N'oubliez
pas CE mardi à 15 h à Embrun de venir en tenue correcte faire entendre la voix
de ceux qui ne crient jamais dans la rue venez avec vos slogans, nous vous
en proposons déjà - Vous pouvez nous rejoindre plus tard dans la manif, le soir apéro puis repas puis remise des doigts d'or du capitalisme..
amenez vos cartons et amis de bon gout
Nous voulons
un golf un neuf trou à Crots:
Un golf
c'est un vital, ce n’est pas comme l’hôpital
CRITIQUER
NOS DÉPUTÉS, C'est du fascisme, NO PASSARA LA CRITIQUA
Pendons les
écolos tant que les arbres n’ont pas brulés
GILETS
JAUNES Rentrez dans votre pays §
gilets
jaunes, racistes, antisémites, pédophiles, t'es pas ÉLÉGANT COMME NOTRE PRÉSIDENT
ON a TOUTE
LA mort pour prendre sa retraite !
On vaincra
le réchauffement a coup de canons !!
Ras le bol
de ceux qui disent que l'avenir c’était mieux avant !
On en a
marre, les pauvres ils ont toujours des problèmes d'argent !
penser c'est
chiant , on veut du divertissement
la fin
du monde ça n'existe pas , on a bien manger !
LA
SURCONSOMMATION C'EST la sur-solution.
Castaner
merci à ta mère !
Vive le LBD,
faut tous les éborgner
La Cgt,
traitons-la au round ’up et c'est terminer
Serre-Ponçon : « La concurrence dans le monde des barrages va poser un tas de problèmes »
Le sujet de la privatisation
des barrages est au cœur d'un documentaire sorti au début de l'année
2020 : “Barrages - l'eau sous haute tension” de Nicolas Ubelmann. Une
avant-première a eu lieu aux abords de Serre-Ponçon, à Embrun, dimanche
12 janvier, faisant presque salle comble au cinéma Le Roc qui peut
accueillir 250 spectateurs. Parmi les intervenants, l'hydrologue
spécialiste de la sûreté des barrages et militant Sud-Energie, Emmanuel
Paquet. Il évoque les conséquences d'une éventuelle privatisation des
barrages hydroélectriques. Plus de détails en pages 2-3 de l'édition
Hautes-Alpes de ce 16 janvier.
Foutu pour Foutu, c’est l’histoire de deux
jeunes paumés de 25 ans qui sortent des études supérieures, qui n’ont
pas commencé à construire leur vie qu’on leur dit que le monde
s’effondre. Quand on sait que notre modèle de société actuel est en
bout de course, qu’on a conscience du désastre écologique en cours,
des risques d’effondrements et des enjeux que nous réserve l’avenir...
Comment est-ce qu’on vit ça ?
Le mouvement contre la réforme des retraites est en train de
muter vers une attaque en règle de la finance concrétisée par l’irruption de
grévistes dans les locaux de BlackRock à Paris. Les gilets jaunes avaient
pris les agences bancaires pour cible, les cheminots visent la plus grosse
société de gestion mondiale. Tous attaquent le même symbole la primauté de la
finance sur le social, un sujet politiquement inflammable.
Mardi 7 janvier, des cheminots grévistes ont envahi les locaux
où se situent les bureaux de BlackRock France.
@SyndicatRATP
Mardi
7 janvier, des cheminots grévistes ont mené une action surprise en envahissant
les locaux de BlackRock France situés rue du 4 septembre dans le deuxième
arrondissement de Paris. Dans l’immense hall du luxueux bâtiment, les grévistes
ont allumé des fumigènes, levé leurs drapeaux de la CGT et entonné des slogans
contre le plus grand gestionnaire d’actifs au monde. Si l’action a été menée
sur fond de lutte contre la réforme des retraites, elle témoigne d’une colère
sociale qui se focalise de plus en plus contre le monde financier, dont
BlackRock est devenu le symbole. L’entreprise
américaine était pourtant inconnue du grand public il y a quelques jours. Elle
est devenue un bouc émissaire après la publication d’articles de presse
accusant BlackRock d’avoir murmuré à l’oreille du Président Emmanuel Macron
dans l’élaboration de la loi Pacte et de la réforme du système français de
retraite. Le mouvement s’est accéléré le 1er janvier, lorsque
Jean-François Cirelli, patron de la branche française, a été promu officier de la légion d’honneur par le Premier
ministre. Les
réactions du gouvernement, en peine pour justifier sa décision et évoquant d’abord
la carrière publique de l’homme, a ravivé la colère des citoyens contre le
monde financier. Cette promotion étant interprétée comme un remerciement à des
services rendus, et donc un aveu de lobbying les retraites et certains volets
de la loi Pacte. Pas de réconciliation entre citoyens et finance Emmanuel
Macron et le gouvernement d’Édouard Philippe ont pourtant mis toute leur
énergie a effacé la fameuse petite phrase de François Hollande : "Mon ennemi c’est la finance".
