chômage, système de santé, vont être au cœur des luttes à mener après le 5 décembre.

Notre système de protection sociale et notre régime de retraite sont les meilleurs au monde. Ils ne sont pas condamnés.

Départ à taux plein à 60 ans, prise en compte des pénibilités, années d’études et précarité, augmentation générale des pensions : La CGT se bat pour une autre réforme des retraites !

Ce combat est celui de toutes et tous : avec ce projet de réforme, les solidarités laissent place au «chacun pour soi», l’insécurité sociale l’emporte sur notre sécurité sociale.

Soyons nombreuses et nombreux vendredi 5 décembre à répondre à l’appel à la grève et à la manifestation intersyndicale de Gap, Rondpoint de l’Europe à 14 h 00.
La manifestation sera suivie d’une AG à 16 h 00 devant la préfecture pour débattre ensemble des suites nécessaires à donner.

Toutes et tous dans la rue le 5 décembre 2019 !

C’est la meilleure façon de prouver l’étendue de notre colère !

Amazon serial killer de l'emploi et de l'environnement

Consultez le rapport en cliquant sur ce lien.

Chiffres et données à l’appui, cette étude expose au grand jour les conséquences dramatiques de l’activité d’Amazon en termes de fiscalité, d’écologie, de conditions de travail et d’impact sur les territoires.
Ce rapport présente les conclusions des calculs menés par les équipes des trois organisations concernant l’évasion fiscale et l’impact climatique d’Amazon, alors que la multinationale vient de publier son premier bilan carbone, qui parait être largement sous-évalué, et que ses premiers engagements environnementaux n’ont pas été tenus.
Selon Raphael Pradeau, porte-parole d’Attac : « Amazon pratique une évasion fiscale massive qui lui permet, selon nos estimations, de dissimuler 58% de son chiffre d’affaires réalisé en France. Non seulement cela a des impacts négatifs sur les recettes fiscales de l’État, mais cela contribue à renforcer la position dominante d’Amazon vis-à-vis de ses concurrents, qui payent en proportion de leur activité davantage d’impôts ».
Pour Alma Dufour des Amis de la Terre, « En vendant plus de 15 milliards de produits dans le monde et générant l’équivalent des émissions annuelles du Portugal rien que pour ses activités de stockage des données, Amazon est une des multinationale qui a le plus lourd impact sur le climat. Jeff Bezos ment tout simplement au grand public en affirmant qu’Amazon peut respecter l’accord de Paris sans réduire les ventes de produits et sans cesser la livraison par avion ».
Cette étude présente également les premiers éléments concernant l’impact économique d’Amazon sur les territoires où l’entreprise s’implante. Ainsi, les premiers chiffres, concernant les États-Unis, montrent que pour 1 emploi créé par Amazon, 2 emplois sont détruits dans le secteur du petit commerce.
Enfin, témoignages à l’appui, ce rapport montre comment l’arrivée d’Amazon bouleverse les conditions de travail dans l’ensemble du secteur de la distribution et de la livraison et comment la multinationale innove au détriment des salarié·e·s.
« Amazon développe sa présence en France en faisant travailler majoritairement des personnes ayant des contrats précaires, notamment en intérim, qui s’épuisent dans des entrepôts gigantesques de plus en plus robotisés et qui nécessiteront de moins en moins d’emploi  », dénonce Didier Aubé de Solidaires.
Ce rapport est publié alors qu’Amazon doit faire face à une augmentation significative d’actions et luttes citoyennes qui mettent à l’index ses méfaits, avec à la clef des victoires inspirantes qui sont évoquées dans le rapport.
Dans le prolongement de l’appel lancé « Contre Amazon et son monde » par des personnalités telles que Ken Loach, Alain Damasio, Priscillia Ludosky, ou encore des économistes, syndicalistes, écologistes, gilets jaunes, libraires et maisons d’éditions, le 29 novembre des dizaines d’actions seront organisées partout en France pour transformer le Black Friday en « Vendredi noir pour Amazon ».

