...chroniques post-glaciaires sur l'énergie, le climat , la foret, le nucléaire et tous ce qui va avec comme l'économie, la révolte, la répression
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jeudi 6 octobre 2016
mardi 27 septembre 2016
La bataille du réseau (II)
A partir de 1945 l'électricité suit le prix du pétrole, mais en 1973 la France à lancer son plan géant électronucléaire. Le prix n'est plus fixé par le pétrole, le prix d'une électricité nucléaire, qui ne paye ni assurances, ni ne provisionne le prix du démantèlement et de 24 000 ans de gestions de déchets, le prix de l’électricité va monter bien moins vite que le pouvoir d'achat et l'électricité devient un bien que l'on peut gaspiller comme on gaspille l'alimentation: la moitié de la bouffe finit à la poubelle, l'électricité, aussi. Il devient plus cher d'économiser l'électricité que de la gaspiller, le prix est historiquement bas
On peut ainsi dans le système Boiteux faire concurrence aux pétrole et gaz importés pour un usage ou elle était chère, produire de la chaleur.
L'indépendance est atteinte, à condition de considérer que l'uranium gabonnais et nigérien est à nous. EDF s'enrichit, prospère et devient une vache à lait de l'état qui ponctionne allégrement pour boucler ses budgets. EDF met au point avec l'Allemagne la nouvelle génération de réacteurs qui seront Européens (EPR), intrinsèquement sur: piscine bunkérisée, double enceinte de confinement, récupérateur de cœur fondu en cas de fusion du cœur. Au firmament de leur gloire, les nucléocrates en plein euphorie décident de construire le plus gros réacteur du monde, dans lequel aurait lieu le taux de réaction nucléaire la plus dense du monde, le rendement de vapeur le plus élevée des centrales nucléaires et qu'il pourrait supporter 100 % de combustibles à plutonium. Les chercheurs ont de quoi s'occuper après la fermeture de super phénix. Il faut faire vite, la nouvelle génération doit être construite en 2010.
Dans les années 2000, l'Europe décide de tout privatiser, la brocante des services public est lancée. Tout doit y passer, même ce que nos anciens ont nationalisé à force de constater les dysfonctionnements du libéralisme sur ces secteurs stratégiques: l'énergie et les transports( dans l’entre-guerre: le train et l'électricité....).
La santé doit y passer mais c'est plus compliqué, les capitalistes veulent au minimum tout.
L'Europe est à leur service, les commissaires européens sont soient idiots, soit corrompus, soit impuissants....
L'objectif est clair, il faut que les producteurs d'énergie soient libres de faire ce qu'ils souhaitent et de favoriser ce que préfère le pur capitaliste: acheter pour revendre, produire c'est pénible et compliqué. Dorénavant, un fournisseur d'énergie peut n'avoir qu'un téléphone et un(e) secrétaire, il achète de l'électricité en gros et la revend. Reste à sa charge le marketing: du low cost ou marketing vert.... Le réseau se doit dans cet objectif être le plus transparent possible. Pour cela on sépare le réseau des producteurs mais pas n'importe comment, le réseau est au service des producteurs : ceux-ci payeront un timbre poste pour le transport. Que le producteur soit à Nice et le consommateur en Bretagne , il payera le même prix que le client est en face du producteur. Cela favorise pas trop la proximité. Cela évite au producteur de se casser la tête pour savoir où il pose une usine; A RTE (Reseau de Transport Electricité) à planter des pylônes. La loi sépare les producteurs des réseaux rendant toute planification impossible et favorisant les sous investissements et les accidents de réseau (black out). Pour limiter la casse (ils ont un peu appris de la Californie), une taxe est imposée au consommateur et le transporteur de réseau achète de la production qui vient en soutien du réseau.
Les factures sont alors divisées en trois: production-transport-taxes.
Pour finir leur œuvre idéologique, les intégristes ultra libéraux en pleine radicalisation créés une bourse de l'électricité appelée EPEX pour Européan Power Exchange. Le prix de l'électricité va varier toutes les heures et même devenir parfois négatif....Mais en France et dans d'autres pays les clients sont accrochés aux prix régulés et à leur fournisseur habituel national. Il faut rendre la concurrence réelle, mais l'électricité ne se transporte pas en container sur des autoroutes payés par les impôts. Pour qu'un marché européen existe, il faut construire des interconnexions transfrontalières, les réseaux ayant été pensés nationaux avec des échanges d'équilibres et de sécurité. Le réseau européen n'existe pas, on ne peut exporter que marginalement. La France, avec sont surplus nucléaire est fort motivé, elle veut tirer des lignes en Espagne, Allemagne et Italie et Grande Bretagne. Le tunnel sous la manche, le tunnel de Fréjus lui offre des possibilités. L’Europe subventionne la création de liaisons onéreuses, l'argent public est là pour cela. Il sera toujours possible de privatiser ces autoroutes électriques, une fois rentable comme les autoroutes.
La dérégulation qui aiguisait l'appétit des nucléocrates sur de leurs couts, va leur jouer un sale tour. D'abord le prix variable, cela enlève la planification nécessaire au nucléaire.
Mais un autre coup dur, l'Allemagne décide de sortir du nucléaire. Le plus dur est qu'elle ne nous aidera pas à mettre au point l'EPR, le réacteur le plus compliqué de l'histoire de cet industrie. Cruel manque, l'Allemagne a une expertise technique supérieure à la France. La France espère faire changer d'avis le gouvernement allemand et c'était presque fait en 2011 quand arrive Fukushima, l'accident de trop...