Lors du Climate Finance Day de 2018, la secrétaire d’État du ministère de la
Transition écologique lançait : "La
finance n'est pas un ennemi. La finance n'est pas un ami. La finance est un
outil". "Le
temps où la France déclarait que la finance était notre ennemie est révolu",
lançait peu de temps avant le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Si ce
message est très bien accueilli par le monde économique et financier, il
n’atteint pas la société. L’action
des cheminots contre BlackRock est un écho à une action antérieure des Gilets
jaunes. Le 1er décembre 2018, une manifestation particulièrement
virulente avait vu la destruction de plusieurs agences bancaires et la prise
symbolique du Palais Brongniart, bâtiment historique des activités boursières
jusqu’en 1998. Ces
actions ciblées contre des fleurons financiers révèlent l’échec d’Emmanuel
Macron et du gouvernement de réconcilier les Français avec la finance qui est
pourtant un outil indispensable. Le risque est de voir balayer par la colère du
peuple tous les efforts déployés par la finance durable, ce mouvement encore
minoritaire. Celle-ci cherche à mobiliser les actifs pour financer la
transformation de notre économie, de nouvelles infrastructures, de transitions
écologiques. Ludovic Dupin@LudovicDupinet Anne-Catherine
Husson-Traore, @AC_HT, Directrice générale de Novethic
Demain samedi RDV à 13h devant l'hôpital de GAP, à 14h devant la préfecture
pour une belle marche en musique avec de belle SURPRISES ( projection de
films, musique).
Mardi 14 RDV à 7h à la bourse du travail pour une action surprise.
À 14h RDV devant la Préfecture de GAP pour une belle manifestation.
Mercredi 15 RDV esplanade de la Paix ( la Liseuse) à 9h30 pour une action
surprise.
Et jeudi RDV à 10h30 place des Aires (place du marché) devant l'hôpital local
de Laragne.
ADEME vient de publier une note sur
l’utilisation des terres rares dans les énergies renouvelables et le
stockage de l’énergie qui confirme que la consommation de terres rares
dans ces secteurs est extrêmement faible. Cette publication dresse un
état des lieux qui montre que les énergies renouvelables n’utilisent pas
ou très peu de terres rares.
Contrairement à une idée reçue, elle
rappelle tout d’abord que les technologies solaires photovoltaïques
actuellement commercialisées ne contiennent aucune terre rare. Certaines
utilisent des métaux qui peuvent être critiques, comme le tellure, le
cadmium, l’indium ou encore l’argent, mais il ne s’agit pas de terres
rares. Les technologies « couches minces » utilisant du tellure, du
cadmium et de l’indium restent toutefois largement minoritaires sur le
marché du photovoltaïque, les technologies au silicium (qui n’est ni une
terre rare, ni un matériau critique en terme de risques sur les
approvisionnements bien que d’importance stratégique forte pour
l’industrie française) représentant quant à elles 80 à 90 % du marché. La consommation de terres rares dans
ce secteur des EnR réside essentiellement dans l’utilisation d’aimants
permanents pour certains segments de marchés de l’éolien
(essentiellement pour l’éolien en mer), de faible taille actuellement,
mais en forte croissance. « A notre connaissance, aucune autre
technologie de conversion des énergies renouvelables n’utilise les
terres rares de manière significative » constate le rapport. Concernant l’utilisation de terres
rares dans les dispositifs de stockage adaptés aux énergies
renouvelables, qui accompagneront le nouveau mix électrique, l’ADEME
rappelle tout d’abord que le déploiement de stockage de masse ne sera
nécessaire que pour les zones non interconnectées avant 2030 et plutôt
après 2040-2045 pour la métropole, et que les technologies les plus
déployées pour le stockage des énergies renouvelables n’utilisent pas,
ou en très faible quantité, les terres rares. Parmi les batteries
couramment utilisées, seules les batteries nickel-hydrure métallique
(NiMH) comprennent un alliage de terres rares à la cathode, mais leur
utilisation restera très marginale dans la transition énergétique. « Le
SER se félicite que l’ADEME apporte des éléments concrets et factuels à
cette discussion sur les terres rares, sujet sur lequel beaucoup de
contre-vérités circulent aujourd’hui dans le débat public » déclare Jean-Louis Bal, Président du Syndicat des énergies renouvelables. Petit rappel sur les terres rares Les terres rares constituent un
ensemble d’éléments métalliques du tableau périodique des éléments, aux
propriétés chimiques très voisines. Contrairement à ce que leur nom peut
laisser supposer, ces éléments ne sont pas rares : leur criticité est
principalement liée au quasi-monopole actuel de la Chine pour leur
extraction et leur transformation. La Chine réalisait environ 86 % de la
production mondiale de terres rares en 2017. L’extraction des terres
rares présente, comme toute extraction minière et de transformation
métallurgique, des impacts environnementaux dont la modification des
paysages, des sols et du régime hydrographique local. Les impacts
diffèrent suivant les types de gisement. La spécificité environnementale
de l’extraction des terres rares par rapport à d’autres métaux vient de
la présence de thorium et d’uranium dans les gisements dits « de roches
» qui induisent une pollution radioactive des différents rejets. Pour télécharger la fiche technique...