jeudi 14 novembre 2019

A lire d'urgence sur la folie de la telesurveillance

https://technopolice.fr/

Technologies


À Marseille ou à Nice, des industriels comme Thalès ou Engie avancent main dans la main avec les élu·es pour pousser leurs projets de « Safe City ». Véritables couteaux suisses sécuritaires, ils vont de la reconnaissance des émotions dans l’espace public urbain à l’interconnexion massive de bases de données à des fins de police prédictive, en passant par la surveillance des réseaux sociaux. Les technologies informatiques comme le Big Data et l’Intelligence Artificielle sont les clés de voûte de ces différents projets. Ce sont elles qui doivent permettre d’analyser toutes les données que l’on saura produire ou collecter, établir des corrélations, faire des recoupages statistiques, tracer des individus ou administrer des lieux.
Parmi les technologies les plus utilisées dans la Technopolice, se trouve ainsi la « vidéosurveillance intelligente », par exemple à Valenciennes avec l’aide de l’entreprise Huawei, ou encore à Toulouse avec l’entreprise IBM. Elle a pour objectif de détecter certaines situations et d’émettre des alertes en cas de mouvements de foule, d’objets abandonnés, de situations inhabituelles, de personnes se mettant subitement à courir…
Dans le même ordre d’idées, toujours dans le cadre de l’analyse d’images, la reconnaissance faciale est un des autres outils favoris de la Technopolice. Visant à identifier ou authentifier des personnes à l’aide de données biométriques. Cette technologie a déjà été expérimentée sur la voie publique à Nice, pendant le carnaval en 2018, et est également en projet dans deux lycées de la région Sud, l’un à Nice et l’autre à Marseille.
Ces nouvelles capacités d’analyse automatique des flux vidéos doivent être rapprochées avec le développement des moyens de captation d’images et de leur transmission en temps réel à des centres de supervision urbains. Les caméras ne sont plus seulement fixes mais maintenant mobiles : en caméra-piétons mais aussi bientôt par drones, comme c’est déjà le cas à Istres.
D’autres technologies se mettent à pulluler sur notre territoire, comme les dispositifs de détection de bruits suspects et non plus seulement de l’image, à l’aide de microphones et d’intelligence artificielle qui se déclenchent à l’écoute d’un cri ou d’un bris de vitre, comme cela est envisagé à Saint-Etienne. Ou le développement d’applications dites « citoyennes » permettant aux personnes de notifier à leur administration non seulement des dépôts d’ordures devant chez eux, mais aussi tout « incident » sur la voie publique ou encore, comme ce fut le cas pour le projet Reporty à Nice, de signaler des « incivilités » directement à la police avec leur caméra (projet auquel la Cnil avait mis son veto).
Enfin, grâce aux outils d’analyse du « Big Data », certains acteurs cherchent à récupérer un maximum de données générées dans la ville (images de vidéosurveillance, données de la circulation, des hopitaux, de la police, des réseaux sociaux…), de les passer par le filtre d’une analyse algorithmique afin, comme cela a été annoncé à Marseille, pour l’ « Observatoire de la Tranquillité publique » « d’anticiper et donc d’empêcher le déroulement de faits problématiques pour la paix urbaine, que ce soit de la délinquance aux questions de propreté, de réglementation de la circulation et du stationnement, d’occupation temporaire du domaine public, etc. ».
L’ensemble de ces outils révèlent bien la nature de la « Safe City » telle qu’elle est fantasmée par ses promoteurs : une surveillance totale de l’espace public au travers de technologies de contrôle social, développés par des entreprises privées et avec la complaisance des élus locaux.

