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mercredi 4 novembre 2020

Bientot la Giraud taxe sur vos routes nationales (privatisation des nationales)

La privatisation des routes nationales est en marche !

   La privatisation de biens communs est nécessaire pour les capitalistes: ils ont beaucoup de monnaie à la suite de la création de monnaie par les banques centrales qui a atterrit dans la bourse et leurs bourses. Cet argent est virtuel et quiconque en possèdent beaucoup peut l'investir soit dans l'économie réelle peu profitable (ils le font peu) ou dans la bourse normalement très profitable mais devenue casse-gueule avec la pandémie, le climat et le surendettement de tous, l'instabilité bancaire. Transformer des biens virtuels en biens réels est une nécessité, le mieux est de l'investir dans des monopoles gérés par le public, là c'est le jackpot, de la sécurité et du profit !

Le gouvernement accélère pour privatiser et dégager du cash surendetter qu'il est depuis le renflouement des banques en 2008 et la crise du corona: les lignes à haute-tension électriques, les autoroutes de l'électricité (RTE), les réseaux de distribution de l'électricité (ENEDIS), vos fameux compteurs linky, les barrages, les énergies renouvelables, l’eau potable, les réseaux gaz (vente d'ENGIE), la vente de Suez a Véolia.

 La privatisation en cours de la santé bute politiquement sur la pandémie, l'école est sensible, le privé s'attaque aux études supérieures le reste suivra surement rapidement avec la dégradation de l'école... 

Reste aussi un domaine inexploré, les routes nationales, les autoroutes rentables ayant été pratiquement toutes vendues. 

La privatisation des autoroutes soldées au privé à moins du tiers du prix réel a été une formidable gâterie pour les VINCI, EFFAGE et consort. Elles recueillent annuellement les délices de cette privatisation des milliards. Le choix discret ces dernières années de transférer les routes nationales aux départements et villes fut finement jouer ! 

Ce transfert condamne ces collectivités a des choix dramatiques: de l'argent pour les routes ou les pauvres ! Un département comme les Hautes-Alpes, montagneux, peu peuplé, se retrouve comme bien d'autres avec une impossibilité d'entretenir ses routes nationales et les obligent à faire appel au privé. Transférer les routes aux départements est la méthode la plus pernicieuse pour démanteler une mutualisation des couts: si on devait faire payer aux 4 habitants d'un hameau leur route, ils seraient ruinés En réaction, ils mettraient immanquablement un péage pour quiconque l'utilise. 

Ce fut le cas avant la révolution et la revendication d’abolir les péages, une des principales revendications du moment (et tous les impôts inégaux). Les routes coutent chers et leur entretien aussi. 1 millions de kilomètres de routes existent en France. Le réseau est déjà trop gros et de moins en bien entretenu donc coute de plus en plus cher. Mais les privatiser condamnent les plus pauvres comme avant la révolution. A l'époque, le dégout qu’inspirait ces péages était aussi que leurs recettes étaient bien souvent pas du tout employées à l'entretien des routes mais détournées comme rente aux plus riches. Nos ancêtres payaient des routes déplorables. Ils furent un tant abolis avant de revenir avec Napoléon le traitre de la révolution.
La révolution veut aussi dire faire une 360 ° et revenir au point de départ, nous y sommes.


Qui fréquente les routes nationales, notamment la nuit y voit maintenant une armada de petits camions immatriculés en Europe de l'est, évitant les autoroutes a péages et livrant la nuit les Amazon et consort... Le cout énergétique de ces petits camions est énorme, le choix d'emprunter les nationales les dégradent. Les routes nationales privatisées, va t'on les voir emprunter les départementales, les chemins vicinaux ?

Notre député, le bien aimé Joel Giraud dit "Giraud, Girouette, J'y reste" vient de faire adopter un amendement permettant de considérer qu’une autoroute peut être une route nationale, une simple route. Il vous dira ainsi, lui le retors de la rhétorique qu’on ne privatise pas les routes nationales ! Le comble ! Il faut dire que monsieur est expert-senior en foutage de gueule (voir comment il a combattu la taxe pour le climat sur le poids des véhicules en affirmant que dans le 05 tout le monde ici était obligé d'avoir un 4*4!)

La démocratie est l'art de prendre des décisions en expliquant clairement les choses. Nier est une méthode profondément anti-démocratique. Les as de la bureaucratie comme Mr Giraud en sont les protagonistes. Les voir s'étonner que le bullshit complotiste existe est paradoxale. Leur méthode (nier la réalité) en est une des causes. A force de dire de la merde, ils s'étonnent que ça chlingue grave.