Dans un premier temps la libéralisation a lieu dans un contexte d'augmentation du prix de toutes les énergies. résultat, le prix de l'électricité monte. Les gros consommateurs sont gagnants car historiquement ils payaient plus. Les moyens et petit consommateurs sentent l'arnaque et boudent les offres de marché.
En même temps, suite à l'abandon du nucléaire par l’Allemagne, les énergies renouvelables se déploient, les allemands ont décidé de ne pas faire semblant comme les français. Négligeables en 2005, elles se développent rapidement notamment en Allemagne, Espagne, Portugal et Italie, fortement subventionnées par une taxe sur le KWh.
L'effet est double: cette taxe renchérit le cout de l'électricité et finance les ENR, qui sont rachetées à prix fixe sur 10 à 20 ans. Pour le producteur l'affaire est excellente: un prix garantie dans un marché erratique. Mais, le renchérissement du prix combiné à la crise arrête la croissance de la consommation déjà limitée par les progrès des économies d'énergie. Si entre 2005 et 2015, la capacité de production augmente de manière exponentielle, la consommation stagne.Il faut par conséquent fermer des centrales de production polluantes, (c'était l'objectif des ENR, non ?). Mais personne ne veut fermer, surtout pas les français. Les prix s'effondrent.
On peut ainsi dans le système Boiteux faire concurrence aux pétrole et gaz importés pour un usage ou elle était chère, produire de la chaleur.
L'indépendance est atteinte, à condition de considérer que l'uranium gabonnais et nigérien est à nous. EDF s'enrichit, prospère et devient une vache à lait de l'état qui ponctionne allégrement pour boucler ses budgets. EDF met au point avec l'Allemagne la nouvelle génération de réacteurs qui seront Européens (EPR), intrinsèquement sur: piscine bunkérisée, double enceinte de confinement, récupérateur de cœur fondu en cas de fusion du cœur. Au firmament de leur gloire, les nucléocrates en plein euphorie décident de construire le plus gros réacteur du monde, dans lequel aurait lieu le taux de réaction nucléaire la plus dense du monde, le rendement de vapeur le plus élevée des centrales nucléaires et qu'il pourrait supporter 100 % de combustibles à plutonium. Les chercheurs ont de quoi s'occuper après la fermeture de super phénix. Il faut faire vite, la nouvelle génération doit être construite en 2010.
Dans les années 2000, l'Europe décide de tout privatiser, la brocante des services public est lancée. Tout doit y passer, même ce que nos anciens ont nationalisé à force de constater les dysfonctionnements du libéralisme sur ces secteurs stratégiques: l'énergie et les transports( dans l’entre-guerre: le train et l'électricité....).
La santé doit y passer mais c'est plus compliqué, les capitalistes veulent au minimum tout.
L'Europe est à leur service, les commissaires européens sont soient idiots, soit corrompus, soit impuissants....
L'objectif est clair, il faut que les producteurs d'énergie soient libres de faire ce qu'ils souhaitent et de favoriser ce que préfère le pur capitaliste: acheter pour revendre, produire c'est pénible et compliqué. Dorénavant, un fournisseur d'énergie peut n'avoir qu'un téléphone et un(e) secrétaire, il achète de l'électricité en gros et la revend. Reste à sa charge le marketing: du low cost ou marketing vert.... Le réseau se doit dans cet objectif être le plus transparent possible. Pour cela on sépare le réseau des producteurs mais pas n'importe comment, le réseau est au service des producteurs : ceux-ci payeront un timbre poste pour le transport. Que le producteur soit à Nice et le consommateur en Bretagne , il payera le même prix que le client est en face du producteur. Cela favorise pas trop la proximité. Cela évite au producteur de se casser la tête pour savoir où il pose une usine; A RTE (Reseau de Transport Electricité) à planter des pylônes. La loi sépare les producteurs des réseaux rendant toute planification impossible et favorisant les sous investissements et les accidents de réseau (black out). Pour limiter la casse (ils ont un peu appris de la Californie), une taxe est imposée au consommateur et le transporteur de réseau achète de la production qui vient en soutien du réseau.
Les factures sont alors divisées en trois: production-transport-taxes.
Pour finir leur œuvre idéologique, les intégristes ultra libéraux en pleine radicalisation créés une bourse de l'électricité appelée EPEX pour Européan Power Exchange. Le prix de l'électricité va varier toutes les heures et même devenir parfois négatif....Mais en France et dans d'autres pays les clients sont accrochés aux prix régulés et à leur fournisseur habituel national. Il faut rendre la concurrence réelle, mais l'électricité ne se transporte pas en container sur des autoroutes payés par les impôts. Pour qu'un marché européen existe, il faut construire des interconnexions transfrontalières, les réseaux ayant été pensés nationaux avec des échanges d'équilibres et de sécurité. Le réseau européen n'existe pas, on ne peut exporter que marginalement. La France, avec sont surplus nucléaire est fort motivé, elle veut tirer des lignes en Espagne, Allemagne et Italie et Grande Bretagne. Le tunnel sous la manche, le tunnel de Fréjus lui offre des possibilités. L’Europe subventionne la création de liaisons onéreuses, l'argent public est là pour cela. Il sera toujours possible de privatiser ces autoroutes électriques, une fois rentable comme les autoroutes.