Plus d'infos sur :

 https://technopolice.fr/

WE anniversaire des Gilets Jaunes

Week-end anniversaire des gilets jaunes pour marquer un an de lutte qui ont :
-fait bouger les lignes et mis enfin le thème de l’inégalité au centre du débat en arrivant mème un temps à faire oublier le poison du débat sur l'identité et l'immigration. 
- arriver à faire converger les luttes, que toutes luttes sociales anti systeme est une lutte climatique même faire taire (enfin étouffer) les querelles de boutiques,
- revitaliser les luttes sociales, 
- montrer la désinformation des France Intox et BFMerde
- ringardiser le discours de Macron pour le présenter comme ce qu'il est une vision bourgeoise du 19 eme siècle.

Les gilets jaunes ont compris qu'il s'agissait d'une lutte à mort qui nécessitait de sortir de sa zone de confort (et sacrifier un peu de son sport -culture vénéré).

Sans cette lutte nous perdrons, notre santé, éducation, retraites, nos barrages, aéroport, électricité, assurance chômage, RSA... Tout sera volé.
Pour l’anecdote l’hôpital d'Embrun est en cours de liquidation...
Ils ont compris qu'ils arrêteront là ou NOUS les arrêterons
 Ils ont compris aussi que la lutte est belle.
L'AN 2 EST l'ELAN DE NOUS REJOINDRE !!!!

Afin de préparer la grande gréve illimité du 5 décembre nous vont proposons sur le 05 une série d'actions et rassemblement pour discuter et préparer la gréve convergente:

Le samedi 15 novembre:
TOKORO GAP:

Pour d'autres RDV Rond point de Tokoro à Gap vers 10hou bien plus tard.
Repas partagé avec prise de parole ( Présence d'un intervenant de la CGT au sujet de la réforme des retraites et de la grève du 5 décembre).
Et tout au cours de la journée distribution de tracts.


Castagnette à Forcalquier à 14 h

Paris

Le dimanche 17 novembre :

 
https://paris.demosphere.net/rv/74405

VENDREDI 22/11 : film " graines de rond-point " 20h30 cinéma le club à Gap , avec le réalisateur

COMMENT LES GILETS JAUNES DÉTOURNENT LES MARQUES


mardi 5 novembre 2019

Quand on joue avec la sécurité des barrages


Les batteries Nikel Fer, batteries pour durer sans metaux rares

Batterie Nickel-Fer : la championne de la longévité 

Edison proclamait à l’époque que ses batteries étaient conçues pour durer un siècle. Certes, en brillant homme d’affaire, Edison maîtrisait  l’argumentaire commercial, mais il existe un cas documenté de conditionnement de batteries Nickel-Fer de 1934 ou la capacité fut récupérée à 50% (lien).
Évidemment plus chère à l’achat que les meilleurs batteries au plomb, justifié par le coût de la matière première (Nickel), l’investissement est amorti au travers d’un coût total de possession bas.
Leur grande tolérance aux abus (charge partielle prolongée, court-circuitage, décharges profondes prolongées, chocs mécaniques, gel) permet une grande tranquillité d’esprit, les rendant particulièrement adaptés à des conditions difficiles d’utilisation, souvent retrouvées dans des configurations off-grid.
Batterie Edison

Conçues pour durer :

Jamais égalées pour leur robustesse et leur longévité depuis leur invention en 1901 par Thomas Edison & W. Jungner, elles tombèrent cependant en désuétude dans les années 1970, détrônées par le plomb, meilleur marché, puis par le li- ion dans les années 1990. La longévité exceptionnelle des batteries Nickel-Fer s’explique chimiquement.
La dégradation structurelle des éléments qui la compose (électrode de Fer et électrode de Nickel) est quasi- nulle, grâce à un électrolyte alcalin qui joue le rôle de conservateur des métaux, tout comme dans les batteries au Nickel-Cadmium (à l’inverse des batteries acides). Elles furent historiquement utilisées dans des conditions difficiles (métros, mines, aviation militaire…). 