 Il est toujours étonnant de voir ces personnes ayant fait toute leur carrière dans le public avec la sécurité de l'emploi être d'une telle servitude envers les intérêts privés au nom du pragmatisme public ! Déjà en mai 2019, il nous expliquait que la privatisation des barrages n'existait pas. Prendre les décisions en douce pour décider du sort de biens aussi fondamentales est profondément anti-démocratiques et vicieuse. Vieille pratiquent manipulatrice…la perversité du pouvoir est peu étonnante vu le profil psychologique des puissants.

 Si vous êtes si fier de vos mesures et de votre supériorité intelligente, débattons ‘clairement, avancez démasqué ! Dites ce" que vous pensez en off,: "la gestion publique c'est de la merde, le privé de la bonne gestion !" Vous avez le droit et cette opinion entendable et à débattre démocratiquement preuve contre preuve ! Rationnellement comme vous aimez le dire, vous les intégristes du marché libérale ! On verra qui sont les idéologues ! La rationalité est l'art d'argumenter et de s'appuyer sur des faits.

Notre hypothèse, vous avez peut-être peur d'une maladie ! Avez-vous peur d'attraper le virus de la démocratie et de la réflexion sur les biens publics ? Ce débat risque-t-il de contaminer les citoyens et les infecter d'une maladie incurable pour eux: l'argumentation et la preuve par le réelle et le passé (le cas des autoroutes, de l'eau potable, des banques et tout ce que vous avez vendu ces 40 dernières années). Privatiser un bien commun est une spoliation de tous au profit des rentiers....vous parler de gaspillage public mais mème si s'était vrai, ne vaut'il pas mieux entretenir une minorité de fonctionnaires qui abusent que payer des gros actionnaires....Vous montrez les petits abus (dont au passage vous êtes les piètres gestionnaires) pour justifier une spoliation généralisée.

La privatisation des routes nationales est en marche...il s'agit exactement d'une marche arrière, retour vers le passé...

Le rouage et le péage au moyen age était une taxe payée pour le passage sur une route. La privatisation est un rouage du capitalisme dévorant la société...

Ils veulent élargir les privilèges des rentiers et nous élargir le cercle de nos contributions !

Un peu d'histoire de France: "L’Ancien Régime était apparu paralysé par des institutions ankylosées que l’État se révélait incapable de moderniser. Il avait bien tenté de supprimer les péages mais, prisonnier de la logique du privilège sur laquelle reposaient ses prétentions à l’autorité absolue, il s’était engagé à les rembourser. Autant dire qu’étant donné la situation désastreuse des finances royales, c’était surseoir sine die à l’exécution de ce projet. La monarchie n’était donc pas parvenue à répondre à la demande pressante de réformes dans la dernière décennie de l’Ancien Régime. La conjonction du caractère inévitable à long terme de la suppression des péages et de la spontanéité de deux crises consécutives, en 1788 et 1789, ne fit qu’exacerber la détestation du péage.

 

Certaines personnes appellent à se réunir le 17 novembre de 15 à 18 voire 19 h au rond-point des sénateurs pour protester contre la privatisation des routes nationales et le bétonnage des sols (voir article là-dessus). Bien sur en pleine pandémie, vu que s’est répréhensible, nous n’appelons pas à se réunir ce jour là dans une ambiance chaleureuse avec masques et gel hydroalcoolique. Nous déplorons que l’inauguration d’un péage symbolique soit programmée et nous n’incitons surtout pas les gens à venir passer une heure ou l’après midi pour montrer notre désaccord, leur colère et leur détermination. Mais il peut être aussi déplorable que le pouvoir crie à l’inconscience de se réunir en pleine pandémie dehors pendant qu’il continue à privatiser en plein mois d’aout des biens fondamentaux, pendant la mi-temps d’une pandémie. Peut-être que l’esprit de responsabilité voudrait qu’en ces périodes de pandémie, les gros choix démocratiques soit ajournés et que des questions aussi sensibles soit remis à des jours ou le débat pourraient avoir lieu tranquillement. En bref, il ne faut surement pas confondre la cause et les conséquences, c’est-à-dire qu’il est surement plus honteux gouvernants de prendre des décisions de privatisation pendant le covid que de protester contre la spoliation. L’irresponsabilité est dans quel camp ?

 Ne venez pas le 17 novembre et ne faites pas passer le message ! 

Tract a ne pas diffuser:

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 https://app.agorakit.org/groups/1620/files/7775/download

https://app.agorakit.org/groups/1620/files/7776/download 

https://app.agorakit.org/groups/1620/files/7777/download

Quelques articles sur le sujet

 https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/23/une-privatisation-des-routes-nationales-est-elle-envisagee-par-le-gouvernement_1734349

 https://www.ram05.fr/wordpress/vers-une-privatisation-des-routes-nationales/

 

mercredi 28 octobre 2020

"les géants endormis" commencent à se libérer

 

Le Guardian,
mardi 27 octobre

https://www.theguardian.com/science/2020/oct/27/sleeping-giant-arctic-methane-deposits-starting-to-release-scientists-find

Des gisements de méthane arctique appelés « les géants endormis » commencent à se libérer, selon les scientifiques

Exclusif: une expédition découvre qu'une nouvelle source de gaz à effet de serre au large de la côte de la Sibérie orientale a été déclenchée

Les chercheurs craignent que les découvertes de la mer de
        Laptev puissent signaler qu'une nouvelle boucle de rétroaction
        climatique a été déclenchée.