La dérégulation qui aiguisait l'appétit des nucléocrates sur de leurs couts, va leur jouer un sale tour. D'abord le prix variable, cela enlève la planification nécessaire au nucléaire.
Mais un autre coup dur, l'Allemagne décide de sortir du nucléaire. Le plus dur est qu'elle ne nous aidera pas à mettre au point l'EPR, le réacteur le plus compliqué de l'histoire de cet industrie. Cruel manque, l'Allemagne a une expertise technique supérieure à la France. La France espère faire changer d'avis le gouvernement allemand et c'était presque fait en 2011 quand arrive Fukushima, l'accident de trop...
Dans un premier temps la libéralisation a lieu dans un contexte d'augmentation du prix de toutes les énergies. résultat, le prix de l'électricité monte. Les gros consommateurs sont gagnants car historiquement ils payaient plus. Les moyens et petit consommateurs sentent l'arnaque et boudent les offres de marché.
En même temps, suite à l'abandon du nucléaire par l’Allemagne, les énergies renouvelables se déploient, les allemands ont décidé de ne pas faire semblant comme les français. Négligeables en 2005, elles se développent rapidement notamment en Allemagne, Espagne, Portugal et Italie, fortement subventionnées par une taxe sur le KWh.
L'effet est double: cette taxe renchérit le cout de l'électricité et finance les ENR, qui sont rachetées à prix fixe sur 10 à 20 ans. Pour le producteur l'affaire est excellente: un prix garantie dans un marché erratique. Mais, le renchérissement du prix combiné à la crise arrête la croissance de la consommation déjà limitée par les progrès des économies d'énergie. Si entre 2005 et 2015, la capacité de production augmente de manière exponentielle, la consommation stagne.Il faut par conséquent fermer des centrales de production polluantes, (c'était l'objectif des ENR, non ?). Mais personne ne veut fermer, surtout pas les français. Les prix s'effondrent.
Mais les multinationales sont furieuses, leur outil industriels devient obsolètes. La libéralisation est imposée fin 2015 en France, sur les moyens consommateurs. La réduction des surcapacités est lente, le prix s'effondre durablement. Toutes les centrales charbon ferment en France (il en reste 4) et mettent en péril la sécurité de réseau. L'Europe fait la même chose aux producteurs d'électricité qu'aux producteurs de lait, libéraliser un marché en pleine surproduction structurelle. Tout le monde y perd ses culottes. Les multinationales réagissent d'abord en faisant pression sur l'Europe pour réduire la voilure sur les ENR. Mais la population en redemande et la réduction des subventions réduit leur prix de revient et rendent les ENR compétitives....
Surtout que les chinois ont observé les allemands et ils sont entrés dans la danse. Ils ont compris le tournant historique des renouvelables: ils n'ont pas de pétrole, le charbon les asphyxie, ils dépendent du moyen orient. Les ENR deviennent une nécessité géopolitique de réduction de leur dépendance au fossile, un placement profitable dans l'avenir. En effet quoi qu'il arrive à terme, les ENR prendront le dessus avec le renchérissement des fossiles ou leur interdiction si l'humanité décide de survivre. Ils mettent les bouchés doubles et font razzia sur le photovoltaïque, ils en écroule le prix du PV et le rende, rentable en 5 ans....
Longue a comprendre, les multinationales réagissent. Certaines multinationales essaient de repeindre leur centrales polluantes comme EON a Gardanne et/ou choisissent de scinder leurs activités en deux: le polluant d'un coté, le vert de l'autre. Ainsi EON se transforme en deux parties :Uniper, pot pourri d'actifs pourris (nucléaire et aussi Gardanne) et EOn, la société des ENR, propre, verte, souriante. GDF fait de même et devient Engie, EDF confirme son EPR: Entêtement Persistant Ruineux. Elle investi tout son argent dedans et même pas en France : à se ruiner autant dévaster chez les autres.
Mais une révolution émerge au niveau du réseau: pour la première fois arrive une chose extraordinaire: le consommateur qui produit une partie de sa consommation. Pour la première fois de l'histoire, le petit producteur peut avec le photovoltaïque produire moins cher que le courant du réseau. La parité arrive en 2015 au sud de la France et remonte en 2016 au milieu de la France. La production mondiale de modules explose: Dubai installe une centrale PV à 2.7 c€/KWh quand l'EPR est vendu à 11.5 c€/KWh. Les batteries voient leur prix prendre le même chemin. Au Chili dans le nord ou il ne pleut jamais, certaines heures de la journée, l'électricité est gratuite. Bref, le modèle de réseau centralisée et descendant est obsolète. L’autoconsommation photovoltaïque est la grande nouveauté: elle consiste a produire soi-même son électricité qui est consommée directement sur son installation, tout en continuant a utiliser le réseau quand ses modules photovoltaïques ne produisent pas va. L'autoconsommation consiste aussi à produire pour son voisin ou son quartier quand on produit et que l'on consomme pas. L'autoconsommation est à l'énergie ce que l'agriculture paysanne est à l'agriculture, du local en circuit court. Face à la demande des citoyens d'une relocalisation de l'énergie et surtout vu qu'elle est moins chère que le nucléaire+réseau, celle-ci peut prendre comme un feu en plein canicule. Mal aimé et déconsidéré par une gestion perverse des autorités françaises, le photovoltaïque va s’imposer comme l'énergie numéro un....Je sais , la pollution pour les fabriquer, le recyclage, produire de l'énergie pollue c'est vrai. Mais le PV pollue 15 fois que le gaz naturel et si les modules sont fabriquer avec de l'électricité PV , il polluerait peu. Le solaire a ceci de vital, est qu'il ne fonctionne pas dans le cycle du carbone comme les fossiles ou le bois, le PV pollue le climat 10 fois moins que le gaz et déjà deux fois moins que le nucléaire et bien moins que le bois. Pour le recyclage et les métaux rares, je vous conseille de vous faire une opinion sur http://www.pvcycle.org/fr/.