Une conception “low-tech” supprime les risques de dysfonctionnement : 

Les batteries Nickel-Fer utilisent un électrolyte alcalin ininflammable, sans point d’éclair, composée d’une solution aqueuse à environ 25% de potasse (KOH).
Dépourvu de toxicité environnementale, sans émanation de gaz nocifs, il n’y a pas de nécessité d’un pilotage électronique des batteries (BMS), contrairement aux batteries lithium ou l’électrolyte organique n’assure pas de fonction régulatrice en cas de sur-charge.
L’électrolyte peut être changé par l’utilisateur, en utilisant de l’hydroxide de potassium technique en poudre et de l’eau distillée ou ionisée. Le revers de la médaille de ce fonctionnement sécuritaire est que les batteries Nickel-Fer possèdent un rendement inférieur (~80%)  à celui du lithium ( > 95%).
La conception tubulaire de la batterie, ou les matériaux des électrodes sont enfermés dans des tubes finement percés et plaqués nickel, permet d’avoir une résistance mécanique très élevée (chocs).
C’est la raison pour laquelle Edison avait d’ailleurs conçu initialement ces batteries pour être utilisés dans des automobiles.

Une solution économique : 

Le TCO (coût total de possession) vous permet d’évaluer le coût réel de votre parc batterie.
Il inclue le prix d’achat initial, et l’ensemble de la maintenance préventive à apporter ainsi que les temps de panne et le coût de remplacement éventuel d’un élement du parc batterie.
Les batteries Ni-Fe sont le seul système de stockage dont la durée de vie est alignée avec celle des panneaux solaires (> 30 ans).
Une analyse LCOE (“levelized cost of energy”) permet de comparer le coût au kWh stocké sur la durée de vie totale d’un système de stockage.
Les batteries Nickel-Fer possèdent l’un des taux les plus bas du marché.
batteries Nickel-Fer



lundi 4 novembre 2019

Emission sur les barrages du sanglier jaune

Là Philippe il fait un concentré chimiquement pur de la problématique.

Solidarités avec Clochette

Camarades...
www.lepotsolidaire.fr/pot/za2deyoa  
 
Suite au 1er appel national sur Toulouse au mois d'avril où je me suis rendue, une manifestations très forte, en présence gilet jaune mais aussi très répressive! beaucoup de blessés, beaucoup de gaz, une communication plus que fermée...
 à 21h30 après avoir vu nos chers "amis " les CRS jeter leurs poubelles par la fenêtre, j'ai essayé d'engager la discussion avec eux pour leur expliquer que la planète n'était pas une décharge et qu'il était important de la préserver... mais à part se moquer de ce que je leur disais ils n'ont rien dit ni fait d'autre! j'ai bien essayé de leur demander pourquoi tant de répression suite à une manifestation Pacifique, pourquoi tant de blessés et encore une fois je n'ai eu droit qu'à des moqueries et du rabaissement... au bout d'un moment j'ai été GAVÉES et je les ai traité de "CRS...SS"
cela n'a fait ni une ni deux et je me suis fait embarquer! Après une fouille avec tendresse et délicatesse  du véhicule et de mes coéquipiers, c'était parti pour 24 heures de garde à vue.
des insultes de l'intimidation de leur part qui n'ont eu aucun effet sur moi, à  part me déterminer encore plus!!
 je suis reparti de la avec un procès qui s'est déroulé le 23 octobre.
Lui n'était pas présent  mais il a envoyé son avocat  donc une partie civile était présente car apparemment monsieur le policier a été très choqué par mes paroles... c'est vrai que nous, nous ne sommes pas choqué de voir tant de blessés, tant de répression depuis 1 ans bref évidemment je n'ai pas gagné!!
 j'ai eu le droit à ->70 heures de travaux d'intérêt généraux
mais aussi -> 400 € de préjudice moral pour le policier
 et -> 500 € pour payer son avocat!! oui il y a bien un #business sous tout ça...certains policiers se permettent  meme de dire qu'avec les outrages nous payons leurs vacances!! une honte cette police mais voilà nous ne faisons pas le poids je me tourne à nouveau vers vous et votre générosité pour m'aider...
Si ils croient  me faire taire et me faire peur avec tout ça... mais au lieu de ça il ne me conforte que plus dans ma décision et ma détermination de ne rien lâcher!!!
Pour nos 1 an je serai à Paris oui Macron on va venir te chercher chez toi!!✊🏴💛
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Elle as déjà du payer cette amende en s'endettant et cette cagnotte va l'aider pour le paiement du loyer et pour se nourrir les prochains mois !
www.lepotsolidaire.fr/pot/za2deyoa
 