Les chercheurs craignent que les découvertes de la mer de Laptev puissent signaler qu'une nouvelle boucle de rétroaction climatique a été déclenchée. Photographie: Markus Rex / Alfred-Wegener-Institut

Les scientifiques ont trouvé des preuves que des dépôts de méthane gelés dans l' océan Arctique - connus sous le nom de «géants endormis du cycle du carbone» - ont commencé à être libérés sur une grande partie du talus continental au large de la côte de la Sibérie orientale, peut révéler le Guardian.

Des niveaux élevés du puissant gaz à effet de serre ont été détectés jusqu'à une profondeur de 350 mètres dans la mer de Laptev, près de la Russie , suscitant l'inquiétude des
chercheurs quant au déclenchement d'une nouvelle boucle de rétroaction climatique qui pourrait accélérer le rythme du réchauffement climatique.
Les sédiments des pentes de l'Arctique contiennent une énorme quantité de méthane gelé et d'autres gaz - appelés hydrates. Le méthane a un effet de réchauffement 80 fois plus fort que le dioxyde de carbone sur 20 ans. Le United States Geological Survey a précédemment répertorié la déstabilisation des hydrates de l'Arctique comme l'un des quatre scénarios les plus graves de changement climatique brutal.
L' équipe internationale à bord du navire de recherche russe R / V Akademik Keldysh a déclaré que la plupart des bulles se dissolvaient actuellement dans l'eau, mais que les niveaux de méthane à la surface étaient quatre à huit fois plus élevés que ce à quoi on s'attend normalement et que cela se dégageait dans l'atmosphère.
«En ce moment, il est peu probable qu'il y ait un impact majeur sur le réchauffement climatique, mais le fait est que ce processus est maintenant déclenché. Ce système d'hydrate de méthane de la pente de la Sibérie orientale a été perturbé et le processus sera en cours », a déclaré le scientifique suédois Örjan Gustafsson, de l'Université de Stockholm, lors d'un appel satellite du navire.

Les scientifiques - qui font partie d'une expédition internationale pluriannuelle d'étude de plateau - ont souligné que leurs conclusions étaient préliminaires. L'ampleur des rejets de méthane ne sera confirmée qu'après leur retour, l'analyse des données et la publication de leurs études dans une revue à comité de lecture.
Mais la découverte d'un méthane gelé de pente potentiellement déstabilisé soulève des inquiétudes quant à l'atteinte d'un nouveau point de basculement qui pourrait augmenter la vitesse du réchauffement climatique.
L'Arctique est considéré comme un point zéro dans le débat sur la vulnérabilité des gisements de méthane gelés dans l'océan.
La température de l'Arctique augmentant maintenant plus de deux fois plus vite que la moyenne mondiale, la question de savoir quand - ou même si - ils seront rejetés dans
l'atmosphère a été une question d'incertitude considérable dans les modèles informatiques du climat.
L'équipe de 60 membres de l'Akademik Keldysh pense être la première à confirmer par observation que le rejet de méthane est déjà en cours sur une large zone de la pente à
environ 600 km au large.

Des scientifiques au travail sur la croisière d'essai
        Electra 1, avant l'expédition Akademik Keldysh.

Des scientifiques au travail sur la croisière d'essai Electra 1, avant l'expédition Akademik Keldysh. Photographie: ISSS2020