La révolution du photovoltaïque.
Comme chaque animaux, ou plantes a une taille optimale de fonctionnement, chaque technologie a une taille optimale de fonctionnement. Pour une turbine, il est très onéreux de construire des petites installations de quelques KW. Les frottements d'un tuyau diminue au carré de sa section, les prises d'eau sont répartis de manières très variables, l'eau peut manquer longtemps, les débits sont limités. Le potentiel est limité.
Pour l'éolien, le vent est situé à souvent à 100 mètres de haut et sa production varie au cube de la vitesse du vent. Il faut pour rendre l'investissement en énergie du éolienne de grandes unités. Pas accessible au pékin moyen, même si des investissement collectifs peuvent être fait. Le vent n'est pas situé partout.
Le solaire lui a l'avantage d'être de toutes les énergies renouvelable la plus régulière et surtout la plus décentralisable. Il est possible de réaliser une installation de quelques kilos sans payer 10 fois le prix au kilo d'une grande installation. L'alternance jour nuit est régulière. Il est plus facile de stocker pour quelques heures que pour des mois.
Si l'hiver le soleil est 5 fois plus faible que fin juin au 45 ° parallèle, la variation est faible entre en dessous du 35 ° parallèle.
Surtout que les chinois ont observé les allemands et ils sont entrés dans la danse. Ils ont compris le tournant historique des renouvelables: ils n'ont pas de pétrole, le charbon les asphyxie, ils dépendent du moyen orient. Les ENR deviennent une nécessité géopolitique de réduction de leur dépendance au fossile, un placement profitable dans l'avenir. En effet quoi qu'il arrive à terme, les ENR prendront le dessus avec le renchérissement des fossiles ou leur interdiction si l'humanité décide de survivre. Ils mettent les bouchés doubles et font razzia sur le photovoltaïque, ils en écroule le prix du PV et le rende, rentable en 5 ans....
Longue a comprendre, les multinationales réagissent. Certaines multinationales essaient de repeindre leur centrales polluantes comme EON a Gardanne et/ou choisissent de scinder leurs activités en deux: le polluant d'un coté, le vert de l'autre. Ainsi EON se transforme en deux parties :Uniper, pot pourri d'actifs pourris (nucléaire et aussi Gardanne) et EOn, la société des ENR, propre, verte, souriante. GDF fait de même et devient Engie, EDF confirme son EPR: Entêtement Persistant Ruineux. Elle investi tout son argent dedans et même pas en France : à se ruiner autant dévaster chez les autres.
Mais une révolution émerge au niveau du réseau: pour la première fois arrive une chose extraordinaire: le consommateur qui produit une partie de sa consommation. Pour la première fois de l'histoire, le petit producteur peut avec le photovoltaïque produire moins cher que le courant du réseau. La parité arrive en 2015 au sud de la France et remonte en 2016 au milieu de la France. La production mondiale de modules explose: Dubai installe une centrale PV à 2.7 c€/KWh quand l'EPR est vendu à 11.5 c€/KWh. Les batteries voient leur prix prendre le même chemin. Au Chili dans le nord ou il ne pleut jamais, certaines heures de la journée, l'électricité est gratuite. Bref, le modèle de réseau centralisée et descendant est obsolète. L’autoconsommation photovoltaïque est la grande nouveauté: elle consiste a produire soi-même son électricité qui est consommée directement sur son installation, tout en continuant a utiliser le réseau quand ses modules photovoltaïques ne produisent pas va. L'autoconsommation consiste aussi à produire pour son voisin ou son quartier quand on produit et que l'on consomme pas. L'autoconsommation est à l'énergie ce que l'agriculture paysanne est à l'agriculture, du local en circuit court. Face à la demande des citoyens d'une relocalisation de l'énergie et surtout vu qu'elle est moins chère que le nucléaire+réseau, celle-ci peut prendre comme un feu en plein canicule. Mal aimé et déconsidéré par une gestion perverse des autorités françaises, le photovoltaïque va s’imposer comme l'énergie numéro un....Je sais , la pollution pour les fabriquer, le recyclage, produire de l'énergie pollue c'est vrai. Mais le PV pollue 15 fois que le gaz naturel et si les modules sont fabriquer avec de l'électricité PV , il polluerait peu. Le solaire a ceci de vital, est qu'il ne fonctionne pas dans le cycle du carbone comme les fossiles ou le bois, le PV pollue le climat 10 fois moins que le gaz et déjà deux fois moins que le nucléaire et bien moins que le bois. Pour le recyclage et les métaux rares, je vous conseille de vous faire une opinion sur http://www.pvcycle.org/fr/.
La révolution du photovoltaïque.
Comme chaque animaux, ou plantes a une taille optimale de fonctionnement, chaque technologie a une taille optimale de fonctionnement. Pour une turbine, il est très onéreux de construire des petites installations de quelques KW. Les frottements d'un tuyau diminue au carré de sa section, les prises d'eau sont répartis de manières très variables, l'eau peut manquer longtemps, les débits sont limités. Le potentiel est limité.