jeudi 24 octobre 2019

Ouverture casino manif du 27 octobre à Gap

une chanson pour lencourager les vigiles de casino:

GEANT CASINO NE PASSERA PAS !

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Depuis le dimanche 23 octobre, le Géant Casino de Gap tente d'ouvrir en toute illégalité les dimanches après-midi.
Il ne s'agit pas d'un problème local !
Le groupe Géant Casino veux contourner la loi lui interdisant d'employer des salariés après 13h00 le dimanche après-midi.

>
Après Angers, il a décidé d'ouvrir celui de GAP en recourant à des vigiles, des animateurs et des caisses automatiques.
Le tribunal d'Angers a interdit à la société d'évènementiel d'employer des salariés le dimanche après midi au Casino d'Angers.
>
>
La DIRECCTE des Hautes-Alpes va engager une procédure pénale pour travail illégal à l'encontre de l'entreprise Géant Casino.

>
Les dimanches 17 et 23 octobre l'intersyndicale CGT, FO, FSU et Solidaires 05 ainsi que des Gilets Jaunes se sont mobilisés pour dire NON à l'ouverture du Géant Casino le dimanche.
Ces mobilisations ont été relayées par la presse nationale démontrant qu'il s'agit bien d'un enjeu national.

>
Si Casino réussit à passer en force, il va le généraliser à tous ses magasins.
L'ensemble de la grande distribution les suivra.

>
Caisses automatiques, travail le dimanche et la nuit, quelle société voulons-nous ?
> Notre société ne doit plus reposer sur la consommation au détriment des loisirs, de la vie familiale, des amis...., remplacer les emplois par des automates c'est faire travailler les clients gratuitement, ne parlons pas de la déshumanisation qui va avec.
> Enfin utiliser les caisses automatiques c'est engraisser encore plus les riches, même le dimanche !

Ne laissons pas faire ! 
Soyons nombreux  
dimanche 27 octobre 2019 à 14h
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devant le Géant Casino de Gap 
pour exiger la fermeture des grandes surfaces le dimanche !
>

vendredi 18 octobre 2019

Tres sainte consommation

Dimanche Jour pas encore totalement acquis à la très sainte consommation des gens veulent empêcher l'ouverture d'un temple le Casino Géant de Gap à 14h, nous vous invitons a les repousser et a venir consommer en prenant votre carte Gold.
Venez repousser ses mécréants et anti patriote et chanter
https://www.youtube.com/watch?v=mvY16tpFRr0&feature=youtu.be&t=418

lundi 14 octobre 2019

Le dimanche à Casino, c'est le jour du robot

Le repos obligatoire une fois par semaine avait été inscrit dans le code noir, le code du travail des esclaves. Le repos le dimanche est la principale avancé de la religion monothéiste, qui a mon humble avis a convaincu les  esclaves (les premiers convertis). Un jour de repos !!!
2000 ans plus tard, le capitalisme a tout envahi tout, quelques village résistent....
Casino ouvre le dimanche après midi depuis le 13 octobre, sans caissière mais pas sans vigile. Les capitalistes cherchent à repousser une nouvel limite, le dimanche après midi, la dernière fermeture. Après cela sera la nuit, time is money. encore plus vite bande de martyr vive la technique c'est pas la peine qu'on vous explique, on fait la queue devant le cimetière...