À six points de surveillance sur une zone de pente de 150 km de long et 10 km de large, ils ont vu des nuages de bulles se dégager des sédiments.
À un endroit sur le versant de la mer de Laptev à une profondeur d'environ 300 mètres, ils ont trouvé des concentrations de méthane allant jusqu'à 1600 nanomoles par litre, ce qui est 400 fois plus élevé que ce à quoi on pourrait s'attendre si la mer et l'atmosphère étaient en équilibre.
Igor Semiletov, de l'Académie russe des sciences, qui est le scientifique en chef à bord, a déclaré que les rejets étaient «nettement plus importants» que tout ce qui avait été trouvé auparavant. «La découverte de la libération active d'hydrates de talus de plateau est très importante et inconnue jusqu'à présent», a-t-il déclaré. «C'est une nouvelle page. Ils peuvent potentiellement avoir de graves conséquences sur le climat, mais nous avons besoin d’études supplémentaires avant de pouvoir le confirmer. »
La cause la plus probable de l'instabilité est une intrusion de courants chauds de l'Atlantique dans l'est de l'Arctique. Cette « Atlantification » est motivée par les
perturbations climatiques induites par l'homme.
La dernière découverte marque potentiellement la troisième source d'émissions de méthane de la région. Semiletov, qui étudie cette zone depuis deux décennies, a précédemment signalé que le gaz était libéré du plateau de l'Arctique - le plus grand de toutes les mers.
Pour la deuxième année consécutive, son équipe a trouvé des marques de cratère dans les parties moins profondes de la mer de Laptev et de la mer de Sibérie orientale qui déversent des jets à bulles de méthane, qui atteignent la surface de la mer à des niveaux de dizaines à centaines de fois plus élevés. que la normale. Ceci est similaire aux cratères et aux dolines signalés dans la toundra sibérienne intérieure plus tôt cet automne.
Les températures en Sibérie étaient de 5 ° C supérieures à la moyenne de janvier à juin de cette année, une anomalie qui a été rendue au moins 600 fois plus probable par les émissions anthropiques de dioxyde de carbone et de méthane. La glace de mer de l'hiver dernier a fondu exceptionnellement tôt. Le gel de cet hiver n'a pas encore commencé, déjà un début plus tardif qu'à aucun moment jamais enregistré .

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lundi 12 octobre 2020

Le gouvernement subventionne le remplacement du fioul par le bois, gueule de bois a prévoir !

 Il  est toujours étonnant de voir ce qui passe au travers des filets des médias, des décisions, qui sont votés sans discussion, lourdes de conséquences et sans échos médiatiques.  Souvent elle font unanimité et il faudra attendre les dégâts pour que les médias s'en ans emparent selon la règle qu'une catastrophe annoncée n'est pas un événement et ne mérite pas d'attention. Jamais un média fera les titre sur le train qui roule sans frein, la photo de la catastrophe elle fera le buzz...



 

Depuis une décennie le gouvernement favorise et finance surtout le changement d'énergie de chauffage. En faisant cela il focalise le problème sur comment on chauffe les bâtiments au lieu de se concentrer sur la question pourquoi on les chauffe. On ne peut trouver la solution à un problème si la question est mal posée. En caricaturant, on peut affirmer cela a tout les débats "Tu te chauffe comment, tu prendrais quoi pour être écologique, le bois, la pompe a chaleur , le gaz  ?" La réponse n'est pas dans le cadre de la question, la réponse est " peu importe, votre moyen de chauffage, gardes ton moyen de chauffage actuel mais isoles s'il te plait ta maison et gardes surtout l'argent pour faire ces travaux lourds !". Mais l'objectif du gouvernement n'est pas de mettre en place une politique cohérente et efficace à long terme (le long terme pour eux c'est un concept idiot !), non leur objectif est de relancer la croissance rapide en utilisant l'écologie comme prétexte.

 

Si nous avions décidé en 2007, comme l'affirmait le grenelle de l'environnement les bâtiments, vu l'intensité du réchauffement climatique (20 % de chauffage en moins en 20 ans !), 15 ans plus tard  nous aurions divisés les consommations de chauffage par deux et une importante part des bâtiments utiliseraient 15 à 30 jours par an leur chauffage, on viendrais de payer l'amortissement des travaux et la facture d'énergie serait bien plus faible d'une ou deux dizaines de milliard d'euros (qui partent hors de France). Vu les faibles consommations, ces bâtiments conserverait leur vieilles chaudières à fioul ou radiateurs électriques jusqu'à leur remplacement naturel. Mais les grand frustrés d'une telle politique seraient bien évidement les fournisseurs d'énergies et les vendeurs d'appareils de chauffe, dans une moindre mesures les grandes multinationales de l'énergie. Elles font l'entretien très profitables des circuits de chauffage des grands bâtiments. Tous ces gens là dominent sans faille les instances énergétiques : Commission Régulation Énergétique - Syndicat Énergies Renouvelables - Direction de L'Energie ; les think tank qui parle aux politiques comme ATEE .-UFE....Les groupements industries sont puissants et savent depuis toujours comme ce fait la loi et influencer le politique....

Une politique d'isolation des bâtiments profiterait en grande partie a des petites structures artisans ou moyennes entreprises du bâtiments, bref des gueux même pas issus du monde l'énergie . Je rappelle qu'on a jamais vu une multinational du BTP faire un coup d'état , dans l'énergie, on a des copains avec des képis. Mais je m'égare, bref de puis 15 ans on patauge on gesticule, on communique mais rien de sérieux est fait sur les vieux bâtiments. Les bâtiments neufs sont économiques et le problème n'est plus là. Mais les surfaces neuves construites chaque année représente 1 %  du vieux. A ce rythme  il faudrait attendre 100 ans pour que tout soient refait à neuf ! L'enjeu est donc dans la rénovation de vieux bâtiments. Mais comme toujours dans le capitalisme, le choix ce fait sur le retour sur investissement le plus rapide. Hors il n'y a pas photo, changer d'énergie est un investissement plus rentable (4 à 5 % par an) que l'isolation qui rapporte (1 péniblement à 2 %).... mais  la première solution ne résout pas le problème du climat surtout quand on choisis de remplacer le fioul par le bois ou l'électricité sans isoler les bâtiments.