Bonjour à vous,
depuis des années, avec le syndicat CGT et la France
Insoumise, nous nous battons pour dénoncer l'incroyable
fiasco de plus de 15ans d'investissements publics dans les
réseaux de télécoms.
Ce mail concerne le 04, mais le problème est le même dans
le 05 ainsi que dans bien d'autres départements.
C'est un fiasco sur toute la ligne, notamment financier.
Les politiques nationales sur le sujet sont désastreuses
pour les finances publiques, pour l'équipement des
territoires, pour l'emploi, pour les usagers qui n'ont plus
d'interlocuteurs ni de services après vente et n'ont que peu
de résultats en terme de couverture haut débit, très haut
débit, ou fibre optique.
Par contre ces politiques nationales alimentent par
dizaines de milliards les opérateurs et leurs patrons qui
sont parmi les plus riches de France.
Le sujet est vaste, un mail ne suffirait pas à le couvrir.
Ce mail est en réaction au dernier article en date paru sur La
Provence le 28 décembre 2019.Cet article
est joint, lisez le, pour une fois, ce n'est pas un article
à la gloire de nos élus qui coupent des rubans comme
d'autres moissonnent, même s'il y a quelques erreurs.
L'ironie et le doute en sont le fil.
Dans cet article, de nombreux mensonges sont encore assénés
par certains élus locaux qui couvrent cette gabegie depuis
des lustres. Quelle responsabilité! quelle arrogance de ne
jamais écouter les citoyens.
Ces élus locaux sont en grande partie responsables, pour
certains depuis des années, particulièrement:
-Christophe Castaner, à la région PACA en 2012, qui
aurait créé le SMOPACA THD (SMOPACA THD: Syndicat Mixte
Ouvert très haut débit en PACA pour le Très Haut Débit)
-René Massette, président du conseil départemental du
04
-Jean Yves Roux, sénateur du 04, ex président du
SMOPACA THD
-Chantal Eymeoud, présidente jusqu'en 2019
-Nathalie Ponce Gassier, conseillère départementale 04
en charge du numérique
-David Géhant, membre du bureau du SMOPACA THD et
Président Régional de la Commission "Aménagement du
territoire et Infrastructures numériques"
Et bien d'autres, et tous ceux qui soutiennent ces projets
dévastateurs pour nos finances publiques, pour l'emploi. Interpellé en mars 2019 par la CGT 04 et 05, ainsi
que par la France Insoumise, le président du CD 04 a
refusé de répondre à nos demandes légitimes, et
continue de couvrir ce scandale.
On vient de donner tous les investissements publics faits
depuis 2012 à SFR, moyennant la promesse qu'on aura tous la
Fibre Optique en 2022. C'est impossible et tout le monde
le sait, on fait comme si.
Dans l'article de presse, il est dit que SFR rachète ces
réseaux, il nous a été dit l'inverse le 8 mars.
Par contre,le SMOPACA THD doit verser 27,6 millions d'€ de
pénalité pour rupture de contrat à l'ancien délégataire de
"service public" Altitude Infrastructure. Pourquoi pas une
amende pour cet opérateur qui n'a pas assumé?
Combien avons nous dépensé pour ce projet? 83M€ comme prévu
dans le SDTAN? on ajoute 27,6M€ de pénalités? Combien SFR
rachète? Parmi les questions que nous avons posées: (document
joint)
Quel bilan des divers projets jusqu'à ce jour?
Quel volet emploi?
Quelles garanties de SFR?
Nous avons demandé, (comme certains élus, dont le président
des maires ruraux du 04) à ce qu'on nous fournisse l'intégralité
du dossier d'appel d'offre ayant conduit à l'attribution
à SFR. Avec les motivations. Ce dossier public est
secret? que cache t-il? Y a t-il le prix de rachat?
Autre question sans réponse et anecdotique, mais combien
révélatrice : le SMOPACA THD a payé par erreur une facture
de 500000€ à une fausse entreprise en Suisse, en septembre
2018. Qu'a t-on fait pour récupérer cette somme? qui est
responsable?
Il est temps que les citoyens se réapproprient leur
avenir, en commençant par demander des comptes à leurs
élus.
Les questions sont claires et posées, elles méritent
des réponses limpides car les usagers en ont marre des
propos dilatoires.
Il faut s'emparer de l'opportunité qu'offrent les
élections municipales pour fournir une tribune à toutes
les questions qui précèdent. La presse et les journalistes doivent poursuivre ce
travail d'investigation sur un dossier qui révèle chaque
jour un peu plus la gabegie des fonds publics, le peu
d'intérêt porté aux zones rurales et à leurs populations
et l'inefficacité du SMO dans la gestion de ce dossier.