Pour l'éolien, le vent est situé à souvent à 100 mètres de haut et sa production varie au cube de la vitesse du vent. Il faut pour rendre l'investissement en énergie du éolienne de grandes unités. Pas accessible au pékin moyen, même si des investissement collectifs peuvent être fait. Le vent n'est pas situé partout.
Le solaire lui a l'avantage d'être de toutes les énergies renouvelable la plus régulière et surtout la plus décentralisable. Il est possible de réaliser une installation de quelques kilos sans payer 10 fois le prix au kilo d'une grande installation. L'alternance jour nuit est régulière. Il est plus facile de stocker pour quelques heures que pour des mois.
Si l'hiver le soleil est 5 fois plus faible que fin juin au 45 ° parallèle, la variation est faible entre en dessous du 35 ° parallèle.
En 2015 arrive la maturité pour le photovoltaïque. Elle a de spécifique est d'être simple et d'être à la portée de tous. Faire soi même faire son propre barrage, sa centrale nucléaire ou même son éolienne (le vent est en haut, elle sont plus complexes d'entretien, les grands éoliennes
sont plus écologiques que les petites ! voir notre blog). Par contre, il est
possible d'avoir ses panneaux photovoltaïque et les petites unités peuvent s'installer sur des support existant les toiture. Mais cette fois c'est la production qui
est variable.
Mais comme toujours dans l'électricité, l’intérêt du réseau est de mutualiser la consommation, production et variations et demain, stockage. A l'aube de cette révolution, la bataille du réseau commence. Garder la main et taxer l'autoconsommation, mettre des normes, comme en Espagne seront les réflexes des nucléocrates. Mais alors pourquoi ne pas taxer en TVA la pomme au fond du jardin. Cela sera dur à faire avaler.
La simplicité de la technique, de son installation et de son entretien va démocratiser le PV. Je parie même que l'on préféra mettre des chauffes-eau thermodynamiques sur PV que du solaire thermique, complexe et couteux à l'entretien et dont les rendements de chaines sont équivalent....
La bataille du réseau est la réappropriation des acteurs locaux de ce réseau électrique local. Il peut devenir une bourse d'échange entre producteurs locaux, une batterie de secours entre régions, un anti-black out. Pour cela, il ne faut pas que la part de notre facture, la part réseau ne soit pas au service du transport de la production des multinationales. Il faut que la distribution de l'électricité reviennent à des régies locales appartenant aux citoyens. Il faut changer la facturation au timbre poste du transport de l'électricité, pour rendre la concentration des moyens de production onéreuses. Il faut cesser de financer des moches THT aux services de producteurs qui délocalisent sur caisse commune. Il faut ensuite revendiquer haut et fort le droit à l'autoconsommation, avant qu'ils ne le restreignent. Il faut ensuite faire un effort pour comprendre que l'énergie doit être chère pour rendre le fait de l'économiser rentable. Une taxe doit être instituée sur l'énergie qui serait un compte d'épargne obligatoire personnel fléché vers le financement des économies d'énergie. Ce compte financerait aussi la production de la personne qui a payé cette épargne obligatoire. Ceci se rapproche de l'assurance maladie qui est une épargne obligatoire pour financer des soins quand ils sont nécessaires.
La bataille du réseau qui nous fera passer d'un Super Grid nucléaire à des micro-grid interconnectés est importante car il s'agit aussi d'une chance d'une réappropriation d'un outil essentiel, l'énergie. Il s'agit aussi de penser mutualisation au lieu de concurrence et faire reculer le fanatisme ultra-capitaliste. La tentation de l'autonomie personnelle est aussi un écueil. Elle est à la fois une aberration écologique, énergétique mais aussi sociale. Remplacer des câbles par des batteries polluera beaucoup plus qu'un simple réseau. Surtout cela rendra encore plus précaires ceux qui ne disposent pas de surface de toit ou de moyens d'investissements. Pour toutes ces raisons, l'autoconsommation photovoltaïque est une arme politique. C'est aussi et c'est pas la moindre des ses qualités, une arme de destruction massive du nucléaire. L’autoconsommation réduit considérablement la consommation nocturne de vos habitations. Généralisée c'est une arme de destruction massive du modèle économique du nucléaire existant (celui du futur c'est déjà désintégré).
L’autoconsommation est aussi un outil formidable de pédagogie pour enfin penser a économiser l'énergie domestique.
Elle nécessite et c'est loin d'en être un défaut, une coopération sur un territoire, et une coopération entre territoires, dans une logique d'échange gagnant*gagnant et non une logique de dépendance.
Avec l’autoconsommation photovoltaïque rentable nous avons dans nos mains un outil de réappropriation collectif et non un outil d'individualisation: cela dépend si on gagne ou perd la bataille de réappropriation du réseau électrique !
Pour toutes ces raisons je vous invite à ériger des panneaux PV chez vous partout pour gagner la bataille...
Politisez votre toit - posez des panneaux !
Votre argent est mieux sur votre toit que dans une banque !(et en plus il vous rapporte plus sur votre toit !)
Mais comme toujours dans l'électricité, l’intérêt du réseau est de mutualiser la consommation, production et variations et demain, stockage. A l'aube de cette révolution, la bataille du réseau commence. Garder la main et taxer l'autoconsommation, mettre des normes, comme en Espagne seront les réflexes des nucléocrates. Mais alors pourquoi ne pas taxer en TVA la pomme au fond du jardin. Cela sera dur à faire avaler.