Comme toute lutte pour mettre des limites au système cacapitaliste, cette lutte est climatique, essentielle, vitale, une fécondation d'espoir,...
Hier nous étions que 50, mais nous avons gâché la journée du dirigeant en chemise blanche impeccable, nous l'avons fait suer, et malgré son déodorant a base de nanoparticules, quelques auréoles ont du pointer. Lui en blanc allié de ces 16 vigiles plus noir que des blacks, nous avons fait un mole de rugbyman ou le ballon était le caddie....
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Un peu surpris quand le maire de Gap est venu protesté contre le fait que casino ouvre sans caissières lui qui vient de dépenser un demi-millions d'euros d’impôt pour acheter du tout petit bus (a peine 20 places) sans chauffeur (lire ici c'est effrayant).  Une annonce a été passé par micro " la dignité de Mr Didier (Oxymore) est attendue au rayon foutage de gueule"
Mais on ment jamais autant qu'avant les élections ou après la chasse...

C’était bien
Voici l'article du Dauphiné:
https://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2019/10/13/le-rassemblement-contre-l-ouverture-du-geant-casino-tourne-a-l-affrontement
Nous vous proposons de recommencer dimanche prochain à 14h et tout les dimanches suivant, voici le tract juste a changer la date. Venez avec des casseroles, des jetons de caddie....
Voici la priére a reciter devant
 
https://05.demosphere.net/files/docs/5096e1f1a1d38fb.pdf 

Hautes-Alpes : une ouverture tendue au Géant Casino de Gap ce dimanche après-midi from ALTO Dici Radio on Vimeo.

mardi 8 octobre 2019

Ce que nous avions à dire à ceux qui bâtissent la technopolice

Ce que nous avions à dire à ceux qui bâtissent la technopolice

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Rappel : La reconnaissance faciale s’apprête à déferler en France. Pour documenter et résister à ces déploiements, rendez-vous sur technopolice.fr et son forum !
Mardi 24 septembre, La Quadrature était conviée à la « vingt-quatrième journée technico-opérationnelle de la sécurité intérieure », qui se tenait dans un amphithéâtre bondé de la Direction générale de la gendarmerie nationale. Ces rencontres sont organisées tous les six mois par le ministère de l’intérieur, et celle-ci avait pour thème : « reconnaissance faciale : applications – acceptabilité – prospective ».
Les rencontres « technopolice » sont marquées par un fort entre-soi, mêlant fonctionnaires du ministère de l’intérieur, chercheurs et industriels de la sécurité (à l’exception de la Quadrature, un avocat critique était également invité, ainsi que deux personnes de la CNIL qui s’en sont tenu à un simple rappel du droit applicable). Et dans cette atmosphère feutrée, notre intervention semble avoir détonné, comme en témoigne le compte-rendu de cette journée publié par l’Essor, le journal des gendarmes.
Nous étions sincèrement reconnaissants de l’invitation, et contents d’assister à des présentations fournissant des informations de première main qui sont autrement très difficiles d’accès pour les militants ou chercheurs travaillant sur ces questions. Nous l’avons rappelé en introduction de notre propos. Mais pour nous, l’enjeu était aussi de faire valoir une parole dissonante et de rappeler que, au moment où la reconnaissance faciale s’apprête à déferler dans nos sociétés, ces échanges entre opérationnels et développeurs industriels devaient faire l’épreuve de la controverse.
Voici donc une sorte de verbatim plus ou moins fidèle de notre intervention…