Questions posées le 8 mars 2019 lors de la rencontre avec le président du CD 04 Présents : René Massette, président du CD 04 Nathalie Ponce Gassier, conseillère départementale, notamment en charge du numérique Jean Jacques Lachamp, président des maires ruraux du 04, Tony Hernandez, secrétaire du syndicat CGT FAPT 04 Philippe Assaiante, secrétaire du syndicat CGT FAPT 05 Gilles Astaud, salarié à Orange et syndicaliste à la CGT Vincent Garnier, salarié à Orange et syndicaliste à la CGT Alain Paulien, animateur du groupe d’action France Insoumise du Sisteronais, en charge des questions télécom Nous demandons : - comment se fait-il qu’une poignée d’élus décide seule de l’avenir numérique de notre territoire ? Sans aucune concertation ni aucune information préalable auprès des populations concernées, ni de leurs représentants les plus proches. En cette période de contestation sociale, notamment sur le fonctionnement démocratique et le gaspillage d’argent public, c’est un comble. - nous vous demandons de nous fournir l'intégralité du dossier d'appel d'offre ayant conduit à l'attribution à SFR . Motivations, - nous vous demandons ce qu’il en est des réseaux construits avec l’argent public (combien), sont- ils effectivement « donnés » à SFR, quelle en est la valeur ? Quelles contreparties - à notre connaissance, le CD 04 avait exonéré le SMO PACA THD des redevances d’occupation du domaine public , qu’en sera t-il pour SFR ? -1/Un bilan complet de tous les projets qui se sont multipliés dans notre département (Boucles locales wifi, boucles locales haut débit, SDTAN, etc.) Bilan financier, humain (salariés), technique (couverture haut débit, très haut débit), que sont devenus ces 84M€ ? - selon la presse, une amende, ou une « compensation » serait due à Altitude, Pact Fibre, pour fin de contrat, Qu’en est-il ? Qui l’a décidé ? Pourquoi ? Pourquoi pas d’amende pour l’opérateur qui n’a pas assumé ? - toujours selon la presse, cette amende serait payée par SFR, qu’en est-il, quelles contreparties pour SFR ? Quels intérêts pour SFR et pour les collectivités ? -Quel est le volet emploi de cet accord ? Les politiques publiques nationales et locales et notamment le SMO PACA THD ont mis en place un système -2/Une remise en question des politiques publiques des télécommunications: Retour sur la loi sur l'économie numérique (sous Sarkozy, avec Eric Besson), qui fait la part belle aux opérateurs au détriment des collectivités Retour des infrastructures (réseaux, conduites, fibres) dans le giron public pour éviter tous les gaspillages des doublons et autres travaux inutiles. -3/ Que le haut débit (5MB mini) et même le THD devienne un service public, un droit. L'opérateur en charge du service universel (aujourd'hui c'est Orange), doit assumer cette obligation de service public, dans la mise à disposition, comme dans sa maintenance. Les opérateurs et leurs profits gigantesques doivent être mis à contribution.-4/ L'arrêt du financement (et du gaspillage) des réseaux de télécoms par l'argent public, nous demandons que ce soient justement ces profits gigantesques des opérateurs qui soient mis à contribution. L'argent public ne doit pas financer la richesse des millionnaires. -5/ Il faut sécuriser les salariés, leurs lieux de vie, leurs compétences, leurs emplois. Il est urgent de créer des emplois de techniciens dans notre département. Les salariés du secteur sont pressés de toutes part, leur nombre diminue considérablement. On constate tous que ces salariés de la maintenance viennent souvent du Var, du Vaucluse ou d'ailleurs, la perte de compétences est rapide et n'est pas sans conséquences. -6/ Il faut un vrai débat sur le sujet, avec les salariés et leurs représentants, qui savent de quoi ils parlent, avec les usagers, qui savent quoi faire avec l'argent public. Dans les années 90, on a privatisé les télécoms pour soit disant booster les investissements et faire baisser les coûts, depuis plus de 10 ans, on nous dit l'inverse. Que sans l'argent public, point de salut. Et aujourd'hui nouveau retour en arrière? -7/ Qu’en est-il réellement pour la suite ? Nous avons appris que les 3 départements (04, 05, 13) ont décidé "d'abandonner" le contrat en cours "PACT fibre" avec "Altitude Infrastructure" pour le très haut débit pour tous. Et que nos 3 départements (au moins le 04 et 05) ont signé avec Altice SFR pour la suite du plan très haut débit. SFR s'engagerait à investir plus de 200M€ et payer 80M€ de pénalités à Altitude. SFR créerait 134000 prises fibres dans les 3 ans! Tout cela sans aucune dépense publique. Et SFR récupérerait le réseau fibre existant. On croit rêver, est ce de la naïveté, de l'incompétence, de la part des collectivités qui ont décidé cela en toute opacité? En tout cas c'est complètement antidémocratique. Les salariés du secteur, par leurs syndicats, avaient prévu ce fiasco du SMO PACA THD, tout avait été annoncé, crié, dénoncé. Les élus de l'époque ont été sourds. (Notamment C Castaner, J Y Roux, C Domeizel, feu G Sauvan, l'ex ministre F Pellerin) Les résultats sont là. Gabegie de l'argent public, très peu d'avancée dans le très haut débit, maintenance catastrophique des réseaux, suppression des emplois pérennes, précarisation des emplois sous traités.... Et aujourd'hui, on fait confiance à SFR, entreprise dont la dette fait peur à tout le monde, le patron multimilliardaire n'est pas connu pour son honnêteté, ni pour le respect de ses salariés. D'ailleurs il n'y a pratiquement pas de salariés SFR dans nos départements alpins, et encore moins dans le domaine technique. Mais ou est le loup? Qu'a t-on promis? Quelles sont les conséquences pour les usagers? Qui va payer au final? Il nous faut relancer le débat dans la période, dire que les lois doivent changer, que les réseaux de télécoms doivent redevenir un bien commun.... Le haut débit, et même le très haut débit doivent devenir un service public. Une prise de conscience des élus de nos départements est nécessaire, il faut afficher la vérité sur l'état des lieux, il faut exprimer tous les changements nécessaires, même s'ils paraissent insurmontables.