La simplicité de la technique, de son installation et de son entretien va démocratiser le PV. Je parie même que l'on préféra mettre des chauffes-eau thermodynamiques sur PV que du solaire thermique, complexe et couteux à l'entretien et dont les rendements de chaines sont équivalent....
La bataille du réseau est la réappropriation des acteurs locaux de ce réseau électrique local. Il peut devenir une bourse d'échange entre producteurs locaux, une batterie de secours entre régions, un anti-black out. Pour cela, il ne faut pas que la part de notre facture, la part réseau ne soit pas au service du transport de la production des multinationales. Il faut que la distribution de l'électricité reviennent à des régies locales appartenant aux citoyens. Il faut changer la facturation au timbre poste du transport de l'électricité, pour rendre la concentration des moyens de production onéreuses. Il faut cesser de financer des moches THT aux services de producteurs qui délocalisent sur caisse commune. Il faut ensuite revendiquer haut et fort le droit à l'autoconsommation, avant qu'ils ne le restreignent. Il faut ensuite faire un effort pour comprendre que l'énergie doit être chère pour rendre le fait de l'économiser rentable. Une taxe doit être instituée sur l'énergie qui serait un compte d'épargne obligatoire personnel fléché vers le financement des économies d'énergie. Ce compte financerait aussi la production de la personne qui a payé cette épargne obligatoire. Ceci se rapproche de l'assurance maladie qui est une épargne obligatoire pour financer des soins quand ils sont nécessaires.
La bataille du réseau qui nous fera passer d'un Super Grid nucléaire à des micro-grid interconnectés est importante car il s'agit aussi d'une chance d'une réappropriation d'un outil essentiel, l'énergie. Il s'agit aussi de penser mutualisation au lieu de concurrence et faire reculer le fanatisme ultra-capitaliste. La tentation de l'autonomie personnelle est aussi un écueil. Elle est à la fois une aberration écologique, énergétique mais aussi sociale. Remplacer des câbles par des batteries polluera beaucoup plus qu'un simple réseau. Surtout cela rendra encore plus précaires ceux qui ne disposent pas de surface de toit ou de moyens d'investissements. Pour toutes ces raisons, l'autoconsommation photovoltaïque est une arme politique. C'est aussi et c'est pas la moindre des ses qualités, une arme de destruction massive du nucléaire. L’autoconsommation réduit considérablement la consommation nocturne de vos habitations. Généralisée c'est une arme de destruction massive du modèle économique du nucléaire existant (celui du futur c'est déjà désintégré).
L’autoconsommation est aussi un outil formidable de pédagogie pour enfin penser a économiser l'énergie domestique.
Elle nécessite et c'est loin d'en être un défaut, une coopération sur un territoire, et une coopération entre territoires, dans une logique d'échange gagnant*gagnant et non une logique de dépendance.
Avec l’autoconsommation photovoltaïque rentable nous avons dans nos mains un outil de réappropriation collectif et non un outil d'individualisation: cela dépend si on gagne ou perd la bataille de réappropriation du réseau électrique !
Pour toutes ces raisons je vous invite à ériger des panneaux PV chez vous partout pour gagner la bataille...
Politisez votre toit - posez des panneaux !
Votre argent est mieux sur votre toit que dans une banque !(et en plus il vous rapporte plus sur votre toit !)
José Pluki
lundi 26 septembre 2016
Histoire de la distribution électrique
dimanche 25 septembre 2016
samedi 24 septembre 2016
La demi-vie radioactive de José Pluki lancement
Il s'agit de faire des commentaires et informer sur le nucléaire rapidement et régulièrement de maniére humoristique dans la droite ligne du livre d'autodéfense sur le nucléaire
vendredi 23 septembre 2016
La maison individuelle fille de l'auto est une arme de destruction massive des terres agricoles et du climat
Le rêve de tout français moyen est devenu un cauchemar pour ses enfants. Car même avec ses nouveaux habits BBC, passive verte, écolo, la maison individuelle est un cauchemar écologique. Remplacer le polystyrène par du chanvre est une bonne idée pour ceux qui habitent dedans mais cela change rien aux problèmes de la maison individuelle, elle bouffe trop d'espace et de pétrole.
Tout d'abord regardons la généalogie de cet envahisseur (là ou la maison individuelle passe l'agriculture trépasse ), la maison individuelle est fille de l'auto, car il est impossible d'imaginer des lotissements sans l'automobile la faible densité de l'espace rend les transports collectifs impossibles.
Si l'on regarde ce qui c'est passé de 2006 à 2014, le constat est sans appel. Pourtant, pendant cette période tous les constructeurs de maisons se sont plaint de la faiblesse du marché de la maison c'est pas moins de 491 000 hectares artificialisés, soit pour une France qui compte 54 700 000 hectares environ 1 hectares sur 100 en 8 ans.