« Merci de votre invitation. De tels échanges sont trop rares. Et en dépit des désaccords fondamentaux, ils ont le mérite de créer un peu de porosité entre nos mondes.
La Quadrature du Net est une association fondée en 2008 pour résister aux formes de contrôle d’Internet qui allaient à l’encontre des libertés publiques. Aujourd’hui, nous nous rendons pleinement compte de la justesse des combats des années 1960 et 1970, où des groupes militants associaient l’informatique à la domination bureaucratique. Ils l’associaient à un régime technocratique plutôt que démocratique, non pas fondé sur l’autonomie et la liberté mais sur l’expertise alléguée de quelques hauts pontes formés dans les écoles d’élite.
Ce régime technocratique est toujours le nôtre. L’insistance mise sur le critères d’efficacité lors de cette journée l’illustre de bien, de même que l’extrême faiblesse de la prise en compte des aspects non seulement juridiques et éthiques, mais aussi proprement politiques de technologies comme la reconnaissance faciale.
La domination technocratique évite la confrontation démocratique. Ces 24ème rencontres « Technopolice » en fournissent là encore un exemple : aucune information ne doit filtrer, les participants étant astreints à un « engagement de non-divulgation ». De même, la présence en ligne de ces rencontres qui existent depuis années est quasi nulle. De fait, aucune information ne filtre. Une confidentialité qui entache tout ce dont on discute ici d’un grave déficit de légitimité démocratique, alors même que tout cela est incontestablement d’intérêt public.
Indirectement, l’extrême discrétion qui entoure cet événement nous a été utile, nous permettant d’utiliser le mot « technopolice » pour lancer, avec d’autres acteurs associatifs, notre propre campagne le 16 septembre dernier. En inscrivant le terme dans un moteur de recherche pour voir si nous étions les premiers à vouloir l’utiliser, nous avions découvert des traces de ces rencontres, mais si peu nombreuses que nous avions alors pensé que ce n’était pas un problème que de reprendre ce terme à notre compte (et ce n’est que quelques mois plus tard que nous recevions votre invitation à venir ici aujourd’hui…).
En écoutant vos présentations, nous mesurons une nouvelle fois le fossé qui sépare la réalité des usages de l’informatique dans le cadre de la surveillance d’État, et les informations publiques qui filtrent à leur sujet. C’est justement contre ce secret que notre campagne vise à documenter les projets technopoliciers, et à permettre à chacun de se mobiliser pour dire notre refus collectif de ces outils de contrôle qui essaiment partout en France.
Ces technologies sont très largement développées dans le cadre de la recherche publique, parfois au travers un contournement assumé du cadre juridique applicable en Europe. C’est par exemple le cas lorsque des chercheurs français travaillent avec des homologues chinois pour perfectionner leurs algorithmes de reconnaissance faciale grâce aux bases de données de visages de citoyens chinois. Ou, comme on l’a appris ce matin, quand le gouvernement français passe un accord de sécurité avec celui de Singapour afin qu’un industriel français puisse passer outre les réserves de la CNIL et expérimenter le scan en temps réel sur les visages d’une foule dans un hub de transport de la ville-État. On ne peut s’empêcher de voir dans ces manœuvres un écho pas si lointain des expérimentations et mesures d’exception pratiquées à l’époque coloniale sur les peuples colonisés, avant d’être réimportées en métropole.
Outre la recherche publique, ces développements technologiques sont pilotés par des personnes en situation relevant plus ou moins directement du conflit d’intérêt, avec de nombreux croisements et hybridations entre secteur public et privé. Ils aboutissent aujourd’hui à des expérimentations locales hautement subventionnées pour assurer la compétitivité des industriels français sur ce marché porteur. Le tout, là encore, sans information transparente ni vrai débat public. Rien ne doit entraver le progrès de la technopolice.