Le boom de la production américaine de pétrole interrompu
La planche de salut censée empêcher un « resserrement de l’offre » de pétrole dans les prochaines années peut-elle rompre ? Le risque pour la sécurité de l’Europe devient un argument clé en faveur d’une transition énergétique cohérente.
La production américaine de brut n’augmente plus, selon les données
mensuelles fournies par Washington. Elle a atteint en avril un maximum
historique à 12,123 millions de barils par jour (Mb/j), et s’est
effritée très légèrement ensuite jusqu’en juin (12,082 Mb/j), dernier
mois pour lequel des données consolidées sont à ce jour disponibles. Le
mois de juillet s’annonce à nouveau à la baisse.
Il est beaucoup trop tôt pour conclure quoi que ce soit sur le profil
futur de la production américaine de pétrole, après une décennie d’un
essor sans précédent, dû essentiellement au boum du « pétrole de schiste » (shaleoil). [MàJ, 14 sept.]Les incertitudes concernant l’avenir du shale oil et
l’ensemble de la production mondiale demeurent gigantesques. Ces
incertitudes nécessitent quelque lignes de précisions concernant ma
propre posture, que j’ajoute à la fin de cet article [*].
Le shale oil paraît cependant mal engagé pour doubler voire tripler encore sa production au cours des années prochaines. Or il s’agit là, d’après l’Agence internationale de l’énergie, d’une condition nécessaire pour empêcher un « resserrement de l’offre » mondiale de pétrole d’ici à 2025.
Le nombre de faillites de producteurs de shale oilest très élevé depuis 2018.
Wall Street n’a plus guère d’appétit pour la dette émise par un secteur
qui, pris dans sa globalité, n’a jamais gagné d’argent.
Les gains de productivité des puits de shale oil semblent
également marquer le pas, ce qui peut signifier beaucoup de choses
(moindre générosité géologique des nouvelles zones forées,
« vampirisation » des anciens puits par les nouveaux forages dans des
zones déjà exploitées), mais dans tous les cas rien de bon pour le
développement futur du secteur : celui-ci risque mécaniquement de
réclamer davantage d’investissements, alors qu’il perd depuis toujours
de l’argent, et peine depuis quelque temps à lever des fonds. Last but not least, les puits de shale oil les plus récents dans le bassin du Permien, épicentre du boum situé au Texas, font remonter une part croissance d’hydrocarbures plus proches du gaz naturel que du pétrole.
Encore un symptôme des limites géologiques plausibles d’un secteur qui
produit d’ores et déjà un pétrole brut très léger, mal adapté aux
raffineries américaines, et qui ne peut que partiellement servir à
produire du carburant liquide.
Bien sûr, le prix du baril peut remonter, et remettre en selle nombre
de producteurs en difficulté. D’autant que les magiciens des banques
centrales ont encore quelque tours dans leur sac, tandis que la finance
planétaire semble prête à s’installer pour longtemps dans le territoire
paradoxal des taux d’intérêts négatifs. (Jusqu’où les banquiers centraux
oseront-ils descendre, en cas de menace plus pressante encore d’une déflation par la dette ? Très loin sans doute, à défaut d’un changement de logiciel…[**])
Mais revenons à notre trivial problème initial : continuer à
alimenter l’appétit de brut toujours croissant de l’économie mondiale
(…, en attendant un changement de logiciel, c’est-à-dire la mise en
œuvre bien ordonnée d’une sobriété systémique).
Comment miser sereinement sur le doublement de la production de shale oil,
un secteur qui, en dépit de son boum tonitruant depuis le début de la
décennie, révèle autant de vulnérabilités profondes ? Sachant que
pendant ce temps, pour des raisons fondamentalement géologiques, les
découvertes de pétrole conventionnel (les 3/4 de la production mondiale
de carburant liquide) n’ont jamais été aussi faibles qu’aujourd’hui…
Un haut responsable de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) m’a tout récemment confirmé en off son inquiétude. Je lui ai posé la question suivante : « Etes-vous
bien d’accord que, compte tenu du manque de ressources pétrolières
nouvelles pour compenser le déclin de la production existante, si nous
n’organisons pas de toute urgence la décrue de la consommation de
pétrole, nous avons toutes les chances d’être forcés au sevrage dès les
toutes prochaines années ? » En guise de réponse, mon interlocuteur
s’est contenté de hocher la tête, l’air sombre. Et lorsque je lui ai
demandé s’il était d’accord avec mon diagnostic selon lequel l’Europe se trouve être particulièrement vulnérable face à ce risque de plus en prégnant, cet éminent économiste de l’énergie m’a répondu : « C’est évident. »
Je
ne saurais trop recommander à mes anciens confrères journalistes de
faire le siège de l’AIE, pour demander quelques éclaircissements
circonstanciés.