15 ans plus tard le plan de relance du COVID fait pareil, la même erreur, à la différence que le grenelle de l'environnement était de la gesticulation quasi-pure, là il s'agit d'actes. On veut agir, y'a la relance a faire, on est au bord du précipices, on se relance ! L'état va mettre à la casse les chaudières au fioul et les remplacer essentiellement pas des chaudière à granulés et des pompes à chaleur. Mais sur des maisons mal isolés, la pompe à chaleur puissantes coute cher, alors que le poêle à bois ou la chaudière puissantes coute guère plus cher que la petite. En octroyant jusqu’à 10 000 € chaudière et 3000 €/poele à granulés, la ruée va être forte...Le bois est l'énergie la moins cher pour la buche elle est pour le granulé un peu plus cher : le prix du granulés est équivalent à celui de la pompe à chaleur, la ruée vers cette énergie va continuer, coupons la foret au nom de l'écologie. macron privatise l'ONF, il est raccord.. Le désastre pour la foret est immense. on a a diffusé avec succès le concept du "small is beautiful", mais plein de petites chiures font une grosse merde....

Bruler du bois émet autant voir plus de CO2 que le fioul, la neutralité carbone étant un mythe, une arnaque comptable. Le bois énergie entraine une énorme déforestation notamment le granulé aux USA, et Canada. Le marché du bois étant mondial et déja tendue, toutes nouvelle demande finit en déforestation. Le bois énergie est insuffisant pour satisfaire l’appétit gargantuesque de nos bâtiments. Avec une surface de bâtiment estimé à 5 à 10  fois moindre tout en se chauffant à 10 °C, les paysans de la révolution avaient rasé les forets françaises .Faire croire qu'on peut faire tourner une société industrielle sur le bois énergie est une escroquerie intellectuelle et un crime contre le vivant (le deuxième est bien plus grave mème si les deux sont courant associés)....

Mais comme toujours en France quand on fait une erreur on, la recommence pour être bien sur que cela soit une erreur....


Nous avons dénoncé ici la bêtise immense de transformer une centrale au charbon en une centrale au bois, je parle de la centrale électrique de Gardanne... Transformer des millions de chaudière fioul au bois, faire 9 millions de chaudières ou de poêle à granulés vaut largement plus que bruler 850 000 tonnes de bois par an dans une centrale qui marche même pas....

Les deux axes sur les primes a la conversion comme ils disent sont l'isolation et le changement d'énergie, mais le plus rentable reste de passer au bois. Plus aidé, plus simple à mettre en œuvre, sans désagréments de travaux, moins onéreux, il est et restera plébiscité. La pollution de l'air des poêlés à bois a été prise en compte repiquerons les pro-bois énergie. Mais sauf pour les atteints de Dyscalculie il est simple de comprendre que si tu baisse de trente pour cent la pollution des pole à bois et quand même temps tu multiplie par deux leur nombre, l'ai est au final bien plus pollué. 

Bref encore une fois l'écologie n'est pas un objectif mais un prétexte pour relancer la machine à nous détruire. qui coronabugue ans fâcher personne bien sur. (sauf moi qui suis fâché depuis longtemps).

Il faudrait détruire ce mythe de l'écologie de la combustion du bois qui va doubler en 10 ans si cette politique continue, jusqu'à éclate le scandale, on fera haro sur le bois énergie quand tout le monde sera équipé, l'ai des villages irrespirables les protestations multiples contre les coupes rases des forets....et on fera une prime pour les enlever !!!!!!

Certes une partie de nos forets vont bruler dans des méga incendies comme en Californie ! Nous devrions faire des coupes rases pour sectorisé les forets et rendre la propagation plus difficile entre ces secteurs.

Il est possible d'isoler rapidement les bâtiments en concentrant un effort financier de 15 milliards par an dans le secteur et non 1.7 milliards par an comme on le fait (on a pourtant jamais fait autant). Cette argent reste en France et revient rapidement dans les caisses de l'état en impôt. Mais on préfère financer l'aérien, la voiture et le tourisme, les trois industries les plus polluantes ....



mardi 29 septembre 2020

Pétition : Non à la privatisation de l’ONF

 https://www.canopee-asso.org/non-a-la-privatisation-de-lonf/


Depuis 20 ans, l’Office National des Forêts est sous pression : en 2019, c’est 1 emploi sur 20 qui a été supprimé.