La question de la légalité de ces outils est aussi largement éludée. Et quand elle est abordée, c’est toujours pour évoquer les restrictions que le cadre juridique existant imposerait à leur développement, et non sur les atteintes graves et injustifiables que ces outils portent à nos libertés fondamentales. Nos libertés d’expression, de manifestation, d’aller et venir sont pourtant bien en jeu ici, tout comme notre droit à la vie privée. Il faut s’interroger sur l’atteinte intrinsèquement disproportionnée à nos libertés que représente un outil comme la reconnaissance faciale, disproportion que souligne d’ailleurs la ville de San Francisco dans son ordonnance qui en interdit l’usage à ses policiers : « La propension de la technologie de reconnaissance faciale à mettre en danger les droits civils et les libertés civiles l’emporte largement sur les avantages escomptés (…) ». Il faut aussi s’interroger sur la compatibilité des dispositifs fantasmés par la Préfecture de police de Paris et bien d’autres avec la jurisprudence du Conseil Constitutionnel qui soulignait, déjà en 1993, l’illégalité de « pratique de contrôles d’identité généralisés et discrétionnaires ».
C’est pour cette raison que nous avons déjà déposé deux recours, pour lutter contre la normalisation et la banalisation d’un tel outil : l’un contre la délibération de la Région Sud autorisant une expérimentation de portiques biométriques dans deux lycées, l’autre contre l’application AliceM, développée par le ministère de l’Intérieur, et qui veut faire de la reconnaissance faciale une la clé de voûte d’une future identité numérique.
Sans doute aimeriez-vous que, face à l’inéluctabilité de nouvelles lois destinées à encadrer les dispositifs présentés aujourd’hui, nous puissions offrir des conseils sur ce que seraient des lois « socialement acceptables » et « juridiquement soutenables » ? Le Forum Économique Mondial et le Conseil national du numérique nous ont eux aussi proposé (sans succès) de participer à une série de dialogues sur l’encadrement de la reconnaissance faciale. Un peu plus de transparence, un semblant de contrôle par la CNIL, une réduction des biais racistes et autres obstacles apparemment « techniques » auxquels se heurtent ces technologies, et l’on croit possible d’assurer un compromis « éthique » entre la défense automatisée de l’ordre public et l’État de droit.
Ces projets de loi viendront. Le pouvoir politique y sera réticent car, sauf à instrumentaliser les enjeux de sécurité (ce dont il est certes désormais coutumier), il n’y a généralement pas grand-chose à gagner à faire passer des lois de surveillance. Pour notre part, il est probable nous soyons une nouvelle fois contraints de travailler sur ces projets de loi sécuritaires, pour défendre les droits humains et limiter la casse. Pour utiliser le droit dans le but d’entraver au maximum l’usage de ces technologies.
Mais nous vous le disons tout net : après y avoir réfléchi, nous considérons que la reconnaissance faciale et autres technologies technopolicières doivent être proscrites. Elles mènent l’humanité vers une pente dangereuse, en permettant d’insidieuses formes de contrôle au bénéfice de quelques maîtres, seuls capables de « réviser les paramètres » des machines à leur service.
Plutôt que de discuter des modalités d’un « encadrement approprié », nous exprimons donc notre refus vis-à-vis de ces technologies policières. Nous pensons à nos grand-mères et à nos grand-pères qui, s’ils avaient du vivre au début des années 1940 dans un monde saturé des technologies que vous fabriquez, n’auraient pas survécu plus de trois semaines dans la clandestinité, et n’auraient donc pas pu organiser des réseaux de solidarité dissidents pour résister au régime nazi.
Nous disons notre refus car pour nous, la sécurité c’est d’abord des logements dignes, un air sain, la paix économique et sociale, l’accès à l’éducation, la participation politique, l’autonomie patiemment construite. Et que ces technologies n’apportent rien de tout cela. Elles semblent d’abord et avant tout conçues pour vider nos régimes politiques de tout essence démocratique en assurant un téléguidage de nos conduites. Sous prétexte d’efficacité, elles aboutissent à déshumaniser encore davantage les rapports qu’entretiennent les bureaucraties policières avec la population.
C’est peut être l’une des premières fois que, vous tous qui travaillez depuis longtemps sur ces déploiements technologiques, vous êtes confrontés a une opinion réellement dissonante. Peut être y verrez-vous le signe de l’inutilité de ce type d’échanges. Nous espérons qu’au contraire, vous comprendrez qu’il s’agit d’une confrontation nécessaire trop longtemps retardée – retardée jusqu’à nous mettre pratiquement dans la situation du fait accompli. Vous ne pourrez plus y échapper. Vous devez entendre notre refus ».