Je ne dis pas que le pire est certain. Mais le risque me semble être
suffisamment établi pour mériter les moyens d’un examen plus poussé que
celui établi par le bricoleur auteur de ces lignes. Où en sont les
services de renseignement français et européens sur cette affaire ? J’ai
du mal à le savoir clairement, et ce que j’en sais ne me rassure pas du
tout.
Ce n’est pas seulement d’ « environnement » dont il s’agit. Quand le Kremlin fait savoir dans la presse moscovite que la production russe de brut risque de décliner à partir de 2021, et lorsqu’on se rappelle que la Russie fournit plus du quart des approvisionnements de l’Union européenne, on parle de la sécurité nationale, et de celle du continent tout entier.
Il y a là à mon sens de quoi convaincre ceux que ne bouleversent
encore guère le péril climatique de la nécessité pressante d’une
transition énergétique cohérente. (Je sais, ça fait beaucoup
d’adjectifs, mais il se trouve qu’ils sont tous importants.)
Sur le climat, le débat concernant le diagnostic est enfin largement derrière nous (c’est-à-dire dans les colonnes de Valeurs Actuelles).
Concernant les limites des ressources de la croissance économique, et
en l’espèce celles de l’or noir, tout reste à étudier et à débattre.
Ainsi, qui sait, peut-être finira-t-on enfin par parler sérieusement de
thérapie, laquelle est identique pour chacun de ces périls mortels.
Les militants écolos peuvent et doivent maintenant parler haut et
fort d’un enjeu de sécurité, qu’il s’agisse des impacts du réchauffement
ou de la sécurité des approvisionnements en énergie.
Mais allons, je déraisonne sans doute, quelle indécrottable Cassandre je fais… Car si j’en juge par l’extrait suivant de la synthèse définitive de la Programmation pluriannuelle de l’énergie [pdf], adoptée cette année, il est évident que « Tout va très bien, Madame la marquise » :
CQFD. Sans commentaire (bien qu’il y ait beaucoup à dire, notamment
sur la prégnance du lobbying de l’Union française des industries
pétrolières…)
Il nous faut un plan, un vrai.
Telle est la manière dont nous voyons les choses au Shift Project, l’association d’intérêt général que je dirige, et que préside Jean-Marc Jancovici : voici la vidéo de ma récente audition devant les parlementaires de l’OPECST (et pardon d’avance pour mon ton passablement véhément).
***
[**] Pour l’heure, le New York Times compare la politique de la Fed à l’Orobouros, du nom du vieux symbole égyptien du serpent mangeant sa propre queue…
… Cassandre et technocrate, Marion King Hubbert, inventeur du concept
de pic pétrolier mondial, l’homme qui sut prédire un long déclin de la
production américaine d’or noir amorcé en 1970 jusqu’à l’essor du shale oil (crise écologique responsable d’une avalanche continue de conséquences politiques mortelles), écrivit un jour, vers la fin de sa vie :
« La civilisation industrielle actuelle est
handicapée par la coexistence de deux systèmes intellectuels universels,
enchevêtrés et incompatibles : la connaissance accumulée depuis quatre
siècles des propriétés et des interactions de la matière et de l’énergie
; et la culture monétaire qui lui est associée, qui a évolué sur la
base de coutumes préhistoriques. »
Et de poursuivre :
« Cette disparité entre un système monétaire qui continue
à croître exponentiellement et un système physique qui ne peut en faire
autant conduit, à mesure que le temps passe, à un accroissement du
rapport entre masse monétaire et production du système physique. Ceci se
manifeste par l’inflation. Une alternative monétaire correspondant à
une croissance physique nulle serait un taux d’intérêt nul. Le résultat
dans les deux cas serait une instabilité financière de grand échelle. »
Comme quoi, la raison, elle aussi, a encore plus d’un tour dans son sac.
Faut juste se rappeler de l’ouvrir, le sac. In ch’Allah.
***
[*] Plusieurs lecteurs ont pointé à juste titre une analyse publiée le 12 septembre par Rystad Energy, cabinet d’étude norvégien qui fait référence dans le domaine de l’énergie. Cette analyse, reprise notamment par la presse économique française, table sur une poursuite de la croissance de la production de shale oil :
cette production pourrait selon elle encore doubler par rapport à son
niveau actuel, pour atteindre un pic vers 2030, à 14,5 Mb/j.
Il s’agit du pronostic le plus optimiste émis par une source de
référence. Rystad est également à l’origine de l’analyse, mentionnée
ci-dessus dans ce post, pointant que 90 % des entreprises du secteur du shale oil perdent aujourd’hui de l’argent.