Sur ce déluge de béton, la moitié est due directement à la maison individuelle contre 3 % pour le collectif qui loge autant de monde que les maisons. Sur ces 500 000 hectares perdus pour la nature ou l'agriculture, plus de 80 000 hectares ont été détruits par les routes nouvelles qui servent aux déplacements entre ces maisons plutôt construites en campagne et la ville (ou bosse les les habitants de lotissements). Si on rajoute les surfaces bétonnées pour les zones commerciales elles même fille de son père l'auto et de sa mère la maison individuelle, nous pouvons affirmer que les trois quart de cette coulée de béton est due au choix de la maison individuelle. Insidieux, très peu contesté même dans les milieux très radicaux, l'automobile et la maison individuelle continu ses ravages sans contestation. Les méga-projets souvent absurdes sont eux critiqués, ils sont plus visibles et focalisant , mais en terme de dévastation, ils sont presque marginaux face à la marée de rond-points, de boites à chaussures commerciales et de maison en parpaings. Souvent ces megaprojets sont des conséquence de l’enlotissements de région entière.
Par exemple, le projet de l'A45 de doubler l'autoroute existante entre Saint Etienne et Lyon est le fruit d'une urbanisation autour de saint Étienne en lotissement. Les emplois sont sur Lyon, qui est chère en immobilier, alors que Saint Étienne est peu élevée. Les Monts du Lyonnais et les alentours de Saint Étienne se sont couverts de lotissements, saturant l'autoroute existante. A force de bouchonner l'homo travaillus lointus fait pression sur le politique pour qu'une solution soit trouvée pour pouvoir bouchonner pas toujours aux mêmes endroits, un peu plus loin par exemple dans un échangeur pas trop loin de l'arrivée. Les mêmes parfois, râlent et protestent quand le tracé passe trop près de chez eux. Le lobby du bétonnage et du droit de passage se frottent les mains. La maison individuelle consomme un espace phénoménal, sur 1 hectare nous pouvons loger 10 familles en maisons individuelles avec 1/3 de cet hectare goudronnées pour la voiture et 1/3 occupées par la maison, reste 1/3 en gazon,
qui est à la biodiversité ce que l'Arabie Saoudite à l'Islam, une caricature mortelle. Un immeuble de 4 étages soit 5 niveaux prend 3% de cette surface pour la construction et laisse 90 % de la surface pour l'agriculture. Le constat en énergie est le même, une maison individuelle nécessite en moyenne 50 000 équivalent litres de fioul à sa construction et 50 000 pour son chauffage si elle est ides année 2000 les anciennes c'est le double ( cela représente son électricité et son eau chaude durant les 60 ans de sa vie) . A cela il faut rajouter toutes les infrastructures qu'il faut tirer, réseau d'eau, réseau d'égout, réseau télécom, réseau électrique mais surtout réseau routier. Nous pouvons à la louche estimer qu'il faut encore 50 000 litres à 100 000 litres de fioul pour construire ces infrastructures. En gros une maison c'est 200 000 litres de fioul, une maison écolo c'est 150 000 litres. Un appartement c'est 15 000 litres à sa construction et pas isolée 50 000 litres et si c'est bien isolée 10 000. Pour les infrastructures c'est 5 à 10 000 litres de fioul.
En résumé pour sa construction, son fonctionnement en 60 ans ,un appartement écolo c'est 30 000 litres et une maison écolo 150 000 litres. La comparaison est encore mieux entre un appartements pas du tout écolo 70 000 litres et une maison écolo : 150 000 litres.
Mais soyons encore plus cruelle, parlons de la pollution des déplacements. Le temps de transport a doublé chez le français moyen passant de 14 à 28 km par jour, merci maison !
Si on prend une maison située à 15 km de son lieu de travail, transport effectuée en voiture que l'on compare à un habitant de la ville prenant le transport en commun vous rajoutez 00 000 litres de fioul pour la maison et 5000 litres pour l’appartement (en tenant compte des infrastructures a mettre en place sur 60 ans). En résumé, la maison écolo est à 250 000 litres et l'appartement à 35 000 litres.
Une fois démontré tout cela, il faut affirmer, que je comprends bien évidement l'envie de maisons et de lotissements.
Les villes sont devenus irrespirables et invivables à cause de la voiture et tant que leur bannissement ne sera pas imposé, l'envie de maison individuel existera. La voiture est non seulement une arme de destruction massive du climat mais aussi de la ville. Tant que nos enfants auront infiniment moins de place dans la ville que la voiture, rien ne sera possible, qu'elle soit électrique ou pas!
Ce serial killer jamais dénoncé (il tue plus que les guerres chaque année), a tué les villes, et maintenant il ravage les campagnes.
L'objectif n'est pas de culpabilisée les habitants de maisons individuelles mais de dénoncer la chimère de la maison écolo dont son féru de nombreux militants écologiques. On doit prendre conscience d'une ressource de plus non illimitée, l'espace.
La voiture électrique qui est un mieux pour le climat, n'est pas une solution a ces problèmes.
Quand une autre aspect peu évoqué est la destruction de la santé des gens par l'automobile: ne faisant plus d'effort, l'amputation de la fonction marche, fait qu'un américain de banlieue fait en moyenne moins de 1000 pas par jours, bien en deçà des 5000 pas minium pour conserver sa musculature. Combiné à une nourriture désastreuse, anémié et protéinique et plein de pesticides, un américain sur deux va mourir d'un cancer. La fin de la fonction marche est avéré dans les banlieue et dans les zones, rurales. Paradoxalement ceux qui marche le plus sont les urbains, en France, c'est le parisien qui marche le plus ! Cette amputation détruisant l'appareil musculaire, rend les gens encore plus réticent au efforts musculaire. Heureusement nombre d'entre eux prennent la voiture pour aller courir , marcher, se promener dans un espace naturel afin de retrouver un équilibre. Et si les 18 millions de joggeur, courait pour aller au travail ????