Moins d’agents, c’est moins de surveillance et une forêt livrée aux seuls intérêts économiques. Juste avant la crise du coronavirus, le gouvernement s’apprêtait à porter le coup de grâce avec le projet de loi d'accélération et de simplification de l'action publique (ASAP). L’article 33 de cette loi prévoit la généralisation du statut de contractuel à l'ONF au détriment du statut de fonctionnaire. Si cette loi était votée en l’état, elle remettrait en cause les fondements du code forestier et la notion de service public forestier. Avec la fin du statut de fonctionnaire, les agents restants seraient soumis à une pression beaucoup plus forte de la direction pour augmenter les prélèvements en forêt.

Parce que la forêt publique est un bien commun que nous devons préserver, je m’oppose à cette nouvelle loi et je demande, au contraire, que davantage de moyens soient accordés pour restaurer un bon état écologique des forêts françaises. 

5 G des salariés d'orange en parle

 Bonjour les amiEs

Voici un rapport "stopper la 5G" issu des salariés même d'Orange!

Une approche et une réflexion intéressante dans tous les cas, Ici au moins on pose des questions pertinentes

Bonne journée

Philippe

jeudi 17 septembre 2020

Le porte parole du bois énergie dit qu'il faut couper le foret pour le climat

 Couper du bois est bon pour le climat dit le redacteur en chef de bois énergie

En tout cas c'est bon pour son buisness !!

Pourquoi il faut couper durablement les forêts pour stabiliser le climat

Editorial du Bioénergie International n°67 de l’été 2020

Abattage sélectif de petits résineux, photo Valtra

La lutte contre le changement climatique nous oblige à abandonner les énergies fossiles au profit des renouvelables. Concernant la plus utilisée des énergies renouvelables dans le monde, le bois-énergie, il faut commencer par préciser le sens des termes exploitation forestière et déforestation qui sont souvent utilisés avec confusion. La déforestation, c’est quand on supprime les arbres d’un sol pour y faire autre chose : du pâturage, du soja, de la canne à sucre, de l’huile de palme ou un aéroport. Dans ces cas, le plus souvent, le bois n’est même pas récupéré et est brûlé sur place en pure perte et avec moult pollutions. L’exploitation forestière est quant à elle pratiquée pour récupérer le bois, qui sera utilisé comme matériau de construction ou pour substituer des énergies ou des emballages non-renouvelables.

Ensuite, il faut savoir que les forêts non exploitées ne stockent que très peu de carbone en dehors de leur propre volume sur pied établi. En effet à maturité, à part une infime partie du carbone forestier qui parvient à se stocker dans le sol sans se dégrader, l’immense majorité de ce que les arbres captent est relarguée par putréfaction. Le puits de carbone tourne alors à vitesse très réduite, voire à l’envers, comme certaines forêts aujourd’hui qui larguent plus de carbone qu’elles n’en captent à cause du réchauffement climatique. Par ailleurs, les forêts peuvent aussi perdre brutalement la totalité de leur stock sur pied, involontairement comme ce fut le cas lors des incendies monstres en Australie en 2019, ou volontairement comme c’est le cas actuellement en Amazonie dans le cadre de la politique agricole expansive du gouvernement brésilien. Les forêts peuvent enfin également perdre tout leur stock sur pied suite à un ouragan ou à des maladies comme on en observe de plus en plus ; dans ces cas une grande partie du carbone ne sera pas collectée et retournera à l’atmosphère. Face donc à la faible capacité de stockage additionnel des forêts matures et aux risques croissants de perte brutale de tout leur stock, il est donc prudent et efficace pour le climat de ne pas conserver de trop grands volumes sur pied.

Dans le domaine énergétique, tout bois utilisé comme combustible assure un besoin et évite le recours à une énergie fossile. Après la coupe et la combustion, le stock de carbone emmagasiné par le bois ainsi utilisé n’existe alors momentanément plus. Par contre quelques mois plus tard, la forêt va progressivement repousser, toute seule par régénération naturelle ou par replantation, et le stock initial va se reconstituer au terme d’un cycle d’exploitation du bois qui va de 10 à 30 ans pour une application combustible seule, les cycles de 50 ans ou plus n’étant utiles que pour le bois d’œuvre. Ainsi, au terme de ce cycle, en utilisant le carbone du bois qui se renouvelle en quelques années au lieu d’un carbone fossile qui aurait été extrait définitivement à l’échelle humaine, le bilan global d’émission de CO2 montre une émission évitée proche de la quantité qui aurait été émise si on n’avait pas utilisé le bois, c’est la « neutralité » carbone de la biomasse. Je dis proche, et non pas égale, car il faut tenir compte de l’énergie non-renouvelable utilisée pour produire du bois-énergie (4 à 15 %), ainsi que du facteur d’émission de l’énergie fossile à laquelle on se compare.