Un possible doublement de la production de shale oil aux Etats-Unis d’ici à 2030 n’invalide pas la mise en garde de l’Agence internationale de l’énergie, selon laquelle il faudrait que cette production, dès l’horizon 2025, face « plus que tripler pour compenser le manque persistant de nouveaux projets classiques », pour prévenir ainsi un « resserrement de l’offre » aux alentours de cette échéance de 2025.
Mais ce n’est pas là que je voudrais en venir. Je voudrais parler un
peu de ma propre posture face à l’énormité du problème dont je tente de
traiter sur ce blog.
Je suis un tout petit observateur maladroit et démuni, qui tente de
deviner le contenu d’un vaste entrepôt simplement en regardant à travers
le trou de la serrure. Et nous sommes à ma connaissance à peine une
demi-douzaine d’auteurs de part le monde, plus ou moins doués et
informés, confrontés au même exercice.
C’est ridicule, vraiment : cette disproportion de plusieurs ordres de
grandeur entre l’énormité du problème posé, et les moyens dérisoires de
ceux qui, à titre individuel – c’est-à-dire en dehors d’authentiques
officines de renseignement spécialisées sur la question, qui existent
aux Etats-Unis, en Russie, en Chine et ailleurs –, tentent d’alerter le
public.
J’ai décidé il y a longtemps, parce que l’enjeu est trop grave,
d’assumer de regarder le verre à moitié vide. Et tant pis si je me
trompe et finis, comme on dit, « dans les poubelles de l’histoire ». De
toute façon, le sujet est incertain, et il le restera à coup sûr tant
qu’il ne fera pas l’objet d’un travail de recherche public et
contradictoire. Je préfère avoir tort plutôt que ne pas avoir fait tout
mon possible pour attirer l’attention sur lui. Et puis j’ai croisé trop
de pétrogéologues et d’économistes de l’énergie sérieux qui, en off ou
pas, ont témoigné de leur profonde inquiétude concernant l’avenir. Et
je sais, comme je le rapporte dans ce post, que l’Agence internationale
de l’énergie elle-même, n’est pas très sereine (et ça ne date pas
d’aujourd’hui…)
A la fin, c’est une histoire d’intuition. J’en suis réduit, comme mes
collègues « peakistes » lanceurs d’alertes isolés ici et là autour du
globe (voici l’un des plus doués),
à tenter de lire entre les lignes des rapports, études, analyses et
déclarations éparses que nous glanons tout au long de l’année.
Prenons à titre d’exemple cette étude optimiste de Rystad qui vient de paraître.
Que faut-il en penser ? D’abord, il ne s’agit que d’un communiqué de
presse. Les attendus et hypothèses sous-jacents, pour les connaître, il
faut payer. C’est la même chose pour toutes les bases de données
sérieuses. S’y abonner coûte jusqu’à plusieurs millions de dollars par
an. Les géants de l’énergie ont les moyens de s’espionner entre eux,
mais la dernière fois que j’ai demandé, les services de renseignement
français se contentaient de se fier (comme j’y suis à peu de choses près
moi-même contraint) « à la littérature existante » disponible dans le domaine public. La dissymétrie est là encore gigantesque.
Il faut donc se résoudre à lire entre les lignes.
Que dit Rystad ?
Tout d’abord, pour avoir déjà eu l’occasion de discuter avec l’un de
ses dirigeants, ce prestigieux cabinet d’étude estime que le potentiel
de production purement géologique du shale oil aux Etats-Unis
(c’est-à-dire hors considérations économiques de rentabilité, de
disponibilité des infrastructures, de prix du baril, etc.) est très
élevé, et se situerait au-dessus de 20 Mb/j, ce qui est absolument
colossal : du jamais vu.
Ici, dans son communiqué de presse, Rystad estime donc que la
production pourrait atteindre 14,5 Mb/j à l’horizon 2030. Précisons que
c’est en tenant compte des « condensats », coupes d’hydrocarbures très
légères, volatiles et instables. Certaines sources, comme notamment
l’Agence internationale de l’énergie, tendent à les exclure des
statistiques de production pétrolière, ce que précise d’ailleurs Rystad
dans le graphe ci-dessous.
Pour justifier son analyse, Rystad indique : « La force de la
production américaine repose sur un large inventaire de puits restant à
développer (…). On estime que le bassin du Permien, en particulier,
recèle des milliers de zones extrêmement prolifiques dans les conditions
de prix qui devraient prévaloir à l’avenir. » (Rystad évoque un prix situé entre 55 et 57 dollars le baril WTI dans les années à venir, soit à peu près les prix actuels.)
Ensuite, et c’est là que ça se corse, Rystad publie le graphe
ci-dessous, pour lequel elle précise (si on peut dire) que la portion
verte, la plus importante, « représente la production issue de zones
de forages risquées qui ont une haute probabilité d’être forées et
mises en production ». Que sont les zones « risquées », comment sont-elles définies ? Et à quoi correspondent les zones « sans risque », en bleu. Mystère. Pour le savoir, il faut faire un chèque à Rystad.
C’est là que je veux en venir. L’observateur amateur que je suis doit se résoudre à exercer l’art de la « logique floue » (fuzzy logic).