La lutte anti voiture partira des villes, qui excédé commence la longue lutte d'expulsion de la voiture de la ville.
Si beaucoup sont contre la destruction des sols, ne soyons pas uniquement contre les conséquences, dénonçons aussi les vraies causes, la voiture et la maison individuel !
Par exemple, le projet de l'A45 de doubler l'autoroute existante entre Saint Etienne et Lyon est le fruit d'une urbanisation autour de saint Étienne en lotissement. Les emplois sont sur Lyon, qui est chère en immobilier, alors que Saint Étienne est peu élevée. Les Monts du Lyonnais et les alentours de Saint Étienne se sont couverts de lotissements, saturant l'autoroute existante. A force de bouchonner l'homo travaillus lointus fait pression sur le politique pour qu'une solution soit trouvée pour pouvoir bouchonner pas toujours aux mêmes endroits, un peu plus loin par exemple dans un échangeur pas trop loin de l'arrivée. Les mêmes parfois, râlent et protestent quand le tracé passe trop près de chez eux. Le lobby du bétonnage et du droit de passage se frottent les mains. La maison individuelle consomme un espace phénoménal, sur 1 hectare nous pouvons loger 10 familles en maisons individuelles avec 1/3 de cet hectare goudronnées pour la voiture et 1/3 occupées par la maison, reste 1/3 en gazon,
qui est à la biodiversité ce que l'Arabie Saoudite à l'Islam, une caricature mortelle. Un immeuble de 4 étages soit 5 niveaux prend 3% de cette surface pour la construction et laisse 90 % de la surface pour l'agriculture. Le constat en énergie est le même, une maison individuelle nécessite en moyenne 50 000 équivalent litres de fioul à sa construction et 50 000 pour son chauffage si elle est ides année 2000 les anciennes c'est le double ( cela représente son électricité et son eau chaude durant les 60 ans de sa vie) . A cela il faut rajouter toutes les infrastructures qu'il faut tirer, réseau d'eau, réseau d'égout, réseau télécom, réseau électrique mais surtout réseau routier. Nous pouvons à la louche estimer qu'il faut encore 50 000 litres à 100 000 litres de fioul pour construire ces infrastructures. En gros une maison c'est 200 000 litres de fioul, une maison écolo c'est 150 000 litres. Un appartement c'est 15 000 litres à sa construction et pas isolée 50 000 litres et si c'est bien isolée 10 000. Pour les infrastructures c'est 5 à 10 000 litres de fioul.
En résumé pour sa construction, son fonctionnement en 60 ans ,un appartement écolo c'est 30 000 litres et une maison écolo 150 000 litres. La comparaison est encore mieux entre un appartements pas du tout écolo 70 000 litres et une maison écolo : 150 000 litres.
Mais soyons encore plus cruelle, parlons de la pollution des déplacements. Le temps de transport a doublé chez le français moyen passant de 14 à 28 km par jour, merci maison !
Si on prend une maison située à 15 km de son lieu de travail, transport effectuée en voiture que l'on compare à un habitant de la ville prenant le transport en commun vous rajoutez 00 000 litres de fioul pour la maison et 5000 litres pour l’appartement (en tenant compte des infrastructures a mettre en place sur 60 ans). En résumé, la maison écolo est à 250 000 litres et l'appartement à 35 000 litres.
Une fois démontré tout cela, il faut affirmer, que je comprends bien évidement l'envie de maisons et de lotissements.
Les villes sont devenus irrespirables et invivables à cause de la voiture et tant que leur bannissement ne sera pas imposé, l'envie de maison individuel existera. La voiture est non seulement une arme de destruction massive du climat mais aussi de la ville. Tant que nos enfants auront infiniment moins de place dans la ville que la voiture, rien ne sera possible, qu'elle soit électrique ou pas!
Ce serial killer jamais dénoncé (il tue plus que les guerres chaque année), a tué les villes, et maintenant il ravage les campagnes.
L'objectif n'est pas de culpabilisée les habitants de maisons individuelles mais de dénoncer la chimère de la maison écolo dont son féru de nombreux militants écologiques. On doit prendre conscience d'une ressource de plus non illimitée, l'espace.
La voiture électrique qui est un mieux pour le climat, n'est pas une solution a ces problèmes.
Quand une autre aspect peu évoqué est la destruction de la santé des gens par l'automobile: ne faisant plus d'effort, l'amputation de la fonction marche, fait qu'un américain de banlieue fait en moyenne moins de 1000 pas par jours, bien en deçà des 5000 pas minium pour conserver sa musculature. Combiné à une nourriture désastreuse, anémié et protéinique et plein de pesticides, un américain sur deux va mourir d'un cancer. La fin de la fonction marche est avéré dans les banlieue et dans les zones, rurales. Paradoxalement ceux qui marche le plus sont les urbains, en France, c'est le parisien qui marche le plus ! Cette amputation détruisant l'appareil musculaire, rend les gens encore plus réticent au efforts musculaire. Heureusement nombre d'entre eux prennent la voiture pour aller courir , marcher, se promener dans un espace naturel afin de retrouver un équilibre. Et si les 18 millions de joggeur, courait pour aller au travail ????
La lutte anti voiture partira des villes, qui excédé commence la longue lutte d'expulsion de la voiture de la ville.
Si beaucoup sont contre la destruction des sols, ne soyons pas uniquement contre les conséquences, dénonçons aussi les vraies causes, la voiture et la maison individuel !
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