Par ailleurs, pour que cette exploitation soit pérenne et inépuisable, il faut prélever globalement sur un territoire au plus ce que fournit l’accroissement naturel du bois sur ce territoire (de 3 à 12 m³/ha/an en France selon les peuplements et les régions).
En termes environnementaux, et de biodiversité en particulier, notons que le bois-énergie est l’une des seules utilisations du bois qui n’exige aucune essence ni aucune forme de bois en particulier. Il ne nécessite donc aucune monoculture, se satisfait très bien des feuillus, de la sylviculture et de la régénération naturelles qui sont de surcroît gratuites !

En conclusion, l’utilisation du bois comme combustible, si elle déstocke momentanément le carbone forestier, active par contre la pompe forestière à CO2 qui permet, indéfiniment à notre échelle de temps, de produire un carbone renouvelable. Non exploitées, les forêts matures ont à l’échelle du temps humain peu d’influence positive sur le taux de carbone de l’atmosphère. Leur cycle biologique croissance-mort-putréfaction et les accidents restituent tôt ou tard une grande partie du carbone qu’elles ont accumulées. En d’autres termes, on travaille ici sur un stock « vivant » de carbone, un stock limité mais renouvelable, dont l’utilisation a un effet bénéfique, et non pas neutre, sur le stock de carbone dans l’atmosphère, en évitant de mettre à l’atmosphère du carbone fossile pour des millions d’années et d’aggraver la situation. C’est pour cela que dans la situation climatique présente, il faut consommer durablement du bois-énergie et couper durablement les forêts !

Frédéric Douard, rédacteur en chef

lundi 14 septembre 2020

Bourse électrique

 


Le développement des énergies renouvelables et l'entretien des centrales nucléaires dépens... dela bourse, l'avenir est donc coté au casino !
Article à lire:

Une problème et une question se pose : (mon fils de 9ans sait la résoudre
1) si l'etat perd 500 millions d'euros a cause de la baisse du prix de l'électricité (l'etat complète le différentiel prixelec enr et prix d'achat),
2) SI EDF perd 2 milliards dans le confinement...et décide à cause de cela de faire des économies de maintenance !!!
3) Si le consommateurs a vu sa facture pas bougé
La question est, cette argent aurait t'il terminer dans une (ou plusieurs) poches ?

Les crocodiles se mangent entre eux pour mieux nous plumer

 L’eau potable sera un enjeu citoyen et géostratégique des années à venir…

Dans ce cadre, il faut que l’Etat joue son rôle de préservation de l’intérêt commun, et bloque l’OPA de Véolia sur Suez.[1]

Alerte concernant l’OPA de Véolia sur Suez. Elle a été transmise par les syndicalistes de Suez. Ils  disent que la fusion entre ces deux entreprises provoquera à coup sûr un immense plan social. Plusieurs milliers de femmes et d’hommes, travailleuses et travailleurs des réseaux d’eau, d’énergie et de la collecte des déchets seraient laissés sur le carreau.

Véolia est la première entreprise privée pour la gestion de l’eau et de son assainissement.

Suez est la deuxième.

Leur fusion ne répond à aucune nécessité du point de vue de l’intérêt général. Elle ne créera aucun bienfait pour ces réseaux si vitaux. Pour satisfaire la commission européenne, Véolia pourrait même être obligé de revendre une partie de nos réseaux d’eau à un fond de pension.

Antoine Frérot, le patron de Veolia, a déjà anticipé que l’Autorité de la concurrence n’accepterait pas ce rapprochement en France - il laisserait trop peu de place à la concurrence- et il s’est donc engagé à céder les activités de Suez dans la gestion de l’eau - ce qu’on appelait autrefois la Lyonnaise des Eaux - à Meridiam, une société d’investissement dans les infrastructures. Où est l’intérêt des usagers ? Où est l’intérêt des travailleurs ?

 Il y a péril. L’eau est le prochain grand défi pour l’Humanité. Nous avons besoin dans les années qui viennent d’investir massivement dans nos réseaux pour arrêter de perdre un litre sur cinq dans la nature à cause des fuites[2], pour protéger notre eau des pollutions chimiques. Ces investissements, justement, Véolia les refuse aujourd’hui. Elle préfère occuper les premières places des classements de rémunération des actionnaires. L’OPA qu’elle tente sur son concurrent direct aggravera cette logique mortelle. Placer Véolia en situation de monopole, ou vendre à la découpe notre réseau d’eau potable à des fonds spéculatifs aura pour conséquences : une eau plus chère et des canalisations en plus mauvais état.

L’eau est le bien commun le plus précieux. Il n’y a pas de vie possible sans. Le Collectif pour le retour en régie publique de l’eau sur Manosque et la DLVA milite pour des services publics de l’eau dans toutes les communes.