Ayant été formé à la plus molle des sciences molles, un ex-journaliste
d’investigation tel que moi n’est pas le plus mal armé pour pratiquer
cet art éminemment incertain et frustrant. Mais j’arrive au bout de mes
ressources, face à l’ampleur, à la complexité et à l’opacité des
paramètres de la question posée.
Aujourd’hui, l’industrie du shale oil est en train de numéroter ses abattis. Peut-être est-ce pour repartir de plus belle. Les majors débarquent
en force dans le Permien. Peut-être n’ont-elles pas le choix : elles ne
trouvent quasiment plus de pétrole conventionnel ailleurs. Mais sans
doute auront-elles une politique de développement plus conservatrice et
prudente que la myriade d’opérateurs spécialisés, dont 90 % perdaient de
l’argent au dernier pointage… réalisé par Rystad. Ou peut-être qu’au
contraire, lesdites majors bénéficieront à plein d’une
martingale découverte péniblement avant elles par ces mêmes opérateurs
indépendants. Ou peut-être encore que la géologie des « zones risquées » sur lesquelles mise Rystad s’apprête à doucher les espoirs de tout le monde.
Beaucoup trop d’incertitudes.
Depuis des années, j’essaie d’attirer l’attention de mes anciens
confrères journalistes et des services de renseignement pour mettre la
question prospective du pic pétrolier au même niveau que celle du
climat. Bien qu’il demande des outils de nature différente, le problème
du pic pétrolier est fondamentalement plus simple et tout aussi
préoccupant que celui de savoir à quel point les terres arables de
France risquent de devenir infertiles à l’horizon 2030 ou 2050…
Ce que je sais pour sûr, c’est ce que me dit l’histoire du pétrole,
que j’ai longuement étudiée. Et cette histoire me renforce dans mon
intuition pessimiste. Notamment parce que :
1- Le pic pétrolier conventionnel de 1970 aux Etats-Unis a été
annoncé dès 1956 par Marion King Hubbert. Le pronostic, exact, a été
ignoré. Ce pic de 1970 est largement à l’origine du choc pétrolier de
1973, et il a contraint Uncle Sam a un changement de pied stratégique
périlleux qui a abouti entre autres aux guerres d’Irak.
2- Les principaux auteurs qui ont inventé la notion de pic pétrolier mondial, notamment Jean Laherrère, président de l’Association française pour l’étude des pics pétrolier et gazier,
ont prédit avec exactitude dès la fin des années 90 le pic du pétrole
conventionnel (lequel fournit les 3/4 de la production de carburants
liquides), pic qui s’est produit comme ils l’avaient annoncé au cours de
la seconde moitié de la décennie 2000 (en 2008 précisément, d’après l’Agence internationale de l’énergie).
3- La crise de 2008 peut être interprétée comme un nouveau choc pétrolier, le choc de la fin du pétrole « facile ».
4- Jusqu’à quel point peut-on faire confiance aux pronostics plus ou
moins intéressés concernant l’économie d’un pays qui nous a déjà offert
récemment le scandale Enron (R.I.P., Arthur Andersen) puis la crise des subprimes (et son instructif volet concernant la crédibilité des agences de notation financières) ?
Bref, je ne suis sûr de rien. Mais quand je vois que le Norvégien
DNV-GL – l’un des leaders mondiaux de la certification, particulièrement
en pointe dans le domaine de l’énergie – vient tout juste de publier un
rapport qui place le pic pétrolier en 2022…
… je me dis que je n’ai pas tort de continuer à suivre le sujet de près, avec une dose certaine d’inquiétude.
Et ce, après les alertes émises par :
– Goldman Sachs (CNBC, 9 novembre 2018 | There will be an oil shortage in the 2020s, Goldman Sachs says)
– le patron de la Saudi Aramco (The Financial Times, 9 juillet 2018 | Saudi Aramco chief warns of oil supply crunch)
– ou encore le patron de Total (Le Monde, 6 février 2018 | Patrick Pouyanné, PDG de Total : « Après 2020, on risque de manquer de pétrole »)
… Je ne suis sûr de rien. Mais je pense que la France et l’Europe ont
d’excellentes raisons de se préoccuper de la sécurité future de leurs
approvisionnements pétroliers. Pour de vrai. Ceci dépasse de très loin
mes propres moyens. « Caute ».
Soyons nombreuses et nombreux Jeudi 9 JANVIER 2020
à répondre à l’appel à la grève et à la manifestation
intersyndicale de Gap, à la Préfecture à 14 h 00.
Le 9
JANVIER 2020 - TOUTES ET TOUS DANS LA RUE !!!
’est la
meilleure façon de prouver l’étendue de notre colère !
--
Fraternellement,
Union Départementale CGT 05
3, rue David Martin
05 000 GAP
tel : 04 92 51 40 06
(Mivilitude,
Macronnerie, parler juste, chiffres, Blackrocks, égalité, ni pute ni
soumise, soumission, Sécurité Sociale, symbolique, nucléaire, autorité,
grignotages, plastique)
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