Ils devront accueillir tous les salariés qui gèrent les réseaux aujourd’hui pour des entreprises privées. Nous avons besoin d’eux, de leurs savoirs-faire et de leurs qualifications pour faire la bifurcation nécessaire en matière de gestion de l’eau. Mais pour cela, il faut d’abord bloquer l’OPA de Véolia. Aujourd’hui, Suez appartient à Engie. L’Etat français est actionnaire d’Engie. Il a donc son mot à dire. Le gouvernement français doit dire publiquement son refus de vendre Suez à Véolia. L’eau est une question trop sérieuse pour être l’objet d’une guerre économique entre actionnaires privés.



[1] La SEERC qui gère en DSP l’eau de Gréoux les bains est devenue SUEZ depuis octobre 2016.

[2] Même avec des progrès réalisés depuis 2012, avec un rendement d’environ 72 %, les communes de la DLVA ont des efforts à faire en matière de taux de fuite.

mercredi 24 juin 2020

Importante descente policière au CÉSAï à Gap




            Alors qu’on aurait aimé s’attendre à une opération de grande envergure de l’État en faveur des occupants du CÉSAÏ, ce fut une intervention policière de grande ampleur qui nous a été offerte. Une centaine de policiers, CRS, gendarmes, armés de fusils d’assaut et de tout un attirail pare-balle furent mobilisés dès 6h du matin pour une poignée de personnes non armées, suspectées et appréhendées pour stupéfiants.
            Une personne solidaire s’est également vue fracturer sa porte et perquisitionnée.

            Comment peut-on en arriver là ?

            En vérité, c’est la faute des législateurs s’il y a du trafic là où il y a de la misère. Les habitants du CÉSAÏ ont interdiction de travailler, d’avoir de l’argent liquide et d’avoir un compte en banque. Leurs ressources sont au mieux très faibles, au pire inexistantes. Les gens font simplement ce qu’ils peuvent pour se sortir de la galère. Quiconque prétend faire mieux en pareilles conditions se met certainement le doigt dans l’œil.
            Le niveau de délinquance et de criminalité qui frappe une société est proportionnel aux inégalités qui la déchirent.

            Pendant les 55 jours d’un confinement qui a exacerbé leur précarité, des habitants du CÉSAÏ se sont portés volontaires pour aider les agriculteurs demandeurs, mais cette démarche a également été stoppée par la préfecture.
            Malgré les beaux discours, la grande solidarité des autorités s’est limité, au CÉSAÏ, à la présence régulière de l’ONG Médecins du Monde, qui ne peut pas suffire à surmonter toutes les difficultés auxquelles sont confrontées ces personnes.

            Comment donc s’étonner de quelques écarts, qui sont finalement minimes face au déploiement totalement disproportionné de ces forces de « sécurité » ?
            Interrogeons nous sur ces sommes d’argent public dépensées ! N’aurait-il pas été plus judicieux de les attribuer à la prévention et à l’accompagnement de ces gens incriminés… systématiquement discriminés ?

            N’oublions pas que le CÉSAÏ, depuis bientôt 2 ans, et après la maison Cézanne (2016-18), pallie aux carences de l’État en matière d’accueil et d’accompagnement des demandeurs d’asile.

lundi 22 juin 2020

Projet de charte d'engagement produits phytopharmaceutiques

Bonjour, info à faire circuler au maximum :

Un projet de charte d'engagement sur l'utilisation des produits phytopharmaceutiques est en cours sur les Hautes-Alpes.
Cela fait suite au mouvement lancé par un certain nombre de maires en 2019 pour interdire par arrêter les pesticides sur leurs territoire, afin de protéger les populations.

Nous pouvons donner nos observations par enquête publique, jusqu'au 1er juillet, afin que la Chambre d’agriculture des Hautes-Alpes puisse préparer la concertation sur le sujet.

Projet de charte :
https://www.enquetes-publiques.com/Enquetes_WEB/FR/DOSSIER-E.awp?P1=EP20193&AWPID1F8039BF=88030C69A1E65AD4FC3C94401D9DCE69F800EF88

Envoyer vos observations :
https://www.enquetes-publiques.com/Enquetes_WEB/FR/DEPOSER-E.awp?P1=EP20193
Ce que vous pouvez-dire :
1. Demander une vraie consultation publique sur le sujet, favoriser les débats et le dialogue entre élus, citoyens et producteurs locaux afin de trouver des solutions partagées à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques sur notre territoire. Ce sujet important ne doit pas être réglé à la va-vite, par des enquêtes confidentielles sur internet, qu'il est difficile de relayer. Le débat public est important et nécessaire.

2. Rappeler par copier/coller l'appel de "Nous voulons des coquelicots" :
Vous pouvez remplacer la dernière phrase par :
Nous exigeons, à l’échelle de notre département, que tout soit mis en œuvre pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse. Assez de discours, des actes.
(https://nousvoulonsdescoquelicots.org/l-appel/)

Appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.
Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes.
A très bientôt,
Guillaume Déjy